Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 05 March. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416v85n/
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Jeudi 5 mars 191 4 S centimes le numéro 58me année — IV0 6'i JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi Pour Vétranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES « Voir lo tarif au bas de la dernière page du journal. La Campagne électorale La campagne électorale qui va s'ouvrir, en vue du scrutin législatif de niai, n-3 laisse pas d'inquiéter vivement le gouvernaient-, en dépit des rodomontades des jauniaux cléricaux. Geux-ci ont beau bfyuf-i'er et annoncer un renforcement de kl majorité, « nos ^maîtres » ne sont pas tranquilles.Le pays est fatigué de leur domination. Et, en vérité, depuis le néfaste jour du 2 juin 1912, où des esprits timorés, anticléricaux cependant, ont donné leurs voix à la réaction, le parti catholique a accumule fautes soir fautes en remplaçant la modération «étonnante » qu'il avait annoncée solennellement par une politique plus sectaire et plus intransigeante que jamais. La loi scolaire qui vient de sortir des délibérations de la Chambre, sans que l'ombre d'une satisfaction ait été donnée à l'opposition, est le prototype de l'œuvre des cléricaïux. Loi abominable qui va enrichir les congrégations à l'aide des deniers de l'Etat, qui va favoriser scandaleusement l'enseignement haineux d'une secte religieuse, qui tend à la destruction de l'école natio-n;i!e: loi monstrueuse qui proclame plus odieusement que celle de 1895 le principe scandaleux de la morale inséparable de la religion ; loi enfin qui va déchaîner une nouvelle guerre scolaire et armer pour ainsi dire, dès l'enfance, les citoyens belges les uns contre les autres. Le gouvernement se tromperait étrangement s'il croyait le pays indifférent. II saura le montrer le 24 mai, car le maintien de la législation scolaire ou son abrogation sera l'un des enjeux de la bataille pocha ine. Mais le pays a bien d'autres griefs encore. La question électorale domine toujours la politique belge. Le malaise créé par lo scrutin de fraude, et de corruption de 1912 n'a fait que s'accentuer. L'échec lamentable de la trop fameuse Commission des XXXI montre que cette institution n'a été. pour le parti clérical, qu'un dérivatif pour faire échouer la grève générale. Le Suffrage universel pur et simple sera le ralliement de tous 'or- vrais démocrates On aura beau discuter, ergoter, pérorer h ln Zwonze-Gommission. Plus on échafaudera d-e systèmes com pliqués éf bizarres, plus éclateront au grand jour la pureté, l'honnêteté, l'équité du Suffrage universel. Et côté de ces deux grandes questions d'ordre moral, que de griefs l'opposition n'a-t elle pas contre le gouvernement, dans le domaine des intérêts matériels. Nous le rappelions, il y a quelques jours, à cette place. On n'a rien fait" pour ec prolétariat en redingote.qui s'appelle la classe des employés et de là petite bourgeoisie laborieuse. Elle réclame des réformes et des droits, des mesures d'encouragement et de protection. Les cléricaux sont demeurés sourds à ses revendications. Ce dédain ne sera pas oublié. Les finances nationales sont dans un état pitoyable. Le gouvernement est aux abois. Il paie avec difficulté, quand il paie. Demandez-le aux nombreux vieillards qui attendent avec impatience le règlement de leur pauvre-pension de vieillesse de 18 centimes par jour. Demandez-le aux gens qui veulent des remboursements à la Caisse d'épargne ét qui voient dépasser tous les délais sans obtenir satisfaction ; demandez-le aux fournisseurs qui, durant des mois, aspirent au .paiement de leurs fac turcs. Voyez surtout la façon dont l'Etat emprunte, où il peut, à gros intérêts, comme un prodigue ou un débiteur à peu près insolvable. Et dire que les impôts nouveaux, lourds et onéreux, ne parviennent pas à combler le. vide de la caisse de l'Etat ! Leur produit est destiné, n'est-ce pas, à gaver le mino 1aure congréganiste qui attend de nom breux millions-de l'application de la loi scolaire de ce bon M. Poullet ? F.| puis, il y a le désarroi, le gâchis ineu r.!)lc des chemins de fer qui lèse les plus grands intérêts, arrête lo commerce et l'industrie, jette le trouble et l'insécurité dans les transactions, enraye l'activité nationale, fait perdre des m illions. L'aventure coloniale congolaise n'est pas faite pour relever .nos finances. Le déficit s'accentue. I.