Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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15 January 1914
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s.n. 1914, 15 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mg7fq9rp1q/
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JOURNALDEGAND ABONNEMENTSi BELGIQUE : 15 francs pai an; 7-50 francs pour six mois; 4 francs pour trois mol!. Pot.: l'étranger, le fort en nu. REDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE SOS i !■ ■—w ■—■■—i ■■——il iiiii^mi — '^zMHnBHKHnrnrmHRaiff ANNONCESi Voir le taril au bas de la dernière page du Journal. r- ' " ' ■ ■■■II.WB.'.WI———w—H——Cf La Réforme du Sénat - — M Speyer, le sénateur libéral du Ln-:embourg, dont nou.-1 avons reproduit l'in-éresmuit article au* r inanité des tenta tics d'organiifotion de la représentation des nfcéréts auxquelles se consacre la Commis->ion des XXXI, commence dans la Revue 'e Belgique uns série d'articles sur la ré-onne du Sénat. 1^» discrédit, et même le ridicule dont :ette Haute Assemblée s'est couverte dans :es derniers terr^xs pour sa docilité à em-x>cher tous les camouflets qu'il a plu au fouvernement de lui donner, l'impuissance (ans laquelle elle yégète et le dédain dont e gouvernement et la majorité de l'autre Chambre lui ont multiplié les plus éclatants attestations, font qu'il est très na-kirel fue ceux des sénateurs dont l'atmosphère imbiantt n'a pns encore atrophié la volonté se préoccupent des moyens de réformer e Sénat pour éviter qu'on ne le supprime. Et s'il ne se hAte pas de se réformer, il a*t de plus en plus visible que c'est à sa oppression que marthe le Sénat. 11 y aura.t la [K>uir la Commission des qui se réunit deux fois par mois, juand elle n'est pas en vacances, une belle aeoasVvn 'le philosopher et de chercher, flans un système quelconque une raison i'ôtre à la seconde Chambre, gui n'a guère bu, jusqu'ici, d'aJtre raison que d'être un Sabot. On pourrait not.unment essayer, dans ce domaine spécial de mettre sur pied un système rationnel de représentation des intérêts. comme |(v progressistes le demandaient en 181*2, quand nous faisions adopter par ie Congrès la formule des trois R., pour rendre le S. U organique : S. U. h tous les degrés, mais R. P. à la Chambre, représentation de tous les intérêts au Sénat, nui n avait été jusque-là qu'une Chambre de millionnaires et, par-dessus tout, Référendum pour rendre fe peuple réellement souverain. Il est môme tissez piquant et c'est urne sorte de copsolation pour ceux qui avaient formulé ce programme scientifiquement démocratique, i! y n 22 ans, et qui l'ont vu échouer m la Cnnslifutante qui lui a préféré le vote pi line» J. de le voir repris et formulé aujourd'hui à la Commission des XXXI, d'où il/s ont été ixciiis, par M. Destrée. C'est même la seule chose raison ..ible (pie l'on ait vu poindre jusqu'ici dans cette Commission d'envasement du suffrage universel. - . Dans Je premier article de M. Speyer, que pub1'" V.n Revue, nous constatons flvee-plaisir fout d'abord que, pour lui comme pour nous, « aux élections de lïili, ta question constitutionnelle sera cer' ' no- $ée et dès 1016, la procédure révisionniste lera sans doute " finit ivement en^t e » M. Spever ajoute : «L'examen préliminaire des formules destinées à rempLicer l'actuel article 4? de là Constitution ne s o devoir »-tre ni très long, pi très compliqué: il faudrait, &n "effet, irjanquer de c..» tvoyante po:ir né |>as comprpndre ' qu'il n'est p us d'étape intermédiaire ppssil)le entre le yôte plural et le S. U., tempéré tout au plus par u<n double vote accordé à 1'A.ge ou à la qualité d« chef de famille. » C'ost l'éyiderioe même et pas notait besoin de constiper une Oommission do XXXI membres pour faire une constatation de simple bon sens — que d'ailleurs lu majorité de* XXXJ élus du gouvernement,triés sur le volet de la réaction et de la doctrine, ne semble pas disposée à faire et est u -peu près seule dans le pays à ne pus uvoir faite. Le but de l'institution étant de gagner du tempe (comme dans la tannerie, où pour faire un bon cuir"il faut du tan cl du temps) et d'arriver à ne faire la revision qu'en IIJIG, pas n'était besoin de recourir à cette grotesque simagrée de la n ré tendue représentation des i n f ' ' .s, appliquée h la commuai il jurait suffi d'inviter la Commission l étudier la réforme' du Séiiflt. * Mais c'eût été avouer que la question /a révision était posée et c'est ce que M de Hroqueville ne voulait pas faire pour ne pas «voir l'air de céder à la menace de la grève générale. • C'est cependant, comme le dit M. Speyer, un problème très difficile et qui, dans les Constitutions les plus récentes, même en Angleterre, pour la constitution de l'union ;le l'Afriane du Sud, comme le bill du Home Ru:e en Irlande et la réforme de la Cbnmbre des Lords eiî Angleterre, q pr#-oej\l£ .des difficultés presque insurmont^- Quant à notre Sénat, il n'y a pa« <V quoi nous en vanter. M. Speyer refait son histoire et raconte son origine, qui fut le hasard, le r;incroc, je vote d'amendements improvisés au Congrès national, après, le rejet d'une sé-jie de systèmes qui ne pouvaient satisfaire personne, notamment celui des sénateurs nommés à vie par le chef de l'Etat parmi ios citoyens payant au moins trois mille florins d'impôts. On sait ce que fut notre Sénat élu, mais Composé exclusivement de millionnaires dont la majorilé étaient titrés : au début, .4 5 nobles sur 51 membres et, même en 18!)