Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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15 September 1915
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s.n. 1915, 15 September. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x05x63fm9q/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS: REDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES : BELGIQUE : S fr. par an \\ fr. pour six mois ; 2 fr. pour trois mois CAND - 3, RUE DE FLANDRE, 3 —' CANB .. .. t/..:- i.. ♦ „«r,Q ,,mni la euKniiK Sur le front occidental Communiqué officiel allemand Berlin, 13 septembre. — La situation e: inchangée. Un aéroplane ennemi a été descend s Cambrai, un second au-dessus du bois c Moiilfaucon (au nord-est de Verdun). Les occi pants du premier sont prisonniers, ceux d second-sont tués. Pendant la nuit dernière, ur allaqne aérienne a été exécutée contre les forlil cations de Southend. Communiqués ollicicls français W. T. B. Faris. 11 septembre (après-m ji). Canonnade interrompue au cours c la nuit, dans les secteurs de Neuville et c Rcclincourt, ainsi qu'au sud d'Arras. Entre la Somme et l'Oise, lutte de mim toujours active aux environs de Faye. Noti artillerie a bombardé les tranchées et les tr vaux de l'ennemi. En Argonne, on ne signale que des cor bais à coups de bombes et de pétards Saint-Hubert et aux Courtes-Chaussées. Lutte d'artilerie particulièrement violen à l'est des Eparges, ainsi que sur le front < Lorraine, au nord d'Arraeourt, dans la fôr de Parroy, et au sud de Leintrey. Paris, 11 septembre (soir). Activi toujours grands de l'artillerie sur le front ; Artois et au sud de la Somme, aux enviroi de Roye. Sur le canal de l'Aisne à la Marn l'ennemi a tenté, à deux reprises, un coi de main contre un de nos postes avano près de Sapigneul ; il a échoué. Lutte de bombes et de grenades en A gonne. Canonnade réciproque au bois de Moi mare et en Lorraine sur le front Loutr Vésouze. Paris, 12 septembre (après-midi). — Lut incessante à coups de bombes et de grenades : nord d'Arras, dans le secteur de Neuville, a compagnée de canonnade réciproque. Bomba derr.ent plus violent au sud de la Scarpe, dai la légion de Roye et au nord de l'Aisne, ent Paissy et Craonelle. Une nouvelle tentative e nemie contre notre poste -avancé-de Saprigne a été repoussée. Au sud de Leintrey, action < nuire artillerie sur les positions, les travaux les rassemblements ennemis Une tentative d'î laque ennemie a été arrêtée par les tirs de ba rage et les feux de noire infanterie. Des avions ennemis ont lancé des bomb hier sur Compiègne. Nos avions ont bombari la Brayelle. Paris, 12 septembre (soir). — En Artoi mêmes luttes d'artillerie que précédemmer particulièrement violentes dans le secteur i Neuville. Quelques combats de patrouilles da: la région de Roye, devant Andecby. Au nord i l'Aisne, l'ennemi a dirigé sur nos position entre le plateau de Paissy et de Godât, un boi bardement intense et prolongé par obus de toi calibres.Notre artillerie a répondu par des tirs s les tranchées et les batteries ennemies. Cano nade réciproque eu Champagne, aux envir.o: d'Aubérive, et de Saint-Hilaire, entre Meuse Moselle, da-ns le bois de Mortmare, sur le fro de Lorraine, aux environs de Roineny et i Xoussée, ainsi que dans la région du Ban-d Sapt, Communiqué officiel anglais Londre, 10 septembre. — Le quartier généi anglais publié ; Pas de changement essentiel dans la situatii depuis le 30 août. L'activité des travaux de sa continue réciproquement sans résultat appréci ble. Notre artillerie et l'artillerie ennemie se so montrées très actives à l'est d'Ypres. Sur îe front oriental Communiqué officiel allemand Berlin, 13 septembre; Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenburg. Sur