Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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31 July 1914
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s.n. 1914, 31 July. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x05x63c99r/
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31 juillet 1914. N 18. 35e ANNEE. 10 centimes;!© numéro. JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 35, ZJW, 35 = RUYE^S TÉLÉPHONE 2118 Les flnatiuscplts rje sorit pas Fer)ci a» ANCIEN ORCHESTRE LITTÉRAIRE, THÉÂIRÀL ARllSTIQUÊ, MONDAIN AflOEJirejIEIïTS: POUR LA BELGIQUE: CIKfQ FOUR L'ETRANGER: SEPT Ff^£I(CS SERA RENDU COMPTE DE TOUS LES OUVRAGES r©HT ÏOX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION Heures d'Italie. Sur la Koute. Connaissez-vous une impression plus vive que de regarder brusquement par la fenêtre, dans un musée? Je ne parle pas du musée d'Anvers où il n'y a pas de fenêtres... L'honorable architecte, M. Jacques Winders, qui en est l'auteur, a prévu le cas. Il n'a pas voulu que rien ne vint distraire le visiteur de nos Gothiques et de nos Rubens qui sont fort beaux, ni même des tableaux modernes qui le sont moins, en quoi il a fait preuve de beaucoup de perspicacité. Car au Louvre, par exemple, l'esprit tendu et le cerveau en feu d'avoir trop vu de chefs-d'œuvre, c'est à la fois un éhlouissement et un rafraîchissement que de jeter un regard, en passant devant une fenêtre ouverte, sur le merveilleux panorama de la Seine. Et, à Florence, on n'éprouve pas moins de plaisir à se détourner un moment de la Vénus d'Urbin, pour contempler l'Arno, ses ondes jaunes qui roulent lentement sur un lit de galets, le Ponte Vechio et, surtout, la colline où parmis des cyprès noirs fleurit un laurier rose. Car telle est la magie de la nature, de la lumière, nature et lumière, où après les périodes de décadence, les artistes ont puisé les sources d'une inspiration nouvelle. En sorte que l'on va constamment de la nature à l'art et de l'art à la nature, un phénomène dont le touriste fatigué qui se penche aux fenêtres d'un musée comme pour se ragaillardir, donne assez exactement 13 sens. Mais voilà, sufflt-il d'un simple coup d'oeil sur de l'eau, un arbre et des fleurs? Je connais beaucoup de gens qui ont visité l'Italie. Ils se divisent en deux catégories: la première, c'est l'universelle catégorie de ceux qui notent sur leur calepin les endroits où ils ont ' bien ou mal mangé. Ceux-là sont négligeables seulement s'ils ne s'occupent que de manger, car à condition de ne pas se borner à cette seule fonction, les jouissances que peut nous procurer un corps bien constitué et des sens en parfait équilibre, manger, et bien manger surtout, a une grande importance. Les autres, je veux dire la seconde catégorie, ce sont ceux qui se sont rompus la lête à retenir l'aspect des mouvements, la forme des statues et la couleur des tableaux qui encombrent les musées. Mais que vous leur demandiez comment est fait le pays, s'il est plat ou montagneux, riant ou sévère, uniforme ou pittoresque, ils seront aussi étonnés que si vous leur demandiez s'ils ont remarqué que l'Italie a la forme d'une botte ! Car il est entendu que si on va à Ostende pour voir la vie élégante de la plage, en Suisse pour la beauté de la nature et à Monte-Carlo pour le trente et quarante, on va en Italie pour Botticelii, Raphaël, le Titien. Tous nos peintres ne nous ont-ils pas donné l'exemple ? Et, maintenant encore, n'envoie-t-on pas nos Prix-de-Rome copier Michel-Ange, faute de quoi ils ne peuvent toucher la bienheureuse prime de 20.000 francs ! Il y en a eu un cependant, Breughel, qui a été jusqu'au détroit de Messine et qui, de son voyage, n'a rapporté que des croquis de décors naturels. Il est mort depuis si longtemps qu'on ne songe