Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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31 January 1914
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s.n. 1914, 31 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4b2x34nz96/
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JO URNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 Iran es pu ail; 7-60 traites pour six mois; 4 franca pour trots molr. Poi • l'étrangrr, U port m «u». REDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND TÉLÉPHONE «66 I1 -JMXI -I BBgg ANNONCESi Voir te tarU an ba» de la dernière page du journal. té certains teiiipoianienls ti ruiïp'-ioalion pgygliGiogie gaaaip En raison de la leçon ue psychologie sociale qu'ils cou tiennent, Les récents incidents de Saverne el leurs diverses conséquences ont profonde nient ému l'opinion, iwu seulement en Allemagne, mais dans l'Europe entière. Le régime de la terreur instauré par la féodalité 111 ilitaris-te sous couleur de faire respecter son prestige, la liberté des citoyens violée, d'Lnoffenstfs passants arrêtés, emprisonnés et molestés, les absolutions et les encouragements accordés à l'inquiétante dictature du sabre, ont oerles déterminé, dans les couches démocratiques de l'empire allemand, c'est-à-dire dans la grande majorité de la population, une vive autant que légitime effervescence, qui s'est traduite au Reichstag par des discours indignés. Jamais on n'avait si nettement senti le divorce entre les deux oamps, entre l'aristocratie réactionnaire, à qui l'hégémonie militaire a conservé des privilèges dont la permanence serait partout ailleurs incompréhensible, et l'Allemagne d"i progrès, qui travaille et qui élabore l'avenir. Des excès comme ceux que le Parlement germanique a eu à censurer sont de nature à alarmer l'observateur qui se demande, à voir le droit commun élémentaire aussi cyniquement méconnu, si le malaise provoqué par la tyrannique jactance des prétoriens en délire n'est pas de ceux qui engendrent les révolutions. Une révolution est-elle possible en Allemagne? Ias fils hiérarchisés de l'empire de la discipline ont-ils le sentiment défen-sif de ta liberté individuelle et collective assez développé pour qu'on ait à prévoir, parmi les éventualités que peut susciter le déséquilibre révélé par les événements de ces derniers temps, quelque mouvement populaire assez important pour entraîner un bouleversement des institutions? Question grave, assurément, et qui n intéresse pas que la seule Allemagne. La belle revue française la Vie (*), si largement et si sérieusement consucréc au mouvement international des idées, et que.dirigent. avec une foi si généreuse les émi-nents romanciers et socio'ogues que sont les frères Marius-Ary Leblond, l'a posée à un certain nombre de personnalités représentatives de la haute mentalité occidentale. Dans son dernier numéro, elle publie la première série des réponses reçues, et déjà celle sélection d'opinions offre un pro fond intérêt. . , Disons tout de suite que celle révolution, que les directeurs de la Vie estiment «commandée par la disparate qu'il y n entre \n pensée allemande d'autrefois el le régime d'aujourd'hui ». la plupart des intellectuels ■consultés ne la croient nullement imminente.* •M. Henri .Coulon, te grand avocat et sociologue, la tient pour iné\'!aJ>le et relativement proche, parce qu'il déclare « Inadmissible que. cent a.n.s après la Révolution française, qui a presque submergé lo sol allemand, on puisse assister a un semblable réveil des idées du moyen Age et qu'on puisse se retrouver, dans un pays instruit et pensant, en présence d'une semblable oppression dp tout un grand peuple, par une casse privi'égiée ». Cette révolution. si la faction réactionnaire tentait de la retarder et delà paralyser par une guerre extérieure, n'en sciait que différée. M. Georges Deltihache, un des analystes de la question d'Alsace-Lorraine, pense qu'en Allemagne l'évolution po'itique est si lente, si incertaine, contrariée par des forces si diverses et si puissantes qu on ne saurait aucunement prononcer le mot de Révolution. Et il ajoute : La citadelle est encore inébran able et elle est terriblement bien gardée Et les assiégeants ne seraient pas ae force... Pour Mme Roy-De véreux, écrivain anglais, la révolution allemande n'est pas dans la logique des faits, parce que : 1° le bien-être assez répandu dans la classe ouvrière et aussi l'organisation de l'armée rendent improbable aucune explosion générale ; 2° parce que le fait que le Reichstag est exceptionnellement riche en partis oppose les intérêts de ces partis les "uns aux autres, et 3° parce que le caractère de la populat'on a été discipliné par un demi-siècle d'administration d'ordre militaire et réuii'ùsif. Notre d>lmg:;-' .compati' -m. m. l^u'.s Dumoiit Wilden. pense que nous ne connaissons p.