é èlMv.itchoMc. qui devait équilibrer le budget colonial, fait faillite.* II.va falloir que la mère-patrie se d'.'jjouine en a que année de quelque vingt millions poui payer les do l'es du Congo- La prétendue réorganisation de l'armei n'est qu'un leurre. La nouvelle loi militaire crée de lourdes charges, sans résoudre l'an goissant. problème de la défense nationale. Ici encore, le parti catholique a fait banqueroute.Et pu:s, il y a dans tous les domaines, dans l'administration. la magistratu re. dans l'armée même, cet abominait esprit clérical de favoritisme, de fourberie, de délation, qui a été cloque m ment stigma-tisé lors de récentes interpellations d'où te gouvernement et ses amis sont sortis diminués et quasi... déshonorés. Tout cela et bien d'autres questions encore constituent pour l'opposition un fais cenu de griefs qui va peser sur le corps électoral et donner au scrutin de mai pro cha.in une haute portée d'assainissement. Nous ne sommes plus en 1912. T/> pays s'est ressaisi. Nous irons à la bataille avc< .■•onfiar.ee. et, cerles. nous nou^serons plm-que jamais • ce eri d'« A bas la calotte ! > qui exaspère tant nos adversaires et qui ro plus énergiquement que jnniais 1 as r.iratiori de la nation vers un e politique n< r-roarès. de f- • »^o. d'hon^ ('!?•■<' et de <V mocratie. Jules NOIRFALISE • ECHOS Le désarroi' du chemin de fer. La cause profonde du désarro ; des chemins de fer est dans la si tnation financière, dit la GazelU de Charleroi. i Depuis des années, le gouvernement clé , ri cal se sert du budget des chemins de fe; pour alimenter le budget ordinaire et dis j simuler le déficit. ^ , Le renouvellement du matériel, qui de ( vait se faire rapidement en Belgique et ( proportion de l'intensité du service, est re . tardé pour pouvoir inscrire chaque année de nombreux millions à l'ordinaire qui se | raient, sans cela employés en renouvelle ments. C'est par cette rafale politique qui ; nous avons 1,113 locomotives de plus di . trente ans Est-il étonnant qu'elles se déro . bent au service? J A cet égard, un de nos confrères signale un aveu échappé jadis à M. Yandenpeere boom. '(Je n'ai pas, disait-il, la geslior complète du gouvernement. Je puis bien , chaque annee, solliciter 7 ou 8 millions de j l'honorable ministre des finances, mais si je venais lui demander 20 ou 30 millions, j je serais très mal reçu. Les rapports entre ( mon collègue et moi sont très amicaux, ] mais quand il s'agit, de questions d'argent, | it se prqei'ut entre nous un certain refroi- ( dissement. ftuand je vais lui porter les 150' mitions que j'a: gagnés h la sueur de mon ; front, je suis accueilli avec les plus grands égards, mais que je lui demande quelques ( millions ù dépenser, ce n'est plus mon vieil c ami que je retrouve: c'est un tigre. Or. jr dois vivre en bonne amitié avec lui...» Les chiffres que nous avons donnés récemment montrent que depuis le temps de M. Vandenpeereboom celte fâcheuse politique s'est encore aggravée Voici donc un grand service public désorganisé par la mauvaise gestion financière du gouvernement clérical et cette mauvaise gestion n'est inspirée à son tour que par "des pré occupations politiques. Quand les industriels comprendront-ils qu'il faut en finir avec celte permanence d'un seul parti au pouvoir? Quand les partis se contrôlaient de pareils abus étaient impossibles. wv\ Scène du dégel : d Un monsieur se fait décrotter h la Bourse. La première bottine cirée, il la re- J plonge inconsciemment dans la boue li qùide. tend son autre extrémité, et quand t( celle-ci est nettoyée à son tour, s'aperce vant que la première est sale, il la rem?' sur la boite en continuant la lecture de son journal. Le décrotteur frotte, frotte toujours sans ( sourciller. Enfin,, cependant, il juge à pro c pos de prévenir son client : ' c — Monsieur en a déjà pour 1 fr. 20. r — Comment ? [ — C'est le onzième pied que je lui cire. 1 "• ' t c r r f-l r g—■pszaE—ggagncmaw^» se L'Attentat scolaire AU SENAT LA LOI INAPPLICABLE CNE GRAVE OBJECTION JURIDIQUE La majorité cléricale de la Commission sénatoriale ayant décidé de condamner les représentants de l'opposition aux travaux forcés, ceux-ci se sont mis courageusement i