?, h la veille do la revision, 37 sur 70, la moitié. 1 M. Speyer rappelle que ce Sénat qui, généralement, fut parfaitement inutile, n'a guère cessé de l'être que pour devenir nuisible.En 1840, Il provoqua, par le vote d'une adresse au roi la chute du cabinet libéral de M. Le'bcau. En 1868, il rejeta le budget de la justice po r faire pièce h M. Bara. En 1869. il rejeta la suppression de la contrainte par corps : en 1851, l'impôt sur les successions en ligne^ directes, et Ro-gier dut le dissoudre pour faire voter cette mesure, considérablement étriquée. En 1852. le Sénat fit échouer le projet de Frère-Orban sur le crédit foncier. En 1868, il rejeta, à une énorme majorilé, la suppression de l'art. 1781 du Code civil qui avail été votée par les deux tiers de la Chambre (et en vertu duquel le mal-Ire était cru sur paro'e pour le paiement des gages des -domesliques. Et," dix ans plus tard, il rejeta l'interdiction du travail dan* les charbonnages aux {larrons de moins de douze ans et aux (ilUzs de moins de treize ans ! I ! Les seuls cas dans lesquei.\ le Sénat ait fait preuve de voilonlé sont donc ceux où les millionnaires qui le composent ont eu l'occasion de faire preuve d'un égoïsme son dide. Quant a la collaboration du Sénat dans l'œuvre législative commune, dit M. Speyer, il n'apparaît pus non plus qu'elle ait été particulièrement brillante ; « le.-» 94 lois que le Sénat q amendées sur les 3,500 à 4.00u que la Chambre a élaborées depuis son origine jusqu'à la révision sont, dit le duc d'Ursel. une œuvre pohtique bien piu considérable, surtout si l'on considère que nombre d'entre elles n'ont donné lieu qu'a dos reinanienienls insignifiants » et N1 Ban-ning, examinant le même problème, ne prononce pas un jugement moins sévère en Uisunt «qw avec plus de concision les Aniuiies du be-nut n'ont été qu'un écho affaib.i descelles de la Chanibr* ». Lnfin, ciiconstance aggravante, il serait difficile de prétendre que la stérilité des Iravaux du Sénat ail été compensai pur it prestige 'jiè'rsôii-nel ou l'ascendant intellectuel exercé dans le pays par un grand nombre de ses membres. « Les deux conditions d'éligibilité combinées, écrit encore ,e duc d'trsel, restreignent dans une telle mesure le nombre des éligibies, que dans maint arrondissement le choix n existe pas et que des candidatures s imposent, queiS que soienl les mérites, les capacités et les aptitudes des candidats. » Hélas ! combien c'est vrai 1 U a fallu, pour qu'u u.n moment donné le Sénat e0.l que que prestige, qq* le système majoritaire obligeât ceux qu'il excluait de la Chambre à profiter de l'institution des sénateurs provinciaux pour aller chercher un refuge temporaire sous ses lambris dorés, en attendant que la R. p. leur ouvrit les portes de la Chambre, C'est ainsi que, pondant quelques années, le Sénat eut la chance de compter parmi ses membres Paul Janson, Bara, Le Jeune, Picard,Mais cela n'a pas duré longtemps, et s'il y a encore aujourd'hui, au Sénat, quelques hommes de talent et d'initiative, tels MM. Magnette, Hanrez, Goblet, Wiener, Lam-biotte, La fontaine, l'annulation législative A laquelle l'assemblée elle-même se condamne par la docilité moutonnière de la majorilé de ses membres fait que tous les la-lents et toutes les initiatives viennent s'y enlizer dans un marécage parlementaire où l'on comprend que M. Speyer p'ail/pqs envie de passer sa' vie à barboter inutilement,S'il parvient h trouver un système de Sénat vivant et utile, ses col'ègùeg lui devront une sérieuse reconnaissance. Nous attendons avec curiosité la suite de son étude pour voir ses propositions. Ma-ls nous sommes sceptiques rf il nous est d:fficile ne pas répé'er * l'honorable sénateur du Luxembourg et h nos amis du Sénat le vieil adage romn'n : Senatorcs boni virit senatus autem mata bestia. . - G L. ÉCHOS DAI C A M apéritif DALOAITI DELICIEUX /W L'Eglise d'abord. M. Woeste vient d'envo^oi, a uu cercle de jeunes cléricaux, une et-tre où il leur donne des consens pour leur future conduite dans la société : « Soyez,*tormuiie-t-il, chrétiens de