-sx l'Allemagne, que nous jugeons trop (<a La française)). # «Ce p- i i pie, dit-i', esl très lent a s émouvoir el je ne le vois pas du tout allant au deh'i d'un" protestation platonique que le gouvernement semble bien décide à considérer comme nulle et non avenue. Si le mouvement popu'aire devenait vraiment sérieux, vous verriez aussitôt libéraux, ra-<!:e;iu.x et centristes se grouper autour du gouvernement. L'enipire, l'empire prussien, i des bases solides, non seulement dans les institutions, mais aussi dans les cœurs. On ne l'aime guère, mais on en est fier, et l'on croit volontiers qu'on a besoin de lui pour maintenir les positions que l'A lema-gne a conquises dans le monde. A la première aie-le, vous verriez tous les mécontents actuels se serrer contre l'aigle prussien. Sans doule, le«s récents événements ont n.ontr qu'il a une fissure dans l'é-lifice du militarisme allemand, mais il faudra bien des années encore et bien des incidents comme ceux de Saverne pour qu'elle s'agr^ndiis-se. D ioi là, le danger est que, pour cacher la lézarde, le parti mili-laire nr cherche a provoquer une diversion extérieure q ;i lui permette de restaurer son prestipe. Gare aux incidents de frontière ou uix in'rigues co'oniales ! » L'historié i Théodore Duret exprime un avis identique, estimant que » l'idée de pé-vo'uliot) -st restée sans prise réelle et le icste 'a toi.jo.irs sur des pays germaniques, positifs e» protestants, comme l'Allemagne rt I Angietei re ». M. Ji-Mit Kiriot, dont on connaît l'œuvre de philos-sociale, croit ^ la solidité du despotism prus-sien, qui a lié son sort au militarisme et h 'a noblesse, dont l'hégémonie ne peut maintenir qu'au détriment d»s ai.très classes. Faut-il eroir* h un mouvement qui supprimerait Leur prospérité matérielle et leurs privilèges ? L'idée vaincra, mais il lui faudra du temps. Lorsqu'il s'agit d'un peuple réfléchi, ayant dans le sang le culte du pouvoir organisé et tremblant pour ses richesses et sa situation économique et en proie, en outre, à une sorte de manie de persécution de la part du monde entier, un soulèvement général ne s'opère pas aussi facilement qu'on se l'imagine. «L'évolution normale, dit encore M. Finot, fera peut-être lentement l'œuvre de la révolution. 11 y a un esprit européen qui souffle dans tout le vieux monde. Après les dernières convulsions des guerres d'Orient, grAcc surtout à la terreur que provoque partout la possibilité d'un, conflit armé entre les peuples civilisés, leur rapprochement s'ei'i'eclucra peul-ùlre sur lu base de la justice. La pomme de discorde entre la France el l'Allemagne supprimée, le militarisme allemand perdra sa raison d'être. » * Le scepticisme de M. Eugène Fournière, le militant socialiste disparu, a pour motif que « le sentiment général, en Allemagne, considère le militarisme comme un mal nécessaire à la protection de l'intégrité nationale et non comme un moyen d'expansion par la force ». El le scepticisme de .si. Jules iiuret, le célèbre enquêteur, si fortement documenté sur les choses germaniques, estime que, pour un siècle peut-être encore, il faut compter sur le respect invétéré el servile de lu race germanique [Kjur le monarque cl la monarchie, les aristocrates el l'aristocratie. Les éludes de M. Maurice Muret 1 inclinent à croire que le pangermanisme esl oien plus eu laveur que l'esprit révolutionnaire. Pour lui, l'édifice allemand à base prussienne esl très solide, et l'accident qui pourrait entraîner sa ruine n'est, pour l'instant, pus à prévoir. L'avis de M. Max Nordau, le célèbre au-leur de Dégénérescence, es! ironique et pittoresquerrient exprimé. Il ne cix>it pas a la révolution. L'Allemagne n'en a jamais tait. Ce n'est pas dans sa manière. Tout au plus i»ourra-l-il y avoir des émeutes à Munich contre le renchérissement de la bière. Et il ajoute : « Les discours au Reichstag ne signilient rien. Autant en emporte le vent. Les socialistes voudraient bien établir la souveraineté du peuple, mais la lxjurgeoisie n'y tient pas particulièrement. Elle s'accommode très bien d'un conslilu-tionnalisme boiieux qui laisse à l'empereur un pouvoir d'autocrate, des privilèges de la caste nobiliaire, du dogme de l'inlan-gibilité de la sacro-sainte armée, et rien uc mauuue à son bonheur si elle peuljajre !