Informations belges

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18 January 1918
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s.n. 1918, 18 January. Informations belges. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gt5fb50z5g/
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N° 578 18 Janvier 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle* de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioatione de service : 29, rue Jacques-Louer, H.E3 HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les Américains témoins de l'invasion. — Le « Journal de notre Légation en Belgique » de M. Hugh Gibson. — Plus de deux cents journaux d'Amérique publient, en ce moment, en feuilleton, le très beau livre de M. Hugh Gibson : A Journal fromour Légation in Belgium. Quelque temps avant la guerre, M. Hugh Gibson, croyant arriver dans le pays du repos absolu, débarquait à Bruxelles pour y occuper le poste de secrétaire de la légation américaine. A peine était-il installé clans ses fonctions qu'il voyait s'accumuler les nuages sur le coin de la terre où la destinée et son Département l'avaient envoyé et que le tonnerre éclatait formidable. Jeune, ardent, tout prêt à se dévouer pour les principes d'humanité qui sont le fondement de toute âme américaine, il prend en mains, immédiatement, les intérêts des innocents mêlés au drame politique, et, par exemple, aide les familles allemandes à rentrer dans leur pays, protège les citoyens des pays en guerre contre l'Allemagne, facilite les secours apportés à la population belge par la G. R. B... et ainsi de suite. Mais cette série d'œuvres admirables, il faut la deviner à travers le tissu des événements rapportés par l'auteur, tant est grande sa modestie. A Journal fron our Légation in Belgium est avant tout, l'exposé impartial par un témoin neutre et foncièrement honnête, de faits bien vus et clairement compris. Tel qu'il est, la livre restera comme un des meilleurs documents sur l'esprit militariste allemand, sur son système de terrorisa tion, avec tous ses corollaires : le mensonge, le mépris des traités et des engagements, l'orgueil etl'égoïsme national insensés hypnotisant le moindre feldwebel. Vouloir répéter lès épisodes de l'œuvre de M. Hugh Gibson ne serait, certes, que faire l'histoire si connue de l'invasion, des combats livrés par l'armée belge, des luttes soutenues par les autorités contre le gouvernement allemand ; aussi faut-il se borner à indiquer quelques fragments où la personnalité de l'auteur est directement engagée. Voyez par exemple, M. Hugh Gibson partir à la découverte de la guerre, discuter sur l'envoi de ses télégrammes' d'Etat et de presse avec les autorités allemandes. Il est renvoyé d'Hérode à Pilate et, après des jours d'énervement, se voit obligé d'abandonner son idée de les expédier à Bruxelles parce que l'officier allemand qui s'était emparé des appareils télégraphiques, au lieu de démonter simplement ceux-ci pour ' les rendre inutilisables, avait trouvé plus expéditif de monter sur le toit et de couper les trois ou quatre cents fils à coups de sabre. Voilà donc M. Hugh Gibson forcé de partir pour Anvers, donc de traverser les lignes et la bataille, ce qu'il fait d'ailleurs avec plaisir, car il apparaît curieux de tempérament. Les incidents qui marquent son voyage sont multiples et hautement intéressants (cf. pages 130 et suivantes). Une visite à Louvain (p 156) est extrêmement pathétique également, car M. Hugh Gibson a vu le sac de cette ville conduit par des officiers très calmes et exécutés par des soldats ivres. Il note ces détails : « En harmonie avec leur politique de terrorisa-tion de la population, les Allemands les ont exercés (les civils) à lever les mains vivement dès qu'ils rencontrent quelqu'un, pour prouver qu'ils sont sans armes et sans défense. Et la façon dont ils le font, la terreur abjecte qui est évidente, montrent que l'oubli de faire le geste n'est pas puni légèrement. « Notre pire expérience de ceci fut lorsque, venant de tourner un coin, nous rencontrâmes une petite fille de sept ans environ, portant un canari dans sa cage. Aussitôt qu'elle nous vit, elle leva les mains et cria quelque chose qu'il nous fut impossible de comprendre. Croyant qu'elle voulait nous faire arrêter pour nous avertir de quelque chose, nous serrâmes les freins et nous abordâmes l'enfant. Alors elle éclata en cris de frayeur et nous vîmes qu'elle craignait de perdre la vie. Nous essayâmes de la rassurer, mais elle s'enfuit comme un animal traqué. « Il était dur de voir la terreur des autres citoyens, paysans, prêtres et vieilles nonnes faibles qui laissaient tomber leurs fardeaux pour lever les mains, les yeux pleins de peur. La chose entière était un cauchemar. » Naturellement, M. Hugh Gibson tenta de découvrir l'origine du sac de Louvain. Il retourna plusieurs fois dans la ville, mena diverses enquêtes qui servirent uniquement à renforcer « l'impression que toute l'affaire faisait partie d'un plan calculé de sang froid pour terroriser la population civile. » * * L'anecdote suivante est racontée à la page 185 : « La semaine dernière (le journal est daté du 2 septembre-1914),la comtesse Z...,âgée de 84 ans,vivant seule dans son château, fut obligée d'hébergerun état-major allemand. Elle se retira dans ses apparte* ments privés et ne se montra pas des 2 ou 3 jours

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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