l'œuvre. On les accusait de caresser le dessein l'obstruction; ils ont répondu à ce'reprô-:he en donnant à la discut ion une ampleur bl une profondeur que l'on pourra apprécier juand le début public s'ouvrira au Sénat. Car le projet Poullet a été bâclé avec une lelle hâte'et une telle étourderie que, en dépit de tous les efforts faits par l'opposition le la Chambre, l'examen de chaque article révèle de nouvelles imperfections, soulève les problèmes insoupçonnés. Jusqu'à ce jour, la discussion est, si l'on >efu<t dire, unilatérale ; les sénateurs cléricaux ne soufflent mot. On a cru qu'ils obéissaient à une consigne ïi qu'ils ne voulaient pas retarder, fût-ce l'une heure, le vole du projet qui leur tient ant au cœur. C'est mal connaître certains javards intarissables comme M. Orban de £ivry, qui, sans faire partie de la Com-niss'ion, né perdent pas une de ses séances. Ln réalité, ils sont à quia et par moment it terrés. A la séance de mardi, cette impuissance k défendre le projet Poullet a été particuliè-'0nient manifeste ; la Commission a discuté, es articles 8, 9, 10 et 11,et particulière-nent les dispositions qui visent les saucions de l'obligation. Or, tandis que MM. Hailet, Libioulle, )oblet d'Alviella, Flechet, Lekeu, Speyer ;t Vinck signalaient d'innombrables lacunes le la loi, ic baron dirigeable se contentait le répondre : «Tout cela sera réglé par des irrètés royaux ultérieurs». Cette échappatoire lui a cependant fait dé-aut quand, invoquant le Code de procédure, d. Speyer, dont nul ne conteste l'érudition le juriste, a clairement démontré qu'au-une des dispositions prévues ne concorde ivec les règles judiciaires, et que, dès lors, outes ces stipulations de la loi devant être ni ses en harmonie avec les Codes, il fallait •envoyer la loi à la Chambre. Il n'a p-as été répondu à ces objections et J. Desenmps-David jugea plus prudent de ►asser outre. Mais les délégués de la Gauche prolest è-çnt vivement et M. Flechet, dont, la verte ndurance est mise à une rude épreuve iar les fanatiques qui veuLnt l'exténuer, ira sa montra en faisant, remarquée <iuïl >ta,i;t cinq heures. Force fut donc au président de renvoyer a suite de la discussion au lendemain. On en est arr' ', de la sorte, à l'arli-•le 12. et il est resté trois orateurs inscrits ur ce chapitre. De même la Commission devra se pro-toncer mercredi sur l'amendement des Tanches qui propose formellement d'ex-l'ure. du droit électoral les pères de famille efusant d'envoyer leurs enfants à l'école. —7 L a Catastrophe de Strépy-Bracqaegnies LES EAUX S'ECHAPPENT Mons, 3. — Dans l'accident du charbonnage e Thieu on parle de quatre nouvelles victimes. Les eaux ont atteint 15i mètres de hauteur. Elis diminuent, un peu. On ne sait si c'est par uile du travail des pompes où si elles ont trouvé ne issue. Les dégâts sont énormes et le chômage sera >ng, si pas définitif. Trois cents ouvriers sont sans travail. SAU VE-QUI-PEUT Environ deux cents ouvriers venaient de des-endro, dit La Dernière Heure: Les :u fi M rat ion s d'eau et de sable avaient ommencô vers 10 heures du matin. Tout ù oup, vers 7 heures, avec un fracas de ton-einv, l'eau, mélangée de sable, fit irruption !ans les travaux. Ce fut un sauve-qud-peut gé-éral.• Un grand nombre d'ouvriers s'étaient preci-:tés vers le puits pour prendre ptace dans les agi's, quand on constata que la cor'e action-lant la sonnor-io qui donne le signal de la re-lonte ne fonctionnant nas ! Il sa passa ainsi ue'ques instants d'horriole angoisse pour les lalheureux mineurs. neiir'-eusement le ni..c hiniste, eniendànt di bruit dans le puits, remonta à tout hasard une des cages. Apprenant ce qui se passait, il ac céléra les voyages des cages et t *o's cents ou vriers furent a-in^i sauvés. A l'heure qu'il est, les puits cont- inondés; i y a SO mètres d'eau ; 30 mètres au-dessus (Je 1< «rampe», étage des travaux. LES MAISONS ENDOMMAGEES Au moment de la catastrophe, les habitant: du Coron Marin, à Thieu, ressentirent commi un tremblement de terre. Une quarantaine di m a !i sons, dont la ferme Posteaux; qui a prin empalement souffert, sont évacuées, o-rêtes às'ef fondirer. Un détail typique: deux des victimes étai?n retournées sur les lieux de leur travail pour > éprendre leur «briquet». La machine d'ex" tnaction du deuxième puits ne fonctionnait pus par suite