• :r!ie d'une Société lie véierans, ne i t.iuo.i . :arilin.e e: de l'Association coloniale. Les Linéiques idéologues radicaux de l'Alleinu -lie ne comptent pas dans la vie collective î.e la nation ». M Georges Renard, érudit luéoricien du socialisme, do.ine à la quesîion un as-, c! saisissant lorsqu'il déclare: «Quand bien même l'Allemagne serait i entée de proclamer el d'appliquer les droits de l'Homme, elle aurait gr and peine a reconnaître les droits des peuples, qui se lient intimement aux premiers. Il lui en coûterait de faire amende honorable aux populations qu'elle s'est annexées sans ies consulter : Polonais, Danois, Alsaciens Lorrains. Elle en serait empêchée par l'orgueil, pur la crainte très humaine de re-r innaltre ses torts. Elle est en quelque sorte prisonnière des abus de la force qu'elle a commis, victime par conlre-coup des oppressions que l'on maintient en son nom. » Le puissant romancier de Jean Christophe, M. Romain Rolland, seul de son avis, croil la révolution proche et pense que, si e':le se réalise par la violence, elle sera plus violente que toutes oches qui ont été faites en France. M. J.-H. Rosny aîné constate des phénomènes d'«accéIéràlion». M. J.-II. Rosny jeune ne croit pas que les Allemands fassent jamais une révolution «autre que celle qui résulte du progrès des an .s». * De la copieu.se consultation de M.Edouard Schuré, qui est un érudit et un penseur de l'espèce la plus élevée, retenons qu'il discerne dans l'état aoluel de l'Ame allemande « un retour à la barbarie sous le masque du patriotisme. Barbarie scientifique et organisée, mais d'autant plus implecahlje et plus dangereuse. C'est l'esprit de la Prusse qui triomphe, de cette Prusse dont Mirabeau disait déjà : «Ce n'est pas un peuple qui a une armée, c'est une armée qui a un peuple ». C:»r l'Allemagne n'est élus qu'une Prusse agrandie. Caractérisant la doctrine agressive du pangermanisme, qui a transformé la mentalité allemande et enlevé aux intellectuels la sérénité et le désintéressement 'idéologt-qu 'S, il rappelle que dès 1S10 Leoyardi disait : c lorsqu'on va au fond de.s éls.vubra-l'ons d'un savant allemand, on y trouve toujours la même quintessence, à savoir que le monde est sorti d'une grrir.^ allemande». Et M. Sehu.ré conclut en envisageant le choc fran -:Memand comme ratai : dans celle îutte où l'Allemagne, dit-il, ne combat Ira que pour sa domination, !» France eomballra pour sa vie et pour la liberté des peuples, cl c'est un aiguillon de sayo-r qu'on lutte pour une idée immortelle... L'historien M. Seignolnv? et le député socialiste Marcel ?<VK.bal constatent que l'opinion publique s'éveille en M'emaane. sans ci-oire toutefois à poss.il.'li.|/« d'une révo'ntion prochaine. L*<Vr"va'n polonais Waelow Slenoszewski n'y eroit pas davantage. «La liberté, le respect dé l'individu. la tolérance, qui. dit-il. pour tonte autre nation constituent les éléments mêmes de la vie. ne sont point indispensables aux Allemands...» Même avis chez Mme Ta'lenay-Kleine, qui émet ces né flexions : «Les Allemands sont affo'és de conquêtes, de domination universelle, ils sont avides de richesses et leur vanité frise la démence. Ils n'ont point de raison de \oiuoir changer de régime, puisque leurs dirigeants les mènent où ils veulent aile et 'es ont habitués depuis l'école et par l'école aux idées de la supériorité de leur race et de domination universelle qui en découle. » Voiiîà certes des documents instructifs et précieu* à méditer et particulièrement captivants poui nous au lendemain de l'édifiante conférence de M. Jacques Preies sur l'Alsace-Lorraine aux Amitiés Françaises. Si la suite de l'enquête fournit