■HHHMHBH! n^BHHHnn HHMBHHHHHHH 20 Février 1917 N° 253 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de g«-e «mdent actuel ^i^^^con^rt^^n»^ SST'cïSÏÏÏ^^oXet=Snce 'parunc°ntrôledeleursourcepremiere de publication.. On aura donc ^"^^X^™-qni. tout en présentant des caractères suffisants de vérité. v' 6 n'a pu être contrôlée sur source. (XX^ signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. JS s en e • Information rfe source officieuse ou officielle belge. ( Les notes l'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servic^^u^^^ Leeien essaie d'attirer les Syndicats des pays alliés à un Congrès international pacifiste,llii démenti de la G. G. T. française. - Le Vorwaerls (no du 12 février 1917), imprime en caractères gras, sous le titre « Les Syndicats ouvriers pionniers de la paix », une double information d aprèslaquelle les organismes nationaux syndicaux aeFrance, d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et de Belgique ainsi que les centrales syndicales des trois paysScandinaves auraient accepté de se réunir immédiatement en un Congrès international syndical, socialiste à Zurich, avec les délégués de» Syndicats allemands, sur la proposition faite au nom de ceux-ci nar M. Legien.. ,, Divers indices donnent à penser que cette information n'est qu'un ballon d'essai. Des renseignements précis n'ont pas encore pu êtreobtenus, en'ce qui concerne la prétendue adhesion donnée par l'organisation nationale des syndicatssocialistes belges. Le Vorwaerts n'indique d ailleurspas qui aurait donné la prétendue adhesion au nomde cette organisation. ,,,,„„„ Tout ce que l'on sait des sentiments de la classe ouvrière belge porte à douter que ses représentants autorisés consentent à suivre Legien sur le terrain où il cherche à attirer les syndicats socialistes des Des renseignements précis ont été reçus, par contre concernant l'attitude des syndicats français. Les renseignements permettent de démentir de maniere absolue l'information en tant qu'elle interesse la La Confédération Générale du Travail a eu, une fois il y a quelque tsmps,à délibérer sur une proposition de ce genre. Elle a décidé, alors, qu'elle n envi -saoerait une réunion d'ordre international que du iour seulement où le Bureau de l'Internationale svndicale aurait transféré son siège (actuellement a Berlin) dans un pays neutre. A ce Point de vue, elle reste fidèle à sa décision. En ce qui concerne la deuxième proposition deLegien, laC. G. T. n'en a pas été saisie officiellement M Jouhaux n'en a eu connaissance que par desinformations de presse et des lettres privées LaC. G.T. n'a donc pas eu à répondre a une invitationqui n'existe pas pour elle.■ . L'information donnée par le Vorwaerts étant ainsi catégoriquement démentie pour la France, il est permis, d'ores et déjà, de dire qu'elle ne mente pas créance en ce qui concerne les autres pays allies et notamment la Belgique. (xx) — Le Mouvement de protestation contre les déportations belges s'accentue aux EtatsUnis. Texte de la protestation de l Université de Columbia. — Les Universités ont une part d honneur dans les manifestations diverses qui, aux Etats-Unis, expriment le mouvement d opinion öeiffophile. Gomme celles de Beeckeley et de Standford l'Université de Columbia, presidee par M. Murray Brittier, a envoyé une requête au President Wilson. En voici le texte : « Nous, sousignés, membres de la Faculté de l'Université de Columbia, vous adressons un appel au nom du peuple souffrant de la Belgique. Des désastres sans pareils sont advenus à ce peuple qui n'est coupable d'aucun autre crime que celui d avoir défendu son honneur avec son sang. Ecrasée par les forces armées d'une nation qui avait jure de la protéger, dévastée par des cruautés sans precedent dans l'histoire moderne, dépouillée de ses ressources, appauvrie par des indemnités effrayantes, la brave et malheureuse Belgique est réduite a un état de lamentable misère. Une atrocité actuellement en voie d'exécution vient couronner le tout. Des dizaines de milliers de non-combattants, dont un grand nombre ont été conviés à retourner en Belgique avec la promesse d'être proteges, sont brutalement arrachés à leurs familles et emmenés en esclavage dans l'inrérieur de l'empire allemand. « En présence d'nne injustice aussi hideuse, perpétrée sur un peuple innocent et malheureux, la grande nation américaine ne peut rester silencieuse et inactive. Nous faisons en conséquence appel a vous pour que vous demandiez au gouvernement allemand, au nom de l'humanité, la cessation immediate des déportations des citoyens belges et le nronipt retour dans leurs foyers de toutes les victimes Nous vous promettons notre appui énergique dans toutes les démarches que vous croirez devoir entreprendre pour répondre à notre juste demande. » " L'appel des ouvriers belge» au monde civilisé " et les socialistes corses. — La Corse n'est pas rustée sourde à 1' " appel des ouvriers belges que le " Colombo ", journal quotidien d Ajaccio, a publié en première page. La " Fédération socialiste corse " a chargé son secrétaire d'exprimer les sentiments éprouvés par les socialistes corses devant l'arbitraire et cruelle mesure des déportations, et il l'a fait en ces termes : " Je me suis associé avec plaisir à cette protestation de nos malheureux camarades de Belgiqne.

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