Dernières Nouvelles: Journal quotidien (1914-)

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07 October 1914
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s.n. 1914, 07 October. Dernières Nouvelles: Journal quotidien (1914-). Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319sw5g/
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N° 17. Prix : 10 Centimes. Mercredi 7 Octobre 1914. DERNIERES NOUVELLES JOURNAL QUOTIDIEN Kdition paraissant le soir* pour le lendemain. A NOS LECTEURS. Au moment si grave où le canon allemand ter te d'ab&ttre le dernier refuge de notre courageuse armée, nous nous devons de prémunir nos lecteur: contre les bruits tendancieux que l'o î fait courir Dans notre programme nous avons promis de m donner à nos lecteurs que des nouvelles vérifiees du théâtre de la guerre. Nous croyons avoir donné satisfaction à ceu> qui ne voulaient pas uniquement ajoister fois au> insanités qui se débitaient dans le gros public, e qui y étaient entretenues inconsciemment par tous ceux qui savaient! En dehors des communiqués officiels que nous employons pour donner une idée satisfaisante des opérations aux diffère nts théâtres de la guerre, nous avons tâché de prendre nos petites nouvelles partout oùnousles trouvions.Le Times ! le Daily Mail, le Manchester Guardian, journau: anglais; le Nieuwe Rotterdamsche Courant, le Tele | graaf, journaux hollandais; la Flandre libérale journal belge ; le Journal de Roubaix, le Temps journaux français ; le Kolnische Zeitung et le Volks zeitung, journaux allemands ont été tour à tour cité , dans " Nos Nouvelles „ et nous avons conscienc ; de n'y avoir pris que ce qui pouvait intéresser san blesser. Car il ne faut pas oublier nous vivons dan: . des moments difficiles et si quelqu'un assume 1, j tâche ingrate de combler pour autant que possibl la lacune do"t rous souffrons par le manque d journaux, il lui faudra l'envoyer de façon à fair voir la vérité, sans que aspacic la couturière au: forts ciseaux ne lui taille un habit sous lequel nou ne le reconnaissons pas. Quels que soient les événements, nous resteron fidèles au programme que nous nous sommes tra cées. Nous serons vrais et nous nous efforceron d'être intéressants. La Guerre Europeenne LA SITUATION D'après les dernières nouvelles officielles, l'aile droite allemande aurait eu un succès à l'ouest. Depuis quelques jours déjà, après même l'arrêt du mouvement tournant de l'aile gauche française autour de l'extrême aile droite allemande, des combats violents eurent lieu dans tous les environs d'Albert, Roye, Bapaume, etc., sans que jusqu'ici une décision partielle même fut intervenue. Il y a quatre jours, les deux armées conservaient assez bien leurs positions, mais à ce moment, sous la poussée de nouvelles troupes allemandes qui étaient arrivées par Valenciennes et Douai, les Français durent fléchir et se retirer vers le sud d'Albert. Les Allemands, depuis lors, ont continué leui mouvement. Les Français, débouchant d'Arras, ont dû se retirer vers le Sud Est et les Allemands leur ont repris les hauteurs de Roye et Fresiioy les-Reye. Roye se trouve sur la grand'route d'Amiens, à quelques vingt kilomètres au nord-ouest de Noyon et 15 kilomètres au nord-est de Montdidier. La petite ville compte 4,500 habitants et a été souvent l'enjeu de fortes batailles. Elle possède une magnifique église gothique, église Saint-Pierre, de la fin du XVe siècle. Elle est reliée par Montdidier par une ligne à voie unique avec Compiègne et plus vers le Nord-Est avec Péronne. Elle se trouve à la bifurcation de plusieurs grandes chaussées. Quelques cinq kilomètres au nord de la ville se trouve la commune de Fresnoy. Les hauteurs qui couronnent ce» deux endroits servaient de point d'appui au mouvement tournant aaquissé par l'armée française. De sorte qu'il est certain maintenant que ce mouvement n'a pas réussi. D'ailleurs hier déjà les dernières nouvelles arrivées de Londres et envoyées par les correspondants de guerre anglais à leurs journaux démontrent que l'on n'avait plus aucun espoir de voir réussir le mouvement. Au centre des deux armées, il n'y a rien de particulier à noter. Mais il n'y a là qu'une tranquillité plutôt appa rente. Les deux armées fortifient les positions acquises et n'attendent que le moment propice pour mai cher contre les retranchements ennemis. En Argonne, les déclarations ollicielles sont on ne peut plus obseures. Les lignes respectives sont certes rompues; même le communiqué français publié pai le Journal de Roubaix, on voit que le communiqué officiel allemand parlant de piogrès vers le Sud, dit la vérité, mais aucun des deux ne donne la mesure exacte de ces progrès. Quant à l'aile droite française, elle fait des efforts surhumains pour empêcher les troupes allemandes de profiter de la prise du fort Camp des Romains. Elle attaque de face sur la Meuse, car elle a ses deux flancs garnis des puissantes forteresses de