N° 766 bis 30 Juillet 1918 Informations Belges Télégrammes officiels échangés à l'occasion de la fête nationale beige. A S. M, le Roi des Belges. A l'occasion do la fête nationale de la Belgique, j'ai l'honneur d'exprimer à Votre Majesté, au nom de toutes les unités de l'armée britannique servant en France et en Belgique, nos vœux les plus cordiaux et de vous assurer de la détermination de chacun de nous de combattre aux côtés de vos braves troupes jusqu'au moment où la délivrance de la Belgique sera obtenue. (signé) Field Marshall Sir Douglas Haig. Réponse Au Field Marshal\ Sir Douglas Haig, commandant en chef, G. H. Q. britannique. C'est avec grand plaisir que j'ai reçu le message si cordial que vous m'avez envoyé à l'occasion de la fête nationale de la Belgique. Je tiens à vous exprimer, à vous et à toutes les unités de l'armée britannique servant en France, ma sincère reconnaissance pour leurs sympathies et pour l'aide déterminée qu'ils prêtent à la cause de la libération de mon pays. (sicrié Albert. * ht îfc A. S. M. le Roi des Relges. — Front belge. Permettez-moi, au nom de l'armée américaine, de transmettre à Votre Majesté et à la valeureuse armée belge nos plus cordiales félicitations à l'occasion de cet anniversaire national. Le splendide courage, l'inaltérable dévouement à l'idéal de leur nation et les innombrables sacrifices des Belges sont une haute inspiration pour les soldats américains dans cette guerre mondiale contre la tyrannie. (s) Pershing. Réponse Au Général Pershing, commandant en chef A. E. F. G. H. Q. L'armée belge appréciera hautement votre cordial message. Au nom de mes soldats et en mon nom, je vous remercie cordialement pour vos chaleureux sentiments de sympathie et je tiens à vous exprimer ma sincère admiration pour l'héroïsme dont les troupes américaines ont récemment fait preuve. (s) Albert. * * * A S. M. le Roi des Belges, La Panne. Lisboa 632-132-21-14/45. — En ce jour qui touche de si près aux souvenirs de la Maison royale de Belgique et à ceux de l'héroïque nation belge, je prie Votre Majesté de vouloir bien agréer l'expression sincère que je Lui adresse, en mon nom et au nom du peuple portugais, de nos sentiments envers Votre Majeste et envers sa patrie au moment où la Belgique est encore victime du plus cruel des attentats. Les dates qui rappellent ces jours solennels no sont que plus chères au cœur de peuples amis et alliés. Le Portugal s'associe aux sentiments de Votre Majesté et do la Belgique et partage leur confiance inébranlable dans la victoire de la justice. (s) Sidonio Paes, président de la République portugaise. Réponse Son Excellence Monsieur Sidonio Paes, président de la République portugaise. — Lisbonne. Je remercie sincèrement Votre Excellence de Son aimable télégramme et des sentiments de sympathie pour mon pays dont il contient l'expression. Je la prie d'agréer aussi tous les vœux que je forme pour le bonheur et la prospérité du Portugal. (s) Albert. * * * A S. M. Albert, Roi des Belges, G. Q. G. armée belge. La Havane. — En ce jour où la Belgique commémore la déclaration de son Indépendance, glorieusement consacrée et maintenue par l'immortel héroïsme de Votre Majesté et de son peuple, j'ai l'honneur de vous envoyer mes plus cordiales félicitations, auxquelles s'associent intimement tous les Cubains, avec mes vœux pour le triomphe et la prospérité de la cause belge qui est celle de toutes les nations alliées et pour le bonheur personnel de Votre Majesté. (s) Mario G. Menocal, président de la République de Cuba. Réponse A Son Excellence Monsieur Mario G. Menocal, président de la République de Cuba, La Havane. Très sensible à l'aimable télégramme de Votre Excel lence, je la remercie tout particulièrement des sentiments do sympathie pour la Belgique qu'elle exprime on son nom et au nom do ses compatriotes et dont la République de Cuba vient do donner à mon pays un si precieux témoignage en adoptant, elle-même, le 21 juillet comme fête nationale. C'est bien sincèrement qu'à mon tour je forme les vœux les plus chaleureux pour le bonheur et la prospérité de la nation cubaine. (s) Albert. Costa-Rica et la Belgique. — La Information, le grand journal de San-José, de Costa-Rica (numéro du 8 mai 1918), dans un article tout vibrant do sympathie envers la Belgique, dit notamment : « Mais qu'il est grand, qu'il est noble, qu'il est immense le nom de la Belgique ! Avec le sang, avec 1rs douleurs, avec l'héroïsme, avec la destruction, avec les flammes des incendies et les restes de ses temples et de ses palais détruits, ce pays s'est fait un piédestal que les temps ne pourront détruire et il s'est placé plus haut que n'importe quelle nation du monde ! Vers lui se tourneront les yeux, au cours des siècles, des hommes qui aimeront la Justice et le Droit et de ceux qui se sentiront enclins à la fraternité universelle à laquelle on n'arrive pas par les sentiers de l'agressive «kultur» des Germains mais bien par ceux de l'aimable et douce culture des Latins. »

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