Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 18 August. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c53dz04r1v/
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JkV TS I Itlgis victimes des bombardements et des rtids d'aviateurs alliés. I 1 Bruges. Bombes jetées par des aviateurs anglais le Ht 7 18 Tué : De Busschere Richard, 16 ans, 4 frcres à Kée'belge. Blessé : De Busschere, Auguste, 19 ans, id. K Bru-es. Bombes jetées par des aviateurs anglais Ks la nuit du 24/25.7.1S Blessés : Viane Casimir, 79 L. Vian, Charles, 66 ans. Viane Virginie, 68 ans. I J Ostende. Bombes jetées par ces aviateurs le 29.7. B/îfess<!s : Verberkmoes Edgard. 59 ans, 1 fils et 1 gen-K à l'armée belge. Buyssens Mathilde, 60 ans. Ingeiram m;: in ans Van Kraennest Herminie, 38 ans, 1 beau-PràTarmée lelg;. Tué : Willems Charles, de Zand- yoorie. . 4 Uatende. Bombardement par des navires de guerre ' îè 29 7 18 Tués Broucke Julia, 73 ans, 1 fils à l'armée Hleé Heusens Hélène, 18 ans, 4 neveux à l'armée belge. Des naaril Raymond, 16 ans, 2 frères à l'armée belge. Bbg..Tl Marthe, 8 ans. Van Dycke Charlotte, 40 ans. Van Dkke Clémence, épouse Isidore Brackx, 51 ans. Brackx ûLon 16 ans. Brackx Pierre, 10 ans. Tratsaert Marie, lî ,ns beca; Auguste, 18 1/2 ans. Gravement b.essés : Maïnhou 11 Emile, 35 ans. Muylle Désiré, 67 ans, 1 neveu à l'armée belge. Muylle Benjamin, 68 ans, 1 gendre id. CarreUe Léonard, 73 ans.id. id. Quarin Joséphine, 60 ans, 1 fi' i R Vannaey Léonie, 73 ans. Maenhoudt Arthur. 12 anc Légèrement blessés : Defever Désiré, 51 ans, 1 neveu à l'armée belge. Helsmoortel Georges, 48 ans, 1 cousin BfBrackx Madeleine, son épouse, 31 ans, 1 frère id. Cal-lewa.Tt Marie, 61 ans, 3 neveux à l'armée française. Cal-lewaert Léonie, 59 ans, id. id. Helsmoortel Hélène,15 ans, 1 on. le à l'armée belge. Lains Auguste, 46 ans. Kyndt Birtlia, épouse Jacques Vandekerkhove. Sertlwf 1 \ 17 ans. 1 oncle à l'année belge. Brackx Angèle, 26 ans. Van Damme Emerence, épouse Gustave Brackx, 41 ans, 1 cousin à l'armée française. Cornelis Céline, ép. Muylle Benjamin, 68 ans, 1 gendre à l'armée belge. Maene Marie, ép Hessens Edmond, 55 ans, 4 neveux id. Hoonnaert Jérôme, 14 ans, 2 oncles id. Pylzor Cyrille, 8 ans, 1 oncle id. Bg Ostende. Bombes jetées le 30.7.18. B/essés : Sae-lehs Elisa, ép. Théodore Decoster, 43 ans. Seghers Pros-p fr, 48 ans. 6. Bruges. Raid d'aviateurs anglais, le 29.7.18. Tuie: Van de Zande Odile, Oedelem, 19 ans. Blessés : Delens HLiçoîse,' 65 ans, 1 frère à l'armée belge. Van Haecke Etoile, 34 ans, 1 neveu id. Koch Edmond, 18 ans. Ver-meers'ch Médard, 51 ans, 1 cousin id. Suvée Elie, 40 ans, 1 frère id. Vanhove Charles, 17 ans. Coens Marcel, 16 ans, leipère et 2 oncles à l'armée belge. 7. Ostende. Raid d'aviateurs de l'Entente, le 31.7.18. Grièvement blessés : Dcbusscher Marie, ép. Brouckaert Rémi, 68 ans Larsen Ernest, 46 ans. Deknock Oscar, 45 ans. Légèrement blessée : Mylie .am Léa, 11 ans, 1 oncle ; à ('armée belge. t*.*. Salade russe «Lorsquen 1066, Guillaume le Conquérant mit pied à Berre sur le sol anglais, il accrocha la planche do sa misse d'armes, et s'étala de tout son long-. Ce mauvais Ksâgs impressionna désagréablement l'esprit des chevaliers normands qui l'accompagnaient. Illico, ees derniers voulurent repartir pour la France. Mais Guillau-l(i, aussi valeureux guerrier que fin connaisseur d hom-Kes, prit la chose du bon côté et, le nez dans la boue, |rononça->ces paroles devenues historiques : « Voyez-feone, Messieurs, comment je prends possession d* la pire anglaise». Remontés par ces mots, les barons se t 'tirent à Hastings comme des lions. Et voilà pourquoi, depuis tantôt neuf siècles, on appelle Outre-Manille, à la Normande, de la viande de-*veau, du veal, et de $a viande de mouton, du mutton. ■ Tout le monde qui veut faire de la politique n'a pas «chance de Guillaume, dit le Bâtard. Il en est qui» le «qu'ils tombent, tombent pour de bon et ne gagnent ■us du batailles. Les gouvernants actuels de la S int> feront-ils bientôt partie de çeux-là ? S'il tut • n jSrnire les dernières nouvelles, on peut tout au moins ■attendre à l«-ur chute. Le poids des ©venements qui feu ^ont défavorables, l affaire de la côte du Mourman. le ■> T lié o-Slovaques. la famine dans les grandes villes, leur pèsent de plus en plus. Comme tant d'autres qui fin1; vécu d'. xagérations, ils seronr probablement, à le.ui lo ir. forces de plier le dos. Cela n'etonnera personne. ■Un Russe est quelque peu un être que nous ne «om-pr inoos pas tout à fait. Bien que ce oit géneralemen un homme fort positif, il est en même temps un idea-«te dont la tête bourdonne d'illusions Mais il es positif et dogmatique quand il s'agit d'idées; ses illu sion-, par contre, se rapportent aux chosos pratiaues de la vie quoiidienne. C'est pourquoi, malgré l'exagération HpRirente, il est un fond de vérité dans ce que l'on dit |iaffois,notamment qu'un Russe ne rêve jamais, except quànd il est bien éveillé. Or, à passer en revue tout ce quioat fait et détait les « Bolcheviki » depuis qu'ils dirigent le char de l'Etat russe, il faudrait vraiment coire qu ih n'ont, vécu qu'un immense rêve. Il est vrai qu'ils ont été des novices dan.i l'art de gouverner. Généralement, un homme d'Etat de quelque expérience, apprend rite a dorer une pilule, à faire prendre des vessies pour des lanternes, et des impôts pour des dégrèvements liais ni Leuin, ni Trotzki, ni aucun de leurs acoljtes, n'oiiî été suffi-amment souples, pour se plier au gré du vent de l'opinion publique. Et c'est là une des causes — sinon la seule — de leur échec. .Car, il faut le dire, leur Bgne n aura été qu'un échec lamentable. Personne n'a su à se louer d'eux, lueurs compatriotes eux-mêmes, ■ puissances de l'Entente, les puissances Centrales, Brionne n'a accepté pour de l argent comptant leurs nonnes » intentions. Ils ont été tout seuls à espérer in la révolution mondiale. Mais au lieu de voir se propager aux quatre coins de notre machine ronde 1? mi-lobe du chambardement universel, ils n'ont vu faire lo tour du monde que par eelui de la maladie espagnole. ■Aainiés peut-être des meilleures intentions, ils ont roulu introduire l'égalité. Mais ils paraissent avoir per-lu ie vue que, lorsqu'on veut mettre en pratique cet ideïJ de la théorie, il ne faut pas considérer que l'égalé consiste à se trouver égal à ceux qui sont au-dessus le 'oui, et supérieur à ceux qui sont en-dessous. Us ont itou lu jouer aux apôtres, et les moujicks des steppes leur rôt répondu par un « La barbe ! » tonitruant. La fonc-ion d apôtre est en effet très délicate, très confuse, et lige beaucoup de tact. C'est une fonction infiniment |us difficile que celle de percepteur des postes ou de Ignscrvateur des hypothèque:. BW taire avaler à ses semblables des réformes radi-*ale>> — même en admettant qu'il soit nécessaire d'en 'aire d'aussi radicales que celles qu'ont voulu réaliser les ■ximalistes russes — il ne suffit pas de faire des dis-&oup» kdometriques et de lancer des proclamation* de «gt-quatre pages. A quoi bon mêler Pascal, Nietsche, Hinere et Confucius à une question d'expropriation ? ■ n est pas là l'éloquence. L'éloquence, c'est le discours de Mirabeau au marquis de Deux-Drézé, c'est Léonidas lQX '^ermopyles, c'est Carabronne à Waterloo. Le peuple veut des actes, plutôt que des paroles. Mais ici encore, m fait d'actes, les« Bolcheviki > n'ont pas eu de gPnce. Après avoir démantibulé la vie politique de «ur oays, ils CQ ont.détruit,chose infiniment plus grave, * économique. ■ventre affamin'a pas d'oreilles. La disette règne, pa-pt-il, dans les grandes villes russes. Cette disette est g emment causée par le trouble général qui agite 1 pays. Bile m« p-rait pourtant être, avant tout, I conséquence de la politique économique défectueuse Bse en pratique par le gouvernement raaximali.-te. On proprie pas impunem nt hs banques et les gr-<nd s ■pustri^3 d un pays, fût-ce même au profit d'une 7-igue «opnbl'que fédérât,ire des Sowietg russes ». On n'as-P®®' pas impunément « le6 bourgeois, les exploiteurs, ■ ®?»&tos et los jouissours ». Si on v?ut lo? pincer, P0'! 