Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 17 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v69862d028/
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JO URNAL DE G AND I ABONNEMENTS : ;FUiIQ(JE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3, GAND J TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. IMp de Barre à M; les Socialisées Français „ . ■ 1 ! f» 1 _ I Ht la liOiiflDirauuii t uuvu/iibiiibiiLcin Vos pr ins se sont réalisées. MaJgr ^scandale Roehette et l'affaire CaitlauN indScnei"Mit exploités conlre le gouverne ,ni ,,1. malgré le trust des journau iiràge — Le Temps. Les Débats, L \lulin, I'e Journal, Le Petit Journal1, L Mil parisien — trust dirigé par M. Brianc ,L.,1 j,ré l'appel aux sentiments chauvins e a ivcrnïsrne 'les classes moyennes, la ma h rit? de gauche revient renforcée à I 5aChambre française. Le groupe des rad'i c;iux unifiés v comptera à lui seul 165 dé rrjtés. Le bloc de gauche — radicaux-socio jiSl'cV radicaux, socialistes indépendants socialistes unifiés,?*e composera do plus d ;m députés. La Fédération de MM. Bar iiriand, Millerand, a subi une défait faisante. Les partis de Droite reviennen , s divisés, plus affaiblis et plus irnpuis Vants que jamais. «L'opposition est mor (eu, s'écrie douloureusement M. Guy d ftssagnac dans YAuorité. Le succès des socialistes est encore plu trand qu'on ne l'aurait cru. Ils seront jjns la nouvelle Chambre, plus de cent dé Kltés. Mais ce n'est pas tout de vaincre, il fau ineore savoir profiler de la victoire. Pou èparti socialiste unifié, les responsabilité font venir et, avec elles les difficultés [ans lui, sans les 101 députés dont il v; îsposer au Palais Bourbon, un gouver oement de gauche semble désormais im possible. Quelle va être son attitude ('.'est la très grosse question que tout 1 monde se posera demain et à laquelle i fondra bien qu'il réponde. Théoriquement, il est lié par la fnmeus-résolution du Congrès international d'Ams lerdam, qui interdit aux partis socialiste toute «collaboration permanente avec u.i gouvernement bourgeois ». Ce sont les pay où la question ne se pose pas. comme l'Ai . j m; où le gou vernement ne songe même pns h faire ap pel h la' collaboration socialiste, qui on imposé cette absurde tactique aux pays i régime parlement a ire, comme la France e l'Angleterre. Les socialistes français se sont incliné; jusqu'ici. Us oui dénoncé l'imnuiséance ré formatrice du parti radical, oubliant qu« i les gouvernements radicaux qui se son i.'W^ en France TTrot pas su réalise 'm\. leur programme, ils en sont en parti» responsables. Ils ont pris, effet, l'atiitudi commode de parti d'opposition irréductible , Les ministères dirigés nar des radicaux, n (pouvant pas à r^vfrême-gauche an eon ronrs qui leur était indispensable 'pou: 20iivemrr,#ont bien été obligés de cher cher ailleurs, dans des groupes républi ttins modérés, de quoi constituer une ma jorité parlementaire, à moins de passer h pouvoir aux partis du centre uli de fixait* ht la situation scia muiiiteuàm encuri; plu-iléiicate et plus difficile, en rai on même d< la victoire électorale des groupes de gau ohe. * Le Parti socialiste s'en tie;idra-t-il ;iu> formules usées, aux rites consacrés, à l'iso lement permanent ou bien le gouvernement Je demain pourra-t-il le compter dans m majorité ? Le bloc, le fameux bloc répu blcain, si décrié par les intransigeants :h droite er de gauche et qui pourtant fit se^ preuves sous le ministère Gonih s, pourra '-il se reconstituer ? * S'il n'y avait que l'obstacle de la réso lution d'Amsterdam, il serait sans douti assez aisément franchi. Les ordres du joui 'les Congrès ne sauraient prévaloir contn j ^'inéluctables nécessités politiques et celu l'Amsterdam a été déjà violé, plus ov moins ouvertement, par tes socialistes th quatre ou cinq pays, y compris l'Aile magne. Mais il y a au sein du parti socialiste tout un groupe très important et dont fin Iluence est restée grande, qui, au nom.eh j '%'ne de la lutte des elass s, est resté» '>"stile A toute collaboration gouvernemen ivf les radicaux : c'est celui que pri ;i'lf M Jules Guesde, celui des marxiste: ■lançais Cet obstacle-là est beaucoup plu '•■rit'iix L'opposition viendra moins de M 'iiiesde. vieilli, épuisé physiquement et in tellectnellement, que de ses lieutenants, M Braeke — <iui n'a été réélu à Paris, ai scrutin fie ba'lottage que grAce à l'appoin v,ux radicales — et M. Compère-Morei 'H'n'é du Gard. C'est dans ce groupe qui trouvent les députés qui doivent leui sp- "u concours des réactionnaires et de; wicaux. Et ceci est assez nature1, quan-"[j ^ veut pas d'une collaboration