la rive gaucne de la Dwina, entre Fried-' riciisiadt et Jakôbsiadt, l'ennemi a été chas-" sé de plusieurs positions. Plus au .sud, il a e également reculé. Les têtes d'armées alle-mandes ont atteint la route Eckengrafen (à 11 30 kilom. au sud-ouest de Jacobstadt) Ra-e kischka. Entre la ..coûte de kupischki-Duna-i- bourg et à la Wilija, en aval de Dwina le mouvement progressif est mené grand train. La ligne de chemin de fer Wilna-Dunabourg-Péiersbourg, est atteinte sur plusieurs i- points. A la courbe du Niémen, à l'est de le Grodno, la poursuite a continué. A la Zel-le wianka inférieure, plusieurs vigoureuses attaques de l'ennemi ont été repoussées. Nous ;s avons fait hier plus de .3,300 prisonniers et 'e pris 1 canon et 2 mitrailleuses, a- Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léopold de Bavière. L'ennemi est er i- retraite et est poursuivi de près ; plus de à 1,0C0 Russes ont été faits prisonniers. Groupe d'armée du général feldmarécha te von Mackensen. La résistance de l'ennem le est brisée sur tout le front. La poursuit: et dans la direction de Pinsk suit son cours. Théâtre de la guerre du sud-est. Les trou té pes allemandes ont repoussé, hier, plusieur: m attaques ennemies avec des pertes, sanglan-is 'es pour l'adversaire, à l'ouest et au sud e, ouest de Tarnopol et y ont fait plusieur: ip centaines de prisonniers. Pendant la nuit une îs cosition favorable, située à quelques kilomètres à l'ouest de celles occupées jusqu'ici r- a été occupée par l'ennemi sans qu'il en fu eirmêché. Communiqué officiel autrichien Vienne, 13 septembre. Nos forces combattant en Volhy.nie ont franchi hier, à De-e razno, le Goryn et l'Ilkwa, à Dubno. Les at-m laques russes à Tarnopol ont augmenté er violence. Au nord-ouest de la ville, l'ennem parvint à pénétrer dans nos tranchées et £ ,s prendre le village de Dalzanka. Mais les ba-re taillons allemands et honveds, accourant de: > secteurs voisins, prirent l'ennemi dans le: ut-- deux flancs, reprirent le village.de Dolzankï le et refoulèrent de nouveau les adversaire; et dans leurs positions de tête de pont. Les per-.t- tes adverses sont grandes. Les poussées en r. nemies au sud-ouest de Tarnopol ont égale^ ment été repoussées. >s Sur nos fronts sur la rive orientale de h Strypa, au Serek inférieur et à la 'frontière bessarabique, la journée a été calme. Le: troupes impériales et royales en Lithuani; s, ont arraché à l'ennemi le village fortemen t, retranché situé près de Kosowo. le )s Communiqué officiel russe le W. i. 13. bl-FéttfSDOurg, it septemorc s h gaucne ue la uwina, au suu ouest u< n_ rciga, nos tioupes avatl*-iit en cuinuauan JS uans là région srtuee entre la jviiosa e< le ir gares ae uross-fccKau et..iNeugut. n A l ouest Qe jacoosiaut, les combats con tmuent avec ta meme vioienee. uans ta ov rccnon ue Dunaourg, notre oarae esi en e gagée dans un comoat au nord a'Abeli. our la route venant de Wilkomir, l'enne te mi, depuis le 9 au matin, a passé a l'oftàn e" sive avec d'importantes torces des deux co tés de la roule près de Kui"k1i. Nos automo biles blindées- ont puissamment aidé à re pousser l'ennemi. Le combat continue. Entre la Swenta et la Wiiia, la cavalerie e l'infanterie ennemies ont entrepris des atia )n ques locales contre nos troupes établies prè; 3e de Schirwinty. Sur les autres routes condui a" sant à Wilna, il n'y a pas de modification i nt signaler. A l'est de Grodno, l'ennemi, depuis le 1( — ; — au matin, a fait une série d'attaques contre nos forces dans la direction de Skidel, ainsi que sur le cours inférieur de la Zelwianka ; son artillerie l'appuyait!fortement. Ces attaques ont été arrêtées par notre feu. Vers 4 heures de l'après-midi,'d'offensive