d'Autres consultations intéressantes, nous les ré-sumerom à leur heure. Mais on neuf, dès à présent, déduire des avis que la Vie a reçus quelque co'.statations essentieliles. L'esprit de la démocratie est beaucoup plus timide en A'iemagnc que dans l'Europe occidentale. Chez ce peuple peu enclin à l'individualisme, le sens de la Liberté est infiniment moins développé. Le pouvoir a su, par ail'eurs, en réalisant le rêve bismarckiefi, intéresser la nation et l'attacher solidement à sa puissance et a sa prospérité particulières. Et le fait d'un tmperialisme agressif, basé sur des privilèges anachroniques, et auquel la volonté c'taaiiCicaUon des £âiité uè lait dm asi=ez energ.quemenr comrepoius, jvciun-gc dans l'Europe avide de fraleniHé du vingtième siècle, un sombre et dangereux malaise. T! esi certain qu'il y a un inquiétant déséquilibre dans a situation d'un empire où do^ énormilés comme les incidents de Saverne et leurs extraordinaires sanctions officielles peuvent se produire — révélant sinistrenient l'intime crise nationale — sans déterminer aussitôt, dans l'intérêt. de la santé morale col'ective, les transformations salutaires que réclament le droit et la liberté... CHARLES DELCUEVALERIE (') A Paris ; 10, rue du Cardinal Lemoine. ECHOS Pronostics du Vieux-Général : Voici le bulletin météorologique que nous adresse, pour le moiu-de fê\riei, le Vicux-Genéra! de Bruxelles : Du 1er au } février, temps froid, nouvelle chute de neige, vent violent. Du 10 au 17, forte gelée, plus rigoureuse encort que celle de janvier, neige abondante.Du 18 au 23, dégel, p'uie, inondations en Frai.ce, en Belgique et dans plusieurs autres pays d'Europe. Du 2i au 28, petites gelées, beau temps sec, puis chute de neige vers la fin du mois. %%%% Ils n'ont pas osé ! Quand M. Masson, se tournant vers la droite, a demandé à M. Woeste s'il approuvait les procédés de M. Briffa-ut, le vieil homme d'Etat catholique, et la droite avec lui, ont gardé le Silence. Ces procédés sont cependant approuvés par l'Eglise, fait remarquer le Matin d'Anvers. Nous avons reproduit, en son temps, la consultation publiée par Y Ami du Clergé, du 10 octobre 11)08, d'après laquelle il est permis d'intercepter eu de violer la correspondance adressée h des membres de sectes anticalholiques. Aucun organe clérical n'a désapprouvé cette scandaleuse doctrine d'une revue orthodoxe, théologique et romaine, rédigée par des ecclésiastiques. Ce document, écrasant- pour la moralité catholique, n'a ému que l'opposition, et un honorable sénateur de gauche nous a fait l'honneur de nous en de i n an de r corn n i unication. M. Briffant est donc couvert par les autorités ecclés-iastiques. Néanmoins, le procédé est tellement révoltant que la droite n'a pas osé en accepter la responsabilité. Cela prouve qu'il existe deux morales : celle des gens d'Eglise et celle des gentlemen.laquelle doit être enseignée dans le cours de morale et de religion, obligatoire d'après la loi scolaire ? L'assemblée générale de la Ligue de l'Enseignement a, sur la proposition du président, M. Buis, voté par acclamation un ordre du jour félicitant les députés libéraux et socialistes qui, à la Chambre des représentants, ont vaillamment combattu le projet scolaire inconstitutionnel déiposé par le gouvernement, et ont oj posé à celui-ci d'irréfuta-b'es arguments. La Section vervietoise de la Ligue de l'Enseignement a organisé, dans toute la région, un pétitionn ornent contre le projet scolaire du gouvernement. EMe vient ae transmettre à la Chambre des représentants de nombreux cahiers de pétitions contenant environ 9,000 signatures.Prudence ! « Il y a paralt-il, maçons et maçons, écrit le Matin, d'Anvers. La presse cléricale s'évertue à démontrer que les maçons anglais ne sont pas à redouter el qu ils ne font pas partie de la secte malfaisante complotant au O^ngo contre les missionnaires. » 11 en serait probablement de même des maçons de toute autre natonaldté. Il n'y a que les maçons belges qui soient d'affreux mécréants. » Allons donc ! » Que la presse catholique nous désigne donc les catholiques de marque faisant partie de la maçqnnerie anglaise ou de tonte mitrt. maçonnerie étrangère. » T^a maçonnerie, quei.e quelle son, reste toujours sous le coup des excommunica-f'ons majeures prononcées pur Clément XII, Benoit XIV, etc., auxquelles Clément Ml avait même, en 1730, ajouté la peine de mor t «Les organes cléricaux savent parfaitement cela, comme tout |e monde, mais ils voudraient faire <roire que les catholiques tolèrent volontiers d'autres maçonneries que la maçonnerie be'ge. » Pai conséquent, la liberté au Congo existerait pour les étrangers et non pour les nationaux. "Cela devient littéralement insensé.» v\\\ Ignorance voulue. Combien d'Etats, dit le \.