part en part, par votre foi éclairée et voire chanté efficace. Ne croyez pas que tout .doit être réformé, mais tout peut être perfectionné; soyez, h cet égard, apôires et soldats; c'est l'effort que l'Eglise et le Pays attendent de vous. » L'Eglise d'abord, le Pays ensuite. Et si les intérêts de celui-ci bout incompatibles avec ceux de ce le-là, c'est naturellement la première qui doit avoir la priorité. Au reste, un pays est toujours heureux quand il est catholique; sa pauvreté même n'est qu'une bénédiction du Ciel. Caries pouples riches n'ont que trop de propension ù la révolte contre l'Eglise, leur mère et souveraine, dont les ordres doivent être sacrés. ^ Et c'est cet esprit médiéval qui préside aujourd'hui au gouvernement de notre bienheureuse Belgique. Un Navire aurait sombré avec cent-cinquante passagers Saint-John (Nouveau Rrunsivick], U. — Le \n. pNur Cobcquid, de la Compagnie royale belge, vvnant dos Antilles avec 150 passagers einiron et un nombre égal de marins, a fait côte dans les parages de l'Ile de Briar dans la baie de Fundy. Il a" télégraphié par la télégraphie sans fil que sa situation était dangereuse, puis tout à coup les communications par télégraphie sans fil ont cessé. I.e dernier télégramme annonçait que l'avant était envahi par les eaux. Autour du Parlement LA DIMPUTATION DE NAMUR Il joue de malheur, cet arrondissement de Nr.mur. dont les mandataires législatifs dispara =sent presque tous, d une [açon inopiné*. Ce fut, ii y a quelques années,*ce bon confrère Gustave Doînet, qui avail fait, là-bas, la trouée socialiste et que l'on retrouva un soir, terrassé par une foudroyante apoplexie, sur le trottoir d'une caserne. Puis ce fut notre inoubliable arriî Maurice Hambursin, précédant de quelques mois, dans la tombe, son successeur, M. Grafé. Nous nj citerons que pour mémoire l'éclipsé de M. Fumémont. Voici que la dvputation catholique se trouve frappée a son tour, en la l)ersonne de M. Petit. Celui-ci. très influent et très répandu çlans le monde industriel de ty Basse-Sambre. apportait une grande force a son parti. |1 fut bourgmestre a Au^lais, et éliminé par le cartel aux dernières élections. S n successeur, M. Golenvaux. avocat et industriel a Namur, est depuis vingt ans directement nié lé aux luttes politiques dans la région, i'. fut, il y a quelque vingt ans, fondateur de la LIque déni'K' itique chrétienne, avec MM. SclioHaert et llelleputte et sa démocratie s'est attiédie au degré de celle des deux beaux-frères. M. Golenvaux est encore échevin du contentieux à Namur ; il n'appartenait pas a la gérie Bortante cléricale qui fut balayée par le cartel triomphant. Au sein du Collège, il jouit donc de ses restes A la Chambre, il sora du groupe des cléricaux batailleurs et agressifs. UNE EXECUTION Décidément, on ne fait rien en Belgique ; comme ailleurs. En France, on guillotine les condamnés à mort au pet;t jour. C'est du crépuscule que M Rcnkin a choisi l'heure indécise pour pi«océd*'T à l'exécution du Briffaul"et de ses acolyUs du Dulclin anti-maronniqut.L opération fut longue, mais cruelle. Jusque hier, on prétendait que M Woeste avait réussi à intervenir pour que tout s'arrangeât en douceur. * Mais c'était mal connaître le tempérament impulsif de M. Benkin qui, sûr de la victoire, n'a pu résister au désir d écraser ses contempteurs. Ce fut un joli spectacle. Il n'e t pas une epi-Ihèlo — justifiée par des extraits de dossers judiciaires, des documents officiels. — dont il n'ait flagellé les collaborateurs do M Briffaut. Ce sont, le ministre l'a proclamé au' ipilieu des acclama ions de p:*esque toute la Chambre, des gens de mauvaise foi, de« menteurs, des V^leyrs, des dillam&leurs ®t... des. mi.cis.Lrats condamn. s t.our immoralité spéciale, fouie la lyre, quoi. A la fin du discours du ministre des colonies, tous les regards se tournaient vers la diroite, afin d'y recenser les noms de ceux qui n'ap-plaïKlissaent pas. 'c C'était le groupe des hommes d'Etat qui brillait i>ar cette abstention, mais ce groupe s'était fondu; >mentablement. On n'y découvrait plus, aiutour du Briffaut, anéanti, que ses acolytes Immédiats, MM. de Jonghe d'Ardoye et de Lie-deJverke, i'incaricaturable Victor Déporte, ^ s&'gneur de Wauters d'Oplinter et l'inévitable OttJès de Pellichy. Les autres avaient décampé, sans demander leur reste. Et celui-ci leur sera servi mardi prochain. M. BOLOGNE POURSUIVI C'est à la demande de M. Bologne lui-mêmé Sue la Chambre <i décidé de confier à l'examen 'une Commission la demande en autorisation de poursuites. Le député de Namur ne veut pas rester sous le coup d'accusations calomnieuses, et A lo réunion du groupe socialiste, qui s'est tenue mardi, il a instamment prié ses amis de ne pas s'opposer à la demande de poursuites. La Commission