Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten

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09 July 1916
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s.n. 1916, 09 July. Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wx8w/
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Le Peuple RÉDACTION & ADMINISTRAT'Oî 11, Rue de Tanger, 11 PARIS (19' Arrondissement) Téléphone Nord 22-57 BELGE * ORGANE DE l'Union des Socialistes Belges Résidant en France ABONNEMENTS FRANGE I fr. 50 les 12 Nos ETRANGER. . . . 2 fr. — Adresser Correspondances et Mandats àU. DE GOSTER, Administrateur, 11, Rue de Tanger, Paris A NOS COMPATRIOTES, A NOS AMIS T orci le premier numéro du Peuple Belge. Depuis plusieurs mois, quelques militants avaient compris la nécessité de publier en France un journal socialiste. Avec l'appui de l'Union des Socialistes Belges Résidant en France, dont il sera l organe et l émanation, les membres du Parti Ouvrier Belge réfugiés à l'étranger, possèdent maintenant une tribune largement ouverte à toutes les nuances de l'opinion socialiste. Notre ligne de conduite est simple. Socialistes, nous parlerons comme tels. Notre programme est. précis, il reste celui du PartiDuvrïer Belge. ( e/a signifie tout à la fois, tolérance et volonté de ne pas déroger aux principes lotis unis dans la Defense Nationale, nous voulons nous retrouver ici pour discuter les graves problèmes que la guerre a posés si brutalement et pour plaider la cause d'une Démocratie qui nous est chère. Nous ne sommes l'organe d'aucune personnalité, nos écrits n'engagent ni le P. 0. B. ni aucun de ses mandataires, nous refléterons l'opinion d'une collectivité chaque jour plus nombreuse, laquelle a déjà aff irmé que si la guerre nous a appris bien des choses, nous n'avons rien oublié de nos revendications d'hier. Comme la cohésion et uûe étroite. collaboration assureront la Victoire aux Alliés, l nissons-nous ! Héroïquement nos camarades soldats font leur devoir faisons le nôtre, ici modestement afin que lorsque nous rentrerons an pays, nous 71'ayons rien à nous reprocher. .1 l'Œuvre ! Que ceux qui nous comprennent et nous approuvent, nous aident. VIVE "LE PEUPLE BELGE" La Rédaction. NOTRE ACTION L'Union des S. B. résidant en France est fondée. Après vingt mois de guerre, vingt mois de silence et d'inertie, nous voulons faire entendre la grande voix socialiste.Elle doit parler haut et ferme. C'est pourquoi, à côté de notre groupement ,nous avons fondé Le Peuple Belge, lequel on sera l'organe; Journal et Société seront dans la Défense Nationale tout à la fois un foyer d'enthousiasme, un centre d'initiative, le trait d'union naturel antre fous les exilés, un organe d'information el de combat. Nous ne nous dissimulons pas les difficultés de l'effort, que nous entreprenons, mais c'est avec joie que nous acceptons notre pçirt de l'impérieux devoir qui s'impose à tous. IPour que notre œuvre soit féconde, nous avons besoin du concours de tous les membres du P. 0. B., il nous faut l'appui, de tous les démocrates voulant préserver l'idée socialiste de la vague de haine et d'impérialisme qui souffle sur l'Europe. La trêve des partis à laquelle nous avons souscrit sans balcûl et spontanément est violée chaque jour à notre détriment. Nous n'avons pas à dénoncer le'pacte scellé le 4 août 1911-, alors que l'ennemi franchissait nos frontières, mais nous ne voulons plus en être les dupes. Trop longtemps, nous avons été bâillonnés par l'Union Sacrée, laquelle fait supporter tous les sacrifices par la classe ouvrière, lui imposant tous les devoirs ein même temps qu'elle lui enlève tous les droits. Lentement, dissimulée ou ouverte, une propagande cléricale et réactionnaire attaque nos réfugiés, abandonnés à eux-mêmes et souvent démoralisés. Sous l'étiquette .patriotique, des journaux belges propagent les idées néo-royalistes de L'Action Française et préconisent pour l'après-guerre une politique nationale contraire à l'opinion et aux intérêts de l'immense majorité de la nation belge. Il faut mettre un terme à ces agissements, il faut opposer à l'intérêt de parti, l'intérêt de classe, car celui-ci subsistera, et après la paix il s'affirmera plus âprement devant 'le capitalisme que la guerre aura renforcé sans le rendre plus humain. Il nous (faut dès maintenant prendre • position dans le courant d'idées qui germent chaque jour pour ne pas laisser étouffer celles qui nous sont chères ; nous voulons parler et écrire pour conserver au prolétariat belge les fruits de longues et dures années de propagande afin que ne disparaissent pas dans la tourmente les quelques 'libertés que nous avons sti conquérir. Nous ne doutons pas que notre appel soit entendu par tous les membres du parti ouvrier. Nous sommes quelques centaines, demain nous serons plusieurs milliers fraternellement unis, conscients de notre devoir de Belges et de socialistes. Nous pourrons alors discuter toutes les questions intéressant notre parti, opposer aux déclarations personnelles, l'opinion de toute une collectivité. Nous pourrons défendre «nos camarades soldats, parfois victimes .d'injustice et leur assurer le respect de la liberté de conscience. Dans la voie que nous nous sommes traGés, nous exprimerons toujours largement