Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 06 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20t63q/
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JO URNAL DE G AND ABONNEMENTS : BBIXHQUB : 16 trano* par an ; 7-50 tnuo» poor «x mois ; 4 Ir&ocs poar trois moi* Pour f étranger, 1$ port es tut RÉDACTION & ADMINISTRATION : S. RUE DE FLANDRE. S. GAND téléphone 668 ANNONCES• Voir te tarif au bu i* la dernière page du Journal. Le Parti Radical FRANÇAIS Dans la campagne électorale qui se ter-m:;iera dimanche prochain, eu France, paj lis sorutius <lt> ballottage, le parti radical lut le l'ouo émissaire chargé de tous les paillés d'Israël. Tout le monde lui tombait île-sus. Les coups lui venaient de la Droite, Cm Centre, de l'Extrême-Gauche. 11 en recelait aussi dan® le dos, donnés par d un-liens aiiùs, par des dissidents en Mal de mandat. De Iclles allaque» n'attesteut-eJles pas la lui ce des positions occupées par ie parti îadical en France, la prépondérance du rôle qu'il joue dans l'action politique ? Pourquoi, en effet, ee« adversaires em-|iloieraitînt-ils aillai tous leurs efforts contre une forteresse qui pourrait Mre prise à meilleur compte ? Pourquoi s'aoliarnei aient-ils contre le programme radical, si celui-ci était inexistant, comme il» affectent de te dire ? « Il y a <leux ou troia radicalisme» », s'écrient les mis. « 11 n'y a plus de radicalisme", concluent les autres, par exemple le Temps, qui y a consacré tout un article à faire cette dcmoiiStratioa. S'il n'y a plus de programme radical, pourquoi le combattre si obstinément, pourquoi en dénoncer les méfaits avec tant ^'insistance ? Enfin, si le parti radical n'était pas actuellement l'unique parti de gouvernement possible en France, pourquoi tous les adversaires du régime républicain concentreraient-ils leurs efforts contre lui seul! II y a d'autres partis A étiquette ré-jiublloainé, il y en a même beaucoup trop pour qui aime la clarté et déteste le mensonge. Bonapartistes, royalistes, plébiscitaires de France, cléricaux de Belgique. lAiotionnaires rie partout les ménagent îi qui mieux mieux. En réservant aux radicaux français le monopole de leurs attaques, ils montrent que le sort de la République s'identifie, 6 leurs yeux, avec celui du parti radical. > Ce soi* là des faits qui répondent d'eux-mêmes aux polémiques sur la « faiblesse », i'<i incohérence », l'« équivoque que l'on reproche aux radicaux unifiés. Il s'est trouvé, il est vrai, quelques candidats — très rares au surplus — qui, après avoir adhéré au programme de Pau. l'ont ensuite renié, ayant cru apercevoir dans leur circonscription un courant dans le sens du « briandis-me», mais ils ont été immédiatement désavoués par la voix autorisée de l'homme intègre, du vieux militant du parti radical qu'est M. Camille Pelletan. Ijfl.ns un vigoureux et très bel article publié par le Malin, M. Pelletan rappela la thèse du Congrès de Pau au sujet de la loi de trois ans. « Oui ou non, écrivait-il, le Congrès de Pau a-t-il proclamé comme un des articjes essentiels du programme fadical le retour au service de deux ans i'oilà la question, toute la question. » Or, concluait M. Pelletan, il n'est pas lontestable que le Congrès de Pau s est irononcé dans ce sens. Il est vrai que c&r-fllns prétendent aujourd'hui que le main-Jen des trois ans est compatible avec le vtour aux deux ans. M. Pelletan répon-lil : ii Cette prétention est d'une absurdité li manifeste qu'il suffit de la citer pour la lé.truire. Et je ne fais que constater l'évj-Jence en observant que tout candidat qui, le (lisant radical et se réclamant .de notre irganisation, se prononce pour te maintien jes trois ans, déchire le programme de Pau ; que le Comité exécutif, s'il le sou-tient, se met on révolte contre le Con-«rès qui l'a nommé ; et qu'il n'y a