à gau Ç')e, on finit parfois par en accepter uni à droite. Dons le groupe des cent députés socia lstes- il y a sûrement une majorité, uni grande majorité, pour une entente avec le. JJuicai;x De ce nombre est M Semba » Albert Thomas ; ce dernier théori .nen socialisme réformiste, a même dé 'endu publiquement, dans des journaux e * revues, la participation ministérielle. Jaurès en est aussi, mais lui met11 u-npssus de tout l'unité de son parti qu'i j1 cessé de poursuivre depuis le Congrè; n,ernational d'Amsterdam et qu'il a fin f Réaliser plus ou moins parfaitement. Jusqu'à la participation ministérielle, i< w .1 socialiste unifié n'ira sûrement pas lls peut-être les guesdistes eux-même: " (''•Taient-ils d'aécorder leur appui à ui J ."vernement radical qui préparerait li à la loi de deux ans, ferait abouti I mPot sur le revenu se'on la formule Cail 't la réforme électorale. Mais consen • ''ont-ils à voter le budget ? Sinon, 1 ^"'vernement radical se trouvera à la mer f'e la première manœuvre réaction "aire venue. ^tf'il en soit, les socialistes revien "Jt tôt ou tard à la politique du bloc ré ,]• °Jln- Csla ne saurait faire l'ombr 11 doute. Lorsqu'ils auront largemen q, JJ abusé de la méthode de djsçprde t '|p a en auront apprécié la stérilit am! » ?nt' auront comparé se j. entabl-\s résultats à ceux que donn< dm; .méthode, de concorde républicaine Roui sous 'es ministères Waldeck 1er :s?au ''' Combes, ils ne pourront hési van? Ies dpux voies qui s'ouvrent de Int eux. ih'SApw une opposition irréductible Posïihiû m ,out' g°"verncment radieal im •' seront rfisponsabLas d£ l'inévi table gAchis parlementaire qui s'ensuivra » et ils frayeront le chemin aux partis de | droite. L'œuvre de réformes sera définiti-I vement comoromise et une fois la réaction bien engrehéè, rien ne pourra l'enrayer durant de longues années. Est-ce à dire que le parti socialiste échappera alors à la nécessité de se prêter h la ) reconstitution d'un bloc républicain ? Nullement, mais au lieu d'être destiné à l'ac-1 on productive, ce nouveau bloc ne pourra é plus qu'opposer une résistance inefficace à , la faction triomphante. L'heure est venue pour le socialisme ^ français de se montrer. GEORGES MILLIAU. ECHOS i i ut iucc a uieusn. Une dame, retour de Vienne, t rapporte ceci : 3 — Un jour, au restaurant, je vérifie, par hasard, l'addition. J'aperçois tout en haut de la fiche, avant le prix du couvert, t un eertain 0 05 précédé d'un li-xte imprimé que mon insuffisante connaissance de ''alieinam. ne me permet pas de compren-5 dre. .It m'informe auprès du gérant qui me dit. 3 < — Madame, c'est pour l'œuvre du repas chaud des enfants pauvres qui vont à 1 l'école - ff*crut que ma mine exprimait un mé-j contentement, égoïste, alors que j'étais sim-r plement surprise, et il ajouta : 3 .»— Madame, ;;ette obole est facultative... Vous allons la déduire de l'addition. t >. Naturellement, je le priai de n'en rien faire Et à chaque repas, je payai, comme d'ailleurs tous les clients des restaurants > de Vienne, mon sou pour le repas chaud i des pauvres écoliers j Voilà un"» idée qui pourrait s'acclimater partout, au moins dans les restaurants ers-a sus, où l'addition atteint des totaux si impressionnants, parfois. 3 <\VV\ i Philosophie américaine. ? Voici que'les -ont, d'après le \ew-Yorli Journal, les treize erreurs de la vie : I. S'essayer à établir sa propre régie t du bien et du mal et croire que tout ie i monde s'y conformera ; I 2. Prétendre mesurer à son aune les jouissances d autrui ; ; 3. Se leurrer de la con/iction qu'il ;»eut y avoir, en ce monde, uniformité d'opi-•. hic ns ; t 4. S'attendre h trouver du jugement et - de l'expérience dans la jeunesse. 5. S'efforcer de jeter tous les caractères dans le même moule ; 6. \"-e point céder ilo^squ'iJ s'agit de ba-7 j ga tel les; . | 7. Rechercher la perfection dans ses propres actes ; 8. Tourmenter les autres et soi-même ce qui est" sans remède ; 9. Ne pas aider tout le monde toutes les fois qu'on le peut, en tout temps, en tout lieu ; 10. Considérer une chose comme impossible parce qu'elle l'est pour nous. II. Ne vouloir croire que ce que notre esprit borné peut saisir ; 12. Ne point vouloir tenir compte des faiblesses d'autrui. 