allemande le long de la route qui'conduit vers Skidel, accompagnée d'un feu très nourri de canons d- gros et léger calibre', a été enrayée par le Lu de nos batteries .Vers 7 heures du soir. L: Allemands ont encore sensiblement renforcé leur feu et ayant-'iepris l'offensive ont essayé de percer nuire'ifront. Cette tentative a clé enrayée par le feu'concentré de noire artillerie et de nos mitrailleuses. Une attaque allemande a été repeussée près du village Liady, au sud des ponts sur le Niémen. Pendant l'engagement, deux de nos soldats sesont, de leur propre initiai i vs, gli'.sés vers l'arrière-garde de l'ennemi, ont tué deux Allemands et' en ont fait trois prisonniers : un réussit à s'échapper. Sur le reste du front jusqu'au Pripet, l'ennemi a exécuté des attaques répétées près de Roeany ei a continué son offensive le long de la rive gauche de la Pira. Les attaques près de Rozany ont été enrayées d'abord par noire feu à courte distance et ensuite par nos : contre-attaques à la baïonnette. Dans la région de Kremenec, l'ennemi a lancé sur nos troupes des bombes dégageant ; des-gaz asphyxiants e' a commencé à nous atiaquer. dans la région du Goryn supérieur. Le 9, au Sj,ereth. lorsque nos troupes eurent repoussé un certain nombre d'attaque-ennemies, elles ont exécuté des contre-attaques au sud de Frembowla et dans la légion de Czortkow. Les Autrichiens ont été forcés de se retirer. Sur le front iteso-autn'chen Communiqué ofliciel autrichien Vienne, 13 septembre. Comme on s'y attendait, il y eu hier au front du territoire de la cote ei notamment dans le secteur ricrd, une série de grands combats qui se >ei minèrent tous par un insuccès complet pour les Italiens. Dans le bassin de Flitsch, t'attaque prononcée par l'infanterie ennemie ne fit de .nouveau.aucun progrès. Vis-à-vis de jablonica, nôtre,feu obligea l'ennemi à se retirer en fuyant. Des tentatives d'attaques de détachements italiens qui se sont prononcées au sud de Javosck ont également été repoussées. Dans le territoire de Wrsic, le combat a été plus violent que jamais pendant toute la journée. Ici la landwehr de St-Polt a repoussé une atiaque ennemie avec un courage indomptable. Toutes nos positions sont encore restées en nos mains. Le terrain de combat éiait couvert d'Italiens tués. La partie méridionale de la tête de pont de Tolmein a été de nouveau prise sous un violent feu d'ariii-; :erie. Comme il a été constaté maintenant. L la T division d'infanterie, un groupe d'al-, pins et deux bataillons de bersaglieri ont par-ilcipé à l'atiaque exécutée ici le 9 septembre oar l'adversaire. Le régiment d'infanterie n' 25 seul a perdu dans ce combat 1,000 tués. Dans h secteur de Doberdo. plusieurs poussées de l'ennemi à la partie saillante du haut plateau ont été r poussées comme toujours. Au front du Tyrol, les Italiens ont attaqué hier aorès-midi et aujourd'hui, sans succès, dans la région à l'ouest du Monte Piano, avec des groupes fort d'un bataillon, nos po sitions dans la vallée de Popana et dans lé territoire de Cristallo. Communiqué officiel italien W. T. B. Rome, 11 septembre. Dans la région de Re Di Castello, vallée de Camo-i nica, et dans celle de Tirano Superio, vallée de Ledro, on signale de petits succès de nos ) détachements de reconnaissance. N'otre feu a surpris ei dispersé des détachements ennemis relativement forts, qui tâchaient, la nuit, de s'approcher de nos obstacles en fil de fer, . à nos positions du Monte Marogna, sur le ; haut-plateau d'Arsiero, dans le but évident de les détruire. D'autres forces ennemies, qui tentaient de nous prendre sous leur feu sur le versant ouest du Monte Piano (vallée Rienz), furent refoulées. Nous avons encore eu des combats