Informations belges

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s.n. 1918, 23 August. Informations belges. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3t9d50gn0t/
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N* 789 23 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle regulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les manœuvres «aktivistes » dans les camps de prisonniers belges en Allemagne.— Comment les prisonniers les accueillent. — Un soldat belge récemment évadé d'Allemagne, originaire de la partie llamande du Brabant, rapporte les faits suivants, qui mettent en pleine lumière les agissements des quelques factieux à la solde de l'Allemagne, ou mieux des agents allemands qui s'improvisent « libérateurs des Flandres ». Le Belge en question, fait prisonnier au mois de mars 1918, passa un mois au camp de Dulmen, en Westphalie. Quelques jours après notre arrivée, ra-conte-t-il, nous reçûmes la visite de trois messieurs bien mis, qui semblaient âgés de 20 à 30 ans et appartenir au monde des étudiants. Les autorités du camp voulurent d'abord composer pour les entendre deux auditoires dilt'érents, l'un de wallons, l'autre de flamands, mais nous refusâmes. Les trois «messieurs» s'expliquèrent alors sur le but de leur visite. Ils commençèrent par décrire la vie misérable des prisonniers étrangers en Allemagne, leurs privations, la mauvaise qualité et l'insuffisance des aliments, puis indiquèrent le moyen d'atténuer ce régime. Il suffisait d'adhérer à l'«aktivisme» flamingant:on obtenait alors l'intervention de ces « messieurs » pour recevoir des paquets de vivres, ou pour être placé dans une ferme, ou pour continuer des études et même, à l'occasion, pour être libéré. Nous répondîmes que ce n'était pas le moment de parler de la question belge des langues et traitâmes les trois personnages de " lâches et d'espions" en présence des officiers allemands. Les trois fourbes osèrent alors nous dire : < — Puisque vous ne voulez pas adhérer au mouvement, vous mourrez de faim, on vous mettra au travail dans une mine d'Allemagne et vous serez maltraités. » A partir de ce jour, la ration de pain fut diminuée et la soupe devint plus mauvaise ; rien que de l'eau avec un peu de betteraves ; les postés furent doublés et nous fûmes renfermés huit jours sans sortie. Lorsque nous fûmes au commando de Dûssel-dorf, nous eûmes, un dimanche, la visite d'un prêtre soi-disant belge, parlant le français et le flamand. Il offrit aux Flamands se trouvant dans le camp de les emmener à la promenade. On lui répondit unanimement : « Nous voulons bien sortir avec vous, à la condition que nos compatriotes wallons viennent aussi ». « Le prêtre déclina la condition. Alors nous lui dîmes que nous voyions clair dans ses intentions et que nous n'avions plus besoin de ses visites. Il ne reyrnt plus ». (Voir T. B., 757, 782.) (xx). — Les destins de la Hollande et de la Belgique sont inséparables. — Une lettre de M. H. Carton de Wiart, ministre belge de la Justice. — Le correspondant à Rome du journal De Telegraaf, d'Amsterdam, Madame Marie Van Maanen, ayant, lors du passage de la Mission belge dans la ville éternelle, interrogé M. II. Carton de Wiart sur ses sentiments à l'égard de la Hollande, reçut, le jour même, la lettre suivante que le quotidien néerlandais insère, en français, dans son n° du-9 août 1918, édition du soir : « Madame, « Certes, je vous autorise à dire à votre journal mes ardentes sympathies pour la Néerlande et pour son peuple. Ces sympathies ont à la fois leurs racines dans ma pensée et dans mon cœur, et c'est pourquoi j'ai été heureux de ligurer naguère parmi les promoteurs de la Commission Hollando-Belge, sous la double présidence de M. Heemskerk et de M. Beernaert. Nous n'avions pas dû attendre la fameuse déclaration faite, aux premiers jours d'août 1914, par le prince Lichnowsky à Sir Edward Grey, pour savoir que les destins de nos deux nations sont solidaires et que l'Allemagne ne peut envisager une main mise sur notre indépendance sans embrasser votre propre indépendance dans les mêmes convoitises d'absorption ! a Mais nos sympathies pour la Néerlande se sont encore singulièrement accrues depuis la guerre, grâce à l'inoubliable bonté dont votre gouvernement et vos populations ont fait preuve pour nos pauvres réfugiés. Dans notre lutte contre la parjure et l'agression, nous sommes fiers de penser que nous détendons, en même temps que notre propre sort, celui de tous les états de moyenne et de petite grandeur, et notamment de notre sœur la Néerlande. C'est une raison de plus pour nous de ne pas dévier de la ligne droite que nous nous sommes tracée le 2 août 1914, et malgré nos deuils et nos ruines, de nous inspirer de la fameuse déclaration de Guillaume d'Orange aux Etats Généraux : « Praestat pugnare pro pafria quam simulât a pace decipe. » « Votre respectueux et dévoué, « Henri Carton de Wiart. »

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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