\'9 Siè-r'e m Europe et eu Amérique — le Brésil en particulier — qui ont un ministre auprès du Saint-Siège, quoique vivant sous le régime de la séparation^ Pourquoi cite If; BrésiJ el pus, tout simplement la Belgique ? fait remarquer le Matin d'Anve s. Car, constitutionnellement, nous vivons sous le régime de tu séparation absolue, f^i Constitution ignore comn'ètement l'Eglise et le seul contaet existant entre le gouver-nemet el les religions, au plurie". est la mise la char lie de l'Etal des traitements des ministres des cultes. On ne le dirait guère, il est vrai, si l'on consrldèrc l'importance acquise par l'Eglise catholique sors le régime clérical, si l'on tient compte de ce qu'elle est devenue une sorte d'autorité ofiiciellc. Mais la place démesurée qu'elle occupe dans notre organisation officielle n'est basée sur aucune disposition légale. Il est bon de le rappeler parfois, surtout quand, volontairement, des organes cléricaux feignent d'ignorer la véritable situa-lion de l'Eglise, en Belgique, vis-à-vis de l'Etat. • xv\\ Le désarroi au chemin de fer et l'armée. Nous avons signalé, dit la Gazette de Charleroi, la circulaire ministérielle mettant à la disposition de l'administration des chemins de fer, «à l'effet de parer aux nécessités actuelles de l'exploitation et aux manquements existant dans le personnel», les anciens agents ou ouvriers des chemins de fer actuellement sous les drapeaux. Celle circulaire est entrée en vigueur aussitôt et a reçu illico son application. En effet, dès mardi matin, un contingent d'anciens ouvriers du chemin de fer, ae. tuellement en service nu régiment du génie, à Anvers, a été dirigé sur le dépôt de Jemelle où sévit, parall-il, une sérieuse pénurie de personnel. C'est fort bien, mais ce qui l'est moins, c'est le sans-gêne vraiment excessif avec lequel on procède à l'égard de ces hommes.Ils recevront un salaire mensuel de 50 francs qu'ils ne toucheront pour la première fois que dans quinze jours. En attendant, ces ouvriers, qui étaient donc nourris et logés à la caserne devront, à Jemelle, trouver à se nourrir et à se lo^er à leurs frais sans pouvoir toucher le moindre argent d'ici quinze jours. Parmi ces hommes, beaucoup sont mariés et leur ménage est quasi sans res-lources depuis leur incorporation ù l'armé a. L'administration eût bien pu, semble-' A, agir avec un peu plus d'humanité el * discernement. sw Les femmes médecins. Saviez-vous, demande un o frère bruxellois, qu'à Bruxelles à Liège, des femmes-médec avaient été agréées pour le service de s^ té aux télégraphes et téléphones ? Les employées de celte administrais attachées aux autres bureaux oit adre.-. à M. le ministre une pétition pour qu'ell soient autorisées à recourir aux soins 1 praticiens de leur sexe. %\%\ Mauvaise humeur. L'â.me de M. 5/rans Van Cau welaert, le rabique député flamin gant, est triste, triste jusqu'à la mort. Il nous fait part de sa tristesse dans un article de fond du Ilandelsb'.ad. C'est le vote de la Chambre de vendredi dernier qui lui cause ceUe peine qui n'est, hélas 1 l>oint légère. !•>'-ce que, vendredi., la Chambre n' «vait t>as admis qu'il fùt.apooa du prmcj|>c de la langue véhicuiluire dans l'agglomération bruxelloise ainsi que dans les communes bilingues ? Et le rêve de M. Van Çauwelaert et de ses amas qui était d'interdire tout enseignement du français dans ♦les écoles primaires du pays flamand s'en trouve fort empêché, t- Ce que M. Van Çauwelaert ne peut pas admettre c'est qu'il y ait dans les villes flamandes une bourgeoisie élevée en français. très attachée à la langue et à la culture françaises. Cependant, dit à ce pix>-pos, le Matin d'Anvers, c'est là nne réalité, un fait, historique contre lequel rien ne peut prévaloir. Il est naturel que