13. Estimer les gens d'après quelque qualité extérieure, alors que seuil l'intérieur fait l'homme. VU» Situations pour dames. C'est l'Angleterre qui réserve aux femmes le plus grand nom-i bre d'emplois fortement rémunérés. Une inspectrice au « Local Government Board » reçoit un traitement de 12,000 francs, et six autres dames do cette administration centrale sont rétribuées à raison de 6,500 à 9,000 francs. Le ministère de l'intérieur utilise une femme-comme inspectrice des prisons: appointements de 7.500 t\ 10,000 francs Le ministère du commerce a une inspectrice du travail qui touche 11,500 francs. Les Bourses,du travail emploient un très grand nombre de dames : l'une d'elles peut arriver à gagner 12,000 francs. L'inspectrice des écoles supérieures de filles ne gagne pas moins de 17,000 francs. L'administration des hôpitaux fournit également <îux femmes des omp'ois très avantageux La doctoresse la plus élevée en grade reçoit de 15,000 à 20,000 francs; huit inspectrices de l'hygiène ont de 10,000 à 12,500 francs» La nouvelle loi sur la sécurité publique a créé un fort grand nombre d'emplois réservés aux femmes Rt la dame qui porte ( le titre dr « commissaire des femmes » reçoit 25,000 francs, tout comme ses collé gues du s exe fort. Un de nos amis vient de commettre un laesus bien amusant. Il était cIipz son pharmacien ; il Voulait un instrument- qui lui permit de doser exactement une potion fort amère et assez dangereuse. ! Et. un peu distrn't. entraîné sans doute par les préoccupa lions du moment, il de-mar^'i • " Un rnm.fe YVoesje ! » ' pharmacien sou ri i, comnrit, et notre j ami emporta le compte-gouttes dont i'1 avait besoin Nos Heureux Contribuables , ♦ Les cléricaux s'imaginent eue les électeurs sont tellement bénévoles qu'ils ne considèrent comme impôt que celui qui figure sur leur feuille de contribution. Quelle illusion ! Quand le bétail paie 15 centimes au kilo • à l'entrée en douane, le consommateur n'est-il pas frappé d'un impôt ? Quand le fromage de Hollande paie 10 centimes le kilo à la frontière belge, le consommateur n'est-il pas frappé d'un 1 impôt ? Quand 100 kilos de farine paient 2 francs à la douane, le consommateur n'est-il pas frappé d'un impôt ? 1 Quand le tabac étranger paie 70 à 90 i centimes le kilo, le fumeur n'est-il pas frappé d'un impôt ? Quand le rentier paie 4 p. c sur le revenu de ses obligations, n'est-il pas frappé d'un impôt ? • , Quand il paie 15 centimes par mille sur >s transactions de bourse, n'est-il pas frappé <J'mi uunûlX Quand l'employé qui se sert d'une motocyclette pour se rendre à son bureau paie 9 francs par an, sans les renftmrs additionnels, n'est-il pas frappé d'un impôt?Quand des familles al'ant au cinéma paient une entrée plus cher par suite des taxes dont ces spectacle sont frappés, n'acquittent-elles pas un impôt? , Quand la compagnie d'assurances met b la Charge des assurés la taxe nouvelle, et considérab'e qui lui incombe, ne sont-ils nas frappé# d'un impôt? Ft. nous omettons quantité d'autres divils dont les contribuables sont ainsi indirectement frappés, grâce au régime clérical, et qui n'auraient pas été nécessaires sans'la politique confessionnelle et les gaspillages du gouvernement. Quand les élections seront nassées, ce sera encore pis, car il faudra 870 millions de francs d'emprunts, près d'un ini'liard. pour couvrir les besoins du Trésor, oui s'élevaient exactement, au 1er janvier 19li, à (570 mil'ions + les 200 »•■ i'lion = budget extraordinaire pour 1914 = 870 millions.Nous marchons donc falalcii.cnl vers de nouveaux impôts encore plus lourds ! Ajoutons qu'une viclo-re «'u gouvernement rendrait l'enseiguemerii < 'ip^régaiiis te et les sociétés ciéi ic-iles île » ■ e i plu -insatiables.LA LOI SCOLAIRE ET LE ROI L'odieuse loi scolaire est votée. Tout l'effort de- gauches de la Chambre et du Sé nat est brisé contre le fanatisme et le parti-pris d'une majorité seclaire décidée à imposer au pays la votonté des évêques L'attentat scolaire sera un fait accompli le jour où k: roi apposera sa signature au bas fie la loi Déjà les journaux c'éricaux oiêinandeiii que la sanction royale soit immédiate,1, qu'elle soit réalisée avant les élections du 21 mai Ces messieurs sont bien pressés Au raient-ils peur du scruiin prochain' ? <'.<"• tes, celui-ci ne pourrait leur enlever la ma jorité. Mais il sera, nous en sommes persuadés, le prélude de la culiuite qui attend le gouvernement en I9IC> Le recul certain des cléricaux, le 2'i mai, ce sera la condamnation de leur politique scolaire Et alors le roi aurait le droit, si non le devoir d'user de sa prérogative en refusan' de signer la loi de malheur. ''.'est cela qui fuit que les cléricaux sont si pressés. A PARIS LA PRKSSI- DE PARIS ET DES DEPARTEMENTS — DIRECTEURS POLITIQUES ÉT LITTERAIRES — AU FIGARO ET AU JOURNAL Ces temps-ci, il ne s'est pas produit seulement quelques-mouvements dans la politique, mouvements qui ont déconcerté les prévisions de bien des Parisiens, toujours nationalistes et réactionnaires; il s'est produit aussi quelques mouvements dans les journaux. Et je crois qu'il est bon de les signaler pour les personnes qui ont la bonne grâce de s'intéresser à l'évolution des mœurs françaises. Heureuse évolution, d'ailleurs. Voici qu'on semble professer que les journaux peuvent être dirigés par des hommes de lettres. Un jour, on en viendra peut-être à professer qu'iils doivent être rédigés par des écrivains sachant, à peu près le français. Tout arrive. 