spéciale chargée de statuer sur son cas est composée de cinq catholi-que s. MM. Scliollaer' # Boval, Ilarmignie, l'K i ; : ! et Théodor, et o plaire membres de le gaui h.;, MM. Brunei, Jouiez, Hymans et Bertrand.Iil'ipt oo é S tesiÉia NOUVELLE POMPEI 5 Tokio, ts. — Los habitants de Kagoshima ont abandonné la ville. Plusieurs centaines de victimes Tokio, is. — C'est samedi malin que s.'eôt produite la première éi'upLion daus 1 île de Sa-koairachima. D'énormes blocs de pierre ont- été projetés à une hauteur de plus de 3,700 p eds et que ques uns sont tombés u une distance de 2(1 milles. DloiTents de lave coulaient des flancs du volcan et ont enseveli trois villages. Une partie des habitants, pris de panique, avaient déjà qui té o?.- villages. Le nombre de oc-ux qui ont dû disparaîtie sous la coulée de lave n'est pas connu, mais il doit être de plusieurs centaines. Un incendie a gagne sur le continent voisin une forêt où se trouvaient des réfugiés. D;1 nouvelles éruptions ont lancé de la lave vers la gare. Il a dù y avoir plusieurs centaines de morts. tes habitants ont pris d'assaut les trains de marcha mises, qui sont partis vers le Nord. Lo soir, il ne restait personne à Kagoshima. Cette ville comptait 70.000 âmes. Un télégramme r.-çu hier au bureau télégraphique de Ku-manoto rapporte que le télégraphiste fidèle i\ son devoir, est le seul fonctionnaire resté ô son poste a Kagoshima dans la fumée et au milieu des ruines. Effroyable raz de marée Tokio, is. — Suivant des nouvelles reçues è Tokio, un raz-de-marée est venu compliquer la situation à Sakourachima. Des centaines d€ maisons se sont effondrées ou ont été lézardées. Il y a de nombreux blessés. La liste des morts, suivant les autorités, ne sera pas considérable. sauf toutefois en ce qui concerne les habitants de l'Ue. LA CHAMBRE Fin de la séance de mardi M. BRUNET continue : A coup sûr ces hommes, les magistrats, qui s'en vont au loin, ont droit au silence sur tout oe qui n5 touche pas a leur aotivité coloniale ou administrative. Les missionnaires sont mûs d\..i prosélytisme ardent, ils ont les vertus les plus hautes. Mais comment faire comprendre a ces apôtres qu'ils doivent s'incliner devant la loi. Leur nrs-6ion est si haute, et, a leurs yeux, l'administration si mesquine et si étroite 1 Une convention conclue en 1906 entre le. St* Siège et l'Etat du Congo porte, en son tyrlicte 6, qu'en cas de difficultés entre les nlisston-naires et. les agents de l'Etat, elles sero: t réglées entre les autorités administratives, quitte a en référer a l'autorité supérieure si l'entente fie' Rout s'établir. C'est la Belgique aujourd'hui qui est en présence du Saint-Siège. Elle ou) 1 les régies d-u Droit Public à observer. Ces règles n:; i-Cllient pas avec la convention de 190G. Désireux' d'un peu de pà:x, le miri stre dej colonies adressait, il y a quelques semaines, ùne lettré a l'Association catholique de Bruxelles. U y disait qu'il y a une convention de 1906. Les deux autorités doivent être mises en présence. Et c'est ce qui s'est fa't, maigre des dénégations successives. Au Séna^. M. Benkin a déclaré qu'il ii y avait qu'une seule aulorité mal-tresc? : 1*.autorité civile. Cette convention < t, £u reVc, incompatible avec notre Droit Public. et je voudrais qu'à col égard, la repense d# M. Benlcln fût. net'e et précise, l e concor-. çlat de. l'an IX imposait aux évôques le respect de la Nation et d»"* ta Loi. Voudrait-on nous imposer p.n nouveau concordat ?- La procédure înstit/uee par cette convention est, en réalité, pleine de danger pour un fonctionnaire. Demandé à Borne par des missionnaires sora-t-il entend/u ? J'en parle sans la moindre arrière-pensée anticléricale. En réalité, le ministre a invoqué à tort cette convention de 1906. il doit reconnaître qu'elle doit être abandonnée, parce qu'inconcevable avec notre Droit Public, et que le sort de nos fonctionnaires doit dépendre exclusivement du gouvernement. # Lorsqu il s'agit de la colonie, nous devrions savoir nous dégager des contingences de la politique, ne devrions-nous pas faire un efDort sur nous-mêmes pour ne pas voir dans les missions l esp il avec lequel nous sommes en lutte en Belgique pour la question scolaire? Nous devrions nous dégager d'une assimilation qui se fait presque fatalement dans nos es-1 prits. «L'utilité de l'évangélisation religieuse dans la colonisation i,e saurait être niée», a dit M. de Lanessan. MM. Hymans. Franck et Vander-velde ont rendu hommage aux missions. Cela n'a pas empêché des membres de la majorité de les représenter comme des ennemis des missionnaires. Enoore une fois, nous constatons l'action néfaste de la politique belge sur le Congo. C'est que la bande de fanatiques qui est parmi vous veut faire coup double : préparer l'action