Et après?!!... Université catholique: réflexions sur les faits accomplis& et à venir

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18 June 1914
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s.n. 1914, 18 June. Et après?!!... Université catholique: réflexions sur les faits accomplis& et à venir. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4t93j/
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Université catholique ET APRES ?!!... Réflexions sur les faits accomplis... et à venir. Abonnements ordinaires . . 2 fr. Abonnements d'honneur . . 10 fr. Journal hebdomadaire Rédaction et Administration : Bibliothèque choisie, Grand' Place, 42. Fin d'année. L'un après l'autre, les professeurs terminent leurs cours. Les cercles d'études sont devenus muets. Les rues sont calmes, les cafés vides. Toutes nos préoccupations, un peu fiévreuses, ont pour unique objet l'examen ; on ne parle que de frousse, et que de bloque. Les jours qui nous séparent du 6 juillet s'égrènent plus rapidement, semble-t-il, que les autres années. Aussi n'est-ce guère le moment de paraître pour un journal estudiantin, même s'il se dit hebdomadaire. Ce numéro est donc le dernier que nous publions d'ici la rentrée. Il v a trois mois, presque jour pour jour, qu.' Et Après fut lancé, en des circonstances pénibles. Nous n'avons pas à nous étendre ici sur son succès. Dès le premier jour il rencontra des sympathies nombreuses et spon- * « i • • - — ~ • ! i r.. J - t J ~ tclliCCS. ib piciiiici juux auàoj. xi iu.u ctotci- qué violemment. Nous avons oublié les injures : ce fut d'ailleurs pour nous un encouragement que de voir d'où elles venaient. Nous ne pouvons oublier les sympathies qui rendirent si facile la tâche que nous nous étions imposée. Certes, nous avons trouvé dans l'accomplissement de notre devoir une satisfaction assez grande pour nous passer de toutes les autres. Mais, après avoir rencontré, dans tous les milieux, des encouragements aussi vifs, aussi affectueux que ceux qui nous accueillirent, nous ne pûmes nous empêcher d'en être doucement émus ; et nous voulons dire ici à tous nos amis notre gratitude et notre joie profondes pour l'appui que nous avons trouvé chez eux. Nous avons essayé de nous faire, pour autant que le moment le permettait, l'écho de l'activité intellectuelle de notre vie universitaire. Nous avons tâché aussi de mettre dans ce journal un reflet de la foi dans le Christ dont palpitent nos âmes. Etudiants, nous n'avons pas voulu être, et nous ne serons pas davantage à l'avenir, de ceux pour qui le trava 1 et l'étude n'existent qu'en fonction de l'examen : nous pensons au contraire que la formation intellectuelle est une œuvre de tous les instants. Catholiques, nous voulons être de ceux qui mettent à la base de toute leur vie, la vie chrétienne, intégralement comprise ; nous voulons — et de tout notre être — que le Christ toujours soit pour nous plus que tout au monde, soit plus nôtre que notre chair et notre sang. Quand à ceux d'entre nous qui quittent cette année — avec un peu de mélancolie — la vie universitaire, ils veulent dire aujourd'hui à leurs corédacteurs qu'ils se souviendront longtemps — avec une joie très douce — de ces heures de lutte fière et vive, vécues avec eux, de cette collaboration fidèle et affectueuse que fut la leur.. En remettant nos plumes à ceux qui nous succèdent à la tête de ce journal, nous voulons I lur dire que, lorsque octobre et la rentrée agiront fait de nous des « anciens >• nous serons heureux de les voir, avec l'ardeur et la M que nous leurs connaissons, faire de leur journal, un véritable journal d'Étudiants catholiques. C'est en ces deux mots là que se trouve tout leur programme. La Rédaction. RE Vi SION J'ai proposé, ici même, de réviser le