plus guère à suivre son exemple. * * * Bibbiena. Bibbiena dans le Corentino. O! pas de confort moderne. Le lift et les bains y sont totalement inconnus. Passe encore pour le lift, on a des jambes — et pour ma part je compte bien m'en servir! Mais je suis absolument certain que si je prends place sur l'étroit vetturino où un gros homme moustachu a déjà rangé ma valise.au sortir de la gai'e, j'aurai plus de puces qu'oncques un petit, pauvre de Saint-François n'en secoua de son froc. Terrible incommodité! Mais Bibbiena est là, devant moi, sur une colline. Elle accuse ses maisons aux toits plats, en arêtes vives sur un ciel de ce bleu si beau que pour dire bleu les Italiens n'ont qu'un mot: l'azur! Et son petit campanile a un geste si net, et il y a tant de noblesse dans les cyprès dont les cimes, autour, forment autant de pointes d'une couronne, que j'en oublie la vermine et que je me soucie peu des éclaboussures de fiente, que les roues du vetturino font gicler jusqu'à hauteur d'épaule. Au vrai Vantico allergo Amorosi, où nous arrivons après une course folle, malgré la montée, n'a de charmant que son nom. Je remplace par de la bonne humeur une côtelette de veau trempée dans l'huile et qui est encore loin, comme aurait dit Homère, d'être domptée par la force du feu, et je me console avec une provision de petites poires jaunes que j'achète à une marchande en plein vent. — Où est la Verna ? Il se trouve un homme obligeant pour me conduire. Nous dévalons d'étroites ruelles pleines d'ombre et, brusquement, devant une forge., nousdébouchons devant la campagne, devant un des paysages les plus beaux que puissent contempler des yeux humains. — Voilà la Verna, dit l'homme, et voici la route. Je lui donne une poignée de sous. Sans doute ce n'était pas assez, pas assez de la moitié, car s'il m'avait montré la Verna, il m'avait mis sur un faux chemin. Quatre heures de marche et sous un soleil de feu! Devant moi s'élargit le cirque de montagnes. La route, toute blanche, poudreuse, grimpe sur les crêtes, plonge dans les fonds. Des vignes, parfois des petits clôs d'oliviers, de maigres champs. Mais, devant moi, par delà un grand creux où roule un torrent, dressé comme un éperon noir sur un mamelon d'or, surgit la Verna, l'âpre roc chevelu où toujours souffle la tempête. Je crois aller vers lui — et comme je ne me lasse pas de braquer dessus ma lorgnette, de m'émouvoir du splendide et noble décor, les heures se passent avant que de m'aper-cevoir que je me suis trompé. — Encore loin, la Verna? — Deux heures et demie. Je reçois toujours la même réponse. C'est le temps qu'il faut ou à peu près, pour y aller de Bibbiena même. Au lieu de me diriger vers la Verna je tourne autour.... Je m'obstine cependant. Je dégringole le long d'étroits sentiers dans des vallons rocli3ux, je grimpa en m'accrochant aux brousailles n'ayant pour m'aider qu'une canne dont je redoute même de poser le bout sur le pavé de la place de Meir. Déjà le soleil descend. Si jamais j'arrive là haut, comment regagner Bibbiena avant la nuit? Ah! si vous croyez que c'est commode d'aller vers la montagne, comme a dit l'autre... J'arrive enfin au fond de la vallée de l'autre côté de laquelle se dresse le massif que couronne la Verna. Je traverse un pont — Combien de temps ?