favorables au Coi de la Sen-îinele ('vallée supérieure du Sexte), et dans la vallée Viîtfende (Pianà). Dans le secteur de Tolmein, un de nos détachements réussit par un.: aiiaque violente et rapide à s'emparer d'une partie des tranchées ennemies sur la hauteur Santa-Maria. Mais comme elle se irouvait violemment canonnée et que l'ennemi y lançait des bombes asphyxiantes et à liquides corrosifs, nos troupes, se replièrent sur leurs tranchées voisines. «m. e Abonnements Les personnes qui prendront un abonnement pour le trimestre prochain recevront le jfiirnal.de G and gratuitement jusqu'au I'"' octobre. Prix de l'abonnement, payable par antici paiion : Un trimesire : 2 fr. Un mois : 75 centimes Ohiionique Qanloise INFORMATIONS communales. Hospices civiis. Insuffisances sur travaux (Crédit de 1C.C00 fr.). Rapport de M. l'éche-vin Heynderyckx. Messieurs. Le Collège vous propose de prendre la délibération suivante: Le Conseil communal, vu la lettre en date du 3 septembre dernier, n" 2,424, par laquelle la Commission des Hospices civils expose : que, lors de la confection du budget pour 1S15, le crédit ordinaire de 43,000 fr. pour travaux a été 'réduit'de 5.0C0 fr. : que, par suite de la présence des femmes prostituées dans ses établissements, des travaux non prévus ont du être exécutées aux hospice! Van Caeneghem et Lousbergs; que, d'autre part,les prix unitaires de produits.tels que l'huile de lin et la-thérébentine, ont augmenté du double; ceux du zinc et du bois de 15 à 20 % ; que, de plus, il a paru prudent de s'approvisionner de bois ; que pour combler l'insuffisance du crédit ordinaire, elle est obligée de demander un crédit de 10.000 fr., à prévoir comme rappel du budget de 1916 ; Sur la 'prooosition du Collège échevinal ; Arrête : La demande des Hospices civils est approuvée. AVIS. — Les parents ou membres de la famille des soldats Semay Maurice, numéro matricule 17809, et Van Campenolle J.-E.-G, 5' ligne, ii" 58501, sont priés de bien vouloir se présenter d'urgence à l'Hôtel de Ville, « Bureau des mariages ». ï«"iiFïïTIS2f iÏ!? peliles réparations gratuites MtUlHIUIIt GENIE1S, r. de Brabanl, Ganu (»4) CHAMBRH DE COMMERCÉ; et des Fa-I briques à Gand. - Service postal Commer-i ciat direct entre Gand et la Hollande. ' Le Président de la Chambre de Commerce et des Fabriques de Gand a l'honneur de porter à la connaissance de Messieurs les industriels et négociants de la Ville de Gand ' et des communes limitrophes que, dans le but de faciliter ei d'accélérer l'échange de correspondances commerciales et industrielles urgentes, à l'exclusion formelle de toute correspondance piivée, vers la Hollande et I vice-versa (directement via Selzaete), une entente est intervenue entre l'Autorité allemande et la Chambre de Commerce et des Fabriques de Gand. En conséquence, un bureau spécial sera ouvert dans le local de la Bourse de Commerce, place d'Armes, à partir de ce jour. Instructions à observer. Le bureau de réception -sera ouvert fous les jours (dimanches et jours fériés exceptés), de 9 à 11 h. du matin et de 3 à 5 h. de l'après-midi (H. A.). Les correspondances devront être uniquement commerciales et leur urgence devra cire établie. Elles~ne pourront être rédigées qu'en allemand, flamand ou français. Tout imprimé sera refusé. Au départ, les lettres devront être remises ouvertes au bureau spécial de la Chambre et le montant de la taxé dont elles seront fraopées, après pesage, devra y être acquitté.Cette taxe se calculera à raison de fr. 0.30 par 20 grammes de poids, qui né pourra ex-cédsr 240 grammes par pli. Après vérification faite par le Président de la Chambre ou par son délégué, les correspondances seront remises à l'autorité allemande qui, après