plus Se discipline du parti si l'on tolère une telle violation ». Certains candidats radicaux s'étaient aussi engagés à combattre, nu sujet de l'impôt sur le revenu, la déclaration con-Irfllée que le Congrès de Pau avait déclara inséparable de la réforme fiscale et cela Irts vigoureusement. M. Pelletan dit d'eux : ii Curieuses chauves-souris politi-aiies oui, avec des ailes radicales, mon-Uiii uca pulU-s réactionnaires et essayent 'I être à la fuis dans les deux opinions op-j'jsées. Il n'y a plus de radicalisme si de 'lies manœuvres sont permises. Que ces Messieurs adhérent h lu Fédération de M. Briand, ce sera plus sincère. » Nous avons tenu h citer ces passages ce 1 article de M Pelletan pour prouver que s il y a eu des défaillances chez quelques candidats radicaux, elles ont été im-BSaaUuient et éttsrgi<uiejJl.eQi tondant- Inès, que le Parti radical ont resté' lui-m nie avec le programme tel qu'il avait él formulé au Congrès de Pau et dans dt Congrès précédents. Ceux de nos coinpj Iriote-, qui. sur la foi de certains jou naux, ont cru à ta fin du parti radical e France, seront bientôt tirés de leur erreu Après les ballottages du 10 mai, leurs yen " seront dessillés, \vant comme après' U " élections, le parti radical sera le parti plus fort de la Chambie. Sans lui, il n'ui pas de gouvernement possible en Fraiu 11 puisque les autres fractions parlementa *• les — depuis la Fédération dite des gai r" d"®» ju.-qu'aux loyalistes — sont, "no i- seulement profondément divisées enti le elles, mais encore seront impuissantes constituer une majorité. a La stabilité du futur gouvernement r; H dirai dépendra en bonne partie île l'ait u tilde que prendra à son égard le grou| ï socialisiez qui va revenir sensihlemer i- renforcé. Sur les trois grandes question e qui sont à l'ordre du jour en France < à qui ">nt constitué lu platform électoral! t- radicaox-uitiiii's ,.| socialistes-unifiés soi : d accord e 1rs uns et l»-s autres entendent assuré j, a défense de l'école talque contre les e: i- (reprises cléricales. Les uns et les autre e veu cm le retour à la lui de deux ans pa e [ organisation des réserves et la prépan ion militaire de la jeunesse en ultendai I la nation année Les uns et les aulr.; se si » il prononcés ]>our la justice fiscal j. complété. I n accord est donc possible ei it „ P!IX- ,;'es| au POiut que M (Justav -, «ené préconise carrément, en dépit <1 • hongres d'Amsterdam, l'entrée <le pli sieurs socialistes au ministère. Le Par îi ?fK'ia''Ste unifié n ira certes pas jusque-li Il est encore trop ligolé par de vieilles d« • cisions de Congrès qui n'ont pas été rai £ portées et par tout un passé de verhalisni révoliilionnaire. Mais qui l'empécheru o accorder son appui à un gouvernemei ■ décide a poursuivre la réalisation d'un pre H gramme commun aux socialistes et au radicaux ? Pourquoi irait-il favoriser l'ai • cession au pouvoir de M. Briand et des n ' quins |iolitiques qui suivent le sillage d cet homme d'Etal sans conviction et san volonté, mais qui montre, d'autre par > tant de disposition favorable a un retou », offensif des partis du passé ? Le Parti st n cialisle semble avoir compris que, dans le i- conjonctures actuelles, sou intérêt connu s son devoir lui commandent l'entente ave é le Parti radical. Avant même que sa Coir mission administrative permanente — e i- Belgique, on dirait, son Conseil général -i- ait pris officiellement attitude pour le i- scrutins de ballottage, on a vu presqu e partout les candidats socialistes se désiste \ en faveur des candidats radicaux plus fa vorisés qu'eux au premier tour et récipro e quement les radicaux prendre la même ai a titude. M. Ferdinand buisson, ce vétérai j des luttes républicaines, avait donné à ton , J le plus noble exemple «n se désistant, dè e que fut connu le résultat d<e l'élection