de répoirationc à y effectuer. UN HBCIT DE LA CATASTROPHE M. l'ingénieur Manche et M. Auguste Du Jx>is, conduetèur des travaux, nous ont fai le récit terrible du drame dont ils ont été le; témoins et les acteurs. Déjà dians la journée, on avait remarqua des infiltrations d'eau inquiétantes à l'étage di 2-70 mètres et à environ 3C0 mètres du puits vers le couchant. M. Manche, ingénieur et directeur des Ira vaux, en awa.it été averti. Il avait chargé une équipe d'ouvriers, sous la direction du porioi Florent Thiry, d'étançonner les terres à ce endroit afin de prévenir un éboulement. On s'occupa toute la jou.rnée à ce travail mais vers V heures, on s aperçut que tes mou vements de terrain s'accentuaient et que t situation eievenait grave. M. Manche averti, descendit de nouveau dan la mino accompagné de M. Auguste Duboi.-conducteur de travaux. Au moment où il constatait l'imminence ti danger, un grondement sourd se fit entend et des sables boulants s'avancèrent soudaie ment sur les malheureux qui se trouvaient h. brisant tout, emportant dans leurs épais re mous., les wagonnets et les bois soutenant le galeries. C'était, nous dit-on, une houle de boue, sen blablc à un troupeau de bétail furieux. Les ouvriers furent projetés sur le soL leui lampes furent emportées et ensevelies dans sable ; heurtés et meurtris par les pierres < les corps lourds que l'éboulement transporta: ils se traînèrent jusqu'au puits. M. Manche ne perdit pas une seule niinu: son sang-froid. Immédiatement, il rassemb! quelques porions et les chargea d'aller donner l signal de la remonte à tous les ouvriers qr travaillaient, dans les ramifications des galerie Ces porions firent preuve d'un courage digi. de-tous éloges. LA FUITE DEVANT LA MORT Pendant que l'eau envahissait avec impétu silé les galeries et se déversait avec un bru. el'écluse dans le fond du puits, avec calme, u firent se ranger les ouvriers aux abords d. point d arrêt des cages et, après . le momeu d'angoisse, que nous venons de relater, la r< monte se fit dans un ordre excellent, sans pan. que, bien que la mort rugissait ele toutes par; dans le bruit eles torrents d'eau" et de sable qu affluaient. Ces opérations de sauvetage -durèrent prèh d'une demi-heure, pendant laquelle - la cage, inlassablement, descendait et montait avec la rapidité de l'éclair, sauvant à chaque voyage une trentaine d'exislences humaines. Et l'eau montait toujours, si bien qu'elle atteignit l'étage où se trouvaient, les mineurs et-lors de son dernier voyage, M. Manche, qui avait voulu rester le dernier, avait déjà de l'eau jusqu'à la poitrine. DES BRAVES Ces porions risquaient vraiment leur vie poui sauver leurs semblables. Le porion Thiry a eu le bras cassé et est couvert de contusions. Lorsque l'on fit l'appel et qu'on s'aperçui qu'il manquait neuf hommes, on constata que M. Mordat, porion également, était parmi les disparus. Cet homme fut un héros, il aurait pu remonter l'un des premiers, mais il n'obéit qu'à son devoir de chef, et c'est en allant s'assurer une dernière fois qu'il ne restait plus personne dans les galeries qu'il a été surpris par les eaux. Le porion Marotte vécut, au cours de ses travaux ele sauvetage, des minutes particulièrement angoissantes. Un ouvrier, Vital Vandenbossche. frappé par une sorte ele madrier, eut la jambe cassée, li tomba sur le sol. M. Marotte releva le malheureux et l'entraîna du côté du puits, mais Vandenbossche souffrait atrocement et, tandis que l'eau montait. Marotte avait des peines infinies à emporter son infortuné compagnon de détresse. Ce n'est, que lorsque le porion eut ele l'eau jusqu'au cou, au moment i! sentait e[u'il allait être lui-même victime de son dévouement que, la mort dans l'âme, il se décida à abandonner Vandenbossche au triste sort ejui lui était réservé... PAUVRES BETES Par-dessus les grondements des eaux bondissantes, un bruit lus aigu et plus sinistre encore dominait et serrait le cœur eles ouvriers, c'étaient les hennissements désespérés de vingt-cinq chevaux enfermés dans les écuries. Les malheureuses bêtes sentaient l'eau monter et flairaient la mort sournoise et envahissant0 qui s'étendait autour d'eux. Pe'hser à les sauver eut été une folie. Toutes ont péri, délivrées d'ailleurs du lamentable martyr qu'est leur existence dansja mine. LES TRAVAUX D'EPUISEMENT Les