victorieuse, absolue des jésuites, et mus présenter devant le corps politique belge comme des ennemis des missionnaires I (Très bien I à gauche.) N'est-il pas incroyable de voir les jésuites in-vooucr contre l'administration, l'acte de Berlin et la charte coloniale. «Protection à tous les missionnaires chrétiens, tolérance religieuse», dit l'article 18 de l'acte de Berlin. Ces mots acquirent dans la charte belge une force significative. Des nations protestantes : l'Allemagne, l'Angleterre. les Etats-Unis, ont signé le traité de Berlin. L'Etat du Congo promet la protection de tous les missionnaires, protestants aussi bien que catholiques, a ces grandes nations le respect de la liberté de conscience nous est imposé. Nous ne pouvons atteindre des groupements philosophiques s'établissant au Congo ! «Ce ne sont pas des engagements, maïs de simples déclarations», disait, au Sénat, M. Benkin répondant à M. Wiener. Déclarations, soit; mais il en sort pour nous des obligations, des traités d'amitié sont la qui en imposent avec plus de force encore le respect. En 1906, au lendemain de l'enquête décrétée par l'Etat indépendant. M. Verhaegen, ici même, sollicitait la Belgque d'intervenir et de faire des observations à^l'Etat du Congo pour que lo situation des missionnaires belges fût garantie «suivant les prescriptions de l'acte de Berlin». Je demande aux fanatiques qui s'égarent dans leur campagne contre l'administration congolaise de réfléchir et de se rendre compte des périls que nous encourons, de ne rien entreprendre qui pourrait entraîner l'action d'une nalion étrangère dans notre colonie. Il faut une autorité maîtresse. Les missionnaires protestants dont le prosélytisme est moindre que celui des catholiques ont pour tradition de traiter avec les chefs du Congo. Le ministre ne dut-il pas. au lendemain de son passage au Congo, imposer par La force un chef dont le père Combler ne voulait pas le' maintien. «L'autorité civile doit toujours être respectée»., disedt alors fort b:en M. Benkin. m Le père Oambier est aujourd'hui >armi les assaillants du ministre des colonies. Celui-ci dut le menacer de l'envoi de la force I On conçoit qu'il rêve de prendre une revanche contre le1 ministre qui a refusé de reconnaître son autorité !... On conçoit, d'autre part, les désillusions qu'ont dû éprouver les pères jésuites devant les résistances d'un gouvernement clérical dont ils croyaient pouvoir tout obtenir et tout exiger. - Et voilà que le clérical M Benkin persécute Ios missionnaires, qui. cependant, se soumettent au régime des républicains et des blocards dont nous sommes. Pour s'en étonner, il ne faudrait pas connaître l'Egl se q.:i réclame le. droit commun là où elle est minorité, qui entend' être maîtresse absolue li* où sc-s amis ont le; pouvoir Il y a, au Congo, deux politiques : celle des Bédemptorisles et colle des Jésuites. Ceux-là,! parcourant les villages en apôtres., des catéchistes çàntinuaijt leur œuvré. C est une formule dévié et de liberté, elle ne contrecarre en rien l'œuvre politique et fiscale de l'administration.', Les Jésuites, eux, constituent des fcrmcs-cha-pcllcs en dehors de.? villages, des catéchislcs^ noirs les recrutent et tes tiennent en servitude. i,'effet devait en cire de supprimer la vie sociale. Les fermes-chapelles devaient amener le> conflit entre les Jésuites et l'Etat. Des fonc-, tionnaires ont, pendant des mois, signalé îes inconvénients de leur système. Ils ont été l'objet d'attaques violentes. Ce ministre sembla; couvrir les fermes-chapelles, convaincu évi-| demment de la nécessité de leur disparition,; qu'il d'il bientôt ordonner. ' A la vérité, ce qui a déterminé la rupture 1 avec les Jésuites, r'csl qu'ils avaient la prétention d'échapper à l'impôt pour leurs fermes-chapelles. .« Cest en mars 1911 que l'administration est contrainto de mettre un terme à l'exploitation des. (crmes-chapelles. En janvier 1912, le Père Allnrd adressait, au nom des Jésuites, une véritable déclaration de guerre au ministre des colonies. En 1913. la campagne éclate, parce qu'on entendait! nhlifiér jes Jésuites à l'observation..de ia lûL. Do irrcïnc îa campagne contre les roncuon-naires et les magistrats n'a pas d'autre motif. Ils ont osé lenir tête aux missionnaires, et le ministre les a couverts. On s'en prendra au ministre lui-même ; il a eu le tort de ne pas découvrir le terrible complot maçonnique organisé au Congo I * N'y a-t-il pas eu, en 1900. un franc-maçon, M. Sluys, qui a fait un rapport peu aimable pour les missions ? Puis il y a eu. en 1910,) quelques phrases prononcées par M. Varder-4 velde, dénommé « Frère Vandcrvelde », pour: faire irnpressibn. Puis il y a la lettre de M. Wangermée... En réalité, combien y a-t-il de loges au Congo ? Il y en a eu line a Stanleyville, elle a (ii1 disparaître, et c'est nous qui avons, en réalité, été victimes d'atteintes à la liberté de conscience I Puis il y a eu cette ridicule mascarade de Stanleyville, dont le minisire a déjà Li' hélice tud-mêm?. Et enf'n. il y a le rarheu.