ei e faveur du docteur Navarre. Dans le Nord considéré comme la forteresse du mai ,xisme français, des accords étaient inter 5 venus avant même le premier tour, émir t socialiste et radicaux, accords qui vien nent d'être ratifiés. Enfin, le Parti socia liste tout entier, par l'organe de son Con seil national, a voté jeudi dernier un or dre du jour préconisant le ralliement ai second tour en faveur du candidat républi cain ayant obtenu le plus de voix au pre mier tour et s'étant prononcé contre ltj: trois ans et pour l'impôt 6ur le revoni avec déclaration contrôlée. Aussi les te nants de la réaction et de la dissidence ré publicaine se voilent-ils la face et lèvent ils au ciel des bras indignés parce que 1* bloc des .gauches s'apprête h faire frewï ou bloc des droites. Ces messieurs avaien - fait un beau rêve : d'un côté, les fidèles di nape, de Victor Napoléon, de M. Pion, df t M Charles Benoist el de la Fédération df - M. Briand marchant la main dans U • main à l'assaut des circonscriptions : d< • l'autre côté, socialistes pf radicaux s'en 1 tr'égorgeant, cependant que les candidat? • sans les républicains s'installeraient. Iran • quillement duins la citadelle. Et voici qu< " radicaux et socialistes, n'écoutant que leui amour de la république, font taire \eurf ressentiments réciproques et prennent con tre l'ennemi commun une vigoureuse of 1 fensive. Cruel réveil ! Si, comme tout le fait espérer, le mol d'ordre donné par les organisations offi 1 cielles du parti radical et du parti soda ' liste, est. suivi fidèlement partout, nul dou te que la réaction ne subisse en France, le 10 mai, une nouvelle eX écrasante défaite. ■ *nM—ga—— i ï ECHOS 'S _______ > L'isoloir... des Romains, n Du Cri de Paris: i. L'isoloir, dont on a fait usage i pour la première fois en Fiance, is aux récentes élections, n'est pas une inno- e vation. it Ces sortes de cabines existaient déjà du n temps des Romains, qui les appelaient i- septa ou ovila, c'est-à-dire bercail, i Un plancher, désigné sous le nom oe n pons, permettait à chaque votant de péne- e trer dans le septum. En sortant, par le à cfté opposé, l'électeur déposait dans une urne destinée à cet usage la tablette por- L- tant le nom rlu candidat de son eboix. [. dépouillement se faisait par les custodes e ~>u scrutateurs. it ^ A A.qui doit-on la suppression des f titres à la Chambre ? M. Paul Hymans, dans une ré-cente conférence, dont la Belgique Artistique et Littéraire publie le texte, r le jappelle. en citant deux traits du carac-t- tère du comte Félix de Mérode, ministre s de la guerre, un homme d'action, brave, i généreux, spontané, emporté, simple de mœurs, franc jusqu'à la rudesse, t « Un jour, la questure de la Chambre 'u eut l'idée de doter les représentants d'un e insigne — dont on garde encore un exem-i_ plaire sous verre au Palais de la Nation. C'était une plaque faite pour être fixée sur u l'habit et qui ressemblait à une décoration, i. Félix de Mérode, furieux, saisit l'insigne, j te jeta à terre et le piétina, devant toute i la Chambre. » » Un autre jour, en 1835, le président lui donnant la parole, le désigna par son ti-P tre. — li protesta. — « On me donne sans 1 cesse, dit-il, le titre de comte. Je ne le-,1 pousse pas ce titre en dehors de cette Chambie, sans lui donner aucune valeur. x Mais il me semble que dans la Chambre on ne doit pas donner de titres. Dans la .Iiambre ucs dépules de t rance, ou ne e donne jamais de titres. Je crois que cet s isage doit être suivi ici. » » Et cetti motion du comte Félix de Mé-r '-ode créa l'usage en Belgique. On ne don ie jamais de titres à lu Chambre. On lais-s >e ce luslie au Sénat. 