Informations belges

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09 February 1918
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s.n. 1918, 09 February. Informations belges. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cg5b/
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N° 600 9 Février 1918 INFORMATIONS BELGES Observation i inportante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle# de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièra de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité. n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Imformation de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les oommunioations de aervioe : 39, rue Jacques-Louer, TL.E HAVRE (Selne-Iuférleure) Fr«uic«. Les inventions de l'Agence Wolff au sujet de la séparation administrative en Belgique occupée. — Réfutation.— L'Allemagne cherche à masquer par un battage de presse le peu de succès des menées activistes en Flandre. L'Agence Wolff annonce de Bruxelles, 4 février, que les soi-disant élections flamandes pour le Conseil de Flandre suivent leur cours normal ; que jusqu'à présent de grandes réunions publiques, où des milliers de personnes assistaient, ont eu lieu dans une centaine de centres importants du pays flamand ; qu'à Gand, Bruxelles, Anvers, Louvain et Lolceren surtout, les manifestations eurent un caractère impressionnant; qu'à Gand, un cortège de 8 à 10,000 personnes traversa la ville et se rendit au marché où la statue de Van Artevelde fut couronnée de fleurs par une foule enthousiaste. Or, il résulte de renseignements certains recueillis par le gouvernement belge, que ces informations sont un tissu d'inventions. La vérité est qu'il n'y a nulle part de consultation électorale instituée en Flandre et qu'il ne saurait y on avoir, toutes les libertés étant suspendues et l'opinion publique étant cadenassée par le pouvoir occupant.^ui a établi, même en dehors de la zone des armées, un régime analogue à la loi martiale. Les meetings organisés par les Allemands n'ont rien d'un scrutin. Ce sont des rassemblements d'affidés, convoqués pour acclamer des listes et motions toutes faites qu'on représente ensuite comme l'expression de la volonté populaire. Les réunions activistes de Bruxelles, d'Anvers, de Gand et d'ailleurs dont parle l'agence Wolff n'ont eu ancun succès. Par exemple, le meeting du 20 janvier, à l'Alham-bra de Bruxelles, le premier de la série convoqué après la soi-disant proclamation de l'indépendance de la Flandre, a réuni seulement 607 personnes au lieu de 3,000, chiffre donné par la presse allemande. Ces 607 individus ont soi-disant élu des députés activistes pour toute l'agglomération bruxelloise, qui compte plus de 750,000 habitants. A Anvers, la manifestation activiste qui a eu lieu le dimanche 3 février, a donné lieu à des incidents significatifs. En dépit des mesures de police sévères prises par les Allemands et du déploiement des forces militaires, les barrages de troupes ont été débordés par une foule immense qui a sifflé et hué la manifestation.A Gand, une mission spéciale a été envoyée de Berlin faire une démarche auprès du député flamand Anseele. leader connu du parti socialiste belge, pour obtenir sa participation au mouvement activiste ; Anseele a refusé en ne cachant pas son mépris. La manifestation dont Wolff fait état n'a été qu'une parade des comparses de l'ennemi se déroulant au milieu de l'indifférence dédaigneuse de la population. La réaction contre les activistes est d'ailleurs générale en Flandre. Les conseils communaux s'en font l'expression. Ceux des villes de Bruxelles/ d'Anvers et de Gand, entre autres, ont élevé des protestations unanimes contre la tentative de démembrement politique du pays. Les Belges contraints au travail forcé par la faim.— Le Telegraaf, d'Amsterdam, 7 février 1918, souligne d'un trait nouveau la cruauté allemande à l'égard de la population belge déjà si éprouvée. Voici, en effet, ce que rapportent deux victimes de cette tyrannie qui ont réussi à s'évader de Zee-brugge : Tous ceux, disent-elles, qui refusent de travailler pour les Allemands, sont envoyés dans une colonie pénitentiaire à Dudzeele où ils sont torturés par la faim : pour toute nourriture, ils reçoivent un petit morceau de pain le matin et une soupe maigre le soir ; aussi leur santé est-elle minée chaque jour davantage. Ils sont en outre exposés à une foule de mauvais traitements. D'autre part, deux cents habitants de Zeebrugge sont contraints par les Allemands à poser des réseaux de fils de fer à Lombardzijde, près de I'Yser. Voies ferrées et wagonnets enlevés à Boom et Rumpst. — Le pillage continue en Belgique occupée : On apprend, en effet, de Hollande que les Allemands, entre Boom et Rumpst, enlèvent les voies ferrées et les wagonnets employés par les briqueteries de la région. C'est ainsi que cinq cents kilomètres de rails environ sont actuellement chargés sur des bateaux. (xx) — L'armée allemande jugée par le secrétaire de la Légation allemande à Bruxelles, Von Strum, le 4 août 1914. — Ceux qui croient encore aux légendes de francs-tireurs inventées par les Allemands afin d'amoindrir l'horreur universelle que soulevèrent leurs atrocités commises en Belgique^ la fois dans le but de se venger du petit pays fidèle à sa parole et pour décourager l'armée belge,

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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