examen et moyennant" approbation, en effectuera la clôture et les fera parvenir à destination à l'intervention des Postes hollandaises. Chaque enveloppe devra être pourvue, au revers, du nom et de l'adresse de l'expéditeur, très lisiblement écrits. Dans l'intérêt de la raoidité des correspondances, on est prié d'être aussi, concis que possible. Réponses.. Sous les réserves et prescriptions spécifiées plus haut, les lettres commerciales en destination de Gand et des communes limitrophes devront être remises, ou envoyées par la poste dûment affranchies, au consulat allemand à Terneuzen, d'où elles parviendront au bureau de poste allemand à Gand, qui, après examen, en fera la "émise à la Chambre de Commerce, aux fins d'être transmises par elle à leurs destinataires. De ce dernier chef, une taxe de fr. 0,10 par lettre sera perçue par le porteur, au moment de la remise. Il est expressément formulé que, tant au départ qu'à la réception, la Chambre de Commerce, du. chef de son intervention, n'entend assumer une responsabilité quelconque, de quelque nature soit elle. L expéditeur hollandais devra adresser sa lettre comme suit : Monsieur le Consul d'Allemagne à Terneuzen. Peur (indiquer nom et adresse du destinataire à Gand). Le Président, (signé) L. Motte. ŒUVRE du Sou. — Dons. — M. Vercruysse de Solart, 100 fr.; M. Camille De Bast, 100 fr.; M. Emile Coppieters, 100 fr.; M. George De Smel, 100 fr.; Mme Louis De Smet-Dierman, 100 fr.: M. Jacques Feyerick, 100 fr.; M. Conrad Verhaeghe de Naeyer, 100 fr.; Baron R. de Kerchove d'Exaerde, 100 fr.; M. de Smet de Naeyer, 100 fr.; M. Jules, N. Leirens, 100 fr.; M. Alexandre de Hemptinne, 100 fr.; M. Georges de Hemptinne, 100 fr.; M. Emile J. Blanc, 100 fr.; Mme Léon Feyerick de Kerchove, 50 fr., Anonyme, 50 fr.; M. J. Durbuy, 25 lr.; Mme Auguste Roland, 25 fr.; Croix-Verte, 200 bons. LE FEU. — Un incendie, qui a pris rapidement une grande extension, s'est déclaré dimanche ap.ès-midi à l'usine de M. Sion-Gabrieis, boulevard d'Afrique. Les magasins, contenant une forte quantité de déchets de coton, sont devenus la proie des flammes. Les pompiers ont réussi à protéger la fabrique. On évalue les dégâts à 50,000 francs; ils sont couverts par une assurance. Feuilleton du tournai de Gand 93 Le Comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS J'ai dit ce que j'ai dit, reprit Cade-rousse.Et tu as tort, dit une voix dans l'escalier, de quoi te mêles-tu? Les deux hommes se retournèrent, et virent à travers les barres de la rampe la tête maladive de la Carconte; elle s'était traînée jusque-là et écoutait la conversation assise sur la dernière marche, la tête appuyée sur ses genoux. De quoi te mêles-tu toi-même, femme? dit Caderousse. Monsieur demande des renseignements, la politesse veut que je les lui donne. Oui. mais la prudence veut que lu les lui refuses. Qui te dit dans quelle intention on veut te faire parler imbécile? - Dans une excellente, Madame, je vous en réponds, dit l'abbé. Votre mari n'a do rien à craindre, pourvu qu'il réponde fra chement. Rien à craindre, oui ! on commence p de belles promesses, puis on se content après, de dire qu'on n'a rien à craindr puis on s'en va sans rien tenir de ce qu'on dit, et un beau matin le malheur tombe s le pauvre monde sans que l'on sache d'où vient. Soyez tranquille, bonne femme, le m; heur ne vous viendra pas de mon côté, vous en réponds. La Carconte grommela quelques paroi qu'on ne put entendre, laissa retomber s ses genoux sa tête un instant soulevée continua de trembler la fièvre laissant si mari libre de continuer la conversation, m£ placée de manière à n'en pas perdre i mot. Pendant ce temps, l'abbé avait bu qui ques gorgées d'eau et s'était