11 est assez curieux e tout de même de noter que l'initiative vint c l'un comte de Mérode, qui n'avait pas i»e-. soin d'afficher son titre pour faire connal-î.re sa noblesse ? t ww s Le signe de ralliement Les articles qui paraissent ac luellement dans la Gazelle de Charteroi, au sujet du Tiers-Ordre, prouvent que c-kii-ci est organisé sur le modè'e de la franc-maçonnerie et qu'il constitue une société secrète dont wtit manque de discrétion entraîne 1 exclusion. Les texte- mêmes des manuels de cette congrégation laïque, qui comprend entre autres des avocats, dçs ingénieurs, des fonctionnaires cléricaux, établissent, sa.ns conteste possible, que le silence le plus absolu y est « une loi » (sic). Mais il y a plus. Lès tertiaires ont leur signe de ralliement et, à ce piopos, il en arrive une bie nbonne au Courrier de Bruxelles! Le pieux journal avait prétendu que dans un procès criminel :ii Hongrie, un témoin avait été con\ainru d'être franc-maçon parce qu'il portrait... une épingle de cravate, « signe de détresse » des membre'; des Loges. Or, cet insigne y est tout à fait inconnu, mais, par contre, il esl celui des... «franc-chrétiens tertiaires»! En tï-fet, M. Derrejmaux, parlant dans son livre Simple monographie, de leurs insignes, écrit qu'ils « se portent en épingle de cravate, en breloques ou sur bague et, permettent aux tertiaires de se reconnaître facilement entre eux»... N'est-ce pas un oomble ? Quand le ministre de la guerre interdi-ra-t-il a.ux officiers catholiques de faire I arlie de la Société secrète des «francs-chrétions tertiaires»? Us miroirs déformants. Le directeur d'un mu-sic-hall parisien avait fait placer dans son >esfibule pour l'ébaudissement des spectateurs, des miroirs déforma,n.ts. Il vient de les faire enlever, après une expérience. -à son sens, décisive : ^ — Co ne sont pas les miroirs convexes, j a-t-il .dit, ce sont les gens qui s'y regardent. \ A PARIS LE BLOC ELECTORAL. — L'AMOUR Dl THEATRE. — LE DIRECTEUR DE L'O lip DEON'. — LE PROLETARIAT ARTIS ^ TIQUE 0- La politique électorale des ballottages s. développe dans un certain calme que n\ 3u même pas troublé l'affaire du duel Cad nt laux-d'Aillères. Partout, ou à p?u près partout s'aecom ûe plit l'union des gauches. Radicaux-unifié; ic- se désistent pour socialistes-unifiés, ou so le cialistes-unifiés pour radicaux-unifiés se ne Ion les cas. •r- M. Ferdinand Buisson mis, à l'impro '.e viste, en minorité à Palis, a donné, le pre es mier, le bel exemple nécessaire de diseipli ne et de désintéressement. 11 était absolu ment certain d'être élu au second tour d< ûs scrutin. 11 n'a pus voulu courir le risqui de l'être par des sufffrages qui ne seraien é- pas des suffrages purement démocrates. I fi- s'est retiré devant le socialiste-unifié e, Presque partout le second tour de scrutir c- se prépara selon la même méthode. Ces :'e la reconstitution du bloc électoral. Le blo< e, électoral reconstitué ne reconstituera-t-i Je pas le bloc parlementaire? Il apparal bien que, quelle que soit l'habileté dei re hommes qui dirigeront le ministère de de ui main ou d'après-demain, il ne leur s en il- guèie possible de duper tous les groupe: a. de gauche, étroitement associés aujour îr d'hui... il. Mais, à parler franc, Paris ne se souci< e, guère, il ne se soucie peut-être pas asse: te des chefs du gouvernement prochain ; ei revanche, il a suivi avec une certaine pas ni sion les péripéties qui ont amené la chut< 1- d'Antoine, la fermeture de l'Odéon et l.' is nomination de M. Paul Gavault à la di e- rection de ce théâtre. te Toutes les choses de théâtre ont poui r nous un attrait extraordinaire. Est-Cf e parce qu'elles fournissent de piquants su la jets de conversation ? Je ne sais. Mais rier L, de ce qui concerne le théâtre ne nous lais ,<t se indifférents. On l a bien vu pour ce qu concernait cette affaire de l'Odéon. Il con vient d'ajouter que la personnalité d'An loine a, dans l'histoire du théâtre conleni porain, une importance