N° 528 27 Novembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou ae leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, IjE HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. Militaires britanniques décorés par le roi Albert. — (Front belge, 2i novembre 1917). — Le roi Albert vient encore d'accorder les distinctions suivantes à des militaires britanniques appartenant à des batteries de siège mises à la disposition de l'armée belge. Chevalier de l'Ordre de la Couronne et Croix de guerre : le lieutenant Ilenry Little, grièvement blessé. Cités à l'Ordre du jour de l'armée et décorés de la Croix de guerre : le bombardier Francis Ash, les canonniers Ilarry Wright, George Wiltshire, Martin White et Joseph Hainsworth, tous blessés en assurant leur service sous un tir violent et ajusté de l'adversaire. La fête patronale du roi Albert en Suisse. — En Suisse, à l'occasion de la fête patronale du roi Albert, des manifestations patriotiques ont eu lieu et de nombreuses personnalités suisses, ainsi que les légations alliées, ont exprimé avec un empressement très marqué, leur sympathie pour la Belgique et son Souverain. A Berne, un service solennel a été célébré en l'église de la Trinité, auquel assistaient, outre Mgr Heylen, évêque de Namur, de passage en Suisse, la légation au complet, les Ministres de France, de Portugal, du Brésil, etc., et un grand nombre d'internés belges, français et anglais. A Lausanne, une cérémonie semblable a eu lieu, parmi un grand concours de personnes. Il en a été de même à Montreux. A Genève, l'assistance réunie pour le Te Beum comprenait, outre la majorité du corps consulaire, le major Coutan, adjoint au commandant de place, une foule d'internés et, même, plusieurs permissionnaires belges. Dans une émouvante allocution, M. l'abbé Marchai, après avoir rendu un respectueux hommage au roi Albert, « ce parfait honnête homme », a exalté l'héroïsme des soldats tombés pour la plus noble des causes. A Neuchâtel, les internés belges organisèrent une cérémonie religieuse et patriotique. Leur aumônier, M. l'abbé Vermaut, prononça une allocution, et l'hymne A la Belgique fut exécuté, La Colonie belge du Glandier (Corrèze). — Les petits protégés de la Reine et de la Croix Rouge américaine.—La presse a signalé en son temps que le 16 octobre 1917 arrivaient à Paris 618 enfants belges venant directement de Belgique par la Suisse. C'est Sa Majesté la reine Elisabeth de Belgique qui, aidée par la Croix Rouge américaine, fait amener de ce côté-ci du front les petiots les plus chétifs, les plus malheureux, ceux dont les parents — le plus souvent même la maman seule — s'aperçoivent qu'ils pourront difficilement subvenir à leurs besoins et qui consentent à se séparer d'eux pour la durée de la guerre. Ces enfants sont rassemblés par un comité de dames belges, conduits par les Allemands jusqu'à la frontière suisse, puis amenés jusqu'à la frontière française par les Suisses Us sont porteurs d'une fiche épinglée au revers de leur paletot et signalant leurs nom et prénoms, la date de leur naissance, la religion à laquelle ils appartiennent, et le métier ou la profession que les parents désirent qu'ils excer-cent plus tard. Ce vœu est ponctuellement suivi par les membres du personnel enseignant de la colonie. La colonie du Glandier, en Corrèze, établie dans l'ancienne Chartreuse du Glandier, compte ainsi 6 instituteurs, 6 institutrices et 9 surveillantes qui s'occupent exclusivement de donner à leurs petits pensionnaires un enseignement respectueux de toutes les convictions. Un aumônier est attaché à l'établissement pour les cours de religion. Il y a au Glandier 500 petits enfants belges de 5 à 10 ans. L'immense bâtiment qui les abrite est fort bien situé, dans une vallée majestueuse. (xx) — La Croix Rouge de Belgique en Hollande.— Un important rapport du Comité. — Le Comité en Hollande de la Croix-Rouge de Belgique vient de publier son deuxième rapport annuel (1er juillet 1916-15 juin 19171 sitr sa progagande et son activité dans les Pays-Bas et dans les Indes néerlandaises. Ce rapport a paru sous la forme d'une brochure illustrée. Le quotidien hollandais Nieuwe Rotterdamsche Courant publie, dans son numéro du 18 novembre 1917, édition du matin, une analyse de ce document. «La Croix-Rouge de Belgique derrière le front, qui, en vertu des arrêtés royaux, prête son concours au service de santé de l'armée », écrit le N.R.C., « a

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