I BMM—■■■■■■■■—■Mi Sam <li f \ et[dimanche|IS déoenibre 1918 » ■——ES— LO centimes le numéro G'ime an;?èp - N11 347-348 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : DEUX FRANCS PAR MOIS RÉDACTION & ADMINISTRATION : GAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — GAND Annonces fr. 0,80 la ligne. Réclames (avant les annonces) 1 fr. la ligne. Réclames en Chronique gantoise ou dans le corps du journal 2 fr. la ligne. Informations financières et Réparations judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite à forfait pour les annonces souvent répétées. A nos Abonnés Le prix du papier d'impression n'a pas baissé jusqu'ici, ce qui nous contraint à maintenir à S frtincs par mois le taux de l'abonnement. Nous mettons en recouvrement les quittances pour 1919; elles ne prévoyent qu'un abonnement trimestriel, c'est-à-dire de 6 fr., parce que nous avons le ferme espoir que d'ici ! fin mars le prix du papier diminuera sensible-j ment, ce qui nous permettra de réduire le taux i de l'abonnement et d'agrandir le format du Journal de Gand. Les campagnes belges en Afrique Notre colonie au Longo ne disposait, avant la ■guerre,que d'uneforce publique,chargée uniquement du maintien de l'ordre à l'intérieur, aucunement préparée à des opérations de guerre. Néanmoins, dès le début des hostilités, violant comme toujours les conventions internationales, les Allemands attaquèrent le poste belge de la Lukuga, situé sur la rive ouest du lac Tanganika. Il fallut faire face à l'agression et, dans ce but, envoyer à la frontière orientale de la colonie des détachements de la force publique, alors éparpillés dans lès différents postes de l'intérieur. Leur rôle fut, au début, purement défensif. Les Allemands ay*nt porté la guerre sur le sol africain, les Alliés décidèrent, de conquérir les colonies allemandes. Une colonne de troupes coloniales belges fut appelée à participer, aux opérations dirigées contre le Kameroun. Elle eut l'honneur d'entrer, avec les troupes françaises et anglaises, dans laundè, capitale de la colonie allemande. Leur faible effectif, leur manque complet d'organisation réduisaient, pendant ce temps, les troupes qui gardaient la frontière orientale du Congo, à la défensive pure. Néanmoins on envisagea l'offensive et la conquête de l'Est Africain allemand. Mais pour cela il fallait des troupes en nombre suffisant, des porteurs, des armes, notamment des canons, des munitions, de ravitaillement. Le Congo fournit des soldats et des porteurs; l'armée métropolitaine passe à la colonie des officiers et des sous-officiers d'encadrement. D'Europe est envoyé tout le matériel nécessaire. Avec les compagnies de la fore# publique on forme des unités de guerre : bataillons, régiments, brigades. Mais tout cela demande du temps et jusqu'en avril 1916, le rôle des troupes coloniales belges se borne à empêcher la violation de notre territoire. A cette époque, tout est prêt pour l'offensive et l'envahissement de l'Est Africain allemand est décidé. Celui-ci s'opère en deux colonnes principales : l'une, partant de l'Uganda s'empare de Kigali, tandis que l'autrt partant du Sud du lac Kivu s'empare de Nyanza, résidence du fameux Sultan Muzinga; Pouanda, pays de culture, riche en pâturages et en bétail, est conquis. La progression continue ; la première colonne occupe Namirembe, port du lac Victoria Nyan-za, puis se met en marche vers Tabora, livrant en cours de route les combats de Kato et de Djobahika. La deuxième colonne de son côté, fait la conquête de l'Urundi, après avoir obligé l'ennemi à abandonner les positions de Kokawami et de Niawiogi. Elle s'empare de Kigoma et de Udjidji, ports du lac Tanganika situés à l'extrémité de la ligne ferrée qui traverse de l'Est à l'Ouest la colonie allemande. Notre flottille du Tanganika, en mettant hors combat, avec le concours de canonnières britanniques, la flottille ennemie, et nos hydravions en bombardant Kigoma et Udjidji, avaient préparé la prise de ces localités. Peu après, un détachement belge, transporté sur le lac Tanganika,est débarqué à environ 200 kilomètres au sud de Kigoma et s'empare de Karema, autre port du lac. Prenant le rail comme axe de son mouvement, la colonne se dirige vers Tabora, infligeant à l'ennemi une nouvelle défaite à Ussoke. Aux portes de Tabora, elle livre combat à Lulanguru, tandis que la première colonne attaque l'ennemi à Itaga. Le 19 septembre 1916, le drapeau belge flotte sur Tabora, capitale de guerre de l'Est Africain allemand. La conquête