exceptionnelle ; e x sa mésaventure devait naturellement sus ^ citer une énorme émotion. Mais croyez vous qu'on se soit moins intéressé, ces ». derniers mois, à la nomination des direc teurs de l'Opéra, de l'Opéra-Comique ou de la Comédie-Française ? Pour l'Odéon. le fait es-l que le dii-ecteui nouvellement choisi par M. Viviani es peut-être le meilleur que l'on pouvait ohoi sir. M. Paul Gavault. est non seulement ur "e auteur dramatique Ingénieux et aimable Il mais il est encore un administrateur liahi j i le. Il dirigera l'Odéon avec éclectisme « , avec prudence. Je no serais pas surpris di tout s'il le dirigeait avec succès. e Mais une preuve péremptoire de la pas ;S sion qui emporte tout le monde lorsque ls s'agit de choses de thôtre, c'est que la df s rection <Le cerOdéon, que l'on dit si dilfi a Ciie, a été pur un grand nombre |. de concurrents. M. Paul Gavault nommé et e bien nommé, des campagnes Lsscz vives ,e se continuent encore dans certains jour-i] naux en faveur de tel ou-tel candidat ii évincé. n Hélas ! cetle passion universelle n'est i- pas aussi clairvoyante ni si généreuse qu'on -, le souhaiterait.. Elle a conduit à gratifier à certains artistes privilégiés de traitements li qu'envieraient- des ambassadeurs. Mais - extrême opulence, extrême misère. A côté i- des étoiles scintillantes, voici les pauvres i- diables d'artistes qui sont réellement sur le e pavé. Renvoyés brusquement sans indeni-t ni lé — cas de force majeure — un certain - nombre d'acteurs de l'Odéon sont absolument dépourvus de ressources, et en ce moment de la saison, ne peuvent espérer aucun engagement. Ils sont des prolétaires e abandonnés. Et cela se passe non pas dans des provinces reculées du fond des pays barbares, mais à Paris même. Cela semble indiquer que noire société n'est pas encore très bien organisée... J. ERNEST-CHARLES. i Le Mémorial faulJaiison Devant la modeste habitation de la rue Defacqz, où s'éteignit, il y a un an à peine7 le grand tribun, le chef vénéré de la démocratie iKO£re&sisje, .a.uniques cenlaMifi» de curieux, <i iscret canon t tenus à distance par la po.'ic.e locale de Saiu.|-Gilles, so trouvaient rassemblés lundi après-midi, y Et l'esprit se plaisait k évoquer le jour cf'S et tumultueux, où, en pleine tourmente 5. (Je 'a grève générale, une mer humaine, dont émergeaient les drapeaux bleus et rouges, venait s'ébrouer devant cette huin->e ble demeure. a C était au lendemain de la mort, pour 1- la dernière apothéose, l'hommage funèbre de ton' un peuple au père du Suffrage 1- Universel. •s Hier cet hommage prit, à raison même j- >!u caractère de celte manifestation locale, e- un caractère plus intime. L'Administration communale de Saint-Ci'les, voulant 3- perpétui 1 la mémoire de celui qui fut son 3- éminent. concitoyen, inaugurait la plaque i- commémorative apposée sur sa dernière 1- demeure. le Tout le Conseil communal, bourgmestre le en tête, riait là, hormis l'unique conseiller it clérical du faubourg. Sur le seuil, se trou-II vaient les membres de la famille, Paul-Emile Janson en tête, la famille Feron. n tes intimes du tribun, les représentants 5t des gauches libérales et quelques militants >c du parti libéral. il On découvrit le médaillon, œuvre très lt artistique du scuplteur Stoffyn, où revit, >6 avec une extraordinaire ressemblance el 2. une frappants intensité d'expression la a physionomie du grand démocrate. 