'essaie en donceûr; la force brutale engendre Iwjoura des coutre-couDs funestes. Ripin d Ainmant Dimanche 18 août 1918 10 centimes le numéro 62e a r>é^ — N08 225-231 " 'lii'i i ",n liT ~ iiinwmiinim i ni' n ' Journal de Gand iiUirlU JLJPJ^ aal Jf -JL-* J&L ISI U Jtri K^^rrrifrn^rr:^iwjj.'j.'j^-.jmcsvxaa .. ^ |M|| Rédaction et Administration: 3, RUË DE FLANDRE, 3, GAND Abonnements : UU ? ANC VINGT CI^Q PAR TFIM iîflCR. donc à ce que la majeure partie du peuple rus^e ait dit | comme le dirait un jour Voltaire « Seigneur, délivrez-moi de mes amis. », et. que. par-dessus le marché, il ait commencé à essayer de se délivrer de ses « libérateurs ». Non. Avec leur repub'ique ar.archique, les maximalises me paraissent avoir vendu la peau de l'ours russe avant de l'avoir apprivoisé. Et en Russie les ours se s ivent. mais ne se ressemblent pas. A la terreur du tsarisme asu' cédé la terreur rouge. Il serait temps pour l'Rurope ent ère qu'un peu d'ordre vienne regner dans jj c.; gâohk. ! «v? m :\-ioialistea font un peu l'effet de grenouilles qui ont trop voulu s'enfler ils ont tiré le v-in ; ils m'ont tout l'air, à présent, de commencer à en boire la lie. Mourriront-ils. et., s'ils meurent, mourriront-ils en beauté ? Uiable. qu'est-ce que cela pourra bien leur faire. Ils auront ioui de quelques jours de gloire et la gloire, comme dit Balzac, est le soleil des morts Ap ès ça, on p-^ut bien tirer l'échelle et aller vivre comme un bourgeois inoft-nsif, même quand on a été un grand de ld terre. Après s'être retiré de la vie publique, Dioctétien cultiva son jardin à Nicomédie, et Charles-Quint passa le restant de ses jours à Saint-Just, où il remontait des pendules. Raoul Gustave. Les Expositions La « Salle d'Art » Prà-voyeur, rue Basse des Champs, groupe en ce moment quelques œuvres de rare mérite : tableiux à l'huile de Gab. Swarts, sculptures de Louis Dubar. L'un et l'autre de ces artistes affirment, à côté des dons naturels les plus précieux, une étude inces ai.te, un constant effort vers le mi*ux. Nous reviendrons en détail, dans notro prochain numéro, sur les délicates et nobles figures de M. Dubar, sur les lumiueux paysages, les ravissaitos fleurs de Mlle Swarts. •** La Salle Taets pourrait, eett" quinzaine, arborer la devise « Place aux jeunes! » Nous n'y trouvons pas moins de huit débutants, jeunes gor.s et jeunes filles. Certains d'entre eux, te's MM. Antoine Blomme et Jean Dutry ont t-.it déjà leurs premières armes dans cette difficile carrière des arts, d'autres ont encore une goutte de lait au menton, une tresse d - cheveux sur le dos. Tous sont pleins d'ambition et d'espoir. Celui chez qui ces sentiments paraissent le plus largement justifies est Gaston JPa.uwels. Ce n'est pas à lui qu'iront, sans doute, ies suffrages du grand publie, e.ar il ne uous montre guère que des études, — m-as d<*s études pour de vrai, — et il fait dur de trait et cru de ton. Att ridez pourtant qu'un peu de pratique ait assoupli I' crayon et harmonise la palette, et vous verrez ce « jeune >> rivaliser de îaleftt avec de glorieur aînés, Antoine Blomme. aussi est en bonne voie, mais il est ternes qu'il se dégage de l'influence obsédante de Save-rys pour devenir lui-même. Ses « Bords de 1 Lys » sont très poétiques, son « Châtaignier » a du style, mais il les a vus à travers la lorgnette de son talentueux concitoyen. Jean Dutry continue l'amusante série de ses paysanneries. Elles sont dessinées tant- bien que mal, à la dia-ble, joyeuses de couleur et presque toujours typiques. Remarquons en passant que les mieux enlevees ne sont pas celles de plus grandes dimeusions, — ce Qui s'exp i-que d'ailleurs. Fritx F ed'icx (Ricx) n'est pas moins divertissant dans la nombreise série de ses earicatures et silhouettes. Il y a là une science réelle du dessin, une observation souvent peiotraiite, de la fi»taisie et ^e l'humour. Des tableautins d'Hubert M'Ufait on ne peut vraiment dire qu'une ehose: c'est qu ils sont par trop mal faits... E« revanche, on serait fresque tenté de dire des Intéri«urs d'église de Mlle Van Damme qu'ils sont trop bien faits, — sauf quelques fautes de dessin, inexplicables chez une jeune personne qui semble se jouer dos difficultés. Sa couleur doit beaucoup, de toute évidenec.