Informations belges

551 0
24 January 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 24 January. Informations belges. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx1970f/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

N° 584 bis 24 Janvier 1918 INFORMATIONS BELGES Un « Gotha » descendu chez les Belges. — C'est un des bombardiers de Dunkerque et de Londres. — Il portait y5o kilos d'explosifs. — Quatre aviateurs allemands prisonniers. — (Front belge, 22 janvier 1918. — D'un témoin oculaire). — C'est une énorme machine, un de ces grands bombardiers que les Allemands envoient sur Londres ou sur Dunkerque. Il a 26 mètres d'envergure et est muni de deux moteurs de 260 chevaux. Les moteurs sont placés à droite et à gauche d'une nacelle très spacieuse, où quatre hommes peuvent « travailler » à leur aise : le pilote, l'observateur, le bombardier, le mitrailleur. Cette nacelle ne rappelle plus que vaguement le baquet de nos avions d'antan où l'on était si mal à l'aise. Elle fait penser plutôt à la cabine de commandement d'un navire, avec ses appareils divers. Quatre hommes y prennent place et si je donne à chacun une dénomination, ne croyez pas qu'ils soient spécialisés au point que le pilote ne puisse pas faire l'observateur, que le bombardier ne tire pas une bande de mitrailleuse le cas échéant. L'appareil est de la famille des fameux Gotha. Les techniciens qui tiennent compte des différences les plus menues l'appellent avec exactitude un Friedrichshafen. Il appartient au type construit dans les usines bien connues où l'on à commencé à bâtir les zeppelins. Il peut enleverl,200 kgr. que l'on répartit suivant les circonstances entre le poids de l'équipage, celui des provisions d'essence et d'huile, l'armement offensif et défensif. L'armement défensif peut comprendre trois mitrailleuses. Pour l'offensive, le bombardier peut emporter douze bombes contenant une quinzaine de kilogrammes d'explosifs, six torpilles chargées d'une soixantaine de kilogrammes et une torpille de trois cents kilogrammes, un de ces engins formidables dont un oflicier me disait en un raccourci pitto- " resque autant que saisissant, « qu'ils remplacent une maison de quatre étages par un trou ». Il gît là maintenant, le Gotha, dans un petit îlot triangulaire dont les deux côtés sont formés par de larges fossés bordés de hauts peupliers, et la base par une prairie inondée. Il a été obligé d'atterrir samedi soir et, à le voir casé ainsi, à la lumière du matin, on s'étonne qu'il ne soit pas noyé dans l'inondation ou qu'il n'ait pas été se briser dans les arbres tout proches. Il est là intact ou presque. Tandis que des officiers spécialistes s'affairent à en examiner tous les détails, à prendre des notes, à décliquer les appareils photographiques, les sentinelles tiennent à distance les curieux qui se sont aventurés à travers une boue de glaise collante et happante où l'on s'enfonce jusqu'aux chevilles. Parmi les badauds, le khaki de nos soldats domine. mais on y voit aussi une douzaine de gosses de Wulveringhem et deux ou troix vieux paysans. Ils s'intéressent à l'acrobatie que doivent faire les officiers pour passer dans l'îlot sur un pont de fortune fabriqué hâtivement d'une vieille échelle et d'une planche. S'il en est un dont les bottes alourdies de gros paquets de boue glissent et qui prend un bain de pied dans l'eau fangeuse, ce sont des éclats de rires bon-enfant. Dans un groupe, un artilleur donne des détails sur l'atterrissage involontaire de ce Gotha, qui était parti samedi soir d'un aérodrome allemand, en Flandre, pour aller bombarder Dunkerque, mais qui avait été pris dans les tirs de barrage, qui avait eu des éclats de shrapnells dans ses moteurs et une hélice partiellement démolie : « A cause de l'obscurité — il était 7 heures passé — nous avons entendu tomber le boche plutôt que nous ne l'avons vu, quoique les aviateurs aient lancé une fusée blanche et une fusée rouge. Quelques camarades et moi, qui nous trouvions près d'ici, nous nous sommes précipités. Nous les ayons vus descendre de l'appareil qui venait d'atterrir dans la boue. Les Allemands tentaient de mettre le feu à l'avion. Nous leur avons intimé l'ordre de se rendre et de lever les bras, en braquant sur eux... un index menaçant, car nous n'avions pas d'armes. Ils ont dû croire que nous tenions des revolvers, car ils n'ont pas insisté. « Simultanément, un camarade s'était jeté dans le fossé qu'il traversait dans l'eau jusqu'au ventre et allait se placer devant l'appareil pour qu'ils n'essaient plus de l'incendier. D'autres hommes sont arrivés aussitôt, qui avaient des pistolets et qui ont tiré des coups de feu en l'air. Un officier du cantonnement et des fantassins de la garde se sont précipités au pas de course. « Les quatre Allemands étaient pris. II y avait un officier et trois sous-officiers. L'officier parlait très bien le français. Il nous a demandé s'il était chez les Anglais, chez les Belges ou chez les Français. Il n'avait pas l'air rassuré. Il a demandé à être conduit de suite à l'état-major le plus proche. » C'est ce qui a été fait. Là, l'officier allemand a raconté qu'il était parti pour Dunkerque, mais qu'il n'avait pu atteindre son but. Sentant le Gotha très fortement touché, il aurait rebroussé chemin au plus vite, laissant choir ses torpilles dans la mer, mais il n'aurait pu rejoindre ses lignes. Cette déclaration est sujette à caution. Elle est d'ailleurs inexacte manifestement en ce que nous avons encore trouvé une torpille moyenne attachée à l'appareil. Il est possible que l'Allemand cherche à cacher sa'part de responsabilité dans un bombardement et qu'il ait été frappé par notre artillerie au moment de revenir de Dunkerque, où il avait exécuté une partie de sa mission de bombardier, et qu'il avait encore des explosifs pour aller tuer des civils, des femmes et des enfants, à Adinkerke ou à La Panne, Quoi qu'il en soit, les autorités militaires seules sont compétentes pour tirer cette affaire au clair. Pour nous, nous retiendrons seulement que samedi après-midi deux avions allemands ont été descendus devant nos lignes à Woumen et à Clercken et que deux aviateurs ont été tués, que le soir un Gotha a été descendu dans nos lignes et que quatre aviateurs ont été faits prisonniers.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods