Informations belges

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s.n. 1917, 17 April. Informations belges. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8n054/
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TVTo QHQ 17 Avril 1911 INFORMATIONS BELGES On aura égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, L.E IIAVRIi (Seiue-lnférieure) France. De l'influence des écrits et publications clandestines en Belgique occupée. — Ce n'est pas sans motif que la police de M. le gouverneur général de la Belgique occupée fait une chasse impitoyable aux écrits et publications clandestines répandues dans le pays. Si M Von Bissing a fait offrir publiquement 75,000 fr.de récompense aux délateurs éventuels de la Libre Belgique. — somme jamais attribuée d'ailleurs — c'est qu'il n'ignore pas combien les articles de la si vaillante feuille stimulent le courage des opprimés, inspirent les initiatives des patriotes et soutiennent la résistance admirable des populations. Mais la Libre Belgique n'est pas seule ; à côté d'elle, luttant d'accord avec elle, rivalisant près que toujours de finesse, d'esprit et de zèle patriotique, on peut citer La Vérité, Le Belge, Patrie, Le Vlaamsche Leeuw, De Vrije Stem, Motus, Revue hebdomadaire de la presse française, etc. A ces publications clandestines, paraissant avec une régularité relative, s'ajoutent de petites feuilles dactylographiées ainsi que des volumes entiers introduits dans le pays, voire imprimé en Belgique occupée, d'après quelqu'exemplaire obtenu à grand peine. On peut dire, sans crainte d'erreur, que l'immense propagande faite par toute cette littérature clandestine a contribué, pour une large part, à maintenir, à travers toutes les souffrances, le calme profond et dédaigneux par lequel les Belges répondent aux provocations allemandes, et aussi à entretenir leur belle humeur gouailleuse et confiante. On cite de nombreux exemples de cet esprit « bon enfant ». Des centaines d'historiettes,de petits contes goguenards sont répétés dans tous les foyers, provoquant chaque fois une réconfortante hilarité, après laquelle les auditeurs considèrent le soldat étranger, l'intrus en armes, avec un mépris plus dédaigneux que devant. Ces boutades, dactylographiées sur papier pelure, se transmettent dans le mystère, avec beaucoup de précautions,car la justice (?) des « Kom-mandanturen » est impitoyable. Dans ces contes, l'esprit particulier aux diverses régions du pays se manifeste. Voici, mis en scène, un paysan flamand : « Chez un paysan logent des soldats allemands. Ils ne tarissent pas en rodomontades sur la puissance de leur armée, sur son triomphe certain, sur les inépuisables réserves en hommes de l'Empire, sur l'excellence du pain K. K., etc. Un beau matin, ils annoncent l'arrivée de 100,000 nouveaux hommes sur le front de l'Yser. Le paysan se gratte la tête. « — Hi'in! qu'en dites-vous, 100,000 nouveaux! « Le paysan se gratte toujours la tête. « — Mais parlez donc, insistent les Teutons, dites ce que vous en pensez. « Je pense, dit enfin le Flamand, que c'est trop ! Je ne sais vraiment plus où nous trouverons encore de la place pour en enterrer 100,000. » Une autre fois, un habitant de la capitale a le beau rôle : « Un Bruxellois causant dans la rue avec un camarade, prononce à haute voix le mot «canaille ». Aussitôt un rhum-cognac (nom donné aux policiers allemands qui portent sur la poitrine une plaque de cuivre avec le mot « polizei », du genre de celles dont les cabaretiers munissent les bouteilles de liqueurs pour les distinguer. N. D. L. R.) s'avance et emmène mon homme à la ' Kommandantur'. Après avoir été gardé à la diète pendant un jour ou deux, dans le grenier, le voici mis sur la sellette. « — Vous avez parlé de canaille ? « — Oui. « — De qui était-il question ? « — ... De personne en particulier. « — Si, si, vous faisiez allusion à un souverain. « — ?. .Soit, je l'avoue; je parlais de l'empereur de Chine. « — Ta, ta, ta ! Tout le monde sait que, lorsqu'on parle d'une canaille, c'est toujours de l'empereur d'Allemagne qu'il s'agit. » Enfin, voici un trait de l'esprit liégeois : « Dans un tram de Liège, trois officiers parlant français détaillent avec force gestes et à voix très haute les « cruautés » russes. Personne ne prête attention à leurs dires. Cependant, avant de descendre, un paysan dit bien haut à sa femme : « Je te l'avais dit, Bertine, les Russes ont été en Belgique. » Tout le monde de rire... les officiers plus fort que les autres. Et rentrés au logis, ils content à leur hôte forcé ce trait d'ignorance crasse des paysans belges qui croient encore que les Russes sont venus à leur secours... L'hôte a mis une heure à les détromper. » L'inoubliable manifestation patriotique ouvertement organisée en 1915, à l'occasion de la journée anniversaire du 21 juillet, avait surpris les Allemands. La fermeture générale, dans toute l'agglomération bruxelloise, des magasins, y compris les restaurants et les cabarets,les démonstrations pieuses au monument des martyrs de la révolution de 1830, avaient montré, de la manière la plus éclatante, la profondeur du sentiment national. Il fallait, en 1913, empêcher le retour de pareilles manifestations. L'autorité occupante interdit, avec la plus grande rigueur, les réunions, cortèges, pavoisements et toutes les autres démonstrations. Les Bruxellois répondirent à ces interdictions, en faisant circuler de main en main, un avis engageant le public à chômer le 21 juillet 1916 à porter « un insigne vert, symbole de l'espérance» Et comme les Allemands ordonnaient l'ouverture des magasins le 21 juillet, l'avis proposait de leur répondre en fermant le lendemain 22 juillet. La Libre Belgique a fait connaître les résultats de cette propagande, à laquelle elle avait travaillé, ainsi que d'autres feuilles -clandestines.

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