Informations belges

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19 February 1918
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s.n. 1918, 19 February. Informations belges. Seen on 17 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z74f73/
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N° 610 bis 19 Février 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — Un curieux document. — L'inventaire des volailles. — V América Latina (15 janvier 1918) publie, en fac-similé photographique, la curieuse copie d'une affiche allemande relative au contrôle exercé par l'occupant sur les volailles. On ne la lira pas sans intérêt. La voici textuellement reproduite : GOUVERNEMENT IMPERIAL ALLEMAND DE LA BELGIQUE Réglementation concernant les volailles dans toute la Belgique. Tout détenteur de volailles de toutes espèces doit en f'aiie la déclaration écrite et détaillée aux Autorités Allemandes du pays. 11 est interdit d'acheter, de vendre, ou d'échanger aucune volaille sans une autorisation écrite. Toute volaille périssant devra être présentée, pour être déduite de l'état du propriétaire. Les œufs de poules doivent être remis chaque jour aux autorités désignées qui ont charge d'en faire la répartition aux habitants. On doit produire la justification des œufs brisés. Toute poule ne produisant pas la quantité normale des autres volailles du pays, sera abattue par l'ordre et les soins des Autorités II est interdit de nourrir les volailles avec du blé ou des grains pouvant servir au ravitaillement général. En cas d'infraction à cette réglementation, les contrevenants seront punis d'amende et de prison et les Autorités rendues solidairement responsables. Les déclarations devront être faites dans les deux jours qui suivront la publication de cette réglementation.Le Gouverneur Général de la Belgique, von Bissing. (xx). — Une physionomie des meetings « aktî-vistes» de Bruxelles où les nouveaux membres du pseudo-« Conseil de Flandre » furent déclarés élus.— Les meetings 'aktivistes' organisés à Bruxelles ont obtenu un succès à rebours auprès de la population. 11 y en eut deux : L'un, rue de l'Escalier ; l'autre, déjà connu, à l'Alhambra. La réunion de la rue de l'Escalier fut ce que l'on peut appeler un « four noir»' Vingt personnes seulement y assistaient, et ce sont ces vingt personnes, dont la nationalité— et surtout la moralité — est douteuse, qui ont voulu proclamer ce que les'aktivistes'appellent hypocritement «l'Autonomie de la Flandre ». Après les discours, un Allemand authentique rendit hommage aux orateurs. Mais le meeting de l'Alhambra eut une autre physionomie ; il obtint un « succès d'hilarité » ; 600 personnes y assistaient ; les orateurs ne purent jamais y obtenir le silence. 11 se produisait continuellement des remous dans la salle ; des mouvements de masse ; des va-et-vient; des colloques qui semblaient engagés entre gens qui se disputaient. Tout cela était combiné d'avance, et les « ketjes » (gavroches bruxellois) s'étaient entendus pour provoquer un boucan qui fut difficilement répréhensible. Au plus fort des périodes oratoires, des interruptions savoureuses partaient de la foule ; elles étaient lancées en français, sous prétexte que le « français » est encore « toléré » à Bruxelles. On sentait que ce meeting était un « enterrement » et que le mouvement des'aktivistes'allait bientôt sombrer sous l'admirable poussée du peuple. L'héroïsme de la magis trature et des mandataires aidant, le naufrage « akti-viste » est maintenant consommé. (xx) — Les Flamands veulent échapper à la tyrannie allemande. — Nombreuses tentatives d'évasion par mer.— Quatorze personnes dont huit enfants arrivent a Flessingue. — Evasion nocturne de Heist à Flessingue en canot. — Il arriva, récemment, qu un sous-marin allemand arrêta à la hauteur de Nieuport, une yole. Quatre civils d'Ostende se trouvaient à bord. Ils tentaient d'atteindre, au prix des dangers les plus grands, la pbige de La Panne ou le port de Dunkerque. Ces audacieux furent arrêtés et sévèrement punis. Il y a quelques jours à peine, les Allemands ont arrêté, dans les dunes de Heist-s/M, deux jeunes gens qui s'apprêtaient à fuir dans une chaloupe. A Zeebrugge, trois hommes, trois femmes et huit enfants ont réussi à fuir par la voie maritime et à gagner la Hollande. La nouvelle, dès qu'elle fut connue de la population, provoqua la plus grande joie dans toutes les familles. On se rejouissait, universellement, du bon tour joué aux Messieurs de la « Kommandantur ». Les Allemands, eux, furent transportés de rage. Après avoir procédé à une minutieuse visite domiciliaire des maisons abandonnées par les fuyards, ils enlevèrent ce qui était à leur convenance et brisèrent ensuite, en menus morceaux, tout ce qui restait dans les immeubles. Deux des hommes, Pieter Willems et Adolf van Rissenhove, ont prié les journaux hollandais de publier leurs noms afin que soient rassurés les membres de leur famille restés en Belgique. Van Rissenhove, pôur sa part, a emmené sa femme et ses six enfants dont le plus jeune est âgé de 17 mois seulement ! On pouvait voir encore, le 7 février 1918, dans l'avant-port de Flessingue, une yole marquée H, ce qui signifie : Heist. La voile roulée était couchée entre les bancs. C'est dans cette embarcation que deux Flamands ont risqué le passage de Heist à Flessingue, malgré tous les dangers de l'entreprise. Le jour tombait lorsque ces hommes courageux s'embarquèrent clandestinement, à la grâce de Dieu. Plutôt trouver la mort en mer, que de subir davantage l'insupportable despotisme allemand. Ayant pris le large, non sans peine car il fallait agir dans l'obscurité la plus profonde et échapper à la vigilance des sentinelles, les deux navigateurs eurent la chance de trouver bon vent et ils cinglèrent aussitôt vers Flessingue, dont ils voyaient les lumières à l'horizon. Ils y sont arrivés, après avoir longé plus d'un champ de mines et avoir échappé à maintes reprises à la mort. L'un des escapés, homme d'une cinquantaine d'années, revient pour la deuxième fois à Flessingue. En 1916, établi pécheur à Zie-rikzee où il s'était réfugié après l'entrée des Allemands à Heist, il fut surpris, pendant une pêche, par un sous-marin qui coula un autre bateau de pêche belge, et emmené, avec son embarcation, à Zeebrugge. (xx) — La réquisition des chiens en Belgique occupée. — Buts. — On sait que les Allemands en Belgique occupée, ont rendu obligatoire la déclaration de tous les chiens de plus de 40 cm. de hauteur. La presse teutonisée, qui le rappelle aux propriétaires, annonce que les bêtes seront appelées à travailler comme chiens de police militaire ou comme auxiliaires du service de la santé, pour rechercher et porter les premiers soins (?) aux blessés de l'un et de l'autre parti.

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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