11 n'y eul qu'un seul discours, celui de r- M. l'écheviu Morichar, qui retraça, en termes d'une sobre éloquence, la vie et ie le» qualités de cœur de l'illustre homme îz l'Etat, du jurisconsulte, de l'avocat des n faibles, de l'ami des pauvres et du va;i-i. tant, serviteur de la cause du Suffrage e Universel a Et la péroraison de ce beau discours, i- affirmant que la personnalité de Paul Janson revit dans son fils, qui a hérité de ir son père et son grand talent et ses profouie 'les aspirations démocratiques et qui va i- nrolonger l'éclat de ci» nom historique au ji Parlement, fut accueillie par d'unanimes approbations. ii Ainsi s'acheva ce qui ne fut que le pré i- lude du grand et solennel hommage nati)-1- lia' lue sous peu le peuple de Belgique 1- rendra à celui qui l'a tant aimé et qui l'a it toujours défendu. ° iimpoisonneuse de son père et de son frère i- ELLE SERA EXECUTEE A CAMBRAI n Douai, 4. — Octavie Lecoinute, 3.'> ans. culti-î, \alnce ù Cary, voulant s'adonner librement 1- ; Douchants i>our le ca^pillaue et lu <U-buu-ne. conçut le projet de se débarrasser de son ltl i'cre avec uni el.'e \ ;\ait. Elle se procura i>ar des moyens frauduleux ^ ..'m) grammes d'arsenic et. en administra à son j" ère. La mort survint ]e 1-1 janvier dcrriiier. On n rut à une mort naturelle ; mais le fils Lecompte t- Uint revenu à la ferme, succombait ù son tour i- ie 21 janvier. 3 , 'VT^. Octavie Lecomple avoua son double ^ orfae. t.a Cour d'Assises du Nord n condamné et après-midi l'empoisonneuse à la peine de 3 a.ort. L'arrêt porte que l'exécution aura lieu sur l'une t les places publiques de Cambrai et que la con-iamnée sera conduite à l'échafaud en chemise, t .'ieds nus et la tête recouverte d'un voile noir. 1 r ~ — i Le Différend Caillaux-d'Ailllères Le duel - Les penpeties de la rencontre " Paris, 4. —• A 4 h. 35. M. d'Aillières arrivait au l'arc de» Primes en automobile, accompagné de ' ténioins. Deux minutes après. M. Caillaux 3 arrivait en limousine, également avec ses lé-5 moins. les témoins tirèrent au s^rt les places. Pendant ce temps. M. Caillaux se promena dans le jardin. M. d'Aillières était resté dans la cabine qui lui était réservée. Les témoins comptèrent &5 pas sur le terrain ordinairement, réservé au foot-bal! rugby. M. Ceeoaldi procéda au chargement des balles. A ce moment il fit. remarquer aux journalistes I qu'ils s'approchaient, trop près ; qu'un accident fiait vile arme. M. reccaldi invita alors les témoins respectifs à ^s'assurer que les combai-lants n'avaiciq .-ien dan« leurs i>oches. Après cette formalité, les combattants arrivèrent. Ils se _ saluèrent puis se dirigèrent vers le terrain. M. Caillaux venait en tète, suivi de ses témoins. M. d'Aillières suivait accompagné lui-même oc ses Uiii<kjui&- li* rekyènàiU, leur .col. Le général Uals- r liein fit les domieres reoommanuauona Le* deux combattants se dirigèrent alors ver§ points de repère marqués par des cannes. M. d« Ludres remettait à M. d'Aillières le i>istoleit eè M. Ceccaldi renieUalt le sien k M. Caillaux. Lé général Dalstein dirigeait le combat. Il canu manda «feu, un, deux, trois. » M. d'Ailîière* t . lira le premier. M. Caillaux tira ensuite en l'air. LE PROCES-VERBAL On communique le procès-verbal suivant? Conformément nu procès-verbal de renoontre, ; le* témoins de MM. Caillaux et d'Aillières se sont rendes accompagnés de leurs clients a 4 h. 30, au Parc des Princes. Us ont choisi les places, après avoir fixé les dislances, puis le général ! Dalstein, directeur du combat, a fait les recommandations d'usage. Il a mis MM. Caillaux ab d'Aillières *11 ryrésence. An commandement de 1 deux M. d'Aillières a déchargé son armé. M. Caillaux qui, jusqu'alors n'avait, pas levé le bra#, : a déchargé son arme en l'air. Les docteurs Gia- gometti et Legeux assistaient les parties. . Fait en double à Paris, f Les témoins: MM. Ceccaldi. général Dalstein* pour M. Caillaux ; MM. de Doudearfiville, Fent de Ludres, pour M. d'Aillières. Directeur du combat général Dalstein, Autour du Parlement LE DEPART DE M. HUBERT Cotte fois, cela parait surieux : M. Hubert va quitter Je ministère de l'industrie et du travail, li s en ira après ie vote de la loi sur les assurances sociales. Il l'a dit lui-même