Informations belges

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01 October 1918
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N° 828 bis 1er Octobre 1918 Informations Belges (xx) — C'est l'Allemagne qui a violé la neutralité belge. -— Opinion du journal socialiste allemand « Vorwârts ». — Il a é{é signalé déjà que le député centriste allemand Erzberger a publié à Berlin, un livre : La Société des Nations. Le Vorwârts (22 septembre 1918) donne ainsi les lignes essentielles d'un chapitre relatif à la Belgique : « Erzberger déclare, avec une entière franchise, que dans la question de Belgique tous les torts sont du côté de l'Allemagne et qu'on ne saurait parler d'une faute de la Belgique. La Belgique ne pouvait agir autrement qu'elle a agi. On ne peut trouver la moindre preuve d'une intention de la France de faire franchir à ses troupes la frontière belge. 11 a été établi, par l'Allemagne elle-même, que les plans de mobilisation français ne prévoyaient pas une marche à travers la Belgique. « Nous pouvons, remarque le journal socialiste, ajouter aux observations d'Erzberger que les autorités militaires belges avaient, au moment où la guerre éclata, reçu l'ordre, conformément aux devoirs que sa neutralité imposait à la Belgique, de résister par les armes à toute tentative, aussi bien allemande que française, faite pour franchir la frontière Le cas de la Belgique est donc parfaitement dlair et on devrait renoncer en Allemagne à tout effort pour l'obscurcir....» (Voir 1. B., 825). (xx) — C'est l'Allemagne qui a violé la neutralité belge. — « La légende des archives belges. » •— Opinion suisse. — Dans la National Zeitung du 25 septembre 1918, le Dr Bauer, commentant le discours du chancelier von Hertling, écrit, notamment : « C'est avec une profonde terreur qu'on prend connaissance des déclarations que le Chancelier a faites relativement à l'entrée des troupes allemandes eu Belgique. On a, un moment, l'impression, à cette lecture, que l'Allemagne est séparée de l'autre monde par des abîmes infranchissables et qu'on respire en Allemagne un air différend de celui que respirent les hommes par ailleurs. Cette déclaration est bien pire que ne le fut jadis l'envahissement lui-même, car, à cette époque, la peur et la hâte désordonnée des grandes décisions jetaient la confusion dans les esprits. Mais ne pas comprendre aujourd'hui encore ce que cela fut en réalité et ce que cela devait signifier pour le monde, ne voir aujourd'hui encore dans le fait d'avoir déchiré sa propre signature et manqué à ses engagements vis-à-vis d'un petit neutre pacifique et sans défense, ne voir dans cela qu'une mesure de légitime défense et continuer à défendre cette action devant l'univers, c'est là lier les mains à tous les amis de la réconciliation des peuples. Une fois de plus, on sert la légende des archives belges et on nous dit « quelle singulière conception on se faisait en Belgique de la neutralité ». Il résulte clairement des archives belges, utilisées d'une façon si tendancieuse par le gouvernement allemand- pour défendre son seul point de vue, que la Belgique n'a jamais conclu, avec l'Entente, un accord qui la liât définitivement, quoique ce n'eût été, bien entendu, que son bon droit de prendre des mesures de protections en vue cle l'éventualité (Tune attaque allemande. » D'autre part, l'organe catholique Ostschweiz (25 septembre 1918, édition du soir) dit : « Il est vrai que le discours du Chancelier n'est pas heureux en tous points. Ce qu'il dit de la Belgique sonne presque comme cruel, puisque, au lieu de lui tendre enfin une main pacifique, il élève des reproches nouveaux contre ce petit pays innocent, devenu la victime de la politique belliqueuse de l'Allemagne. Fait bizarre, le même jour où Hertling déclare s'en tenir injustement et avec opiniâtreté à son point de vue de jadis et doit très probablement le faire, les socialistes allemands font, de" leur participation au gouvernement, la condition que la Belgique soit restaurée entièrement et d'une façon irrécusable et que l'accord se fasse quant aux réparations à accorder par l'Allemagne à la Belgique. Il y a donc en Allemagne aussi des gens qui, quant à la question belge, diffèrent totalement d'opinion avec le comte Hertling et les milieux qu'il représente. Quant à nous, nous sommes de plus en plus convaincus que c'est précisément le tort grave commis par l'Allemagne à l'égard de la Belgique — dont le Chancelier s'efforce vainement d'esquiver, une fois de plus, la responsabilité — qui, dans cette guerre, lui est devenu fatal. Aucune parole ne changera rien. » (xx) — L'Amérique veut ruiner la concurrence belge —L'univers sait à présent que, en dévastant la Belgique ainsi qu'elle le fait, l'Allemagne veut ruiner la concurrence belge. Ses officiels l'ont avoué; ses journaux s'en sont vantés. Mais cela n'empêche pas la presse bruxelloise stipendiée d'écrire, à propos du rejet des propositions de paix allemandes par la Belgique : « Qui ne sait que les Anglais, et les Américains surtout, ont un intérêt capital à voir ruiner la Belgique industrielle comme le Nord de la France et pour les même? motifs d'égoïsme tendant à supprimer pour longtemps, sinon pour toujours, la concurrence belge sur le marché mondial ?... » Aux habitants du territoire belge envahi, privés de distractions — le jeu de cordes de violon vaut 90 francs — il reste parfois la lecture des organes de la « Kommandantur ». (xx) — Bruxelles prépare l'après-guerre. —■ Le conseil communal de Bruxelles a voté un crédit de 20,000 francs destinés aux frais du projet d'études pour l'amélioration du canal de Charleroi, entre la place Sainctelette à Bruxelles et Clabecq, en vue du croisement de bateaux de 600 tonnes. (xx) — Du beurre... — On lit, dans un arrêté du « Vervvaltungschef fur Flandern », du 5 septembre 1918, que « le beurre non salé, contenant plus de 18 p. c. et au plus 5o p. c. de matières étrangères au beurre » ne pourra pas être vendu plus de 5 fr. 25 par kilo. (xx) — Deux porcs sont vendus pour 17,000 francs. — Deux porcs, élevés dans un moulin de la vallée de 1%. Meuse, et qui pesaient chacun 310 kilos, ont trouvé acheteur, à Liège, à 17,000 francs.

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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