— demandé-je au paysan en train de rentrer son foin — Deux heures et demie. — Toujours la même réponse, et, avec un peu de rage au cœur, l'humiliation d'avoir été vaincu d'une façon assez sotte, je renonce. J'ai une soif terrible. Dans le lit du torrent, à sec, croupit seulement un peu d'eau fangeuse. Je monterai jusqu'au petit village juché là haut et que, pour descendre, j'ai laissé à ma gauche. Encore une demi-heure d'ascension et sur des cailloux pointus. Un nuage qui, un instant, avait marqué le soleil s'est dissipé et, sur mes épaules il pèse une charge de plomb. Enfin j'arrive. Mais les femmes à qui je demande s'il n'y a pas dans le bourg — cinq ou six maisons, et pauvres, comme dans les contes — un café, un cabaret, une vendita di vini, me regardent en riant. Et des petites filles, pieds et jambes nues, couleur de terre cuite et toutes grises de poussière, s'arrêtent de j )uer pour regarder de leurs yeux noirs le monsieur qui sait mal leur langue et qui demande une chose qu'elles ne savent pas... Et il y avait encore huit kilomètres avant Bibbiena, et, sur la route, la route impitoyablement blanche, long serpent de feu entre les vignes vertes, deux masures, mais pas une auberge. * * * Le lendemain, levé à six heures, à huit heures je me demandais encore, non pas si je partirais — oh! j'étais bien décidé — mais si j'irais à pied ou en voiture, le vetturino dans lequel j'avais juré cependant de ne plus m'asseoir. C'est qu'il montait des montagnes du Prato-magno, à l'ouest, un vilain nuage tandis que l'atmosphère devenait irrespirable. Je prends un parti —Où loge le marchand de parapluies de l'endroit? — Un gamin me conduit. On trouve toujours quelqu'un pour vous conduire ici; le populaire en Italie est né guide de profession. Comme c'est jour de marché il faut se frayer un chemin à travers les ânes qui encombrent la rue étroite. Mais ils sont patients et doux, insensibles aux coups de bâton que 1 s âniers leur donnent en cadence sur l'échiné, et ils remuent seulement les oreilles pour écarter les mou-chrs. Voici le magasin de parapluies, plutôt fourni de chapeaux et d'éventails. Le choix n'est pas grand. Pour trois lire on m'offre un pépin dont l'armature compliquée excite mon admiration. Mais je me laisse séduire par un objet de luxe, cinq fraies s'il vous plaît, crosse noire ornée de glands de soie, un vrai parapluie de cardinal. Que ne braverait-on à l'abri de ce chef-d'œuvre? Depuis longtemps j'ai laissé derrière-moi la petite forge, qui marque la limite extrême de Bibbiena. J'ai dévalé le long d'une pente et déjà gravi la côte opposée. Le beau spectacle! Derrière moi, Bibbiena, nid d'aigle assis sur la crête d'une colline, ceinturé de ses hauts cyprès ; devant, la gorge dont je ne vois pas le fond et derrière laquelle se dresse la Verna. Mais je ne vois pas la cime, l'éperon noir que cachent des nuées épaisses. Car il en est venu de partout, maintenant, de lourds nuages. On aurait dit des fumées crachées par tous les hauts sommets qui enferment ce tragique décor, comme par des cratères de volcans. Elles se sont rejointes, soudées en une seule masse qui descend toujours plus bas, et voici que de larges goutte3 d'eau, en tombant, forment des étoiles dans la craie du chemin. Un roulement lointain, puis sans autre avertissement, un terrible coup de tonnerre. Je vous ferai grâce de la description classique de l'orage dans la montagne. Je dirai seulement que j'avais perdu toute confiance dans mon parapluie et que je me trouvai trop heureux de pouvoir solliciter un abri dans une chaumière. — C'est l'affaire d'une demi-heure me dit un vieux paysan assis devant l'âtre où se consumaient quelques brindilles. Deux femmes, une fille, puis un robuste gas qui avait mis d'abord à l'abri son attelage de bœufs accouplés sous le joug, vinrent secouer l'eau de leurs hardes. Ils n'étaient d'ailleurs pas autrement émus et s'en furent b;en avant que moi-même je n'osai m'exposer aux lances de l'averse. Dans le ciel, maintenant, il y avait une large place bleue. Le soleil, à travers, agissait à la façon d'un réflecteur et faisait sortir de l'ombre tantôt telle cime, tantôt telle autre; au loin c'était Bibbiena, beaucoup plus loin mais en contrebas, car déjà j'avais gravi une bonne part de la dernière côte, qu'il