eleux cent mètres de mort-terrain que l'on rencontre avant d'atteindre la houille, retiennent sans doute les eaux dans la région de Bracque-1 gn'es^'tar la mine, contrairement à ce que l'on 1 rencontre dans presque tous les charbonnages, est généralement presque sèche.4 Pour cette raison, des pompes n'y sont pas installées/ On s'occupe, en ce moment, de vider 1g /Juits, ; à l'aide de larges bacs aménagés dans les cages. Ce procédé donne, jusqu'à présent, de bons ré-- juiiais. iiiv<juii ues eaux, qui s'éta:t arrêté a t tû mètres du sol, est descendu à 170 mètres. On ne peut, cependant, dire, à présent, si l'épuisement continuera de cette façon, de nouveaux éboulement s pouvant encore se produire. On pense que les travailleurs ont rencontré un puits naturel qui traverse toutes les galeries. On ne peut prévoir, à présent, quand l'exploi-'.alion sera reprise, ni même si la chose sera encore possible et s'il ne faudra pas abandonner le nits. Terrible Cyclone en Australie Sydney. {. — Ur cyclone comme on n'en a pas vu depuis cinquante ans s'est abattu sur les tics Cook. L'Ile d'Aitutaki a été dévastée. Un raz d-e marée a recouvert l'Ile Mukai, détruisant tous les villages. Les habitants sont dans une situation navrante. LA CHAMBRE Fin ele la séance du S mars . INTERPELLATIONS M. DAENS (op elen tribun) inter, ieet den minister van spoorwegen «ovec het overdre-ven getal arbeidisuren opgelegd aan sommige zijner bureelen, alsmede aan lagore bedienelen en aan werklieden, zoodat dezen. ten gevolge van afmatting, aan erge ongeval'len zijn bloot-gesteld ». M. CAVROT. Très bien 1 très bien ! M. LE PRESIDENT. Voyons, M. Cavrot ! M. CAVROT. Mais, puisque je n'J. rien com pris I (Hilarité.) M. FONTEYNE (van zijn plaats) onderstunt. M. SEGbRS, minisler, antwoord-t in 'l vlaamsch. M. CAVROT. Voyons, M. le ministre, parlez en français, que nous puissions comprendre? MM. Da^ns et Fonteyne comprennent le français, eux. M. SEGL- S. Gaat voort in 't vlaamsch. L'honorable ministre ajoute, en fraaçais. qu'il n'est pas possible die songer à unironni-ser Le temps de travail pour tous les ouvriers immédiatement, uni? pareille mesure devant entraîner une dépense de 12 millions 1/2 au minimum. M DE BUNNE spreekt ook in 't vlaamsch. M. OZERAY. Au dépôt d'Arlon. un orelfre de service a été envoyé, en vertu duquel des ouvriers ayant fourni" jusque quatorze heures de prestation-ne jouissent que de huit heures de îepos 1 Les nécessités dm service doivent être en corrélation avec les devoirs de l'humanité envers lo personnel. Après des observations en flamand de M. LAMPENS, la séance est levée.. _ Séance du A mars La séance est ouverte à 2 heures, soùs la présidence de AI. SCI-IOLLAERT. LE PROJET DE LOI SUR LA PRESENCE AU TRAVAIL DES MACHINISTES DE CHARBONNAGES Après des observations de MM. MA-ROILLE et M ANS ART, ce projet est aelop-té, en seconde lecture, par 117 voix et deux abstentions. LE TRAVA.IL DES FEMMES 'ET DES ENFANTS M. FERON défend un amendement tendant à maintenir les prescriptions relatives au travail de nuit des femmes dans l'industrie et permettant de prolonger la durée du travail après 9 heures du soir dans les hôtels, restaurants et brasseries. LI n'y a aucune raison de priver dès ressources de leur travail les caissières des hôtels et restaurants et les serveuses de brasserie. M. VANDERVELDE. Il est superflu d'insister sur la nécessité de modifier la législation du travail. C'est ainsi que, pour le travail des femmes, nous allons avoir trois lois différentes.. Le texte voté en première lecture priverait de travail 6,000 serveuses et caissières. Aussi, je me rallie au principe de l'amendement Feron, mais en le sous-amen-dant de telle façon que l'autorisation accordée dépende d'un arrêté royal. M. LEMONNIER appuie l'amendement; Feron. M. WGESTE. Je trouve qu'on agit trop» à la léfière- J'émets le vœu de voir, à la discussion au Sénat, ouvrir une enquête par le ministre.M. HUBERT se demande pourquoi il faut avoir <ies tolérances spéciales pour certains établissements. La convention de Berne a constaté unanimement qu'il était nuisible à la santé des femmes, ele les occuper pendant la nuit. Voilà qu'à gauche, on veut faire un sort spécial aux cafés et aux restaurants. Vous savez quelle atmosphère spéciale on y respire...M. DESTREE. Ah ! pardon, nous ne le