àJ. F. De Boever; ce so t les mêmes profondeurs veloutees, rehaussées de mêmes harmonieux éclats de fauve, de rouge, d'orangé. On nous dirait que c'est le maître, lui-même, qui « après la pose » a jeté là, négligemment, ce bouquet de roses, ou qui a aopendu, près de ce vitrail, ce Christ de bronze et de soufre, que ■oui n'en serions pas autrement étonnés. Il serait bien difficile, au contraire, de reconnaître au premier coup d'ail, le maître de Mlle Hostc, et si on le connaissait, il vaudrait mieux ne pas le nommer, car sa palette est devenue bien pauvre aux mains de l'élève. Les dieux n'ont pas départi à Mlle Hoste le den de la louleur ; peut-être avec beaucoup, beaucoup de travail, pourra-t-e'le, parle dessin, racheter cette disgrâce. Mil* Janot Van der Keyden se cantonne modestement dans l'art appliqué ; elle y arrive à djs résultats [auables. Ses candélabres, brûle-parfum, coupe papier *t«.. sont joliment composés et artistement t.availlés. [Is ne sont, pas non plu« d'*ne originalité indiscutab>e ? D'aceord, mais ici la chose ne tire guère à conséquence. Souhaitons à tous oes « jeunes », bonne chance et surtout bon courage ! O. V. ÉCHOS D'ART Au Théâtre Néerlandais Le Bal Masqué On peut être d'avis qu'il y av*it un autre choix à faire, lue celai de deterrer Le B il Musqué, cette vénérable •elique d'une époque presqu'oubliée, surtout si l'on tient iompte des exigences qu'a fait naître en nous le rép^r-ioire moderne. Ce qui peut paraître vrai en temps ordinaire ne tient pas debout pour le moment, puisque les lifficultés de se procurer partitions et matériel sont telles que souvent l'on doit se contenter de ce qu'on t) 'ut avoir. Le théâtre lyrique ne fait en cela qu'em-Qoîter le pas sur les autres circonstances actuelles, anormales et desagreables. Le Ba1 Musqué, nous reporte plus de trois quarts de siècle en arrière dans l'histoire musicale — la première ' îut lieu à Paris en 1833 — et affecte la foroie de l'opéra i grand tralala, artificiel, pompeux et larmoyant. Les moindres sentiments y sont musicalement démesurément gro&sis, si bien qu'on pourrait lui appliquer le mot de Zola : < l'air de Malbrough entonné par les irompett.-,s du Jugement, dernier. » C'est 1 opéra coulé lans le moule ancien qui oourrait. se glorifier de cette ievise. ne manquant pas de fierté du reste : A hacun • »a chanson ! » et sur le blason duquel pourrai nt fleurir luelques oontre-ut en guise de « becants »on de « tour-: aux ». Oti?rit à 1 . trnm» mûnin A a lî niùoa al 1 ^ Â.kf.Un/ln " tant bien que mal un de ees drames innombrables, se ; basant sur dos coïncideuoes les plus saugrenues, qui entraînent malûeureusemen des eon>équences les plus fâcheuses, voire tragiques.Un classique ou un moderne 1<'s eût fait découler naturellement du ohoe des caractères de ses personnages. Rien de tout eela ! Tous les personnages sont essentiellement bons comme pain — façon de parler bien entendu —, à parr une couple de conspirateurs qui \ ourdissent les dIus noirs desse'ns — Dieu sait pourquoi ! — contre un prince tellement, affable et généreux, que les républiques, même sud-américaines, pourraient ! l'envier au royaume des Deux-Siciles. Et dire que ce brave vice-roi est assassiné par son meilleur ami, et ce, par erreur! Il y a mal-donne : les six tableaux à recommencer ! J oubliais : tout cela par la faute d'une dame voilée qui perd «ou voile -- s;in - le perdre symboliquement bien entendu — donc qui aime le prince, sans l'aimer et qui par conséquent est, aimee du prince, sans en avoir été jamais aimée. Ouf ! Ce serait a vous dégoûter d'être vertueux ! Ces premices posées, canalisons notre mauvaise hu- \ meur et reconnaissons au Bal M >sque9 et à son inter- < pretation par notre troupe Roeis le m élite auquel il a j droit. Si, dans l'œuvre immense de Verdi, Aïda peut être | considérée comme un pont entre .ses productions pre- f mières — genre Rigoletto, Traviata} etc. — et ses immortels enfants : Otèllo et Falstaff, on sent paifaite-ment que ! • Bal Masque doit précéder directement Aïda. L'essentiel u'y est plus unique