calen- u i ici eï£&ûomiqtîô. ^ ■— L'année universitaire comprendrait, comme maintenant, trois trimestres, mais le troisième actuel deviendrait le premier ; et, mon projet réalisé, nous aurions : 1er trimestre : du 15 mai au 15 juillet ; 2e trimestre : du 20 septembre au 20 décembre ; 3e trimestre : du 7 janvier au 7 mars. Examens : le 15 mars. Aristogiton blague aimablement ma proposition.C'est son droit, et il en use avec une courtoisie parfaite. Sa réponse dost j'ai goûté l'esprit, ne m'a point — qu'il me le pardonne — fait changer d'avis. 1° On ne fera rien au premier trimestre, dit-il. — Et maintenant, pourrais-je lui répondre, à part les forcenés du blocus, qui se flanquent dès novembre la migraine avant-coureuse de la neurasthénie, combien y en a-t-il qui font quelque chose de sérieux avant Noël? Je sais bien qu'il y a les cercles d'études, mais ce n'est pas par centaines qu'on y va. Soyons francs : il y en a parmi nous quelques douzaines qui ont d'autres soucis que l'examen ; on les retrouve partout, dans les oeuvres et dans les cercles. C'est leur droit évidemment d'organiser leur vie ainsi, je ne les blâme point ; et, s'il y a des poireaux parmi eux, je veux croire que la plupart sont, comme Aristogiton, de bons types et de joyeux camarades. Mais ce n'est pas à cette « élite » que je j •- pense. C'est pour la masse que j'ai fait ma - proposition. La plupart d'entre nous se con-e tentent de suivre avec une régularité relative s les cours, et de préparer avec un soin discuit table l'examen. Alors que voulez-vous faire s de la Toussaint jusqu'à la mi-décembre, e quand les journées sont courtes, le temps mauvais et l'examen si distant ? Lire Taine ? s Non alors, puisqu'on peut devenir, sans cela, s avocat à la cour d'appel, fût-ce à Bruxelles, s On ne brosserait les cours ni plus ni - moins du 15 mai au 15 juillet que du it 20 octobre au 20 décembre ; mais on vivrait r plus au grand air que maintenant pendant le premier trimestre ; dans les sociétés sportives nous aurions nos équipes complètes, n'étant pas retenus par la hantise de l'examen ; Aristogiton et les intellectuels de son espèce feraient leurs lectures favorites dans les sentiers du bois ; tandis que les cercles d'études siégeraient dans les clairières : e pourquoi pas ? 2° Ceci est déjà une réponse à une autre ^ critique d'Aristogiton. Il craint pour les cercles d'études. Vaine terreur. A présent ils n'entrent en activité qu'à la Toussaint et dès la fin de février, ils commencent à languir. Mettons que j'aie blagué en proposant de tenir séance au bois ou dans le parc du duc. Toujours est-il que pendant le second trimestre, du 20 septembre au 20 décembre, on pourrait en avoir des réunions à satiété. 3° Nos pères et nos grands pères ont subi le même régime et nous ne sommes pas x pour cela des dégénérés, clame triomphalement Aristogiton. Minute, mon cher. Combien d'entre nous ont eu des ancêtres à l'Université ? La statistique serait à faire. La vérité est qu'on aime sa misère. Le phtisique qui s'achemine vers la tombe, éprouve un sentiment de bien être, qui lui a donne l'illusion de la santé. t II y a une vie factice qui plaît, qui tend à l'excès le cerveau, qui lui donne l'illusion de la vigueur. Elle crée un état morbide, qui, en s'aggravant, produit le déséquilibre. C'est le régime de beaucoup de nos contemporains. Les Anglais s'en gardent ; ils ne sont pas des cérébraux hypertrophiés, mais des êtres t vigoureux, d'énergie, de sang-froid, de e raison saine. Je ne dis pas qu'il faut les s imiter en tout, mais il conviendrait de s'in-^ spirer de leur principe : mens sana in cor-^ pore sano. Sportsman. v l lre Année, — N° 7. Le Numéro : 10 centimes. Louvain, 18 Juin 1914.

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