Informations belges

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s.n. 1918, 06 March. Informations belges. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xs5j963t8v/
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N° 625 bis 6 Mars 1918 INFORMATIONS BELGES Lettre du Cardinal Mercier à son clergé. — Le Cardinal Mercier a adressé, le 27 janvier 1918, à son clergé, la lettre ci-après qui a été lue partout en tête du mandement de carême : « Malines, septuagésime 1918. « Chers Messieurs les Doyens, « Chers Messieurs les Curés, Vicaires et Professeurs,« Lors des retraites ecclésiastiques, j'eus l'occasion de vous remercier, de vive voix, des adresses de sympathie que la plupart des doyennés avaient bien voulu me faire parvenir, pour m'assurer que dans les questions brûlantes du jour, le clergé diocésain et l'évêque n'ont qu'une voix, qu'un cœur, une âme. Je vous dis alors combien votre soumission affectueuse me touchait, combien aussi elle dédommageait des attaques injustes dont j'avais été l'objet de la part de quelques égarés, que je veux croire plus ignorants que coupables. « Vos nobles sentiments, vous m'en avez, en très grand nombre, renouvelé l'expression à l'occasion des fêtes de Noël et Nouvel An, et les quelques rares doyennés qui avaient jugé superflu de protester de leur inébranlable union à leur évêque, tant ils la trouvaient naturelle et au dessus de tout soupçon, se joignirent à leurs devanciers avec une complète ouverture de cœur et une simplicité touchante, si bien que, à l'heure présente, je suis en possession des adresses et du Chapitre métropolitain, et des doyens, curés et vicaires des cinquante-deux doyennés du diocèse. * « Le personnel enseignant des Grands et Petits Séminaires et de tous nos Collèges a imité votre exemple. « Les exceptions ne comptent pas. 11 ne faut pas regretter qu'il y en ait, car elles attestent la liberté des signataires, contrairement à l'insinuation perfide que certaine presse a osé se permettre ; et elles sont, d'ailleurs, si peu nombreuses, qu'il ne faut ni nos dix doigts, ni même les cinq doigts de la main gauche pour en faire total. « Les adresses sont, au surplus, presque toutes solidement motivées, leurs auteurs ne craignent pas de regarder les accusations en face et de leur porter des coups droits. « Même, par une délicatesse que j'ai particulièrement goûtée, les témoignages venus de la partie flamande du diocèse furent rédigés en flamand, à l'effet de me faire bien sentir que les cœurs flamands battent à l'unisson du mien. « Du fond de l'âme, je vous remercie, mes bien chers confrères, et de la spontanéité de votre initiative et de la cordialité de votre adhésion et de la constance de votre piété filiale. « Il n'est pas toujours aisé de préciser jusqu'où oblige en conscience, de par le droit canonique, la promesse de soumission du prêtre à son chef diocésain ; mais il est malaisé encore de dire où s'arrêtent le respect et la soumission d'un fils qui, pressant les mains de son père et recevant ses embrasse-ments, lui dit devant Dieu et devant l'Eglise : « Je te promets respect et obéissance. » « Le soldat n'a fait ni vœu ni promesse, publique ou privée, d'obéissance à ses chefs ; mais le soldat sait qu'il est soldat, et si, au moment de la bataille, il s'arrogeait le droit de discuter les ordres de ses chefs avant d'obéir, il compromettrait la victoire et passerait aux yeux de tous pour un félon. « Ceux qui détiennent une parcelle de l'autorité savent qu'il est souvent plus difficile de commander que d'obéir. Aussi vous suis-je profondément reconnaissant de vouloir bien me continuer, ainsi que vos adresses me le promettent, l'aide de vos prières, afin que le bon Dieu me fasse la grâce de toujours connaître, avec netteté, mon devoir, et de l'accomplir avec décision selon le vœu si touchant du temps de l'Epiphanie : « ut et quae agenda sunt videant et ad implenda quae viderint, convalescant. » « Après une expérience de douze années, vous devez avoir constaté que je suis heureux de vous découvrir, quand je puis, le fond de mon âme ; mais il est des précisions qu'ils n'est pas eu mon pouvoir de vous fournir. « Il n'est pas difficile de se prononcer sur la moralité de l'c activisme » ; sans s'être concertés, tous les évêques l'ont apprécié de façon indentique, et réprouvé avec la même énergie. « Mais, lorsquil s'agit de la création d'une université flamande, neutre, à Gand, du dédoublement des cours à l'université de Louvain, ou de la création d'une seconde université catholique, les intérêts religieux, sociaux, scientifiques, économiques mis en cause sont beaucoup plus complexes et leur accord est beaucoup plus laborieux ; les problèmes qu'ils soulèvent ne peuvent être résolus qu'après un examen approfondi et par l'effort collectif des autorités compétentes et responsables. Demander de nous un engagement isolé, c'est vouloir nous faire outrepasser nos droits. Nous ne le pouvons pas. Faites crédit à vos évêques, loyalement, jusqu'à ce qu'ils aient le moyen de se concerter, et comptez qu'alors, à leur tour, avec la même loyauté, ils feront ce que demandent d'eux les intérêts du peuple flamand, de la Patrie et de l'Eglise. « C'est sur cette confiance réciproque que doit s'établir et se maintenir l'union sincère qui a fait jusqu'à présent notre force et notre joie. « Encore une fois, mes bien chers confrères, je vous remercie du réconfort que vos témoignages d'affection et de filiale soumission m'ont apporté ; je vous offre mes vœux de sainte année ; je vous renouvelle l'assurance que vous avez la plus large part à mes humbles prières et à mes quotidiennes sollicitudes et que je vous porte à tous, sans exception de personnes, la même affection, le même respect, la même reconnaissance, le même inaltérable dévouement en N.S.J.C. (s) « D. J. Card. Mercier, Archevêque de Malines. » (xx). — Les étudiants hollandais condamnent l'université germano-flamande de Gand. — Texte de la resolution. — On saitqueles étudiants néerlandais ont condamné, formellement, la manœuvre allemande de pseudo-flamandisation de l'université de Gand (voir I. B. n° 593). On lira ci-après, extrait de « Minerva », organe général néerlandais des étudiants, 43eannée,n°9, jeudi 22novembre 1917, page 94, l'annonce de cette résolution : « Gomme fie point à l'ordre du jour, figure la « question gantoise ». M. Funke estime que la Correspondance gantoise doit disparaître pendant le temps que l'université de Gand est placée sous l'administration allemande, parce que les Gantois (les étudiants de l'université germano-flamande. N. D. L. R.) ne valent pas d'être représentés dans l'hebdomadaire « Minerva », Ilsoumet au vote l'ordre du jour suivant : « L'assemblée générale de la rédaction de l'A. N. S. W. (Algemeen Studenten Week-blad) « Minerva » décide de supprimer la Correspondance gantoise, parce que l'université de Gand, telle qu'elle est actuellement, ne peut être considérée comme une université pan-néerlandaise». Cette proposition est approuvée à l'unanimité moins deux voix. »

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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