\ Bulletin de la Ligue anlimaeonnique, que d rigent trois ■Je nos collègues : le cornU- Pierre de Liedeker-ke, I? comle de Jonghe d'Ardoye et M. Valen-ïin Briffaut I {Bires à gauche.) Le principal de ces bach.-lxmzoucks semble Hre M. Valenlin Briffaut. Il para ssa.t quelque peu prédisposé aux mystifications. (Biies.) Il ptait intoxiqué d'antimaçonnisme. Pour hui, tou-je l'action politique se réduit aux chocs de ces deux puissances - mystérieuses : les francs-ma-50ns et les jésuates l (BJres.) Pour pénétrer son étaT d'âme, il suffit de lire tel art.ic.e que lui appliquait le Journal de Bruxelles, le montrant trouvant la Franc Maçonnerie partout, « en se levant, en se couchant, en chemin de fer. sous sa tabxï, soa> son lit I » {Hilarité générale.) Tout, dans le Bulletin en question, est formulé avec une sorte d'inconscience inqualifiable. Ainsi on attaque M. Detry A l'aide d'un*4 lettre interceptée, de témoignages de repr.s de justice... (Exclamations a gauche.) Entre le repris de Justice et le maçon, il n'y n pas d hésita'.ion I N'est-il pas abominable que la politique puisse produire de pareils états d'Ame f Il imputait à M. Detry une parlicipatoin a la mascarade de Slanleyvi.le I (.est faux. On rec-t fie en disant qu'il s'agit « d'une erreur de mémoire ». M. le procureur du roi de Stanley ville a été accusé de forfaiture ! Ii a é;é démontré au Sénat que c'était un mensonge, et M. Briffaut, qui c-t membre de la Chambre, s'est tu I (Exclamations à gauche.; Bien plus, le Bulletin r maçonnique n'a plus paru depuis décembre I On a accusé M. Detry d'avoir frappé tics témoin ; coupables d'a-vo'r dit la vérité I Et M. Briffaut n ? dit rien, Il laisse l«a campagne s - poursuivre d'ans de misérables journaux, dans lesquels on lit en des manchettes énonnes : « M. Benkin a induit le Sénat en erreur I » Et ainsi des titres suffisent pour o.uamer des hommes vis à-vis desquels on n'a pas de preuves I (Applaudissements a gauche.) Tout cela,, c'est une campagne politique personnelle. On peut am?ner le minisU. des colonies à ce dilemne : se soumettre ou se démettre. J'avoue que je suis inquiet. M. C. HUV.S.MANS. Il se soumettra. M. BRUNET II s'agit du sort de la colonie. Vous réduisez cela à une affaire de famille. Le pape- est saisi, et les députés belges ignorent tout l (Très bien ! à gauche.) «Personnellement ou un membre du gouvernement n'a fait de démarche à Rom*-», a dit M. Benkin au Sénat. No!r£ M. Benkin n'a pas fait de voyage h Rome Ce qui m'inquiète ce qui m<e préoccupe, c'est que \>. us ne lassiez pas celui de Canossa I (Très bien ! a gauche.) Une Éeuiile affirme que c est vous. M. Benkin, qui avez pris l'initiative de ces démarches, afin d'obtenir que le pape impose silence aux Jésuites.Cela m'importe peu, mais ce que, député belge, je ne puis admettre, c'est qu un ministre fasse des démarches à Rome pour imposer silence a des citoyens belges, fussent-ils religieux i (Très bien I a gauche.) L'histoire des postes de bois a montré à suffisance l'indécision, le manque de fermeté de l'administration coloniale vis-à-vis des Jésuites. Le 11 juin 1911. le gouvernement décrète des mesures; il lui faut quatorze mois pour obtenir satisfaction; pendant quatorze mois son autorité est tenue en échec. Vous traitez les Jésuites en enfants gâtés, et vous vous étonnez qu'ils s'irritent et vous al laquent lorsque vous ne leur donnez pas satisfaction I Soyez clair, M le ministre I Trop souvent, le« événements ont donné un démenti à vos paroles.Le 29 décembre, vous disiez au Sénat que «personne né songeait à modifier la charte coloniale». et le 31 décembre, au Palais, le roi annonçait ces modifications comme imminentes I (Rires à gauche.) Il faut de la franchise et de la dignité en tout ceci. U y a en vous un conflit, M. le ministre. Vou» êtes un fils soumis de l'Eglise. Vous êtes incité à la soumission, votre conscience d'homme, l'intérêt de la colonie vous commandent de résister. 9 Je vous demande de la clarté et de la ferme-lé ! (Applaudissements à gauche.) M BENKIN. IvC dfvoir du ministre est de défendre ses missionnaires s'ils sont attaqués injustement, comme il u le devoir de les lrap-per lorsqu'ils ont agi injustement : je n'ai jamais failli à ce devoir. Malgré tant de polémiques, d'incidents et de malentendus, je ne désespère pas de voir, nroiitcr _çej .iiici^nt au biçn cuajuuuu.. wêV v. Feuilleton do Journal de Oand 119 r co 1 La Cape et FEpêe \ IX • PAR i-o m AMÉDÉE achard 0 es MEME PARTIE m pc S-A TOISON D'OR ï. i ' ÎP, ' '*) lu — -''fe C.Q ■-r il — c'est drôle! fit l'AnguiiMet. Seulement, tu m'accompagneras, e1 m armé jusqu'aux dents encore 1... Et si tu fii | connais un oon conijmg.non... prends-ta U l avec toi... si M. de Chivry et les coquins <i;t I qui tourne autour de ses chausses s<e dou- se j ta ton t de ce que nous allons'tenter, ils ne u | feraient qu'une bouchée de nous trois... se — J'aurai le compagnon... Et nous par- !a tons ? ,.t, — Aujourd^iud. et • XXIV ce CONCILIABULE IN EXTREMIS £ . •avoi,e laissé, on ee !