Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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06 February 1914
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6 février 1914 N° 45 34e ANNEE, T" 7. lAUDUil i^iîTnTTT? M 4 T "'s\' mi 10 centimes le numéro. JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 35, 35 = TÉLÉPHOUE 2118 Les £naf)(iscî»ltss tje sorjb pas pendus ANCIEN ORCHESTRE LITTÉRAIRE, THÉÂIRÀL ARÏÏSTIQUE, MONDAIN ILBOUflf^ZIfTS : POUR LA BELGIQUE: CIKfQ FXM.1ÇCS FOUR L'ETRANGER: SEPT Ff^AHfCS IL SERA KENDO COMPTE DE TOUS LES OUVRAGES î*OUT DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. Vendredi 6 février 1914, à 20 1/2 heures précises, soirée de gala. Première représentation de La Petite Chocolatière, pièce en 4 actes de M. Paul Gavault, jouée par Mmes Smith, Daurey, Gladys, etc., et MM. Levy, Monret, de Vloët, etc. Samedi 7 février, à 20 1/2 heures précises, 1° Le Réveil, pièce en 3 actes de M. Paul Hervieu, jouée par Mmes Jane Eyre, Olivier, Manette Baillet, etc., et MM. Daubry, Hubert, Lepers, etc. 2° Gonsague, comédie-vaudeville en un acte de M. Pierre Veber, jouée par Mmes Berty, Daurey, Hugo, Smith, etc., et MM. Levy, de Vloët, Monret, Borde, etc. Dimanche 8 février, à 18 1/2 heures précises, représentation extraordinaire, 1° Les Chimères, pièce en 2 actes de M. Maur. Gauchez, jouée par Mmès Dorian, Hugo. Olivier et MM. Daubry, Lepers, de Vloët, etc., 2° La Petite Chocolatière. Jeudi 12 fevrier, à 20 1/2 heures précises, représentation de grand gala en l'honneur de M. Paul Jorge, L'Abbé Constantin, pièce en 3 actes de M. Pierre Decour-celles; au 2e acte, intermède. Madame Suzanne Cesbron Le gala en l'honneur de Mme Suzanne Cesbron est définitivement fixé au 19 février. Mme Butterfly s'imposait, car on concevrait difficilement encore Butterfly sans Cesbron. Il est bien oiseux d'insister sur ce beau talent si radieux, si complet, si prenant, qui s'est affirmé avec une incomparable maîtrise dans les créations auxquelles elle a attaché son nom: Carmosine, Far West. On peut dire sans exagérations banales, qu'elle a été la vi*, lesourireet l'éciat de la saison qui finit et qu'elle laissera dernière elle un sillon lumineux. Il a fallu quelque insistance pour la décider à se plier à l'usage.Elle voit si grand et si haut, et sa personnalité est dominée par une volonté tenace qui lui avait valu de son père,— un artiste— peintre de réel mérite le surnom typique et suggestif de Mademoiselle Non. Au commencement, l'on n'a pas toujours apprécié comme il le fallait la brillante unité que M. Coryn offrait aux Anversois, et alors que la Monnaie, au gala mondain du vendredi, où les applaudissements constituent presqu'une infraction aux règles protocolaires et mondaines, on lui faisait dans « Manon » ovations sur ovations. A Anvers, d'aucuns, trois ou quatre, chutaient. Il est bon qu'à certaines heures certaines choses soient rappelées. Aussi, aujourd'hui, de toutes parts, a-t-on insisté pour que nous eussions un gala Cesbron.Tout ce qui porte un nom dans le high life anversois se fait inscrire et nous savons que le monde anversois-bruxellois sera brillamment représenté à cette représentation, qui sera la représentation officielle des adieux de Suzanne Cesbron, aux abonnés et aux habitués de notre scène Royale. La soirée sera donnée en très grand gala. M. le gouverneur et la baronne van de Werve et de Schilde occuperont leur loge officielle. Le doyen du corps consulaire et lady Cecil Hertslet, M. le général Heim-burger, commandant