nimbait comme d'une gloire au milieu du grand paysage d'ombre bordé de monts violets. Excelsior ! Cette fois j'étais sur la bonne route. Et les kilomètres avaient beau s'ajouter aux kilomètres, à travers les vignes, les bois de chênes où les herbages semés de grands quartiers de roc, pareils, de loin, à des troupeaux accroupis, je montais toujours. A midi j'arrivai au couvent des Francise lins, où, pour ma récompense, on m'offrit une soupe au riz et j'ignore quelle friture — racines, viande, abattis — frugal repas que deux carabinieri en tournée avec qui j'eus l'honneur de le partager, parurent n'apprécier que médiocrement. Mais il y avait du pain, du pain noir et doré, dur comme les cailloux du chemin, mais qui laisse dans la bouche un goût de miel. X- nn innnnnnnnnn Vous êtes là, Caillaux? Il semble qu'on n'ait pas suffisamment fixé le caractère violent, autoritaire, rancunier, de Joseph Caillaux. Car c'est la première fois, assurément, qu'on voit dans l'enceinte d'un tribunal, le mari d'une msurtrière s'acharner sur victime avec autant de méchanceté froide et de haine fielleuse. Comment cet homme peut-il trouver des défenseurs, lui qui est la cause morale du drame? Sa femme, en visant Calmette — elle l'a avoué — a voulu devancer le geste qu'eut fait son mari «à son jour et à son heure ». Il doit donc prendre une part trè3 lourde de responsabilités. Et le voilà qui vient publiquement à la barre et sans vergogne, blasphémer sa victime, éplucher son testament, — dépôt d'autant plus sacré qu'en le composant, nous songeons à notre heure dernière, aux volontés ultimes qui doivent être respectées. Je dis, comment cette homme, peut-il trouver des défenseurs? La lecture du testament a donc soalevé l'indignation de tous les honnêtes gens, parce qu'elle blesse et froisse nos sentiments les plus intimes, parce qu'elle viole le respect qu'on doit au mort, d'autant que cette mort est l'œuvre de Mme Caillaux, et que, des appréciations émises à l'occasion de cette lecture, les pauvres petits orpheliDs ont été éclaboussés. Que Calmette ait laissé quatorze millions, ça excuse-t-il le crime? Calmette mort, la fortune de celui-ci acquise par le testament Chauchard et la donation Boursin importait-elle à l'ex'-ploutocrate démagogue? Mais les commentaires de Caillaux sont particulièrement odieux: « Il y a quelque chose de pire que perdre la vie, dit-il, c'est la conserver quand tour à tour on s'attaque aux femmes ou qu'on s'enrichit à leurs dépens. » Mais il y a encore quelque chose de pire, Joseph Caillaux, c'est de baver sur la mémoire de celui que votre femme a lâchement assassiné ! N'est-ce pas encore Caillaux qui, marié à une femme honnête, digne, consciente de ses devoirs de femme, alors qu'aucun nuage n'était venu moindrement obscurcir leur union, la fit espionner jour et nuit durant deux années par des mouchards, afin de trouver une arme qui lui eut permis de divorcer? Et cette femme était confiante! Elle croyait en l'amour de ce comédien qui espérait à chaque instant la voir faillir. Toutes les femmes et tous les hommes « conscients » seront avec moi pour flageller ce procédé. Appréciez, surtout, Mesdames, les termes de sa confrontation avec Mme Gueydan: « L'erreur que j'ai commise, a-t-il dit, je la paie largement. Je vous sers un? rente annuelle, indépendamment du capital que je vous ai laissé. Et permettez moi de vous rappeler que quand vous êtes entrée chez moi, vous n'aviez pas un centime. « Et cet outrage était public! Il était appliqué sur la joue de cette malheureuse femme comme un soufflet. Je crois que de tels agissements portent un nom. Mais combien Bernstein a bien vengé Mme Gueydan et la mémoire de Calmette! Bernstein—ne l'oublions pas —nous appartient un

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