« rappelle, M. '' I Saint-Rillix boité, éperon né et la rapière j ou flanc, disposé à chevaucher k côté du | <îui devait conduire niadêmoi.selîe i, | Monf'îpjçon à la résidtence que Le rod lui I avait assignée. [ toi* iamiact. hi«o montAn «t hiiân A». ^ ceompagnaient. A son arrivée chez sa usine, M de Chivry le sai'ua d'un regard travers, auquel le marquis répondît pai n plais graoieux sountre. — J'ai affaire du cùlé où va modemoi-Lie de MontJnçon, dit-il, cela ne vous dés-lige pus, j'espère, que je mette mon che-1 aiu pas au vôtre ? Les routes ne sont liji-t sûres... on fait parfois de fàcheoisee uconbres, et à l'occasion, mes gens et x, nous \ous prêterons le collet. — Ah I la belle idée que vous avez là, que je suis aise de vous voir ! s'écria rphise. Je gage que M. de Chivry n'en t pas moins ravi que moi... n'est-ce pas, on cousin ? ■» César essaya unie grimace qui pouvact tsser pour un sourire, et la troupe se il en rouiîe. Celte présence du marquis l'iiqué de trois gaillards de belle encore pouvait gêner' .\L de Qiivry flans ses mbi'naisong : mais.' tdute réflexion faite, prit la chose du bon côié, En somme, il répondait au roi de mado* oiselle de MonlJuçon qui lu lui avait con-:o el il éloit en pays f ru n cals. Une Ion» ilive d'enlèvement, pour être essayée, va'l être menée ù bonne fin, et il était us la surveillance d'un homme dont il •ait apppris à connaître la prompte ré-iii'tion. Que gagnerait-il en 'outre par violence, qu'il ne pouvait encore espé-r d'obtenir par un retour de la fortune la .faveur du roi ? Toute chance perdue, serai 1 toujours temps de recourir aux ups de force, son seul refuge dans la rtie qu'il avait engagée, c'était le roi ; n iseuJ auxiliaire, Olym|)e Mancini. U ivail donc persévérer" pl'us que jamais îa la voie de soumission apparente et rcspec! profond dans laquelle il était tré, quitte à prendre plus tard conseil s circontances. D'autres réflexions lud traversaient Tes-it qui contribuaiwt à le ma'.ntanir Cu .9 * aisrov^ittioaa IK'nijiUiw. 6a.vaÀVil VÇfieyrs, auianiowiir». »»..• «w:». ^ quelles surprises lui ménageait au retou la hume que M. die Loudéac noiirrissaôt coi, tre M. de Monteslrue? C'était un honim qui avait l'esprit fertile en expédients Peut-être apprendrait-il que M. de Mot lestruc avait été emporté par la f.èvre in; ligne sur la route d'Amboise ou tue pu la fièvre quarle en y arrivant. Que d choses quj seraient débrouillées jKir c< accident 1... I>e toute façon, le mieux, c'1 tait encore d'attendre. «■ Subitement César redevint l'homme qu' avait été pendant le trajet de Vienne Paris, et souriant : — Laisse ta lame au fourreau, dit-il f Sanguinetti, qui chevauchait derrière lu l'heure n'est pas venue de la tirer, et d à nos gens qu'il ne s'agit plus que de bi" boire el bien dormir. Contraint par la présence de M. de Saii Eliix à réduire le voyage de ja Meulièi aux proportions d'une promenade, M. d Chivry n'avait /plus qu'unie pemséa, e abréger la d'urée. l>e values préoccupe lions le tourmenlaient ; il ava'-t le seau ment'que sa vie touchait à la crise dëc sive, et pour la première fois peut-être dou ta H au succès. Leur oourse menée gra,nd train leur f apercevoir bientôt les tours de la Meuliè enveloppées d'une ceinture de futaSes. — Vous voilà chez vous, dit-il à sa coi sine, qui venait de descendre à la porte d son chAteau. M. de Samt-EJlix a des lo sirs qui lui permettent de goûter les ohar mes de ce séjour 'enchanté. Mais von n'ignorez pas de queflle mission le rod m'a vait chargé ; m aatorisez-vous à lui porte la nouvelle de votre arrivéej et puis-j' croiie que je ne dirai r en de tix>p en l'as surant que je l'ai remplie au gré de vos désirs ? * — Faites, dit 0rphis4, Càsar l'incllma sur la malr. de m cojsl* ive e^, faisant signe k «es touxttl DIus tarto _ i«us imposer iin nouveau concordat î- — Ah I on ne dira pas qu'elle cherche beaucoup à me retenir l murmurait César tout en fouillant son cheval. Un mélange d'indifférence et de dédain, voilà tout ce qu'élJe m'accorde ; mais cette fièvre d'im-pOftiônoe qui me travaille, d'où peut-elle venir ?... Dois-je y voir le présage d'un irmltheur prochain... l'avertissement de quelque catastrophe ? Quelque chose depuis quelque temps détruit sans cesse IWort de mes combinaisons... La fortune contre