remis. Mais, reprit-il, ce malheureux vieilla était-il donc si abandonné de tout le mond qu'il soit mort d'une pareille mort? Oh ! Monsieur, reprit Caderousse, n'est pas que Mercédès la Catalane, ni 1 Morrel l'aient abandonné: mais le pauv vieillard s'était pris d'une antipathie pr fonde pour Fernand, .celui-là même, con ic nua Caderousse avec un sourire ironique, n- que Dantès voqs a dit être de ses amis. l'ai Ne l'était-il donc pas?4jt l'abbé, ar Gaspard! Gaspard! murmura la fem- éta e, me du haut de son escalier, fais attention à uni 3; ce que tu vas dire. eni a Caderousse fit un mouvement d'impatien- à i ur ce, et sans accorder d'autre réponse à celle ave il qui l'interrompait : Eti Peut-on être l'ami de celui dont on con-il- voile la femme? répondit-il à l'abbé. Dan- doi je tes, qui était un cœur d'or", appelait tous ces d'i gens-là ses amis... Pauvre Edmond!... Au de-es fait, il vaut mieux qu'il n'ait rien su; il au-jr rait éu trop de peine à leur pardonner au roi et moment de la mort... Et, quoi qu'on dise, ten >n continua Caderousse dans son langage qui té is ne manquait pas d'une sorte de rude poésie, m j'ai encore plus peur de la malédiction des t'éi morts que de la haine des vivants. :1- Imbécile ! dit la Carconte. de* Savez-vous donc, continua l'abbé, ce rd que Fernand a fait contre Dantès. e, Si je sais, je le crois bien. ' - Parlez alors. ce Gaspard, fais ce que tu veux, tu es le !or A. maître, dit la femme ; mais si tu m'en re croyais, tu ne dirais rien. dit o- ' Cette fois, je crois que tu as raison, inc ti- femme, dit Caderousse. j d*£ » i Ainsi, vous ne voulez rien dire? repr )bé. A quoi bon! dit Caderousse. Si le pet it vivant et qu'il vînt à moi pour connaitr : bonne fois pour toutes ses amis et se îemis, je ne dis pas ; mais il est sous terre :e que vous m'aveé dit. il ne peut plu >ir de haine, il ne peut plus se venger lignons tout cela. Vous voulez alors, dit l'abbé, que j ine à ces gens ,que vous donnez pou ndignes et faux amis, une récompens tinée à la fidélité? C'est vrai, vous avez raison, dit Cade isse. D'ailleurs que serait pour eux main ant le legs du pauvre Edmond ? une goui d'eau tombant à la mer ! Sans compter que ces gens-là peuver ;raser d'un geste, dit la femme. Comment cela? ces ^ens-là sont don 'enus riches et puissants? Alors vous ne savez pas leur histoire Non, racontez-la-moi. Daderousse parut réfléchir un instant. Non, en vérité, dit-il, ce serait tru O s Libre à vous de vous taire, mon ini l'abbé avec l'accent de la plus profond ifférence, et je respecte vos scrupules illeurs ce que vous faites là est d'un lion I me vraiment bon; n'en parlons donc plus. De quoi étais-je chargé? D'une simple for-t malité. Je vendrai donc ce diamant. 3 Et il tira le diamant de sa poche, ouvrit s l'écrin, et le fit briller aux yeux éblouis i.e Caderousse. s Viens donc voir, femme ! dit celui-ci . d'une voix rauque-. Un diamant! dit la Carconte se levant e et descendant d'un pas assez ferme l'esca-r lier; qu'est-ce que c'est donc que ce dia-e mant? N'as-tu donc pas entendu, femme? dit - Caderousse, c'est un diamant que le petit - nous a légué: à son père d'abord, à ses trois - amis Fernand, Danglars et moi et à Mercédès sa fiancée. Le diamant vaut cinquante t mille francs. Oh ! le beau joyau ! dit elle, c Le cinquième de cette somme nous ap partient, alors? dit Caderousse. ? Oui, Monsieur, répondit l'abbé, plus la part du père de Dantès, que je me crois autorisé à répartir sur vous quatre, p Et pourquoi sur nous quatre? deman da la Carconte. Parce que vous étiez les quatre amis e d'Edmond. i- j (A suivre). Mercredi Si» septembre IDIifi Er* centimes h numéro H0me année — N0^2o8

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