savons pas, c'est vous qui le ditefe. (Rires.) M. HUBERT. Vous savez qu'il y a des odeurs de tabac, ele cuisine et. de* graisse dans les restaurants. Autour du Parlement LES SERVEUSES tTn ameneîement à la loi nouvelle sur le travail des femmes et eles enfants vient d'être déposé par MM. Feron, Masson et Crick. Il est relatif à l'article 2 et se trouve libellé comme suit : « Toutefois dans les restaurants et débits de boissons, le travail des femmes majeures pourra, dans les limites fixées par les règlements ete police, pour l'ouverture de ces établissements, être prolongé au-delà de 9 heures du soir à la condition que l'intervalle entre la cessation et la reprise du travail reste de 11 heures au minimum.MAUVAIS PAYEURS Les cléricaux qui affligent de leur administration la jolie cité des Bobelins n'aiment pas les instituteurs et il semble qu'ils le leur font bien voir. S'il faut en croire M. Muilendorff, à la date du 14 janvier dernier, le personnel eles écoles primaires de Spa n'avait pas encore obtenu le paiement de ses traitements et les émoluments dus pour les mois de novembre et décembre 1913 aux instituteurs des cours d'adultes n'avaient pas encore été réglés. M. Poullet a été averti de celle situation, il y a huit jours, mais il a elemandé une nouvel, semaine pour répondre à la question du député libéral verviétois qui le priait instamment d'Intervenir.On voit bien que le ministre a les moyens d'attendre. Il est vrai qu'on lui paie son traitement à t'avance. LA BELGIQUE AUX ALLEMANDS L'Administration a commandé à des firmes allemandes plusieurs installations de signalisation électrique pour les gares importantes de Liège et de Namur. Le patriotisme de M. Léonard, député de Char-leroi. s'est inquiété de cette situation et il a demandé si le ministre des chemins de fer ne croit pas que les secrets de la défense nationale sont compromis par Ma fourniture de ces installations par des firmes étrangères, mises ainsi en possession des plans des gares. - Laconiquement et flegmatiquement. M. Van de Vyvere a répondu : Non 1 LA PETITE HISTOIRE Comme tous ceux qui furent démocrates. M. Cartcn de Wiart adore les honneurs. Sa poitrine s'orne de nombreux crachats et se voit, dans les circonstances solennelles, barrée par des Grands Cordons multicolores Cet amour du ruban moiré a joué un tour plaisant à notre sémillant garde des sceaux. Désirant honorer de sa présence le spectacle de Gala organisé lundi, à la Monnaie, par nos confrères bruxellois. M Carton ele Wiart se présenta dans la loge ministérielle le plastron traversé par un resplendissant grand cordon orange. Stupeur générale ; le protocole avait, ce soir-là, proscrit pareil accoutrement. Et voilà le pauvre démocrate, tout confus, obligé de se dissimuler dans le fond de la loge pour ne pas afficher son impair. Mais un changement de tableau, plongeant la salle dans une obscurité soudaine, lui offrit une ombre propice. En quelques secondes le grand cordon se-trouva escamoté, fourré en poche, tandis que, délivré, sauvé, le ministre arborait le visage le plps souriant par dessus un plastron d'une blancheur immaculée. L'escamotage n'avait pas échappé à l'attention railleuse de M. Ifenyer,qui, féroce, conclut: « Ce Carton est décidément l'arbitre des élégances. Voilà qu'il lance la mode du grand cordon dépassant de la poche du pantalon ». Nos grands hommes s'amusent de peu. Les Elections législatives LE POLL DU CERCLE PROGRESSISTE DE VDRVIERS Le poil du Cercle progressiste de Verviers, qui s'est terminé, mardi, à 9 h. du soir, a donné la ! majorité à M. Andelbrouck, pour la première ! suppléance sur la liste iibérale aux élections pro-! chaînes. Les autres candidats n'ayant pas eu de compê-iteurs, la contribution progressiste à la liste d al> liance sera la suivante ; - . 