Informations belges

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s.n. 1917, 29 August. Informations belges. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wh2d798v6j/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Informations Belges Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobeiins, 1L.ÏE MA.VR.E (Seine-Inférieure) France. Les établissements d'artillerie belges dans la région du Havre. — L'armée belge, après la bataille de l'Yser, est à bout de forces. Ses munitions sont épuisées ; la moitié de ses canons sont hors d'usage ; les fusils et mitrailleuses ne sont pas en meilleur état. Il est urgent de réparer tout le matériel encore susceptible de servir et d'acquérir les armes et les munitions indispensables. Dès octobre 1914, des ateliers de réparation s'improvisent à Calais ; on y réfectionne les canons, les fusils, les automobiles, le charroi de l'armée, le harnachement. On y approprie le matériel capturé aux Allemands par les troupes françaises et britanniques, et que les Alliés mettent à la disposition de l'armée belge. Au Havre, on installe clans une usine désaffectée, les ateliers de fabrication de projectiles. Le premier travail consiste à approprier l'obus de 75 français, pour qu'il puisse être tiré par le canon belge de même calibre, mais d'un type différent. Petit à petit, des installations sont montées pour parachever et charger des projectiles dont les éléments sont commandés dans l'industrie, en France, en Angleterre, en Amérique. L'armée belge achète des fusils, des mitrailleuses, et l'artillerie lourde, qui lui fait défaut. Grâce au concours de l'Angleterre et de la France, grâce surtout à une énergie et à un labeur de tous les instants, les services compétents réussissent à fournir aux troupes belges ce qui leur est indispensable. Au printemps de 1915, l'armée qui n'a pas un instant abandonné le front de l'Yser, est prête à la bataille. Elle prend une part brillante aux violents combats livrés à Steenstraet et Lizerne en avril-mai. Le ministre de la guerre peut songer maintenant à réorganiser complètement les établissements d'artillerie belges, en vue de leur permettre de créer eux-même3 la majeure partie du matériel et des munitions dont l'armée a besoin. Au mois d'août 1915, il décide de construire dans la région du Havre les ateliers de fabrication nécessaires. On ne laisse à Calais que des ateliers de réparation. En même temps, on édifie en Angleterre une usine pour la fabrication d'explosifs et une manufacture d'armes qui livrera à l'armée ses fusils et carabines. Les ateliers-du Havre sont pour la plupart en plein rendement quand se produit, le 11 décembre 1915, l'explosion de. la poudrerie belge de Graville. Plus de cent victimes périrent dans la catastrophe, qui provoqua en outre de sérieux dégâts dans de nombreux ateliers. Mais ce coup fatal du sort ne fait que stimuler davantage les énergies. Au bout d'un mois tous les dommages sont réparés. On modifie l'assiette primitive des établissements en vue d'éviter le rétour d'un accident. C'est ainsi qu'aujourd'hui les ateliers belges du Havre sont répartis sur le territoire de trois communes avoisinantes. Ils comprennent : des ateliers de construction du charroi automobile; des ateliers de construction, du matériel d'artillerie ; des ateliers de fabrication de projectiles ; des ateliers de chargement des munitions en explosifs ; des ateliers de construction du charroi hippomobile ; des ateliers de fonderie ; des ateliers de s'ellerie ; des ateliers de maréchalerie ; des ateliers de précision ; des ateliers du service d'énergie électrique ; des ateliers de construction des bâtiments ; des gares d'expédition du matériel et un service des transports affecté aux établissements.L'ensemble des ateliers belges de fabrication de la région du Havre, couvre une surface bâtie de plus de 20 hectares. La force motrice électrique atteint 3,000 chevaux. Environ 10,000 ouvriers sont occupés nuit et jour. L'armée belge fabrique tous ses canons de campagne, ses canons longs ; elle approprie et répare le matériel de gros calibre ; elle fabrique ses munitions, à l'exception des projectiles pour pièces lourdes ; elle charge en explosifs tous ses projectiles indistinctement ( au début de 1917, les ateliers de chargement avaient manipulé plus de 4,500,000 kil. d'explosifs représentant une puissance vive supérieure à 1,800 milliards de hilogrammètres). Les ateliers livrent à l'armée belge tout son charroi automobile et hippomobile, tous ses harnachements, ses objets de sellerie, ses fers à cheval, ses instruments de précision pour le tir de l'artillerie, etc. En un mot, une industrie de guerre d'un rendement et d'une perfection remarquables, a été créée de toutes pièces par la Belgique en exil, qui a fourni ainsi l'un des plus merveilleux exemples de volonté, d'énergie et d'intelligence. (D'après l'ouvrage récent du major W. Marsily : Les établissements d'artillerie de l'armée belge). (Berger-Levrault, Paris-Nancy 1917). 29 Août 1917 N° 439

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