N° 717 8 Juin 1918 —— —■—■»—————^——————|——, Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Arlracaor Iaq pnmmnnipntiftna H o aomrioA • OO i*iia mm» ¥ "17 ■ ■ A /Coinû.lnfar.;nii»n\ I?»nn/>/\ Message des mères italiennes aux mères ,xx). — Les Allemands saisissent savates et belges. — Toutes les mères belges seront profondé- pantoufles en Belgique occupée.— D'après le Bel- ment touchées par le noble message que leur envoient yisch Dagblad, paraissant à La Haye, un arrêté du major les mères italiennes. En tête de ce document flottent les allemand von Blucher, commandant d'étape à Garni, daté couleurs des deux pays fraternellement unies à la même du 18 mai 1918, ordonne la saisie des pantoufles, sa- hampe : vates, espadrilles en cuir, en étoffe ou autres matières. « Rome, le 24 mai 1918. , , -, ,• (xx). — Un hôpital pour les évacués de Fran- « Aux meres belges — les meres italiennes. ce et de Flandre, à Bruxelles. — A la demande du « Au troisième anniversaire du jour où nos fils ont Conseil général des Hospices et secours de fa ville de pris les armes contre l'implacable ennemi commun en- Bruxelles, le Conseil communal de la ville a approuve core inassouvi de tant de dévastation, de massacres et de la location du Grand Hôtel Somzee, situe rue des Palais, supplices, que l'écho de notre cri de douleur et d'exé- a Schaerbeek.Cet immeuble servira d hôpital de passage, crafion pour un si grand carnage vous arrive, du fond de spécialement aux e\ acues de I* rance et des Flandres. Les nos demeures silencieuses sevrées de jeunesse et de joie. travaux d aménagement nécessiteront une depense d'à Que l'écho de notre enthousiasme pour le magnifique peu près loO,000 Ir. courage de vos fils, exemple admirable qui fait pâlir les grand exploits du passé, parvienne jusqu'à vous. Xx) — La lutte contre la tuberculose. — Gé- « Et en ce jour, nous les mères italiennes, nous regar- nérosité de M. Ernest Solvay.— Un journal dons vers vous si lointaines et cependant si proches et si bruxellois teutonisé annonce que, malgré les admirables unies dans la même souffrance, dans fa même angoisse efforts des communes et des œuvres belges, la tubercu- maternelle, vers vous, figées et muettes dans la même lose étend ses ravages en Belgique occupée. C'est pour- attente anxieuse, nous regardons vers vous à travers quoi des personnalités belges organisent une nouvelle l'espace et nous vous tendons des mains qui ne tremblent œuvre de lutte contre la terrible maladie. Les souscrip- pas, des mains fermes qui serrent les vôtres on une su- tions recueillies en quelques semaines, s'élèvent à plus prême attestation de résistance et de sacrifice, en un ser- de 6 millions de Irancs. Jl. Ernest Solvay a souscrit ment tacite de haine éternelle à l'ennemi. Nous avons la UI? million. « L'œuvre nouvelle s'occuçera de la multi- certitude que le martyre des cœurs maternels ne sera plication des sanatoria, ceux existants-étant actuellement pas vain, pas plus que le saug répandu par la fleur de encombrés à tel point qu'il n'est plus possible d'envisa- notre jeunesse, pas plus que fa vision de Liberté et de S1,'1' l'hospitalisation de nom eaux malades et qu'il a fallu Justice qui a illuminé les yeux mourants de nos filstom- réduire au strict minimum les périodes durant lesquelles bés et qui suscite tant d'élans de sublime abnégation on peut admettre ceux qui sont atteints du mal ». dans les cœurs intrppides de nos combattants. « Nous formons le vœu que le souvenir de tant de T p? rpIo-c» i, a danTraveni^mats au contraire seTransmette^d^^éné3 que.... — Prenant texte des inévitables lenteurs du Sn ïïKStïSïïn £ fr,î,s s contre la race qui a foule aux pieds et raillé toute no- cautions de* censures beîo-e et anglaise la tion de droit et d'humaine pitié. Nous souhaitons que la Zeitunq du gg mai 1918, en infère que 'le "moral JvS- S dUeuïnfmeï de'lnner f réplfue^ ce fratPrnCl" verMage, lorsdel'a batafllede Merckem, le Le journal allemand s'efforce, ensuite, do faire fuire « Pour l'association des mères de combattants, l'espoir d'une paix prochaine aux yeux de ses lecteurs , n ... , ,. teutons. Il assure que les Belges attendent impatiemment « Le Comité de direction : ]a fln du cauchemar. « Un séjour en Belgique, écrit le « Elvira Cimino, Ersilia Giglioli, Clelia Panzini collaborateur de la Franlfarter, et de nombreuses con- . ' . ' . ' \ ersations avec des Belges de toutes les catégories, par- Emma Lenzi, Ida Baliviera, Marzia, Rosazza.» mi lesquels certains qui n'ont encore en rien atténué

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