Informations belges

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05 November 1918
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s.n. 1918, 05 November. Informations belges. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sx6445mx66/
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N° 861 bis o Novembre 1918 Informations Belges Le Jour des Morts au front belge. — (Front belge, 2 nov. 1918 : d'un témoin oculaire). — J'ai assisté aujourd'hui, dans l'église d'un village de la Flandre libérée au service traditionnel du jour des morts. Tous les officiers non retenus par leur formidable tâche du moment, et de nombreux soldats étaient présents à la cérémonie, ainsi que les conseillers communaux conduits par le bourgmestre ceint de son écharpe tricolore. Ce fut une cérémonie émouvante. Chacun pleurait un être cher tombé au champ d'honneur, un frère, un fils, tué peut-être à l'heure même où se levait l'aube resplendissante de la victoire. L'aumônier militaire, l'éloquent Père Hénusse, prêcha avec cette chaleur communicative et dans cette forme impeccable qui sont caractéristiques du merveilleux talent de cet orateur de la chaire. Prenant texte de l'adresse de Saint-Paul aux Ephésiens, il dit que la religion apporte la consolation à ceux qui souffrent le tourment de la mort. Il exalta les héros qui donnèrent leur vie pour le Droit et la Justice, pour la Patrie. Sa péroraison émouvante s'inspira des paroles du cardinal Mercier et de l'idée qu'une vie splendide succède à la mort glorieuse. , Ainsi le sacrifice de milliers d'hommes allume dans le monde le foyer resplendissant des idées de Droit, de Justice et de Patrie, tandis que se lève l'aurore victorieuse.« Ce sera » dit l'orateur en terminant, « un éternel honneur pour la Belgique d'avoir été la première à accueillir le martyre, pour la cause aujourd'hui triomphante de l'humanité. > Quelques détails rétrospectifs sur l'avance belge dans les Flandres. — (Front belge, 3 novembre 1918 : d'un témoin oculaire). Un caporal héroïque. — Une de nos compagnies se trouvait arrêtée à 300 mètres de St-Pieter, entre Roulers et Menin, par des mitrailleus.es ennemies établies à quarante mètres derrière le village, d'où elles balayaient le terrain des approches. C'est alors que le caporal Yerstappen, avec six\hom-mes, se mit en devoir, sous ce feu d'enfer, de reconnaître l'emplacement exact des engins de mort. La petite troupe arrive bientôt dans le village, mais les six hommes qui accompagnent le caporal sont blessés. Yerstappen les panse tour à tour les met à l'abri, puis continue seul sa reconnaissance. Bientôt une balle de mitrailleuse lui transperce le bras. Yerstappen, posément, applique un pansement sur sa blessure, puis achève de remplir sa mission et rejoint son commandant de compagnie qui a suivi des yeux toute la scène. Après avoir fourni les renseignements qu'il a recueillis, le caporal Yerstappen s'adresse à son chef pour lui dire : « Je ne peux plus combattre, mon commandant, mon liras- droit est fichu ; mais je puis encore être utile ; employez-moi comme vous voudrez ». Alors, durant toute l'après-midi, Verstappen, le' bras en écharpe, s'appuyant sur son fusil, parcourut, sous le feu incessant des mitrailleuses, l'espace découvert de 800 mètres d'étendue pour assurer la liaison entre la compagnie et le chef de bataillon. Le çoir, se rendant compte de l'état d'épuisement de l'héroïque caporal, son commandant lui ordonne d'aller se faire soigner au poste de secours. Yerstappen proteste qu'il n'a rien de grave, que si le médecin voit sa blessure il voudra malgré tout l'évacuer et demande à rester. Mais sur l'ordre formef de son chef, il faut bien qu'il se résigne à partir. Il s'éloigne donc dans la direction du poste de secours, mais il ne tarde pas à rejoindre sa compagnie en déclaraut : « Le médecin me considère comme rétabli ! » Son commandant, faut-il le dire, ne fut pas dupe de cet héroïque accroc à la vérité. Mais il serra la main du brave, et ne dit rien. Un modèle de sang-froid. — Ailleurs, un officier s'est installé dans une prairie, insouciant des balles qui sifflent de tous côtés autour de lui: C'est le sous-lieutenant Van Tassel, chargé d'établir le croquis de la position devant Saint-Pieter. Il s'est mis en devoir de remplir cette mission, avec autant de flegme que s'il était en manœuvres. « Et je vous prie de croire », me dit son major qui me donne ces détails, «que le croquis établi par cet admirable officier, à l'échelle indiquée, était d'une exactitude remarquable, fait sur papier calque, au crayon rouge et bleu comme le prescrit le règlement, que la moindre haie et jusqu'aux trous d'obus s'y trouvaient indiqués, sans un millième d'erreur, sans que la main du dessinateur eût un seul moment tremblé. Voilà comment sont nos officiers, conclut le major, égaux en bravoure à leurs hommes. Que vous dire de plus, sinon qu'ils sont admirables ! » La ténacité de nos hommes. — Il ne faudrait pas croire, pourtant, que la résistance ennemie manqua de vigueur. Elle fut acharnée au contraire, notamment du côté de St-Pieter. Deux de nos hommes étaient entrés dans une maison du village pour y manger plus tranquillement leur boite de viande conservée, quand soudain un « feldgrau » sort de la cave, les bras levés et se rend aux nôtres. Nos hommes s'entretiennent avec leur prisonnier, et s'étonnent devant lui de la résistance vainement opposée à notre élan par les mitrailleurs allemands. Et le soldat captif de leur expliquer fièrement que loin d'avoir fléchi un seul moment, les mitrailleurs chargés de défendre les fortins en béton de la « Flandernstellùng » s'étaient fait tuer sur leurs pièces, conformément aux ordres reçus. Cette déclaration ne suffit-elle pas à donner une idée de la ténacité, de l'héroïsme déployé par nos soldats pour conquérir ces nids de mitrailleuses, dont la réduction est modestement consignée dans une seule ligne du communiqué officiel ? Les Allemands et la population civile. — Contrairement à leurs déclarations officielles, les Allemands en retraite se sont livrés partout au pillage. Voici, pour que nul n'en doute, la traduction littérale d'un ordre daté du 5 octobre, et émanant d'un général commandant -une division bavaroise : « Aussi regrettable que puisse être la situation de la population civile belge, la question du ravitaillement de nos troupes, fortement engagées en première ligne, reste pour nous de la plus grande importance.Pour cette raison, le dernier cheval de trait, de même que le dernier véhicule doivent être réquisitionnés et utilisés avec le plus grand rendement. Les commandants d'unité et les hommes doivent se rendre compte que l'attitude de la population vis-à-vis de nos troupes s'est complètement modifiée depuis que la situation change de tournure. « On ne doit plus s'attendre à rencontrer chez les logeurs belges la correction dont ils ont fait preuve peu-

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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