11 ne faut pas croire que la presse pari sienne exerce une importance très considérable. La. presse parisienne osl bri'lanlr et nwiiiie éblouissante. Mais son influencf -i est pas très 'profonde. Pou:! , que nous avons en France une admirai presse provinciale; qu'on ne connaît gu re, qui ne fnil pas parler d'elle, mais q:i e>! extrêmement uc'ive et dont l'action e •; très lue lire use. .-.ans toutes les régions, tous les départements, il v a de'gi ai: journaux, merveilleusement informés", ré gés sans éclat, mais avec soin. Et ces joui naux sont tous scrupuleux::.:ent honnêtei — qu'on se le dise ! Ce sont ces journaux-là qui exercent l'influence politique et sociale. L'influence de la presse parisienne est donc secondaire, subalterne. C'est ainsi que tous les journaux de PaRis à grah< tirage wnt iadversaires de la politiqu( démocratique qui vient de triompher .dan? les élections législatives... Concluez. (2e rôle des journaux de Paris n'est don< pas, ;cu premier chef, politique, social. K peut être intellectuel, moral, . artistique, mondain, sportif. En tout état de cause, or doit se réjouir de voir placer à leur tête des professionnels, qui ont parfaitement le droit des hommes d'affaires, mais qui ne jugent pas que cela les empêche d'être des hommes d'esprit. Le drame du Figaro a amené le remplacement de Gaston Calmette par deux écrivains bien parisiens, et dont le moins qu on puisse dire, c'est qu'ils sont tous \e& deux fort spirituels. La vie de Pnr« a des rencontres bizarres, et M. Alfred Capus el M. Robert de Fiers ne paraissaient pas avoir l'un pour l'autre une telle tendresse qu ils dussent un jour partager volontiers un bureau directorial. C'est ainsi, cependant. Et aujourd'hui, tous deux fi la fois dirigent le Figaro. Ils ont l'air de vouloir tous deux y politiquer avec vigueur. ïis ne sont pas très satisfaits des événements politiques. Ils disent 'leur mécontente ment avec une certaine Apreté. On peut en éprouver quelque surprise, car ils ont été dreyfusards tous les deux. Mais ils se calmeront. Ils retrouveront le sourire. Ils ne sont pas gens è le perdre très longtcmos. ïl-s savent que le sourire est la plu- a"! ' ' parure de leur talent... Ivt voici au Journal, comme u:recteur polit ique et littéraire, Effenne Grcccl^udo Etienne fîrosclau.de, au d-ébut. s'affirma comme,un fantaisiste extraordinairemen* railleur. A lais si vous relisez ses œuvres d'humoriste forcené, vous discernerez la sagesse extrêmement pénétrante de l'inspiration. Depuis. Etienne G-rosclaudo est devenu économiste et financier, sans ces**r d'avoir autant d'esprit qué les codirecteurs du Figaro. 11 a le sens des grands intérêt-nationaux. Il saura accomplir sa tâche avw une ra.re compétence, avec un rare agré-mocL^ —- Pur» cor cidence qui pousse i.Vs écrivains de fit'» valeur à 'a tête des grands journaux prv isiens? Mais elle-mérite d'être notée. l'Ile est significative. Et elle est heureuse, r FRNEST-C.TfARr.ES L'Adoption des Ecoles orivées in extremis La loi sur l'en: i .1 primaire de 1881-1885, ainsi que la loi Pouliet, octroient aux communes la faculté d'adopter des éco les privées pour une durée de dix ans Cette adoption prendra fin avant cette date, en cas de décès, de retraite ou de destitution du titulaire sous le nom duquel l'adoption était consentie. Cette durée décennale fut énergiquernent mais vainement combattue par l'opposition. On comprénd difficilement, en effet, qu'une administration communale, dont le mandat normal est de quatre années, puisse lier la commune pour dix ans. D'autre part, on a constaté de graves abus Dés administrations communales ayant été renversées aux élections s'empressèrent de consentir, au profit des écoles libres, des adoptions de dix ans. E;les purent agir ainsi, en abusant du fait que la loi communale les maintenait au pouvoir jusqu'à l'installation des nouveaux élus. Pour éviter le retour de ces abus, M. le sénateur De Bas! avait présenté avec ses collègues, MM. Hanrez et Magnette, à l'ar tic'e 27 de la loi scolaire un amendement tendant à empêcher la majorité des membres des conseils communaux, quelle que soit leur opinion politique, d'adopter une. école pour un te: : • rm •• * ■' d:\ ans ou de renouveler an piéuédenl contrat, alors que le.corps électoral lui a retiré sa confiance en nommant d'autres mandataires communaux à sa place. L'amendement, s'exprime comme suit : " Toutefois, l'adoption sera sans effet, si elle est consentie dans le temps qui s'écoule entre le jour fixé pour la présentation des candidats à une élection communale et.Je jour -où les nouveaux conseillers de cette élection seront régulièrement installés. » Sera nulle toute délibération prise par le Conseil durant cet intervalle, qu'elle ait pour objet l'adoption d'écoles nouvelles ou le renouvellement d'un précédent contrat, » Comme il était à prévoir, cet amendement a été rejeté droite contre gauche. Il a cependant eu cet. avantage que ces abus ont été blâmés par M le ministre Pouliet et qu'il a promis' de s'entendre avec son co1 lègue, le ministre de l'intérieur, pour déposer un projet de loi qui empêcherait ccs abus et de prendre éventuellement des mesures L'aveu est précieux et nous en tiendrons bonne note Mais s'il est vrai que le projet sera déposé, quand sera-t-il voté ? AU SENAT Séance du 15 mai faprès-m. La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. t'KI.NT DE ROOODENBEKE. LES HABITATIONS A BON MARCHE VOTE DES ARTICLES Le projet de loi est renvoyé aux calendes grecques M. DE BROQUEVILLE demande que l'amendement proposé a l'article premier, par la Commission. ne soit pas adopté. 11 s'agit, dit-il, d'une question de forme. M. POELAERT appuie le chef du cabinet. M. DESMAISIERES, rapporteur, n'insiste pas pour maintenir l'amendement. \1. VANDENPEEREBOOM parle en faveur di texte de la Chambre. Les amendements sont repoussés et l'article Jer est adopté. L'article 2 a trait à la personnification civil* de la Société. Après un échange de vues entre MM. VAN PEXPEEREBOOM. IIAN'REZ el MAGIS, l'amen ilement de M. Hanrez est repoussé. Différentes modifications sont proposées pai la Commission, par le gouvernement et par M Hanrez h l'article 3. M. VANDENPEEREBOOM se rallie :) l'amendement du gouvernement et combat l'amende ment de M. Hanrez, qui voudrait voir inslailn dans les habitations bon marché des salles de lecture de réunion et des bains-douches. I parle en faveur des amendements do la Commission, en montrant (pie la localion du rez-de-chaussée des hAtimenls destinés aux famille? nécessiteuses <i des commerçants iomssant d'u ne certaine aisance, aura pour effet de diminuer encore le loyer des logements à bon marché ^ MM.POELAERT, HUBERT et BRFNARD. tou en reconnaissant que les amendements son d'une heureuse inspiration, émettent le voei qu'ils ne soient pas votés, pour que la loi ne soit, pas renvoyée?. , ,. , M. DESMAISIEBES justifie la location ne' tez-de-fhaiissée pour l'installation de magasins Il insiste sur la nécessité de consulter les c.x> mités de patronage des habitations h bon mar rhé avant In publication des arrê és royaux nui;;riveront te taux du revenu cadastral ma ximum nui sera admis nour fixer le caracl n d'habitation ft bon marché. M r.OPPIETEBS Ln drode paraissant déci dée h renvoyer In loi t\ ln Chambre, je rue ral lie h l'amendement de M de Broquevillc. ,e pendant comme il s'a ci» de rédirre le ph possible le loyer des logements ouvriers. !* pense nue i on nnurrmt supprimer les mois ÏÏSf nîs-es" "fin d-m,pnw-nlor H'rjnnrtanc, rtos ressources produites par la location "\\l nrn'BROÔ'T.VII.Ï F. ^éclare d'nccorr avec M r.onoieters nour mod'fier de cette eon l'amendement du gouvernemen. * m f j a \Tp rv défend f\ nouveau son amenm "^"'mPPIKTKRS .lcmntKl.i-finimfnl siippnrlor lo= chnrses siippWmcnlairœ cnii entra, nei'n l'installation de ba ns-douches el d s ''^Nl' BB M'N réclame une définition de 1 expres sion': « hôtellerie populaire». rnfrnîchls \! HP S \BF.LF.ER propose que des rafrmch , spinenl ■ pussent être servis dans les salles o< r il,, 1^ ' tion une le public n y soit pa. 1 \l 1 IIWRl'.Z se rallie :"i cette opinion \l DM BROQIJKYILI.K Une grande^ ld>erti H'-iciion do l être laissée aux Sociétés d habita lions,-, non •mir.-hi' Celles-,-i poiirronl doperg User «es œuvrps du tîen-e de celles proposée, par MVI. Hanrez et Coppieters. \i Vl.\Ci\ parie en faveur des mu\:e> d hy rrfène ei de récréation qui pourront être adjointe ni «v hnbilations \ bon marché. Le? amendements de la Com m ssion son fldL'amcn,icme„l de M Hanrez est repoussé. L'amo,-Renient de M Connieleps sous-amen Jd-par M. tie BiQCiUûVtU«. e^t utAuwU».