de cet immense territoire n'a pas duré cinq mois. Après la prise de Tabora, les troupes belges poursuivent l'ennemi, mais au bout de peu de jours les abjectifs qui lui ont été fixés étant atteints l'offensive est arrêtée. Tabora a été, dans a suite remis aux Anglais. Une partie des troupes belges occupe les territoires conquis, le restant est renvoyé vers ses garnisons de l'intérieur du Congo. Les troupes britanniques qui opéraient dans la partie est de la colonie allemande continueront seules la conquête. En février 1917 un détachement allemand parlent à échapper aux troupes britanniques et marche vers les. territoires occupés par les Belges. Nos troupes l'empêchent d'y pénétrer, il se dirige alors vers Tabora qu'il veut reprendre. Sur ces entrefaites, il est décidé que les Belges achèveront en coopération avec les Britannique: ■ ia conquête de l'Est Africain allemand ; il es 1 entendu toutefois, que les territoires conquis pai nous, au cours de cette coopération, seron remis aux Anglais. Nos troupes disponibles sont immédiatemen chargées de la couverture de Tabora, dont ains l'ennemi ne parvient pas à s'emparer. Elles sont dans la suite, chargées de la poursuite du déta chement ennemi qui, contournant Tabora, s'es dirigé vers le Nord à travers les territoires coir quis par les Britanniques. Pendant ce temps, les troupes qui étaient déji entrées à l'intérieur de notre colonie sont rap pelées; des porteurs sont recrutés au Congé e envoyés aux troupes au fur et à mesure des levées et des possibilités de transport ; le portage, nécessaire aux troupes, exigeait plus dt 20.000 hommes. Aussi n'est-ce qu'en août 1917 qu'une brigade belge peut se mettre en marche vers le nouve objectif qui a été assigné : Mahenge. Talonnant l'ennemi qui défend le terrain piec à pied, lui livrant des combats incessants, \i brigade arrive fin septembre aux abords d« Mahenge et s'en empare le 9 octobre. Grandes furent cependant les difficultés de cette opération, car toutes les récoltes avaien été enlevées par l'ennemi ; on fut donc forcé de faire venir de l'arrière, par transports automobiles, tous les ravitaillements et, pour ce faire, de créer, dans un pays très montagneux, à travers la forêt, par dessus de nombreux ravins et rivières, des routes automobiles. Entretemps une colonne belge avait été amenée, par voie de mer, à Kilwa, port de l'Océan Indien. De Kilwa, elle a mission de marcher sur Livvale, donné également comme objectif à une colonne britannique. Les éléments avancés des deux colonnes y entrent le même jour. La brigade qui s'est emparée de Mahenge et la colonne de Kilwa, renforcée par de nouveaux éléments, poursuivent l'ennemi. Celui-ci e«t, alors, acculé dans l'angle S. E. de ia colonie. Les troupes allemandes qui avaient défendu contre nous le district de Mahenge se rendent aux Anglais. Quant au reste des forces ennemies, il franchit la rivière Rowuma et pénètre dans la colonie portugaise du Mozambique. Les Britanniques l'y poursuivent. L'Est Africain allemand est en entier aux mains des alliés. Le rôle des troupes belges est terminé. Ainsi la Belgique, non contente de défendre la dernière parcelle de son territoire, a participé glorieusement, au cœur de l'Afrique, à la conquête de deux des colonies allemandes, acquérant pour elle-même un territoire censidérable. Il est juste de rendre hommage à notre soldat noir, soldat merveilleux, artisan de cette "ictoire, qui a, sans marchander, versé son sang pour la mère-patrie. Echos du palais La question des loyers En attendant que soit votée la loi, due à l'initiative gouvernementale, sur les loyers, disons en deux mots quelle est la portée de l'arrêté royal publié par le « Moniteur Belge » et reproduit avant-hier dans nos colonnes : il ne peut plus être introduit, ni jugé d'actions en payement de loyers pour les baux conclus pe»dant la guerre, c.-à-d. depuis le 4 août 1914 en Belgique ; il ne peut plus être introduit ni jugé de demandes tendant à la résiliation du bail et à l'expulsion du» locataire, quand elles sont fondées sur le défaut «le payement des loyers, ou l'expiration du bail, ou un congé signifié au preneur. Les procès en cours sont donc suspendus, et il n'est pas permis d'en entamer de nouveaux, quand il s'agit de baux de guerre,qu'il s'agisse de demandes fondées dans les cas visés par les principes généraux du code civil en matière de louage, ou par les dispositions de la loi spéciale sur l'expulsion des locataires. Par contre, les autres causes de résiliation de bail continuent à produire leurs effets, et les juridictions saisies demeurent compétentes pour statuer. Il est évident que l'on ait voulu empêcher les propriétaires d'agir eu toute hâte avant le vote de la loi, afin d'éviter des décisions contraires à l'esprit des dispositions futures que l'on se propose de faire prévaloir. 