le législateur en tienne compte. Et nous no voyons pas en quoi la sauvegarde de ces droits puisse constituer une atteinte aux droits et aux revendications des Flamands. \\%% T1 est question de construire une nouvelle ligne de chemin de fer entre ls Belgique et la France. Il s'agit de relier Mézières-Charte ville à Berlrix, en passant, par Bouilfon. ï'ne communiealion directe serait ainsi établie entre la ligne de Bruxelles à Arlon et colle d'IUrson à Montmédy. Le projet émane de la Compagnie de l'Est français. *\w Choses vues : Une puissante limousine, conduite par un chauffeur nègre, heurte en stoppant un léger triporteur que mène un petit gamin pèle. Plus de peur que de mal... Mais le gosse, furieux quand môme : — Tu verras ça. va, sale nègre... Je le dirai à Camenlier ! Propos liteït ïaiiéï UN TYPE Et le colonel von Hculer conliu œ à recevoir des jambons d'honneur, des aigles, rouges el des grands cordons de saucisses et des commanderies de pumpernieke!. l'our peu que ces adi.n rateurs continuent, cet homme de guerre disparaîtra sous un tas de charcuteries. O- siérait fâcheux. Sa silhouette réclie, raide, dure, étroite, mérite, d'attirer longtemps l'attention. Le colonel est un thème qu'il faut longuement de vélo p-]Xir et méditer. Remarquez que jusqu'ici, contrairement a.u petit lieutenant malpropre, von Keuter éohappail au ridicule et les « délicatesses » de ses admirateurs n'arriveront peut-être pas môme à le ridiculiser. Fut-il odieux j»ut-fitre. Mais il a une vertu, oslie de prendre nettement su responsabilité et d'exposer clairement sa thèse. Avec des gens de cette trempe, on sait où on va. Au peloton d'exécution, peut-être, iBaiis pnlin ou est -averti. M. \ ;v;i Heu 1er a un dogme : ta supériorité dm militaire sur le civil. Cela se conçoit aisément : pour lui la guerre etl l'aele idéal et suprême, le soldat la prépare et la mène : le soldat avant tout : uber ailes. On a dit, notez-le, que la guerre est l'essentielle industrie de la Prusse et des IIo-lienaollern, cela explique bien des choses, mais il est aussi concevable que dans certains stades, que d'autres nations croient avoir dépassé, un peuple, une tribu, une horde, menacés, menaçants ou peureux, mettent avani tout l'homme armé. C'est l'arme que vénère von Reuter. L'arme et non l'habii, bien qu'il parle de l'habit du roi, car enfin un procureur porte la robe du roi. Von Reuter trousse cette robe et botte le procureur.. L'arme vénérable entre toutes, symbole antique, c'est le sabre, plus ancien que toutes orme" fi feu, donc plus représentai if. a Ayez, de par le roi, un sabre au flanc, vous avez droit à l'estime du coloncl. Mais il doit, en attendant, bien souffrir, re soldat, de ce que, se'on l'immortelle pa-iroie, les militaires se recrutent dans le civil et que sous l'habit du roi survivent, dit-on, des citoyens , pour obvier personnellement à ce déshonneur, je gagerais que M. von Reuter. même quand il est tout nu, même quand il est au rt, même quand il ?rend un bain, garde son sabre. Cette sen-inclle veille aux marches de l'empire, et quand on est en sentinelle, quand on veille, on n'a pas le droit de se laisser surprendre.Dans cette poslure, tout ce qui approche est suspect. Alsaciens, bourgeois de Faullleton dn Journal de Panel 24 Le Bouchon de Cristal PAR Maurice LEBLANC l'uis il s'agrippa de nouveau aux aspérités d© la ' -fut ai se et continua l'escalade, ■les doigls en sang, les ongles meurlns. A 'chaque moment ili s'attendait a la chute inévitable. K: ee qui le décourageai!, c e: 1ail. de percevoir le murmure des voix qui s'élevait de 1a barque, murmure si . d;s-ttnet qu'il ne semblait pas que l'intervalle s'accrût entre ses compagnons et lui Et il se rappela le seigneur de Tancar-ville, seul aussi parmi les ténèbres, el qui devait frissonner au fracas des pierres détachées et bondissantes. Connue le moindre bruit se répercutait dans le silence profond 1 Qu'un des gardes de Daubrecq ép:At l'ombre du haut de la tour des Deux-Alliants, et c était le coup de feu, la mort.. » 11 grimpait... il grimpait..., e-t il grimpait depuis si longtemps, qu'il fiait par s'imaginer eps le but é'.ait dépassé, Sans auruu Onu le. il avait obliqué a son Lrusu vers la droite, ou v*rs la gauclif, et il allait -voQiï.iX