- 11 est donc aquls nue la loi devra retourner à la Chan , _ . . " L'article 4. amendé par ta Commission, est voté sans discussion. .. Au sujet de l'article 5. qui règle ÎÏSRcSî ,|e l'agr atï >n des s ciétés loca.es. M. \ AM)hV PEERF.BOOM S'oppose au vote de lanjenoe-menl de M. Hanrez qui. d'après lui, modulerait ,-,;inpIètement l'esprit de la loi. \1 II WREZ explique la portée de son amendement. il veut que les communes qu: errent des habitations ouvrières soient aidées par le gouvernement au même litre que les Sociétés d nani-tations à bon marché „ MM. DESMAISIERES et DE BROQUEVILLE j^roposent de supprimer les mots : « champs n expérience». , L'amendement de M. Hanrez est repolisse. L'amendement de la Commission est adopté. L'article 5 est adopté. VOTES On passe au vote sur les lois ! mitant la journée de travail des machinistes de eharnonnages el réglant la question des pensions de vieillesse de; f'iiivrers mineurs. La loi Mabille-Maroilie sur la P '">ion des vieux mineurs est volée £i l'unanimité' des S9 présents. .... , Au sujet de la loi sur lu timilnl-.on de^la jour-n.'c du travail des mach:n;s i s VI. COPl II -TERS demanda le vole, sur le texte <le la (,ham-br- (amen<tement Masson). L'nmendement est rejeté droite contre gau-cl'.eL'amendement fixant la journée à 8 heures est également repoussé. Le texte de la Commission sénatoriale est adopté a l'unanimité des 85 membres présents. On reprend la discussion de la loi sur les habitations à bon marché. I.'article 0 est voté. Pour la facilité de la discussion, on joint les articles 7. 8. 9 et 10. Ces art'clés visent l'organisation financière des Sociétés lo'-ales ou régionales, et l'intervention d" l'Elut» t Après différentes observations de MM. POELAERT et HANREZ, M. VAN DE VYVERE entre dans de longues explications pour justifier le texte des articles. «A la demande d s fondateurs d'une Société locale ou régionale en formation, le gouverne ment est autorisé h souscrire un quart du capi ta! au plus. Au delà du dixième du montant de leurs actions. l'Etat, les provinces, les communes et les établissements de bienfaisance peu vent se libérer de leurs souscriptions en soi xan!e-six annuités égales, calculées ù un taux qui ne pourra être inférieur à 3 p. c. lls peuvent. sur l'avis conforme du comité de patronage du ressort, faire la totalité ou une partie de leur apport en immeubles. Le gouvernement est autorisé garantir envers les tiers, aux conditions qu'il détermine, l'intérêt et l'amortissement des obligations a émettre par la Société nationale, en représentation des annuités visées par l'article 7, capitalisées par elle. L'Etat allouera chaque année a la Société nationale un subside égal à la différence entre les annuités remboursant le capital nominal des obli" gâtions érm'sès et les annuités visées a l'article 7. Ce capital nominal sera augmenté de la somme nécessaire pour aider la Société nationale couvrir les frais d'administration. Un capital, actuellement fixé à 100 millions de francs, sera mis par le gouvernement A la disposition de la Société nationale h mesure des besoins, pour lui permettre de fa:re des avances de fonds aux Sociétés agréées. Les conditions auxquelles ces avances seront accordées, seront déterminées par un règlement général, qui sera pris par la Société générale, et approuvé par le ministre des finances. Un crédit annuel nécessaire à cette fin sera porté au budget fie l'Etat. La Société nationale payera à l'Etat un intérêt dont le taux sera fixé annuellement par la loi budgétaire et qui est fixé pour la première fois à trois pour cent. M. Edouard RRUNABD demande que le faux des capitaux prêtés par la Société nationale n'excède pas deux pour cent. M. VAN DE VYVF.RF explique qu'il est imnos. sible de fixer nr varialur le taux de Pintérêt. Il dépendra de l'Administration de la Société nationale.Le Sénat adopte, à l'article 10, un amendement de M, Vandenneerebocm. La loi sera d?nr retournée à la Chambre. La séance est levée a, 6 heures. Autour du Parlement M. MAGNETTE... ANTOINISTE De ce qu'en compagnie de M. Goblet d'Alviella, vice-président du .Sénat, noire ami Magnelle a ! déposé un projet de loi reconnaissant officiellement le culte anloiniste, les feuilles cléricales se sont empressées de conclure que le sénateur progressiste était devenu un fervent disciple du père Antoine. Et comme il est impossible aux organes de la bonne cause de faire une consl al a t i< n quelconque qui puisse nuire a leur sainte tvuillque, elle-ont naturellement enlouré celle rév.'-l.