meut la mélodie-facile souvent jolie, toujours agréa oie, mais faisant fi de toute.description ou tout sentiment vrais, ne s'occu-pant de l'o chestre qu'en quautite accessoire et négligeable Il y a progrès. A ce point de vue je ne citerai comme exemples que l'introduction du 2e acte et cet acte tout entier nous initi nt aux rites de la sorcellerie; le prologue du 3 une delicieuse nocturne, où la flûte se détaché av.ec pureté. Quant à l'interprétation en elle-même; en eénéral, je n'ai que des éloges à distribuer. Disons tout d'abord que I couvre était parfaitement à point, que lVchest-e et surfout les chœurs à qui incombe une lourde part furent à la hauteur de leur tâche. Lo chœur fi ■ al du l'acte, au rythme sautillant — genre Trovatore—, peu conciliable avec le cadre; le supt-rbe chœur enthousiaste de la fin du 2; le chœur ricaneur et caractéristique du 3, tous les autres, aussi bien que les ensembles, fur int enlevés a « l'emporte-pièce » comme l'exige une partition de Verdi. M. Ose. Roelsen mérité tous les honneurs. La distribution également était heureuse. Nous y avons remarqué plusieurs éléments de valeur qui complètent fort bien le noyau initial et permettront si possible de donner de r«'Xtension au,répertoire. M. Deshayes Comte Richard d'Oivares — était particulièrement en voix. Les notes élevées furent un i-u pour son organe solide. A la fin du 2 il surplomba orchestre et chœurs de façon si éclatante que le pub'ic éclata en bravos frénetiques. Malgré tout les préféré -ees de c^lui-ci n'ont guère changé. N'oublions pas de citer encore, entre autres, non grand air du 2 — air ou matelot — qu'il enleva d'une façon crine et mâle en martelant bien le rythiie. A côté de lui le baryton M. Vyncke a fiit bonne figure. Typé de façon f »rt -ympéthique, il eut d'e\cel-le-ts momeuts en Rena*o. Non seulement dans ses différents airo — tel celui du 1 — et ses ensembles ; mail surtou dans son grand air du 4 il a beaucoup plu. T1 a fait ressortir tout • l'émotion on même temps que la beauté mélo'iq e de cette p: ge, qu . avec accompagnement do flûte — une mention spéciale pour l'instrumentiste — et de harpe — ou d'un en tenant lieu — est empreinte de noblesse tragique. Malgré la fatigue des répétitions et des extras des derniers jours, malgré aussi le registre très élevé surleque! sa partie chev uche presque continuellement. Mlle De Visa rempli son iôle d'Amalia 'e façon excellente. Sa déclaration d'amour au 3, son duo avec M. Dèshayes, malgré les notes aiguës dont il est parsemé, fut d'une envolée qui suscita l'eirhousiasme; tout comme sa supplication du 4, si profondément doulou-r use, fit tressaillir. Une note très méritoire à l'adresse de Mm® Calu-waerts dans le rôle du page. Comme je l'indique ci-dessous — Concert Pathé — c'est ce qui 'ui sied le mieux. C'est d'ailleurs de cette façon que Mlle De Vos pourra s'occuper uniquement de son genre : celui de soprano dramatique. J'ai déjà eu l'occasion d'insister sur l'étendue et la puissance de l'organe de Mlle Wynen. Qu'e le s'appli- ; que à chanter p'us dans le masque, sa prononciation et la q lalité v »cale y gagneront iufi liment; qu'elle s'ingénie également à paraître moins gauche. Enfin, la pratique aidant.... MM. Reynvoet et de Mulder — voici, quant au dernier. ma prédiction de la semaine passée déjà accomplie!— ont inc-irné deux conspirateurs, qui complétèrent avec M. Vyncke, au 4, un trio bieu sonore. M. ETaemelinck fit un matelot, candidat-officier, dont la chaleur du loyalisme animait la voix. Bien tenus également les autres rôles par MM. Van den H'-nde et Bernard. Le succès fut complet; les différents acteurs furent maintes fois interrompus par des applaudissements; la toile se leva et se releva. Ceux qui avaient entendu l'opéra lors de la troupe Castellano —1908 - clamèrent leur satisfaction et ceux po îr lesquels c'était une primeur, leur admiration. Et puisque tout le monde est content, pourquoi ne le serais-je pas ? B. Chronique Gantaiss MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. THÉÂTRE PATHÉ. —Jusqu'au 22 août. « Le Secret de Branting». Draine en 