Informations belges

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13 February 1918
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s.n. 1918, 13 February. Informations belges. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2gs3k/
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N° 604 13 Février 1918 Informations Belges Otoservation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièr# de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommumoations de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LK HAVRE (Seine-Inférieure) France Erratum. — Une erreur de transcription s'est glissée dans notre information parue sous le titre : « La collaboration de l'armée belge à la victoire de la Marne », dans le n° 602 (11-2-1918). A la ligne 17e, il faut lire : « le départ du 3e corps et du g» corps de réserve », et non des 3e et 9e régiments. C'est du général Heeringen qu'il est question in fine et non de Hoeringen, ainsi qu'il fut composé par erreur. Enfin, il convient d'observer, à propos de l'article des '• Dusseldorfer Nachrichten ", qu'à la date du 9 septembre 1914, les renforts anglais n'étaient point parvenus à Anvers, de sorte que les grandes sorties dont parle le narrateur allemand furent effectuées par des troupes purement belges. Les femmes uruguayennes et l'Appel des femmes belges. — Le Conseil national des femmes de l'Uruguay vient d'adresser à ces dernières une vibrante exhortation à signer sa réponse à l'Appel des femmes belges. On trouvera ci-après la traduction de quelques extraits : « Du fond de l'abîme d'horreur et de souffrance en quoi elles sont ensevelies, sans communication avec le reste de l'humanité civilisée qui lutte, pense et souffre comme elles, les femmes belges frappent désespérément au cœur de toutes leurs sœurs en un émouvant appel à notre sympathie et à notre pitié. « Il n'est pas nécessaire de rappeler l'héroïsme et la grandeur de l'admirable Belgique, opposant la magnifique faiblesse de sa poitrine pour recevoir, en plein cœur, le premier et le plus rude coup de l'envahisseur, sauvant ainsi, en retenant ce dernier, la cause de l'humanité civilisée. « Il n'est pas nécessaire de rappeler le martyre, l'épopée sanglante, le sacrifice sublime, la débauche, à pleines mains, de l'héroïsme magnifique et grandiose qui, en un souffle gigantesque, souleva jusqu'au plus humble de ses fils pour le convertir en un ardent et indomptable paladin. « Il n'est pas nécessaire de rappeler tout cela, parce que le respect et l'admiration du monde sont allés à la nation martyre et ont imprimé dans tous les cœurs, en caractère d'horreur et d'enthousiasme son geste d'abnégation * Par groupes, en tas, ressuscitant les horreurs de l'esclavage sous le fouet des anciens négriers, et d'un esclavage encore plus terrible, dans des wagons à marchandises ou à bétail, sans air, sans lu mière, sans aliments suffisants, privés des élémentaires conditions d'hygiène, les hommes belges de toutes les classes sociales, ces mêmes hommes dont l'intelligence, le goût du travail, dont les hauts sentiments d'art et d'humanisme élevèrent la Belgique d'hier à la place qu'elle occupait dans l'Europe civilisée ; qui couvrirent d'usines, qui fleurirent par l'art, qui embellirent et peuplèrent d'écoles, d'universités, de bibliothèques, de sociétés humanitaires ce petit coin privilégié d'Europe, lequel mieux que tout autre réalisa pendant si longtemps le songe de la « Cité future », — ces mêmes hommes ont dû partir, sous l'horrible menace allemande prête à s'abattre sur les foyers encore debout, en représailles immédiates — pour servir l'envahisseur contre leur propre patrie. « Et les femmes belges, les épouses, les mères, les filles, les sœurs des martyrs ont dû contempler, impuissantes, avec la haine au cœur et l'angoisse dans l'âme, les déportations civiles que les Allemands, par un excès de cruauté raffinée, ont rendues encore plus épouvantables en refusant' aux uns et aux autres la consolation, la pauvre consolation de communiquer à travers la distance avec des êtres chéris. « Les foyers ont été émiettés ; les époux et les pères séparés de leurs épouses et de leurs enfants ; le destin et la résidence des uns, cachés aux autres ; tous les liens d'affection violemment rompus, les seuls qui adoucissent la douleur surhumaine des martyrs, ajoutant ainsi à l'amertume de l'absence la déchirante torture du silence et de l'inquiétude... « Au milieu de nos foyers, dans la paix florissante de notre patrie, dans la sécurité matérielle et morale dont jouissent les êtres qui nous sont si chers, pères, époux, fils, frères, envoyons notre mot de soutien, de sympathie, de fraternité à nos malheureuses sœurs qui gémissent dans l'horreur du pays mutilé, du foyer détruit, de la misère matérielle, du calvaire d'angoisse constitué par l'arrachement à tous ceux qu'elles aiment. « Que le pœur de la femme uruguayenne, sensible et ardent, s'élève en un cri de protestation contre la lâcheté et la bassesse, contre la cruauté et l'infamie, et se tende, à travers la distance, pour une étreinte d'amour et de pitié avec des sœurs douloureuses qui implorent, du fond de leur martyre,une parole de secours afin de pouvoir souffrir... « Femmes uruguayennes, signez toutes, avec dévotion, avec ferveur, avec une pitié infinie notre réponse au douloureux appel des femmes belges ».

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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