11 ne faudrait pas cependant que le " provisoire » ainsi instauré se prolonge outre mesure — du moins tel est l'avis des propriétaires !... La justice et les activistes Au fur et à mesure que se poursuit l'instruction. le nombre des arrestations augmente : il doit s'élever présentement à une quinzaine. L'accusation visée, outre celle prévue par les arrêtés-lois d'avril 1917, est également celle de l'art. 115 du Code Pénal, prévoyant la répression du crime commis contre la sûreté extérieure de l'Etat. Les collections des journaux activistes a fourni à l'instruction de précieux renseignements, tant ils étaient bien informés, et faisaient « mousser » certaines créations ! On ne sait jusqu'ores si ce serait les Cours d'Assises ou les tribunaux militaires qui serait appeler à juger les inculpés. Leur délicatesse !... On rapp' rtait ce matin le fait de ce magistrat (?), nommé par les boches, qui. trouvant 1 sans doute ses appointements insuffisants, allait tenir ses audiences dans des communes éloignées de plus de 5 kilomètres du cheflieu du canton, afin de toucher une indemnité de 12 francs, qu'il faisait payer par les parties comme frais de procès Si l'affaii e était remise deux ou trois fois, il touchait ain*i 24 ou 36 francs, et autant pour-le greffier ! Et d'aucuns prétendaient qu'il touchait ce... petit supplément, une par audience, mais par audience et par affaire. Quand on prend du galon.... X. X. f »... Au Moniteur Le retrait de la monnaie allemande Un arrêté du ministre des Finances règle cette question. Dans le délai de six jours ouvrables, à partir de la date fixée sur les avis qui seront affichée daris toutes les communes—le retrait n'étant pas, effectuée par tout aux même* dates — tout détenteur de monnaies allemandes, de métal ou <té papier, sera tenu d'en faire le dépôt, avec bordereau déclaratif daté et signé. Déclaration et dépôt s'effectueront, soit à la Banque Nationale de Belgique ou dans l'une de ses agences, soit dans un établissement financier délégué à cette fin, soit chez le receveur des contributions, soit au bureau des postes à l'exclusion des sous-perceptions. Les billets à déposer devront être soigneusement dépliés,"classés par coupures, groupés et liés par paquets de 20,25, 50 ou 100 pièces, selon la quantité de chacune de ces coupures.. Une seule et même personne agira pour le 'compte de chaque ménage ou famille et devra se munir de sa carte d'identité. L'échange des marks contre de la monnaie nationale s'effectuera à raison de fr. 1.25 par mark, pour autant que le déposant se conforme au susdit arrêté; il aura lieu à concurrence de mille marks au moment du dépôt. Le bordereau déclaratif d'un dépôt dépassant mille marks sera formé en double exemplaire, dont l'un sera, après vérification et visa du dépositaire, remis au déposant pour récépissé. Ce récépissé constituera un titre au paiement, sur la base de 1 fr. 25 par mark, du solde non échangé, paiement dont le mode sera déterminé ultérieurement. De plus, ce récépissé, transmissible par voie d'endossement affranchi du droit de timbre, pourra aussi être affecté à l'ouverture d'un compte de chèques postaux à circulation fermée, oïl à l'ouverture d'un compte courant dans un établissement financier. Celui qui, ayant fait le dépôt prescrit, se trouvera dans le cas d'en effectuer un second au cours du délai de six jours imparti par l'avis apposé dans sa commune, devra en faire la déclaration au bureau qui aura îeçu le précédent dépôt et se munira éventuellement du récépissé de celui-ci. Des formules seront à la disposition d u public dans chacun des bureaux susmentionnés. Le dépôt et le bordereau déclaratif comprendront exclusivement des monnaies allemandes.Passé le délai de six jours prémentionné, la circulation des dites monnaies sera prohibée. Le solde restant à payer au déposant sera liquidé dans la mesure où le permettront les disponibilités, et, en tout cas, dans le plus bref délai possible. D'ailleurs, comme le dit l'arrêté, les récépissés seront accentés par les établissements financiers, les particuliers dont la solvabilité sera établie. * * * Arrêté royal : En temps de guerre, le ressort des conseils de