4 actes (hors série.) ; « Les Fiançailles de Lu ». Série L'Arronge 1918. SALLE ST-GEORGES, rue Haut-Port. — Jeudi 22 août à 2 1 2 h. Vrtnte de beaux meunles, tableaux, coffre-fort, tapis-rideaux, Linge. Exposition à partir de 1 1/2 h. LA MAISON Fernand Mtstoagh, rue aux Vaches, 5, informe son honorable clientèle que le magasin, ainsi que ; le salon de coiffure seront ouverts à partir de samedi. FLOR. DE PAEPE, agent de Change à Gand informe le public que ses bureaux sont transférés rue du Hainaut, 5 (coin rue de la Croix, anciennement 15, rue basse des Champs). JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et Uniment Hcyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. BRASSERIE Flandria. — Sous cette dénomination, il est constitué à Gand une société anonyme qui produira exclusivement de la bière à fermentation basse. 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Colle, Beyls, Blanc ; et rehaussé du concours gracieux des principaux artistes du Théâtre flamand, au bénéfice des 8 orphelins « Vleeshou-Tvers » de Tronchiennes. (Luchteren) privés de tout soutien et secours. Les prix des places fixés à 4, 3, 2, 1 fr. 25 sont à la portée de tout le moide, lui permettant ainsi par son obole de participer à cette œuvre charitable qui, espérons-le, obtiendra le succès attendu par les heureux organisa-teurs. - A c CONFISERIE choool. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabant. ECONOMISEZ vos CHAUSSURES oar l'emploi des Protecteurs « DUC » pour cha ssures d'hommes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Elégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. AU MINARD. — Dimanche 18, lundi 19, mardi 20, le « Walsdroom ». Jeudi 22 « La belle Polonaise ». Dimanche grande matinée. Lundi, bénéfice de M"« Marthe Landin, de «Walsdroom». 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Bureaux auxiliaires : rue de Flan-dee. 32 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations de Banque, Change, Dépôts de fonds. Encaissement de coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages. Service financier pour compte de Sociétés. Location de coffres-forts. — Dépôts : à découvert et cachetés etc. LA CHAMBRE Syndicale des Entrepreneurs de travaux publics et Civils de la Flandre Orientale à Gand, reconnue légalement, et les Syndicats des ouvriers du bâtiment en ville, formant ensemble le Conseil de Conciliation mixte et permanent de l'industrie du bâtiment, portent à la connaissance des Administrations publiques et des habitants de la ville de Gand et des Communes limitrophes, qu'en raison de la Yie chère, il sera accordé, à partir du 12 août prochain,^ une augmentation de 13 centimes par heure de travail à tous les ouvriers du bâtiment et cela jusqu'à des temps meilleurs. Au nom de la Chambre Syndicale Le Secrétaire, Le Président, Aimé De Vriese. L. Gildemyn. OUD-GEND. — Jusqu'au 22 août 1918. «La Comtesse Heyers ». Grand drame émouvant en 5 parties. « Rêve Interdit », drame colorié. Etc., etc. CHAUFFAGE AU BOIS : Foyers calorifère, rue des Foulons, 36. Le LUNA PUDDING POWDER est moins cher que tout autre pudding Powder NON PAS PARCE QUE SA QUALITÉ EST INFÉRIEURE, au contraire, mais parce que j 'emballage est moins luxueuse. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABO TIERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. Mmu HENDERICK-LAVAUT remercie de tout cœur l'honorable public gantois des marques de sympathie qu'il lui a témoignées lors de la soirée organisée en son honneur.L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé « LE LIS », Butter-Cream. Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue de la Poudrière, (près Boulev. St-Liévin). HÉMORRHOÎDES 11 — R. Baetslé, 56, rue Charles Quint. — Alb Ba tslé, 48, avenue Elisabeth. Gand. HORLO iERIE suisse B haegel-Mees,chaussée de Courtrai, 128, et chaussée d'Anvers, 54, Gand. ENCRE à écrire, fournitures de Bureaux et de Classe. Buyck frères, 59, rue S4 Georges LUSTRES en fer. — Liseuses. — L'Electricité M. C., Bulletin Financier Bourses officieuse» d* Qand du 12 au 16 août. Les cours côtés cette semaine à lu Bourse de BruxetlM, surtout le mercredi, en valeurs industrielles, démontrent à l'évidence que la spéculation malsaine y bat son plein. Les fluctuations ne dérivent plus de faits normaux, tels que marchés conclus ou en perspective, hausses ou baisses de recettes ou de matières premières, plus où moins values de"stocks, bilans publics, etc., tout cela n'existe plus en ce moment et l'offre ou la demande de quelques titres suffisent, pour provoquer une forte baisse ou une hausse folle, disproportionnées avec la situation. En une seule séance, nous assistons à une hausse de 60 fr. en lotions Banque d'Outremer, alors que des révélations sur às poste de portefeuille aurait plutôt pu faire admettre l'inverse; la capital trams Gand de 210 saute à 245; nous l'attribuerons à un rachat de baisser. La linière La Lys à 1900, La Liève à 1400; nous savons ici suffisamment à quelle inaction les liniêres sont vouées en ce moment Nous ne voulons pas augmenter les exemples, mais dirons que ces faits doivent préparer des reculs plus importants, et finiront par écarter de la Bourse l'honnête spéculateur. Ceci dit, revenons à notre Bourse Gantoise, où on côte la Banque de Flandre en léger recul de 1400 à 1390; les Banque de Gand de 860 à 865 P; Banque du Travail 840-845. Les linières conservent les cours antérieurs; savoir Gantoise 1675, Nouv. linière du Canal 126 1/2-127, Filature et Tissage 80 A; après avoir été traité à 1125 fr. La Liève reste offerte à 1200; La Lys après 1700 A est demandée à 1800. En Tramways de Gand les cours ont variés pendant la semaine, en capital de 207 1/2 demandé à 220 offerte; la dividende et la jouissance se trouvent maintenant bien classées et flottent de 125 à 130. Le messager de Bruxelles donnant les recettes du mois de juillet, nous les publions à notre tour en ajoutant quelques chiffres permettant d'apprécier et d'évaluer la valeur en connaissance de cause. La concession est donnée jusqu'au 31 décembre 1953 soit encore 36 années (y compris 1918); les charges fixes, y compris les redevances fixes ainsi que les Intérêts et les amortissements du capital obligations et actions ne s'élèvent pas encore à fr. 700.000, les recettes se sont élevées pour l'année 1915 à 1.778.200 fr.; 1916 2.098.750; 1917 3.071.550; le mois de juillet seul a donné en 1915 122.000 francs; 1916 175.450; 1917 276.327; 1918 342.261 ; les sept premiers mois de 1915 734.000; 1916 1.164.600; 1917 1 587.800. 1918 2.165.900. L'augmentation des recettes de ces .sept mois étant de 578.100 fr. nous autorise à évaluer l'augmentation Dour l'année entière à 1 million; de ce chiffre nous estimons un bénéfice de fr. 50 o/o, yu que les frais sont supportés par les premières recettes; la dernière répartition des bénéfices a permis d'attribuer à la réserve légale fr. 16701, ce qui porte cette dernière à 120 730 fr.; au fonds de renouvellement sont attribués 375.000 fr. ce qui le porte à 962.700 ; le dividende de fr. 2 ne comporte que 140 000, et on a reporté fr. 11.902. Nos conclusions sont: l'estimation d'un superdividende pour l'exercice en cours de fr. 7,50 tout en dotant le fonds de renouvellement d'un nouveau montant d'au moins 500.000 fr. Quant à l'extension des lignes comme nous l'avons déjà annoncé, cette dernière est prévue momentanément à environ 10 kilom. (en partie concédée) et nous estimons les espèces en caisse et en banque en fin d'exercice à environ 5 millions pour finir; le capital encore en cours n'est plus que de fr. 2,817.300. Les capital Clouteries des Flandres sont demandées à 840; les dividendes à 430- ainsi que ies Colonial Rubber à 50 fj. A Bruxelles. Semaine raccourcie, mais bien mouvementée. Les banques ont été spécialement favorisées; le mouvement a été trop brusque pour avoir une durée. Banque de Bruxelles de 1100 saute à 1225. Banque National* stationnaire à 3800. Caisse Reports plus sage à 3790. La Société Générale continue sa marche ascendante jusque 7800; le bénéfice au 31 déc. 1917 s'élève à 3.739.723 fr. Outremer de 900 à 960. Le Bruxellois a donné un rapport sur la dernière assemblée extra-ordinaire des Mines