la circonscription, ont fait retenir leurs places. Avantde nous quitter, Mme Cesbron chanterai* Louise», puis « la Traviata » et enfin « Sapho ». La manifestation du 19 février promet d'être grandiose. Elle sera mondainement très élégante et surtout chaleureuse. Elle permettra aux abonnés, aux habitués, d'acclamer une grande,,une très grande artiste, qui leur procura de belles et grandes sensations d'art. * * * On peut s'inscrire dès à présent à la location du Théâtre Royal. A cause de l'affluence, l'ordre des inscriptions sera rigoureusement observé. Frans Van Cauwelaert. Dans la Chronique, je l'ai silhouetté il y a quelques mois à peine et je disais alors il fera parler de lui. Il a quelque chose de l'apître, poursuit un double idéal: sa foi et sa langue maternelle. Il n'a rien du politicien et les récents débats parlementaires l'ont prouvé. Le politicien adapte sa conviction aux nécessités de sa politique. Frans Van Cauwelaert adapte inébranlablement sa politique à ses convictions et rien ne le fera dévier de sa ligne de conduite.II a pourdéfsndre les idées que lui sont chères, la fermeté du roc. Je l'ai vu arriver. Il fallait remplacer Coremans, et des complications se produisaient, irritantes. Henderickx et son groupe amenèrent Frans Van Cauwelaert étudiant à Louvain, où les autorités supérieures, tout en rendant hommage à son réel mérite, le tenaient comme suspect, à cause de son flamingantisme irréductible. On l'envoya professer la philosophie thomiste en Suisse, quelque part, à Fribourg je pense. Jugez, quand Anvers, la grande ville maritime avec ses énormes intérêts communaux, allait être représenté à la Chambre par un jeune étudiant en droit, inconnu à Anvers, pas Anversois du reste et professeur de philosophie sacrée, dans la patrie de Guillaume Tell. Ou ne rit pas longtemps, Frans Van Cauwelaert devint populaire tout de suite. Sa physionomie expressive, avec sa barbe sympathique, ses yeux vifs où brillent la franchise, la loyauté, la droiture; sa parole prenante qui remue, émeut, passionne, cette langue riche, sonore, maniée avec un talent et une maestria remarquable; cette éloquence qui s'illumine d'une conviction ardente, sincère, cet amour ardent du peuple, tout en fait un de ces orateurs qui subjugue les foules entraînées, flattées, séduites. A l'un des derniers congrès néerlandais qui se tinrent à Anvers et où la ville donna dix mille francs de subside pour permettre à des libraires hollandais d'exposer leurs marchandises scolaires dans nos locaux d'école, réclame payée par la caisse communale, Frans Van Cauwelaert mit tous les orateurs hollandais dans sa poche... Et il a osé à l'occasion de ses amendements à la loi scolaire attaquer Woeste et lui dire son fait — à la Chambre on n'en revenait pas. Il eut fallu l'entendre dimanche au meeting du Burgerkring. Tous les députés et les sénateurs catholique, s'étaient excusés; un seul, M. de Meester avait affronté l'orage par écrit. La loi scolaire avait tout: ce sont des huées qui ont accueilli les noms deWoeste.deSegers.de de Meester et les interjections et les appellations diverses. Et son Eminence le cardinal Mercier est sifflé à son tour... Quand Frans Van Cauwelaert apparaît c'est une ovation délirante qui le salue et sous l'action de son verbe veDgeur, la foule qui l'écoute et l'acclame devient frémissante. Aujourd'hui Frans Van Cauwelaert est ce que l'on appelle au palais le dominus litis. Je revois toujours dans la grande salle de l'Harmonie, Van Cauwelaert, Louis