guerre permanents est illimité. * * * S. E. le Cardinal Mercier est promu au grade de Grand-Cordon de l'Ordre de Léopold. M. Ernest Solvay, Ministre d'Etat, fondateur et président du Comité National est promu au grade de Grand-Cordon de l'Ordre de Leopold. M. Em. Francqui, Ministre d'Etat, président du Comité Exécutif du Comité National est promu au grade de Grand-Officier de l'Ordre de Léopold, ainsi que M.M. J. Jadot et L. VanderRest, vice-présidents du Comité I National. j M. M. Em. Janssens; chevalier de Wouters i d'Oplinter, F. Van Brée, vice-présidents du Comité exécutif du Comité National sont promus au grade d'Officier de l'Ordre de Léopold. «*» Sont nommés conseillers de gouvernement près le Ministère des Finances pour un terme, de trois années à compter du 1er janvier 1919 : M.M Ingenbleek, .J., administrateur de la ■ Liste civile, secrétaire honoraire de LL. i M M. le Roi et la Reine; Vander Smissen, E , professeur à l'université de Liège ; Ansianx, M., professeur à l'école de commerce annexée à l'université libre de Bruxelles. **<■** Par arrêté royal en date du 25 novembre 191S sont nommés : Substitut d'auditeur militaire en campagne. M. De Jaer (Bernard), docteur en droit, greffier adjoint du conseil de guerre de la 6" division d'armée. Greffier adjoint de conseil de guerre en campagne, M. Michielssens (Jean), ff, de commis de parquet à l'auditorat de la 1° division d'armée. #** Le Secrétariat Général du Ministère des Chemins de fer et le Secrétariat Général du Ministère de la Marine, des Postes et des Télégraphes, sont fusionnés. > .... lv , • Pptitpc nouvelles —Le steamer «Àrchangel», capitaine Dael, de la compagnie Marwich,venant, de Hull avec 968 militaires belges réformés qui avaient travaillé en Angleterre est arrivé à Anvers le 9 décembre. Us ont été salué» parles autorités militaires. — Le steamer « Brabant » (vivres pour le gouvernement militaire) est arrivé à Anvers. — Le général allemand Tonkrong, gouverneur du Luxembourg belge au début de la guerre, a été arrêté à Trêves et écroué à la prison de Metz. On ne connaît pas exactement les accusations portées contre lui, mais on sait qu'il sera rendu responsable de l'exécution sommaire des habitants de la ville d'Ar-lon.— Une explosion se produisit à bord du cuirassé américain «Brooklyn » à Yokohama. U y a six tués et trente blessés. — Les délégués japonais à la conférence de la paix sont partis jeudi pour San-Fran-cisco.— Wilson ne retournera pas aux Etats-Unis avant la fin du mois de février. — Le vaisseau de ligne anglais «Hercules » ayant à bord la commission navale de l'Entente est arrivé à Kiel accompagné de deux destroyers. — Lord Milner donnera sous peu sa démission comme sous-secrétaire de la guerre en Angleterre. — Lors de l'évacuation de la Transcauca-sie les troupes turques se sont livrées à de nouveaux massacres d'Arméniens ; le nombre des victimes s'élève à plusieurs centaines de mille. Ohiwnhiiif Gantnise CONSEIL communal. — Séance du lundi 16 décembre 1918, à 4 heures de l'après-midi. A l'ordre du jour figurent entre autres les points suivants : Bureau de Bienfaisance, Mont de Piété, Académie royale des Beaux-Arts, budgets pour 1919. — Hospices, insuffisance à l'art. 12 (mobilier). — Cimetière de la porte de la Colline, agrandissement. — Nouveau legs fait par M. Bastin. — Cercle artistique et symphonique, demande en obtention d'une subvention. — Renouvellement pour 1919 de diverses taxes. — Grand Théâtre, mesures en vue de la réouver-tuae. — Dénominations nouvelles de rues. Séance secrète : Renouvellements de mandats. — Enseignement. Personnel. PIANOS. — Vente et location. Maison B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32, (Nederkouter), Gand. A LA POPULATION DE GAND ET DES ENVIRONS. — Pourquoi la savonnerie «VAINQUEUR» a-t-elle été fermée? Elle était sous tous les rapports en règle avec le gouvernement belge. Mais le bonhomme « VAINQUEUR « barrait la route à quelques gros bonnets. Il devait disparaître, ce qui est .arrivé facilement : 1° par la puissance de l'argent,2° avec le concours de l'ennemi. La savonnerie a dû plier mais n'est pas tombée, au contraire elle prend sa revanche plus forte que jamais, avec la devise « de mieux en mieux », bien faire et laisser dire. Elle remercie son honorable clientèle pour la confiance qu'elle n'a cessé de lui témoigner. Exigez donc partout les produits (savons, poudres à raser, à lessive, champoing, etc.) de la savonnerie renommée « VAINQUEUR « marque « Feburo's » déposée d'après la loi, seul propriétaire - fabricant : GUSTAVE , LEFEBURE, 9,S, boulevard de l'Industrie a Gand. COMITÉ National de Secours et -d'Alimentation. — Rationnement du 16 an 28 décembre : 1 hareng fumé par personne fr. 0,50 pièce. Biscuits : 1/2 kilo par personne au lieu de 1 kilo (quantité renseignée dans notre communiqué précédent). Q. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 5«, Cou-pure, r. g. Nég. fonds publics, coup."*£trêq., monn. étrang. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabant. ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des Protecteurs « DUC » pour charssures d'hommes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Elégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, QAND. COMITÉ National de Secours et d'Alimentation. — Comme certaines denrées nous arrivent actuellement sans rationnement, celles-ci seront vendues dans nos bureaux de vente librement à i la clientèle de passage sans fixation de jour et sur simple présentation de la carte de ménage. Toutefois les quantités délivrées ne pourront pas dépasser une consommation normale. La liste des denrées ainsi en vente libre sera portée à la connaissance, du public par voie d'affiches appendues dans les bureaux de vente. FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. Maison Dutry-Cêls§n, rue des Champs, 12, GAND. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. FONDS publics. - Gillet, rue longue des Violettes, 37. PAIN. — Le Comité Régional de Gand-Urbain, a l'honneur de porter à la connaissance du public, qu'en présente de l'augmentation sensible de la ration de pain, il a été avisé par le Comité National que les enfants nés depuis le lr décembre courant, ne pourront être inscrits pour recevoir la ration de pain jusqu'à l'âge de six mois révolus. Le régime spécial actuel pour cette catégorie d'enfants est toutefois maintenu. MUSIOUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. (Trand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant, COMITE de secours alimentaire, quai des Tonneliers, 2-4-8. — En présence des difficultés que rencontrent l'industrie et le commerce locaux dans l'embauchage de la main-d'œuvre nécessaire à la reprise du travail, le comité local de secours alimentaire, d'accord avec la bourse communale du travail, s'est décidé à étendre le servire de recrutement organisé par cette dernière. Le comité est aujourd'hui à même de désigner les ouvriers, spécialisés ou autres, utilisés avant la guerre dans les branches les plus diverses du travail industriel et commercial.Aussi invite-t-il instamment toutes les personne* qui sont à la recherche d'un employé, d'un ouvrier, d'une servante, d'un garçon de courses, etc., à s'adresser soit à la bourse du travail, soit à ses bureaux du quai des Tonneliers pour le recrutement de leur personnel. Il rappelle la disposition du règlement du comité national : « Art.12.— Est exclue du secours toute personne, et avec elle son ménage, qui refuse d'accepter un travail convenable, approprié à ses aptitudes personnelles et aux conditions de salaire ordinaires.» Le comité espère que la collaboration avec la bourse du travail sera de nature à éviter aux personnes, qui voudront l^ien faire appel à son intervention, les difficultés que la situation actuelle met à la reprise des relations AU MINARD au iuin/ii»!F Dimanche 15, Lundi 16, Mardi 17 et Jeudi 19, à 7 1/2 heures. Grand succès de fou-rire du Palais royal : LE FIL A LA PATTE Vaudeville en 3 actes de Georges Feydou avec MONSIEUR STORA du théâtre du Châtelet dans le rôle de Bourzon Dimanche matinée à 3 heures. Prochainement ouverture de la saison d'opérette COMMISSION locale de ravitaillement de Gand. — Vente de Briquettes. — Les habitant peuvent se procurer au bureau de la rue de Bruges, 26, en présentant la carte de la P. B. C. moyennant payement, les bons pour la ration des briquettes. Le prix est fixé à 9 fr. les 100 kg, 6e section : lundi 10 décembre de 26651 à 27590 ; mardi 17 déc. de 27591 à 28530 ; mercredi 18 déc. de 28531 à 29470 ; jeudi 19 déc. de 29471 à 30410 ; vendredi 20 déc. de 30411 à 31350; samedi 21 déc. de 31351 à 32300. Les briquettes sont délivrées, quai du Strep, 8, le inatin entre 7 et 12 h. La ration s'élève : à 10 kgr. par personne avec un minimum de 25 kgr. et un maximum de 150 kgr. par ménage. Les couvents et pensions ne seront momentanément pas servis. Eu dihois des ■ jours fixés, aueun bon ne sera délivré.

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