il çttîmm i .'upide I Aussi bien, est-oe qu'il pouvait en être autrement d'une tentative que l'enchaînement si rapide des faits ne lui avait pas permis d'étudier et de préparer ? t-'urieux. il redoubla d'efforts, s'éleva ae plusieuis mètres, glissa, reconquit le terrain i>erdu, empoigna une touffe de racine# qui lui rcsla dans la main, glissa de nouveau, el, découragé, il abandonnait la partie, quand, soudain, se raidissant, en une crispation de tout son être, de toua ses muscles et de toute sa volonté, il s'immobilisa ; un bruit de voix semblait sortir du roc qu'il étreiginil Il écoula. Cela se produisait vers la droite. Ayant renversé la tête, il crut voir ira rayon (1e clarté qui traversait les ténèbres de l'espace.% Par quel sursaut d'énergie, par quels mouvements insensibles réussit-il à se déplacer jusque-là, il ne s'en rendit pas un compte exact. Mais, brusquement, il se Irauva s ir le rebord d'un orifice assez large. profond de trois mètres au moins, q"ii creusait la paroi de la falaise comme un couloir, el dont l'autre extrémité, beau coup plus étroite, était fermée par trois barreaux. Lupin rampa. Sa tête parvint jusqu'aux barreaux. 11 vit... ^ VIII LA TOLR DES DEUX AMANTS I.a salle des tortures s'arrondissait au-:! ..ssous de lui, v.isle, de forme irrégulière, Jistrib'Uéc en parties inégales !<■ i les qua-:i e gros piliers masslls qui soutenaient ses voûtes. Une odeur d'humidité et de moisissure moiiait de ses murailles et de ses dalles mouillées par les infiltrations. L'asipect devait en être, à toute époque, sinistre. Muis à cette heure-là, avec les hautes silhouetlcs de Sebastiani »t de sef (ils. avec les lueurs obliques qui jouaiwit »trt t« mUu», k va» dw mUi enchaîné sur un grabat, elle prenait un« ellu-re myslérieus^ et bîirbare. Il était tu premier p-lan, Daubrecq, à cinq au six métrés en contre-bas de la lucarne où Lupin se tenait blotti. Outre lea chalne-s antiques dont on s'6tait ser\ù pour attacher c* lit à un crochet <ie fer scellé dans le mur, des lanières <Je cuir entouraient, ses chevilles et ses poignets, et un dispositif ingénieux" fa.isait qu« lo moindre de ses gestes mettait en mouvement une sonnette snsjvendue au pilier voisin. L'ne lampe posée sur un escabeau réclai-raât ©n plein visage. Debout près de lui, le marquis d'Albu-fex, dont Lapin voyait le pMe visiige, la moustaolic grisonnante, la taille haute et mince, Le marquis d'Albufex regardait son prisonnier avec une expression de contentement el de haine assouvie. Il s'écouta quelques minutes dans un si-l nce profond. Puis le rnarqutis ordonna : — Sebastiani, alVame donc ces trois flambeaux, afin que je voie mieux. Et lorsque ks trois flambeaux furent allumas et qu'il oui bien contemplé Daa.-ltrerq. il se pencha et lui dit presque doucement : — Je ne sais p<;s trop ce qu'il adviendra de nous deux. Mais, tout de môme, j'aurai eu là, dans celle salle, de sacrées minutes de joie. Tu m as fa.it tant de mal, Daubrecq ! Ce qre j'ai pleuré par toi !... Oui... de vraies larnu s... de vrais sanglots de désespoir.. M'en as-tu volé dte l'argent 1^ Une fortune ! El i«i pour que j'avais de ta dénonciation 1... Mon nom prononcé, c'était l'achèvement de nia ruine, le déshonneur. Ahî gredin !... Daubrecq ne bougeait pas. Démuni de son lorgnon, il gardait cependant ses lunettes où la clarté des lumières se reflétait. H avail considérablement maigri, M les os de ses promettes saillaient au-des. sus de ses joues cr»u«As. C AjMj- a KAirit» aant d'en finir. Il paraîtrait qu'il y a de* wxpu>in6 qui rôdent dans le pays. Dieu veuille que ce ne soit pas à ton intention ©t qu'ils n'essaient pas de te délivrer, car oe serait ta perte immédiate, comme tu le sais,.. Sébastian!, la trappe fonctionne toujours bien? Sébastian; s'approcha, mit un genou «n terre, souleva et tourna un anneau que Lupin n'avait pas remarqué et qui se trouvait au pied même du lit. Une des dalles bascula, découvrant un trou noir. — Tu vois, reprit le marquis, tout esl prévu, et j'ai sous la main tout ce qu'il faut, même des oubliettes... et des oubliettes insondables, dit la légende du château. Donc, rien à espérer, aucun secours. Veux-tu parler ? Daubrecq ne répondant pas, il continua : --: C'est la quatrième fois que je t'interroge, Daubrecq. C'est 