du Luhan dont une partie se trouve dans le portefeuille de l'Outremer; ces mines dont les actions figurent au bilan pour 500 fr. sont de nouveau inondées et le capital fortement compromis. Société Hypothécaire Belge-Américaine; les bénéfices pour 1917 ont été de 1.407.339 fr. contre 2.058 007 fr. soit inférieur de 642.668 fr. Chemins de fer et tramways assez bien achalandés sans changements notables de cours. Chemins de fer Andalous. La compagnie a exposé'au ministre du commerce que, par suite des fortes augmentations des frais, les recettes ne couvrent plus les dépenses, et qu'une augmentation de tarifs ou bien l'intervention de l'Etat son' nécessaire. Le ministre a promis l'examen de la situation. Canadian Pacific. la recette de la première semaine d'août est en augmentation sur la même semaine de 1917 de doll. 323.000, soit 2.822 000 doll. Nord de VEspagne, le lr semestre de 1918 a augmenté en recettes 8 1/2 millions do pesetas, les dépenses majorent de 22 millions. Tramways de Livourne, les actions ordinaires cotent 140 fr., le bilan au 30 septembre 1917 accuse un excédent de 2806 fr. 1916-17 avait donné 14 924 fr. Comp. Gèn. Parisienne de Tramways au capital de 45 millions, convoque ses actionnaires, afin de décider si l'exploitation, qui est en déficit, doit continuer ou suspendre. Dans ce dernier cas, d'autres sociétés de transports parisiennes devraient prendre les mêmes mesures. Par les pouvoirs les sociétés étaient contraintes à augmenter les salaires sans avoir obtenu jusque maintenant l'autorisation d'augmenter les tarifs, ou des modifications aux concessions. Les valeurs métallurgiques se raffermissent, tandis que les charbonnages continuent à s'effriter. A Maes-tricht des bruits de grèves des charbonniers continuent à augmenter; le Directeur, des Reichskohlensyndicat s'est abouché déjà avec les ouvriers, qui produisent notablement moindre sous prétexte que la nourriture qu'ils reçoivent ne leur suffit point. Les zinos sont recherchés. Le prix du métal a atteint cette semaine à Londres 400 liv., dépassant le record qui avait été atteint en 1917 par 380 liv. En 1912, la spéculation l'avait porté à 332 liv. alors qu'en 1896 il ne valait que 56 liv. Rio-Tinto. Un syndicat s'est présenté pour prendre à 97 p. c. tout l'emprunt hypothécaire de 50 millions de pesetas. Eclairage électrique de St-Pétersbourg de 1886, le peu d'empressement des actionnaires de cette compagnie à adhérer au projet du comité de défense, a fait publier par cette dernière, qu'elle augmente la période d'adhésion. Un mouvement de hausse s'est produite en valeurs coloniales; nous ne trouvons aucune raison la justifiant, bien au contraire; nous apprenons en effet que « la Rubber Cultuur Maatschappij » d'Amsterdam, la plus importante société de caoutchouc de la Hollande, ne distribue aucun dividende pour l'exercice 1917, vu la « grande crise du caoutchouc », l'exercice 1916 avait encore donné 16 p. c. Le sucre, seconde matière importante, traverse une crise analogue. A La Haye les producteurs de sucre de Java ont formé une association pour prendre des mesures en présence de la présente situation. Valeurs d'Etats étrangers. Argentine. La delte flottante à fin 1917 s'élevait à 587 millions de pesos papier, contre.472 millions en oct. 1916. La plus grande partie de ce montant est à court terme, ce qui constitue beaucoup de difficultés pour le gouvernement. Bucarest emprunts 1895-1898; les banques allemandes annoncent le paiement des coupons arriérés aux sujets allemands. Egypte. Le budget pour 1917-18 signale un excédent de 649.000 L. E. Parmi les dépensss figurent L. E. 3 millions pour contributions de guerre. Espagne, l'encaisse or est de 2.100 mill. contre billets en circulation 2000 mill. Guatémala. Le Concil of foreign *»ondhoHers a reçu avis de l'envoi des montants nécessaires pour le service de la dette extérieure pour 1918-19. Mexique. D'après des nouvelles airivées, lo Mexique aurait repris le service de ses dettes extérieures, R. D. J. FONDS publics, coupons, arbitrages. — RCDOLPH1

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