Franck et Camille Huysmans les mains dans les mains pendant que les cartels de sociétés flamingantes avaient des agitations triomphales et que les hymnes flamingants résonnaient comme des airs de victoire. Nos élections prochaines seront suggestives, c'est moi qui vous le dis. LE JOURNAL D'ANVERS. ^ £L SU SU Théâtre Bo$aS„ Jean-Marie. La reprise de «Jean-Marie», le drame touchant de Theuriet, que notre concitoyen, M. Guillaume Verbeeck, souligna discrètement de mélodie expressive et distinguée, fut accueillie fort chaleureusement L'inspiration de M. Verbeeck a un tour élégant, une prenante poésie et un accent sincère d'une captivante saveur. Elle demeure personnelle, ce qui est rare, et savante sans pédanterie. L'auteur de « Jean-Marie » n'est pas un virtuose de la dissonnance, qui sacrifie au cubisme orchestral les ; sacro-saintes traditions de la véritable musique, et entache son essence divine d'excentricités affolantes, qui écorchent l'oreille sans aucun profit pour l'âme. Il faut laisser aux Maîtres cette gymnastique harmonique; les contrefacteurs ne peuvent qu'irriter nos nerfs et discréditer la musique moderne — qui a déjà pas mal de détracteurs de mauvaise foi et d'ignares contempteurs. A vrai dire, le dolent poème de Theuriet ne satisfait pas le spectateur. Il est ainsi fait, le spectateur, qu'il veut savoir ce qui arrivera. Le Monsieur se tuera-t-il ou cocufiera-t-il son rival ? Voilà l'X de toute notre moderne dramaturgie. Selon le cas, cela fournit une tragédie (Werther) ou un Vaudeville (voir Feydeau, Hennequin et les autres !) Dans « Jean-Marie, M. Dubressy, bien malheureux, se résigne à disparaître.... et le ménage Parys-Charmat sera-t-il heureux 1 Non, vrai, il y a une lacune dans ce livret là ! Toujours est il que le succès a été très vif; grâce, je l'ai dit, à la musique de M. Verbeeck; grâce aussi à la conscience des interprètes, déjà nommés, qui tous trois furent excellents. Ceci justifia les applaudissements dont Mme Parys; MM. Dubressy et Charmat furent couverts. GUY PAUL. *** Pour le samedi dernier,pour la représentation donnée en l'honneur de Frigara salué a son arrivée, au pupitre et après l'ouverture de « Tanbâu-ser » de chaleureuses et sympathique acclamations : M. Camby au nom de l'orchestre lui a remis une palme d'or. M Corin, les artistes et les chœurs lui ont offert de délicats souvenirs. Triomphale interprétation de la « Fille du Far West » succès énorme. Sigurd. C'est toujours avec joie que les quelques amateurs de véritable musique, dont le nombre au « Royal » n'est hélas ! pas bien grand, voient réapparaître à l'affiche la partition mâle et puissante de Reyer. «Sigurd», héroïque et lumineux drame musical, s'apparente — par le sujet tout au moins, ayant comme elle, puisé sa sève grandiose dans « l'Edda » Scandinave à cette fresque musicale, inégalée et prodigieusement belle qu'est » la Tétralogie » du grand Richard. La partition, certes, contient de magnifiques élans sonores, des phrases prenantes, et dénote une inspiration probe, loyale sinon abondante. Comme « Fervaal », où Vincent d'Indy mit le meilleur de son érudition musicale et de sa subtile science de l'orchestre, « Sigurd » subira toujours, avec dommage, d'inéluctables comparaisons. Le réveil mièvre et gracieux de la Briinehilde de Reyer, semblera toujours écrasé par cette page sublime et immortelle, dont Wagner souligne dans le « Crépuscule des Dieux » le retour à la lumière de l'héroïque Vierge guerrière. Reyer n'a pas trouvé l'accent de sauvage grandeur, le