la pensée socialiste. L'absance de tout contrôle parlementaire a permis de nombreux abus, nous les dénoncerons <en réclamant la nomination de commissions chargées de rechercher les moyens propres à intensifier lie travail de 'la Défense Nationale, de contrôler la répartition des budgets et d'étudier l'importante question de la reprise de la vie économique à la rentrée en Belgique. Notre tâche, nous l'accomplirons simplement, avec l'aide do tous; nous dirons bien haut ce que nous savons, en toute indépendance, pour autant que la censure, ce'fruit mûr de l'Union Sacrée, nous le permettra, mais nous ne sacrifierons pas aux Idf '^s. Nous avons conscience de faire œuvre utile et nécessaire, de travailler pour notre pays et pour notre classe et pour stimuler notre énergie, nous aurons toujours à la mémoire ceux-là, innombrables, dont une muraille d'acier nous sépare, et qui attendent stoïquement le jour de la victoire libératrice. Aux heures de lassitude, il nous suffira de songer avec fierté et émotion à des milliers de camarades —- Héros d'hier — que la terre de la Patrie recouvre depuis les rives de la Meuse j-usqu'au «bord de l'Yser et que la nation entière honorera par ces simples mots: « Morts pour le Droit et la Liberté! » A. Padly. L'Union Sacrée C'est après vingt-trois mois, que paraît le Peuple Belge. Jusqu'ici, deux grands journaux, le XX" Siècle, ancien organe catholique et l'Indépendance Belge, libéral, ont continué à représenter, en France, l'opinion belge. Il serait véritablement injuste de ne pas constater, dès maintenant, qu'ils ont montré, vis-à-vis des socialistes, une largeur d'esprit et une tolérance auxquelles nous n'étions guère habitués auparavant. L'Indépendance Belge surtout, a largement ouvert ses colonnes aux nombreux socialistes, petits et grands, qui ont cru devoir saisir ce qui reste d'opinion vivante, des divers problèmes que la continuation de la guerre fait surgir les uns après les autres, et nous ne saurions lui en être trop reconnaissants. Si nous avons cependant créé ce modeste organe, c'est que nous avons vru qu'il valait mieux boire dans notre verre, si petit soit-il. La perdurance du conflit fait d'ailleurs apparaître un phénomène extrêmement intéressant. -Dans les premiers mois de celui-ci, l'Union Sacrée ne fut pas un vain mot ; jusqu'à la chute d'Anvers, notamment, pas un mot, clans les journaux comme la Métropole, ardemment catholique et conservatrice cependant, qui ne vibra du plus pur patriotisme, et qui rappela, même de loin, les anciennes querelles politiques. Mais la guerre continuant, il apparût clairement que certains catholique^ entendaient la faire servir à leurs fins parti-'culières. D'un autre côté, les cadres des anciens partis -étaient provisoirement disloqués, il semble qu'un nouveau groupe-.ment se dessine. En haut, tous ceux qui appartiennent aux classes dites dirigeantes, quelque soit d'ailleurs leur opinion politique antérieur, s'entendent de mieux en mieux pour accaparer les directions à donner à la Belgique de demain. 'En bas, la petite bourgeoisie et la classe ouvrière, refoulées dans le troupeau des dirigés et à qui il n'est reconnu qu'un droit, celui d'obéir et de se courber. Cette situation est pleine de dangers pour les uns et pour les autres. Faute d'un contrôle, exercé par un Parlement ou tout au moins par une presse libre, elle expose les une aux pires suspicions et parfois aux racontars les plus ridicules et aux calomnies les plus injustes; elle expose les autres aux pires vexations et aux dénis de justice les plus flagrants. Enfin, depuis plus d'un an, le XX" Siècle mène des campagnes, les unes redoutables si elles devaient porter pleinement leurs fruits, d'autres s ngulièrement déplaisantes pour' les socialistes belges. Le Peuple Belge aura l'occasion de discuter la campagne annexioniste et d'en montrer les dangers à tous égards. Nous voulons nous borner aujourd'hui à qualifier, comme il le convient, les conseils multipliés et désintéressés, nous voulons le croire, que le XXe Siècle nous, prodigue en toutes occasions, ainsi que les attaques continuelles qu'il dirige contre les socialistes allemands, happeront, par ricochet, les socialistes belges et français. Et bien, nous le déclarons sans arfibage, le XXe Siècle n'a qualité, ni titre pour prendre cette attitude. Nous,, socialistes belges, nous avons, dès maintenant, et nous aurons dans l'avenir, des comptes à régler avec les socialistes du Kaiser; et si un jour nous reprenons langue avec eux, j'espère que ce rie sera que quand ils auront montré, contre les ennemis de l'intérieur, v qui étaient les meilleurs amis du XXe Siècle, et qui. sont aussi les ennemis les plus acharnés de la Belgique,.la dizième partie du courage qu'ils montrent maintenant contre nous. Oui, qjjarid la dixième, quand la centième partie des socialistes allemands qui se font tuer pour le Roi de Prusse, se PREMIÈRE ANNÉE LE NUMÉRO : DIX CENTIMES DU 9 AU 22 JUILLET 1916 l — N° 1

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This item is a publication of the title Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten belonging to the category Oorlogspers, published in Parijs from 1916 to 1918.

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