1 HTTIH-1—MUMTWniHT11llVwr> ■ I il'aiHfti Feuilleton du Journal de Gand 2' MUTE PÈIRE PAU Paul MA.HAJL1JST i. UN NOTAIRE AU BAGNE • r DEUXIEME PARTIE les coulisses"! mi-mm --4^- f. Deux bras vigoureux lo saisiront par li -pailles ; deux aulres par les pieds. malheureux [ut soulevé à la liauteur tl parapet sur lequel il demeura un inslai appuyé, comme sur le bastingage d'u navire qui fuit sous le vent, dans le cadi «u sabord d'où il va glisser à la mer, pei aant que l'on récite les prières suprême? e cadavre du matelot mort au cours <:• 'a traversée... . ' — Lâchez tout ! lut-il commandé. Le corps bascula dans le vide. A Saint-James, dans la pièce que M. d< Kermor venait de quitter, Rose Grimon était, à présent, assise près de la chemi née. Elle relisait une lettre qu'elle avai reçue le matin môme "et au contenu de lu quelle sos préoccupations"ûe la journée, d. IA VftXSÈfiJ sasà ' do donner toute l'attention qu'elle mérilail. Cette lettre portait la s inscription suivante : A mademoiselle Mary Wilson >' Pour remettre à madame Hermance, Bureau restant. . . Paris. No.us savons que Mary Wilson était la femme de chambre — pour tout laire — de la Bopai'de. Voici ce que renfermait la lettre : « Madame et généreuse bienfaitrice, . La présente a pour but de vous annon-1 cer que nous sommes à Paris depuis trois jours. » Quand je dis : Paris, c'est une façon de parler. Selon vos instructions, c'est d-ans la banlieue que nous nous sommes installés : à Surèsnes, dans le bout qui se rattache à Saint-Cloud, à cause de la proximité de Sèvres, où vous n'ignorez pas que mon fils Cyprien travaille, comme peintre apprenti, ;t la manufacture de porcelaines. » Toujours conformément à vos ordres, mon aîné Martial était parti avant nous pour chercher et arrêter 'un local où nous puissions nous établir immédiatement à notre descente du chemin de for. ii Ce local a nom : la Villa des Roses. C'est une belle propriété, située sur le quai, non loin de t'usine h gaz, et un peu au-delà du pont qui conduit au bois de Boulogne. Nous nous y trouvons à merveille, et nous espérons que la maison, le jardin qui l'entoura, ot le choix de l'endroit, — en dehors de la .capitale, et cependant tout, proche d'elle, — vous satisferont également. » Notre Alliiette n'a pas_ cessé d'être en bonne santé, Dieu merci. Elle se montre tout heureuse de se sentir si près de vous. Elle n'est pas moins contenle de notre nouvelle installation, de sa chambre, dos fenêtres de laquelle elle aperçoit les monu- ias»!a skia que le voyagie a apporte dans notre vie. Je crois comme vous qu'elle s'ennuy-ail lu-bas, h la campagne. Aujourd'hui, elle vous a une mine toute ragaillardie. Que sera-ce quand le printemps nous aura ramené le soleil, l'air tiède, la verdure e>t les fleurs ? » Et puis, vos chères visites ne seront plus si rares. » Si vous saviez le plaisir qu'éprouve la pauvre enfant à se régaler de vos paroles, de vos caresses et de vos baisers ! » Il lui faut tout cela pour empêcher sa petite imagination de travailler, de se reporter en arrière, de se souvenir doi passé, et, par conséquent, pour couper court à des questions auxquelles je serais parfois fort embarrassée de répondre. » Pour ma part, ai-je besoin d'ajouter que je continuerai à respecter scrupuleusement le mystère dont il vous convient de vous envelopper? Lorsque vous avez secouru la malheureuse veuve et sa famille, vous ne vous êtes informée ni qui nous étions, ni d'où nous venions, ni par suite de quelles circonstances nous étions tombés dans le besoin, » La reconnaissance m'impose la môme discrétion.C'est par vous que j'a.i été tirée de Là misère ; que mon mari a emporté dans La tombe une réputation sans tache ; que j'ai élevé mon p'us jeune fils et que mon aîné n'a pas seulement, pour subsister, la maigre allocation de l'Etat : soyez donc bénie, ô vous par qui nous sommes, depuis dix ans, heureux dans ie présent et tranquilles pour l'avenir. r N » Croyez à ma gratitude, à mon dévouement. sans l>ornes, — à La- gratitude et au dévouement des miens. Croyez que j'ai reporté sur l'enfant que vous m'avez confiée les sentiments qui me remplissent ô votre endroit. Cette enfant, je l'aime comme si c'était ma fille. Ne svtis-je sa ee I wmla nto ? » En attendant de vos nouvelles et d.ans la persuasion que vous ne tarderez pas à venir embrasser notre Alil-iette, veuillez, madame et généreuse bienfaitrice, agréer une fois de plus l'assurance de mon inaltérable et respectueux attachement. > Jeanne KIFOLET. » Rose Grimont déposa la lettre sur ]a tablette de la cheminée. Puis, elle appuya aa main contre sa poitrine h l'endroit du cœur. Tout son cœur tremMait : — Sa seconde mère ! songea-t-elle tout haut avec une espèce d'amertume. Elle se trompe, l'excellente femme. C'est elle qui doit occuper la première place dans la tendresse d'Alliëtte, puisque c'est elle