-dii.n sensationnelle de commentaires pimentés d humour de sacristain. Nous avons voulu en avoir le cœur net et poui rencontrer le nouveau converti sur le chemin de Damas, nous sommes allés le re amer élans la somptueuse salle de lecture du Sénat, entre deux appels nominaux. — Bonjour, "évérend Père, avons-nous dit, en nous prosternant, aecorelez-nous la bénédiction de l'imposition des mains et veuillez ensuite, par la vue de l'interview, nous initier au rile dont vous devenez Grand-Prêtre. — Belevez-vous. mon fils, dit le pseudo-antoi-niste. et écoutez nia confession. Puis, éclatant de rire, il s'écria : « Non, mais, croyez-vous quelle est bien bonne !» Puis, continuant : «Comme je m'y attendais, mon intervention en faveur de la reconnaissance légale du culte anloiniste m'a valu quelques horions; je le? rendrai A l'occasion. La M tropolr d'Anvers, notamment, me consacre un entrefilet assez étendu où elle essaie de me «blaguer» sur un ton ironique déguisant mal Ja colère du fanatique qui voit surgir -un culte concurrent. Ai-je besoin de vous dire que, de près ni de loin, je ne suis anloiniste? Je suis et je reste un anticlérical et un libre-penseur convaincu. J'avoue même que, malgré mes efforts, je ne i suis jamais arrivé A comprendre exactement en quoi consiste essentiellement la doctrine anloiniste. C'est un mélange de lieux communs, ele préceptes de morale courante et de raisonne monts fuligineux, au-dessus desquels émergent d'ailleurs de très belles et nobles idées et des pensées de moralité très élevée. On peut, au surplus, en dire autant de la religion catholique : nul n'a jamais compris ni le mystère de la tri-nité, ni celui de la rédemption, ni d'autres encore. f, Mais, ce n'est pas une raison pour que ce culte ne soit pas mis sur le même rang que d'autres, . dont les aeleptes sont moins nombreux. Comme je l'ai d t dans une question au ministre, les principes dj l'antoinisme n'ont rien i de contraire A l'ordre public, au contraire, et celui qui pratiquerait tes préceptes compréhensibles ele l'Antoinisme serait un bon citoyen et ; un véritable homme de bien. * La Métropole se gausse des anlouiisbes qui demandent A la foi de les guérir de certaines . maladies, et elle prétend qu'ils refusent de re courir aux secours fies médecins: elle n'est I même pas loin de demander des mesures de rigueur au sujet de ces « homicides par omission ». UuttiLe ijuirecuidaiic** ' D'ailleurs, ii est faux que les antoinistes renoue: ni systématiquement A l'aide médicale. Il en est. évidemment, qui poussent le zèle A ce point : il y a partout des fanatiques et des toqués. Mais, vraiment, il faut de l'audace a La Métropole pour parler ainsi, elle qui est un des organes de ce culle qui prône hs infections des piscines de Lourdes et des grottes ain-cursales ; qui encourage ceux qui vont demander la gué-r son des maux d'oreilles A Ste-Walburge (Ste-Bablène). des maux de dents et de la rage A Si-Hubert, des convulsions d'enfants A St-Gilles «l'èwaré», qui soutient ceux qui vont prier St-Antoine A Fexhe et A Queue-du-Bois pour guérir leurs cochons et. les préserver des maladies. et pour v faire bénir le pain destiné A leurs porcs. Ne sait-elle pas aussi que. pour éloigner les punaise'- j| suffit de I re I EvaOeik» swean dans trois coins fie ta enamore : eues filent par le quatrième I Et je pourrais continuer longtemps la liste des pratiques puériles, niaises ou nuisibles que l'Eglise catholique encourage ou auxquelles elle n'a fait qu'une résstance de parade. Donc, plus de modestie el moins d'aigreur siéraient A La Métropole. D. — Mais alors, que comptez-vous faire? B. — P. pie 'e ministre semble vouloir demeurer dans l'inertie, il a bien fallu user de notre initiative parlementaire et dépecer un projet de loi. Mon éminent collègue et ami. M. Goblet d'Alviella. a bien voulu coll-l .-er A la confection de ce projet et le signer avec moi. Au surplus, le développement la religion anloiniste est régulier et constant, et des précisions seront apportées en temps et lieu. La Métropole j;ense que, si les antolnistes ne réclam ni aucune subvention des pouvoirs publias, t'est que l'argent des gogos leur suffit amplement pour les dédommager de leurs pratiques.Paroles imprudentes, car elles entraînent inévitablement (elle comparaison avec l'Eglise catholique: c'est qu'A celle-ci ne suffit pas l'argent. des gogos, s^s adeptes, et qu'elle entend — et elle s'y entend A merveille — puiser largement dans l'escarcétîe publique. Entre ces deux procédés. I (s gens raisonnables et les contribuabl s préféreront celui des antoini'stes. — M'autorisez-vous A reproduire ces déclarations ? — Vous m'obligeriez, quand ce ne serait que pour mettre fin A une légende inepte. Et voilà comment, pour n'avoir pas lui-même la foi. M. Magnette ne nous a pas convertis A l'Antoinisme. Le Scanda!e électoral de Lille UN FRAUDE! B A MARSEILLE Marseille, 1C>. — Une enquête