Informations belges

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18 February 1918
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s.n. 1918, 18 February. Informations belges. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9g5gb1z83j/
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N* 009 18 PéTrior 1918 INFORMATIONS BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièr* de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractère* suffisants de vérité, /»'« pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou"sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle beltçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. A.dr«aaar les oommunioation» de servies : 39, rue Jacques-Louer, LB HA.VRB (Seine-laférleure) frauce Une nuit mouvementée au front belge. — (Front belge, 16 février 1918 : d'un témoin oculaire.) La nuit du 14 au 15 février a été particulièrement mouvementée sur notre front, notamment dans la région de Merckem. A 3 h. 20, les Allemands déclanchèrent un violent tir de barrage depuis le lac Blankaart jusqu'au ruisseau de Coverbeek, battant nos pos£es de surveillance et nos lignes parallèles. A 3 h. 30, ils allongèrent leur tir pour le reporter sur nos lignes de soutien et sur les points d'intersection de nos parallèles. En même temps, deux forts partis ennemis s'élancèrent à l'attaque, malgré notre tir de contre-barrage déclanché peu après 3 h. 20. Un détachement s'efforça d'aborder notre poste situé près des ruines du cabaret « In den Hemel ». Ce poste est établi dans un groupe de quatre trous d'obus organisés, car dans cette région chaotique il n'existe pas comme on sait; de tranchées continues mais une véritable marqueterie de fossés, de bosses, d'abris bétonnés au milieu de la boue. Le premier trou d'obus était occupé par un sergent et huit hommes. Deux avaient été tués par la canonnade et tous les autres blessés. Aussi, quand les Allemands l'abordèrent, parvinrent-ils à y pénétrer. Mais des trois autres trous d'obus, les nôtres les assaillirent à coups de grenades tandis que les fusils mitrailleurs crépitaient sans relâche. Sous ce feu meurtrier, l'ennemi bientôt battait en retraite. Simultanément, un autre détachement de Stoss-truppen attaquait deux petits postes dépendant de la ferme dite « du Grand-Père ». Nos hommes pourtant l'avait aperçu ; il fut reçu par un tir violent en même temps qu'e s'intensifiait le contre-barrage. La plupart des assaillants jugèrent inutile d'insister. Cependant le lieutenant qui les commandait parvint à entraîner un certain nombre d'hommes jusque devant nos fils de fer. Le lieutenant fut tué net; aussitôt les dernières stosstruppen se débandèrent et regagnèrent précipitamment leurs lignes abandonnant le cadavre de leur chef que nos hommes relevèrent le matin. Mais les nôtres avaient expédié de Kippe une patrouille de contre-attaque qui se dirigeait vers la ferme du Grand-Père. A certain moment, le chef de cette patrouille aperçut subitement un Allemand, une espèce de géant de deux mètres de haut qui avait empoigné une de nos sentinelles par le cou et s'efforçait de l'entrainer avec lui. A la vue des Belges, l'homme lâcha son prisonnier et leva les bras. Ce geste, cependant, cachait une perfidie, car l'Allemand tenait une grenade dans chaque main et s'apprêtait à s'en servir dès que les nôtres se seraient approchés pour le capturer.Il n'eût pas le temps d'exécuter son coup de traîtrise ; d'une balle bien ajustée, le chef de patrouille l'abattit. Les « libérateurs » allemands martyrisent Flamands comme Wallons.— Alors que la presse allemande s'efforce d'accréditer la fable des sympathies naturelles de l'Allemagne pour les Flamands, on ne cesse de recevoir au Havre des relations navrantes du traitement atroce que les singuliers libérateurs de la Flandre infligent à la population civile belge, aussi bien dans les provinces flamandes que dans les provinces wallonnes. Il s'agit surtout de déportations pour travail forcé aux ouvrages militaires du front allemand. Loin que les déportations aient cessé, comme on l'a prétendu, les réquisitions d'hommes sévissent plus que jamais et avec un redoublement de rigueurs dans toutes les «zones d'étapes » de la Belgique. Il y a peu de temps, à Renaix, ville industrielle de la Flandre orientale, 360 jeunes hommes ont été réquisitionnés ; on en a raflé une partie dans les rues. Certains ayant pris la fuite, l'autorité allemande a menacé les familles de prendre les pères et grand-pères, sans distinction d'âge, si les jeunes gens ne se représentaient pas. De Renaix, ces malheureux ont été dirigés sur Roulers (Flandre orientale) où ils ont été affectés à de gros ouvrages de construction de voies de communication ; ils avaient derrière eux de gros canons allemands en batterie et qui tiraient par-dessus leurs têtes. Pendant les froids rigoureux qui ont régné, ces pauvres jeunes gens n'avaient pour couchette que des planches sans paille ni couverture. A Grandglise, au Nord de Blaton (Hainaut), les Allemands ont amené des étudiants raflés à l'Ecole des Mines de Mons et ils les forcent à travailler à un grand camp d'aviation. Le régime est identique dans le Sud du Luxembourg. C'est ainsi qu'on a déporté 350 hommes d'Ar-lon, 25 de Chantemelle, 22 de Martelange, 29 de Bon-nert, 25 de Châtillon, 185 de Heinsch, 30 de Houde-lange, etc., tout cela par contrainte et avec emploi de la force, au mépris des promesses de l'Empereur, hypocritement exploitées en pays neutres pour apaiser la révolte de la conscience publique.

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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