qui s'est substituée à moi .dans les soins que réclamait la chère abandonnée. Elle se leva et ajouta avec un frémissement d'ivresse : — Par bonheur, tout cela va changer. J'ai rompu ma chaîne. Je suis libre ; libre d'appartenir h celle pour qui je donnerais mon Ame ; libre d'être mère à mon aise ; libre de vivre pour ma fille... Elle parlait très bas, et ce mot : Ma fille, tombait de sa bouche avec une vibration grave et douce comme le son que rendent les cordes média]es'"d'une;harpe. Sa physionomie, éclairée vivement, peignait une sorte d'exluse. Ce grand amour, qui débordait de tout son être, mettait un rayonnement autour de son visage. Son regard s'imprégnait de suavités divines, et de chastes ardeurs transfiguraient le caractère de son attrait impérieux. ELle répéta : — Ma fille? .. Elle est toute à moi, maintenant . nous fuirons ce Paris odieux, je l'emporterai si loin que mon passé ne pourra me poursuivre... Alors, ce sera le paradis. Elle me pardonnera, quand je lui aiurai dit... Elle s'arrêta, comme si elle eût subi un choc violent • ^ — Non, fit-elle avec un frisson, non, non, le m Lui dirai rieu Misère de moi !... - ~ Je ne veux pas que ma fille ait frayeur et honte ! Son front s'inclina. Elle demeura un instant b se débattre intérieurement contre l'assaut de ses pensées, de ses souvenirs et de ses terreurs. Ensuite, elle reprit, à l'endroit où elle l'avait placée, la missive de Jeanne Bifolet. — Où avais-je la tête pendant cette journée ? continua-t-elle à demi-voix. Toute cette comédie à jouer m'absorbait si entièrement que j'en avais presque oublié qu'ici ie ne suis qu'à quelques pas de la maison où elile habile. Si je ne me trompe, la Seine seule nout séparé en ce moment. Oui, c'est marqué en toutes lettres : Suresnes — sut le quai, — près du pont... Elle s'en lut rouvrir la fenêtre, qui, dix minutes aup ,ravant, lui avait servi à transmettre au dehors le signal attendu par les consommateurs du Barbillon couronné— Et, cherchant a s'orienter du regard dans l'obscurité profonde : — Suresnes est en face, de l'autre eAM de l'eau. . Là-bas, su-r la gauche, c'est k pont... Plus loin, c'est la Villa des Boses... Elle avait des larmes plein les yeux el des sanglots plein la gorge : La Villa des Itoses, où repose te dous trésor I... Il me semble que je la vois dormir de son sommeil -de vierge dans sa pe tite chambre et dans son petit lit blanc.. Seigneur, veillez sur elle I Seigneur, gar dez-la-moi I Seigneur, écartez de son che vet les rêves dont on se réveille avec l'af folcment de l'épouvante et le tcnaillemen du remords!... Elle restait immobile, perdant toute mé moire... Bien ne bougeait dans les ténèbres extérieures... Une bouffée de ven froid s'engouffra par la croisée... — Rentrons. Cet air me glace, murmure la Boyarde. Mais avant, mon ange adoré.. Avec une expression d'ineffable caresse eiia réunit les doigtai de ses deux mains sur ses lèvres, pour envoyer à l'enfant, qu'elle devinait à distance tout son coeur, dans un baiser... Or, ce baiser n'eut pas le temps de s'en-vçler...Un en déchira le silence de la nuiti — un cri d'appel, effroyable, désespéré, suprême, un cri étouffé par ce bruit particulier d'un corps qui s'enfonce dans l'eau.-™ Rose se rejeta en arrière, et, se heurtant, s'accrochant aux meubles s'en vint retomber sur le siège où elle était assise précédemment... Elle avait fermé les yeux... Sa respiration sifflait dans sa poitrine... Un tressaillement continu la secouait des pieds à ta tête... Mais c'était une maltresse femme. Derrière le charme, qui était sa nature même, il y avait une vigueur physique et morale qui allait jusqu'à la plus paradoxale insensibilité. L'instant d'après, vous l'auriez retrouvée droite, impassible, les brns croisés et le front haut. Son regard brillait de ■ défi. Sur l'arc de sa bouche déformée, un sourire ondulait comme une queue de vipère. Son geste provocateur lançait celte excuse comme une bravade. — C'était écrit. Tout est écrit. D'ailleura, ce sera mon dernier crime. Puis,'"elle jeta au feu la lettre que, jusqu'alors, elle avait tenue serrée entre ses ■ droits crispés... Puis, encore d'un ton ferme, tranquille et satisfait : — L'enfant aura une dot, dit-elle, y i -,i

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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