souffle empoignant qu'il fallait pour illustrer cette légende barbare, d'une splendeur si fruste et d'une magie si savoureuse. Le chromo final, digne de «Faust» ou de « Roméo et Juliette » (à la sauce Gounod) est d'un effet désastreux, et m'est avis qu'on pourrait le supprimer sans faire tort à l'œuvre — au contraire ! Quand le barde chante: « Odin, de courroux transporté » Un jour chassa du ciel une Vierge guerrière » Qni pour combattre sur la terre » Avait osé quitter le séjour enchanté. » On se remémore fatalement les émouvants adieux de Wotan de la « Walkyrie »; quand on écoute la scène religieuse du second acte on se souvient, involontairement, de la « Norma », et quand les Valkyries, les Villis et les Nornes dansent autour de Sigurd, aux sons d'accords dont la facture symphonique n'aurait pas été désavouée par Weber lui-même, on sourit un peu — et l'on songe que la « Chevauchée des Valkyries » à tout de même une autre allure... Est-ce à dire que je veuille condamner la partition célèbre de Reyer? Loin de moi cette prétention absurde. L'œuvre colorée, pittoresque, honnête, si parfois touffue à l'excès, contient d'incontestables beautés. Je ne les citerai pas,elles vous sont connues, et le sommet de la partition: le fameux duo, avec son motif obsédant : « La Walkyrie est ta conquête » chante dans toute les mémoires. Il faut reconnaître aussi que jamais Reyer ne trouva une inspiration d'une poésie plus haute et plus radieuse que dans cette admirable phrase de Briinehilde : « Des présents de Gun-ther. .. » La reprise de « S'gurd » fut accueillie sans grand enthousiasme. Elle manqua, d'ailleurs, un peu de cohésion, de fini. Dans l'ensemble ce fut flou, quoique chacun des interprètes ait apporté toute la conscience voulue à l'accomplissement de sa tâche. A tout seigneur, tout honneur. Il faut citer à l'avant -plan M. Frigara, dont la phalange détailla la noble partition avec un respect, une précision digne des plus grands éloges. M. Trosselli, admirablement costumé et qui campe un Sigurd d'allure fière, de ligne prestigieuse, n'a pas trouvé ici son meilleur rôle, encore qu'il détaille avec goût et style les belles phrases qui lui sont dévolues. Mme Adler.dont il faut louer les efforts,souvent heureux,eut d'excellents moments en Brunehilde, et Mme Parys poussa quelques cris stridents bien désagrables. M. Simard, un Gunther pas trop farouche, mais dont la voix demeure un ravissement, fit applaudir son duo avec Briinehilde; et c'était justice. M. Legros campa un Hagen sombre et sonore, qui obtint grand succès; et M M. Charmat, Dubressy, Maudier, comme aussi Mme Zenska, ne méritent que des éloges. Le pas des Guerriers, fort correctement dansé par le corps de ballet, méritait quelques encouragements; une salle trop réservée, ne daigna pas s'en apercevoir. GUY-PAUL. Pour le compte rendu du gala de la presse voir page 7. COULISSES. Voici, avec les changements survenus, les spectacles prochains : Samedi 7, Ie « La Veuve joyeuse »; dimanche 8, « la Fille du Far West », « Fille du Régiment», Ballet; lundi g, (Unitas), «Carmen», avec Mme Garcherie; mardi 10, «Attaque du Moulin»; jeudi 13, «Louise» i°, (bénéfice Bonvoisin ; vendredi 13, « Mireille » (affiches); samedi 14, « Fille du Far West»; Dimanche 15, « Sigurd >, «Veuve joyeuse»; lundi 16, (Société Harmonie), « Fille Angot »; mardi 17, « Werther » avec Mme Garcherie; jeudi 19, (gala Cesbron), « Butterfly »; vendredi 20, « Attaque du Moulin », « Jean-Marie»; samedi 21, « Rêve de Valse ». Carnaval : Dimanch», « Butterfly », « Mousquetaires »; lundi, « Carmen » (Garcherie), « Surcouf »; mardi, « Far West » et « Fille Angot », Jeudi 26, i8 « Vercingétorix »; samedi 38, « Veuve joyeuse »; dimanche 1 mars, « Louise » et « Miss Helyett »; mardi 3, « Fille Far West »; jeudi 5, (gala Charmat), « Traviata »; vendredi 6, (affiches), « Comte de Luxembourg ». Nous recevons la lettre suivante: Monsieur le Rédacteur, Depuis de longues années, M. Jean Maréchal est attaché à notre scène royale et vous avez constaté très souvent combien l'artiste est talen-| tueux, di- tingué, méritait, consciencieux autant que l'homme est franc, loyal, sympathique. Ne croyez-vous pas que l'idée, d'organiser en son honneur une représentation, modestement, sans tralala, serait une idée heureuse? Agréez... R.— Très heureuse, cette idée, tellement heureuse que nous y applaudissons de grand cœur. Cette idée n'est pas, comme l'on dit, tombée I dans l'oreille d'un sourd. Quelques abonnés se proposent de saisir l'occasion du gala de M. Charmat, pour offrir à la petite Butterfly, la délicieuse fillette de notre baryton, un souvenir. A la demande d'un abonné : Jouera-t-on encore « Carmosine » avant la fin de la saison ? — Sauf imprévus, non. M. de Lara, l'auteur de « .dessaline », vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. Gemme nous l'avons dit vendredi dernier, M. Constantin Bruni a été renommé directeur du théâtre de Genève pour un an. Le baryton d'opéra comique, la chanteuse légère de grand opéra et la 2e dugazon restent seuls à engager. Les négociations sont très avancées, sinon la troupe de M. Coryn, pour la saison prochaine, est complète. Sont engagés: Fort ténor, M. Lemaire; ir ténor léger, M. Geyre; 2e ténor, M. Maury; y ténor, M. Maudier; baryton de grand opéra, M. Closset (Genève); 2e baryton, M. Maréchal; baryton d'opéra comique, X; bassex noble, M. Legros, 2e basse, M. Viroux; forte chanteuse. Mme Maucini; contralto, Mme Bennet; chanteuse légère d'opéra-comique, Mme Lina Dilson; chanteuse légère de grand opéra, X; Ie dugazon, Ie chanteuse d'opérette, Mme Lucy Raymond; 2e dugazon, à engager.lr chef d'orchestre, M. Frigara; 2e chef, M. Tarpe. Maître de ballet, M. Le Roy; Ie danseuse, Mlle Priquet. Mme Cesbron a chanté à la Monnaie « Manon », au gala mondain avec Mattel-Declery. 3 rappels après chaque acte, sauf après Saint-Sdlpice, où la salle lui a fait une véritable ovation, suivie de cinq rappels. On lui avait demandé de chanter « la Traviata » et • Lohengrin » à la Monnaie, mais son service la retient à Anvers. Mme Lucy Raymond prendra pour son bénéfice la Ie de la « Chauve-Souris », le 19 mars. M. Mario prendra pour son gala « La Tosca », 12 mars. M. Dubressy prendra pour son gala « Mignon ». Il chantera le rôle de Wilhem Meister; M. Maudier, Laërte; Mlle Suzel, Frédéric; Mme Be-relly, Philine. Cette représentation aura lieu le 26 mars. La i« de « Don Quichotte » le 10 mars. « Sapho n passera dans la dernière quinzaine de mars. Mlle Bourgeois vient d'obtenir à Genève, dans «Werther», qu'elle chantait avec le ténor Clément, un très gros succès. « Le Figaro' » constate qu'elle a été acclamée: Voix exquise, d'une valeur égale dans l'aigu comme dans le grave. Jeu admirable et sincère, ajoute, dit un autre journal, à ce3 qualités scéniques toutes celles de la grâce et de la beauté. iMIle Colbrant qui eut à Anvers une saison plutôt réfrigérante, chante au Grand Théâtre de Lyon « la Traviata », non sans succès.

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