Verdun et de Toul. Gomme cette situation est unique, elle la défendra aisément, mais pourtant les progrès des Allemands vers le Sud dans l'Argonne, n'est peut être qu'un petit point dangereux sur les derrière de cette armée, mais elle fera peut-être bien d'ouvrir l'œil là-dessus. A Anvers, la situation depuis samedi est devenu» plutôt mauvaise pour nous. Au 1° octobre, suivant 1< communiqué officiel belge, la situation était manifeste ment meilleure, puisque nous avions pu jusque là teni les armées assiégeantes loin de nos forts. Depuis lors les Allemands ont pris une offensive nettemeut marqué contre les forts. Jour et nuit ils les bombardèrent et le résultats ne tardèrent pas à se faire sentir. Dès vendred le fort de Wavre-Sainte-Catlierine et la redoute de Dorp feld étaient pris d'assaut et le fort de Waelliem entame Termonde aussi était occupé effectivement. Aujourd'hr même de nouvelles affiches npus apprenaient que le forts de Waeluem, Koninghoyck (Duffol) et Lierre, plu la redoute entre ces deux derniers forts étaient pris leur tour. Dans ces conditions, les Allemands ont devai eux une étendue libre de 25 kilomètres où ils pourroi placer leurs obusiers de 42 centimètres pour de là bon barder la ville. 11 est évident qu'ils se contenteront c leur effort tout en prenant peut être encore les forts de Kessel et de Broechem. Mais dès ce moment ils bombarderont les forts intérieurs et la ville. Pour savoir ce qui devra nécessairement se passer ioi, nous n'avons qu'à consulter tous les ouvrages militaires qui traitent des sièges. On y .trouvera comme un adage : ville assiégée, ville prise, â moins que de l'extérieur ne vienne un secours si efficace que le siège doive être levé. Dans l'occureace, il faudrait qu'une armée alliée vienne à notre secours, et malheureusement dans notre cas nous n'avons aucun espoir. Ce n'est pas eux qui pourront venir à nous, c'est nous qui devrons aller à eux. En Serbie, on ne peut parler des faits de guerre que pour mémoire. Les Serbes chantent victoire... les Autre-chiens démentent leurs avis. Si d'ici un mois nous n'avons pas d'autres nouvelles, e'est que chacun se tient dans son pays prêt à rejeter l'ennemi quand il fait une courte apparition. En Galicie, les communiqués sont assez sobres en détails. Dans les dernières nouvelles reçues, il se confirme que la diversion tentée par les Russes dans les CarpatLes pour arriver à la dislocation des forces ennemies n'a pas réussi. Pour le moment, la bataille entre Russes et Alliés allemands continue et des forces russes sont en marche au-delà des Niémen contre le gouvernement de Suwalki. uri^jûuu. - K w * AUTOUR D'ANVERS Le formidable camp retranché d'Anvers a été destiné, suivant le plan général de défense du territoire belge du général Brialmont, à servir de base et de refuge aux troupes principales belges et aux autorités, pour delà, pouvoir résister à l'envahisseur et secourir, par des attaques répétées, les forts de la Meuse, auxquels on attribue une plus grande force de résistance. Anvers avait derrière elle une riche célébrité dans l'histoire des fortifications, lorsque Brialmont entreprit de la transformer suivant sa propre conception. De 1584 à 1585, Anvers fut assiégée par le célèbre général Alexandre Farnèse, duc de Parme au service du roi d'Espagne. Il la força à capituler après une défense héroïque. En 174G et 1792, les Français la prirent d'assaut et en 1814 le grand Carnot la défendit victorieusement contre les Alliés. Enfin en 1832, le général hollandais chassé en héros des guerres d'Espagne et de Waterloo, tint bon dans la citadelle durant tout un mois contre une armée française infiniment supérieure en nombre qui en faisait un siège classique. C'est vers les années soixante que le général Brialmont entreprit la réfection de la forteresse sur un pied tout nouveau. La ville reçut une nouvelle ligne de cir-convallation et au devant, entre le canal et l'Escaut à la Meuse et l'Escaut, une ligne de forts connus sous les numéros de un à huit couvrant la Ville à l'Est etau Sud. Plus tard, on compléta la ligne par le fort de Merxem au Nord et à l'Ouest, sur la rive gauche de l'Escaut, on construisit les forts de Zwijndrecbt et de Cruijbeke. Enfin on construisit encore au Nord le fort de Capellen, celui de Schooten au canal de Turnhout, de Lierre à la Nèthe, Duffel et Waelhem au Nord de Malines et le fort de Rupelmonde sur la rive gauche de l'Escaut. Depuis 1906, on commença une nouvelle ligne de forts extérieurs, la ligue de circenvallation sur année tomba, mais les forts de un à sept furent réunis entr'eux et prolongés par un nouveau fort à Merxem et la redoute d'Or» deren jusqu'au coude de l'Escaut. La ligne extérieure i fut encore éloignée du centre pour pouvoir faire service aux opérations des assiégés les cours de la Nèthe et du i Rupel. Au nord cette ligne se trouve à 4 kilomètres, à

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