'a quatrième fois que je me dérange pour te demander le do-cuniemt que tu possèdes et pour me soustraire ainsi à ton chantage. C'est la quatrième et dernière fois. Veux-tu parler 7 Même silence. D'Albufex fit un signe à Sebasliani. I.e garde s'avança, suivi do deux de ses fils. L'un d'eux tenait un bâton à la maim. — \'o.s-y, ordonna d'Alhufex, après quelques secondes d'attente. Sébastian! relâcha les lanières qui serraient les poignels de Daubrecq. introduisit et fixa le bâlon entre ces lanières. — Je tonrno* Monsieur le marquis ? Un silence encore. Le marquis attendait. Daubrecq ne bronchant pas, il murmura : — Parle donc 1 A quoi bon l'exposer à «ouffrir ? Aucune réponse. — Tourne, Sébastian!. Sébastian! fit accomplir au bâton une révolution complète. Les liens se tendirent, Daubrecq poussa un gémissement. — Tu ne veux pas parler? Tu »ais bien WïWVuil f» Je M FA (W'ii ©«* impossible de céder, que je tiens, el que, s'il le faut, je te démolirai jusqu'à t'en faire nvuurir. Tu ne veux pas parler ? Non Y... Sebasliani, un tour de plus. Le garde obéit. Daubix:cq eut un soubresaut de douleur el relomba. sur son lit en râlant. — Imbécile î cria le marijuis tout frémissait. Parle donc 1 <ju<u Tu n'en as pus donc assez de celle las!" 7 < o -t bien le tour d'un autre, pourtant. aHo'.is parle... Où est-elle ? Un mol... un mol seulement... el on te la.is^e tranquille... Kl dèmàin, quand j'aura la liste, lu sea'as libre. Libre, tu entends ? Mais, pour parle'... Ahî la brute 1 Sebasliani, oucore uu tour l Sebastiani fit un nouvel effort. Les os craquèrent. — Au secours ! au secours 1 articula Daubrecq, d'une voâx rauque et en cherchant vainement à se dégager. Et tout bas, il bégaya : — GrAce... grûoe... Spectacle horrible 1 les trois fils avaient des visages .convulsés. Dupin, frissonnant, écœuré, et cjui comprenait que jamais il n'aurait pu accomplir lui-même celte abominable c!±o0e; Lupin épiait les paroles inévitables 11 allait savoir Le socret d-c Innrbrecq allait s'exprimer en syllabes, en mois arrachés par la citu.leuj-, Kl Lupin pensail à la retraite, à l'automobile qui l'atteiidnil, à la course éperéue ve<rs Paris, à la victoire si proche !... — Parle. . murmurait d'Albufex... parie, et ce sera fini. — Oui... oui... balibulia Daubrecq. — Ivli bien... — Plus tard... dema-in... — Ah ! ça tu es fou 1 Demain l Qii'cst-oe que tu chantes ? Sebustiani, encore un tour. — Non, non, hurla Daubrecq, non ar* rèt«. — — Eh bien, voilà... J'ai caché le papier.., Maifl la souffrance était trop grande. Daubrecq releva sa tête dans un effort suprême, émit dee sons incohérents, réussit deux foi® à prononcer... « Marie... Marie...»» et so renversa épuisé, inerte. —- Lâche donc, ordonna d'Albufex à Se-bastiani 1 Sacrebleu, est-ce que nous aurions forcé dose ? Mais un examen rapide lui prouva que Daubrecq était simplement évanoui. Alors, lui-même, extéaué, il s'écroula sur Le pied dn lit en essayant les gouttes de sueur qui mouiillaient son f'ont. et il bredouilla : — Ah 1 la sale besogne... — C'est peut-être assez pour aujourd'hui, dit le garde, dont la rude figure trahissait l'émotion... On pourrait recommencer de-irain. . après-demain. . Le marquis se taisait. Un des"fils lui tendit une gourd i* de cognac. Il en remplit la moitié d un verre et but d'un trait. — Demain, dit-il. non. Tou! de suite. Encore un petit effort. Au point où il en est, ce ne sera pas difficile. Et prenant le gaiixîe à paH : — Tu as entendu ? qu'a-t-il voulu dire par ce mot de «Marie»? Deux fois il l'a . répété. — Oui. deux fols, dit le garde. 11 a peut-être confié oe document que vous lui réclamez à une peisonne qui porte le nom de Marie. — Jamais la vie! protesta d'Albufex. Il ne confi1 rien... Cela signifie autre chose. — M-ais quoi, monsieur le marquis ? — Quoi ! Noiis'n'allons pas tarder à le savoir, je t'en réponds. A ce moment, Daubrecq^.eut une longue aspiratiofi et remua sur sa' couche. D'Alhufex, qui maintenant avait recouvré tout son sang-froid eî qui ne quittait pas rwflerni de* yeux, s'approcha et lui dit ; (A Samedi 31 janvier 1914 ggg——™ **—*" 5 centimes le numéro 58me année - ■ ]\° 31

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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