moi... Je sens un orage dans l'air... rimis esl-oe de Paris ou de Cliam-bopdque le coup doit partir?... M l'audace, estte fois, suffira-t-elle pour m'en rendre vainqueur ?... ® U allait ipujuurs pressant la course de -on' plievàl, lcfiqu'ji aperçut sur la roule in bourbillon de poussière qui se dirigeait • era Lui. — Kh ! eh ! fit-il ; voilé un cavalier qui l'eit pas moins pressé que moi ! H n'en élflit plus qu'à une petite dis-anço lorsqu'un souiffle de vent qui diohi-a l'épaisseur de oe nuage lui fit reconnal-re dans son opacité l'homme qui courait 'v»o cotte viUsse verligiacuse. -r Briquetailie ! s'écria-t-il. Le cavalier qui arrivait su," 1-uii rel.itnt iolemment son cheval qui plia sur son i'ain de derrière. — Tonnerre 1 je vous cherchais . — Moi ! qu'y a-t-il donc ? — Un malheur 1 — Je m'en doutais I... redoutable ? — Non pas redoutable seulement, mai» rréporable peut-être 1 — Parle vite alors I — En dieux mots, dite®, aviei-vous laissé \ Paris, chez vous, dans votre hôtel, certaine papiers qui sont de naturo à fnir« tomber en place de Gr4v« la tête d*un gentilhomme ? — Mais... — Pus <ie phrases,, pa» de gMi <?i ma. Us miûuu» _ j •M . y* " ia campagne eciaie, parce qu on emennnu nhlifiér jes Jouîtes à l'observation _de Aa lûL. — Eh bien, oui 1 — Alors, vous êtes perdu... Ces papiers ont été voiés. Césor poussa un cri, et saisissant Briquetailie par le bras : * — Qu'en sais-tu ? Comment? Par qui? — Ecoulez et devinez..^ L'autre nuit, un homme, qui est à madame de Soiçsans, passait sous les murs des jardins de votre hôtel. Il viit dieux ombles en descendre, tandis qu'un garçon empaqueté dans un manteau de couleur sombre faisait le guet, Carpiilo était seul ; il attendit, puis, pii^ievix, entra dans l'hôtel à son tour. Des jrooeb ac voyaient sur le sable des allées; il les suisit,* arriva devant une large fenêtre dont le volet avait, cédé à une pesée; la vilre éta.it coupée... 11 avait plu dans la nuit, quelques marques de boues imprimées sur lo parquet le conduisirent h travers les appartements dams une espèce de bouge nui mettait deux chambres en communication.— Et où des hardes se trouvaient suspendues contre la muraille ? — Justement. Un paii de boiserie qui tapissait cette muraille avait été ouvert, et, dans l'épaisseur de la pierre, il aperçut on coffre dont le couvercle venait d'être forcé. — Et au fond ? — Au fond, il y avai't une espèce de compartiment vide. — Vide ! — Carpjillc y plongea les maiiins... R-ien I Une prieur de mort se répandiit sur le vi- »age de M. de Chivry. — Tout étcuit là, n'es<t-ce pas ? poursuivit BriquetaiEe qui l'observait. — Tout ! o — Tonnerre 1 — Ah 1 s'écria César, je saurai bien les atteindre ceux qui... — Des naro es inufclos h présent ! r'-nli-qua le capitaine sive^ voLenoe. . A quoi fe-oa ? Gro^ei von» s»:gucitf tews ""viuici au uivui uwA*U4iuu.- - — " ■« ■«» mgm'Ml — i »3——afcaa—êmL noms, les auteurs de ces coups rt'&udnceY Quelle .'-oute ont-ils prise d'adUeura ? Et ce# papiers qu'ils ont (iérolyés, entuxi quelle* mains sont-ils mainlenant ? — Que faire alors ? — User de tout ce quii vous rcs-le de î<vm.p® et de ressf-'Ui ces pour vous venger. A qui profitera le danger qui vous menace V A M. de Monteî*tru<\ n'ed-ce j>as ? — Certe.- f — 1-ùh bien, c'est dans mademciseWe de MontiliuQon qu'il faut le frapper... L'hoipjni# est à M. de Loudéac... Ayons la femme i Un sourire sinistre épkiira le visage dit l'aventurier. — Moi. j'aime ces coups de foudre qui précipitent les crises, reprit-il... Un mot encore. Madame la comtesse de Boissons, qui n'ignore rien de ce se passe, ayant été avertie par Carpillo, m'a suivie sans perdre une minute. Elle a. je crois, l'intention de se rendre à Chambord auprès du roi, de qui tout va dépendre, mais, avant de s'y faire-conduire, elle w>us attend dans une auberge assise a La bifurcation de la rouie.Voyez-la et «igissez de oonoer!. — Eh biem, j'v a y < ! Olympe, en effet. 1.1ienda.it César dans I® s'aille basse d'un « >jret où les g^niJehom-mes qui rejoie .lit la cour à Chamibord avaient cou h' -le faire rafraîchir leurs chevaux. Elle c.1 tira dans un coin, et, le* portes olose,; ; — Je sa ,ut... donc, jouons cartea ira* table, dit • ; ces papôers que dèa majîi# iaitéressée. v<.os ont enlevés, en mêir» temps q <' vous compromettent, me oo«û« pron-1 da'SSi, n'eel-ce fuis? — "' - comme moi, également. •— même sort noua attend, Maie n.oi, • vous en avertis, je ne céderait pas sans f-ombattre... EUes-vous dons ks mû-iv p- isposiil ions ? 9 — Vous n.e.'»e demanda ! — Alors, deineuroï u cl comptez que jf (•i vous p^vicudrai s'U u'y a Jeudi j 5 janvier 1914 5 cenlimes le numéro 58me année : - ]\° 1 5

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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