est ouverte conlre un employé de la mairie de Marseille pour s'être approprié, la semaine dernière, un certain nombre de cartes électorales qu'il auraO tfe ;"s à un Comité éle dorai, moyennant rétribution. yjt uiuiiie ies aucun xçi usées O- La Ikive an Kesipe L 11, MIMVM.r. f\ Yll.n Washington, 16. — \1. Bryan a informé le gouvernement du général Hiierla que le département d'Elat considère que le fait de ne pas donner de renseignements sur le soldat Parks constitue de la part des au! r : s fédérales uin acte d'hostilité. Le soldat d'infanterie Parks. au sujet duquel M. Bryan a envoyé une noie au ,gouvernement du général l/ueria. a été a frété pendant qu'il faisait trotter ie cheval d'un officier. Le bruit a couru que Parks avait été fusillé comme espion et torturé avant son exécution. HUERTA EN DANGER Londres, 16 — Selon des dépêches de la Vera-Cruz au Daily Telegiaph. les troupes du général Huerla A Mexico ce seraient mulim csel auraient fusillé leurs officiers. E V- seraient ensuite parties en grande hâte rej .lu ire le gén al Zapata pour attaquer les avmt-posles îles fédéraux A trente kilomètres • de la ville. On suppose que les (roupies eles mutins ~ont comp"- '-es de ruraux ou d'irréguliers. Selon d'autres ree^el iueiy ''s. le damier que court le général Huerla d'être assassiné augmente chaque jour et bientôt l'anarchie sera maîtresse de la capitale. à l'Etranger PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE Quand Guillaume II voyag— Un repris de justice comme agent provocateur. La semaine .dernière, a l'occasion de l'un de ses .nombreux voyages, Guillaume 11 a traversé la Suisse en chemin dte fer. Le public n'avait pas connaissance de ï'annon e de cet événement, tandis que les autorités suiss;s éta.ent dans la , lus pariaîie agit-'ion et déployaient une activité fébrile. Si l'on en juge aux mesures i r s.-s, ces autorités ont dû avoir pendant plusieuih jours, de graves inquiétudes. En effet, les travaux effectués aux rails et aux ponts ont élé interrompus pendant plusieurs jours ; la voie contrôlée plusieurs fois par jour et fut peu de temps avant l'arrivôia du train impérial. De nombreuses gardeo étaient placées le long de la voie, près des ponts et des tunnels, ainsi qu'aux croisements de routes, l^s joints de la voie difficiles A surveiller, comme R-s tunnels, les niches et les chambres, ont fait l'objet d'une surveillance tou le spéciale. Les,appareils de garage étaient contrôlés par des surveillants et des monteurs, de sorte que tout devait fonctionner promptement. Le train lui-même était accompagné de plusieurs fonctionnaires supérieurs. Même sur les vo.es en pente ou horizontaes, le train était muni de deux locomotives, afin qu'en cas de panne, il pût continuer le trajet avec une seule machine. La gare de Bâle avait été fermée complètement au public pendant toute la durée de l'arrêt du train impérial. Le Vorwacrts fait pourtant remarquer que les fils de Guillaume Tell n'ont pas copié e.\aci< -ment- le système prussien, en ce sens que Iç train impérial se trouvait sous la direction d'un socialiste, avec lequel l'empereur s'est entretenu pendant un court arrêt, avant l'entrée du tunnel de St-Gothard ; il a même serré la main de son interlocuteur. Comme le compagnon est le représentant des ouvriers au Conseil cantonal, il faut espérer que Guillaume I! aura reconnu qu'il peut voyager avec autant de sécurité sous la conduite d'un chef de train siv ialis'e que sous celle -d'un fonctionnaire dont les opinions sont approuvées Officiellement. Samedi dernier, comparaissai!. <:> vaut le tribunal correctionnel de Breslau, le lutteur Theo-flor Pein, un^ repris de 'justice déjà condamné aux travaux ( rcés. Avec un complice et une fille publique, il avait volé 000 marks. Le produit du vol avait» I > parlas'- entre les trois personnages. Le lutteur p-é>",nla lui-même sa défense en faisant valoir (M il '•lai! employé comme mouchard par la présidence de i lice de Breslau et qu'il n'ava t commis l'acte \ Timiné que dans l'exercice de ses fonctions. Il prélend avoir déjà été «p'ê'é» A d'autres fld-mmist"étions policières et avoir reçu l'iielrn<-r ■ i de participer a des fails condamnables. i de pouvo'r Plus s«ïrement livre- leurs ver-',i!• -s auteurs A ta police. . . . ...a ..e ,a police c-immeile cou j firmèreni, comme témoins, que Pc.n élait au J service de la police, mais ils ne purenfv sou-! ver r •exactement des instructions données A } leur subordonné. I **" iiiianche: 17 mai 1914 5 centimes le numéro 58me année N° 137

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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