au correspondant bruxellois ce la Métropole. M. llubuv est fatigué. Il aspire, déciare-t-ii. au repos. ' Et l'on parle, pour lui ^ céder, de M. Meloi ou de M. du Bus de Wamaffe. OU VA-T-IL ? Maintenant qu il s'est décidé a quitter Je nii-inslôre et a confesser publiquement cette intention, M. Hubert doit se demander vers quel fro-mage financier, que la tradition clérico-gouver* neiucntalc ^ui duit assurément, il va louclier Il 11 y a de place vacante ni a la Baïuiue Na-lioiia.e ni a ia iSociclé Générale, ni aux Chemins ue rer \1c1nau.x, où M. Levie est allé boucher le dernier trou. Des méchants prétendaient que le lUHir ex-mu notre aurait une place en vue dans ie trust financier qui va se partager le gâteau nouveau bassin houiller du ; u, de ^ Belgique Mais ceci exigerait une attente trop longue et M. Hubert a, plus que Ilar-pagon, le culte de la péoune. Sa fortune seia plus rapide et c'est, nous as-su.re-Uon, à la tôle de ia nouvelle Société na-tionale des Distributions d'Eau qu'il plasUvn-nera sous peu. T.jutes uci iiioompilepces le désignent a c* LA SliCUdTE DES NAVIRES En comptoi.ent do l'approbation de la Con. \en ion de Londre^ relative a la sécurité des pa-quolx>ts affeclcs au transport des personnes ie gou\ernement vient de déposer un projet de'loi sur 1a sécurité des navires. Ce projet vise les navires de commerce, mais il peut être apnlaqué, par arrêté royal, a tous aulnes engins flottables cle transport. L stipa.e, en premier lieu, qu'aucun navire ne-ge nest autoiâse a piendre ia mer o'il n'e^t poiu-vu d'un permis de navigation. Ce péril 1 ici est délivré d'après les prescriptions ? H". roy*1 relatives à la construclion et a J1 état de la coque, aux agrès et apparaux, aux instruments nautiques, a 1a signalisation, aux chaudières et machines de propulsion, aux aptitudes physiques, brevets et licences de l'cqui-!^fgC'xau ,11QlllbiV de Passagers t-ranspoa'tés, k 1 ii.s giène des aménagements, aux échelles de tirage d eau, a i'animage, etc. S est une Société d'inspection, créée par cetle doi. qui délivre les permis de navigation. Les ■agents consulaires Lelges délivrent des permis provisoires aux navires mis sous pavillon belge i<i 1 étranger, sur la décision de trois experts I e permis est suspendu lorsque le navire a subi de graves avaries ou de notables changements. Sont exemptés de ce contrôle les nav ires insci*it» a Uni€^001 ^ havi^tion dont la classification ,e>t dûment reconnue. l^e seivue d'in^peclion j>eut, avec l'autorisa, non du ministre, arrêter un navire et requérir qu il lui soit présenté ô se,: si des présomptions graves peuvent faire croire qu'il 11e peut naviguer saiu compromettre lu sécurité de l'équipage ou des passagers. Des certificats spéciaux de partance sont déli-,v,vs pour les navires à émigirants ; le projei prévoit des l>énalités allant jusqu'à trois rm.is de ; nson el 5.00O francs d'amende pour l«»s fausses déclarations. tà l'Etranger] rETITE aillOMQUE D'ALLEMAGNE Une i/clitc question nu chancelier de l'empire, ne tragédie militaire. — Le ministère de lu guérie na pua d•: compte ù rendre. A une des dernières t ances du Reiclistag, le socialiste D.ttmunn a demandé au chancelier ^ Pendant les derniers mois do l'hi ver dernier des troupes du li3e régiment d'in-fantene de Strasbourg onl dû faire des exercice# iÇ.campagne aUuiU.^u^uu'a, t^iiifi jouis dâ dii fBi Feuilleton da Journal de Gand 4 LA VOLEUSE m RnNHFiii M* Mm* JMr VA1 AAJM VA ROMAN DRAMATIQUE LEON SA.Z1 E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Mon Robtil ! répétait-il, mon pauvi "wert ! yuun<l jo tt le disais que cetl ■ jnnie est connue I.16 oiseaux <leb mets. P ooiver.l k &any des marins... se lepui 'w de leuj cœur... Derl i V°"" to" CUJUr'.. f nc plus, II'. ,jLe \oils tjii sang, tout répandu Osiinie il eût fait d'un grand enfant, 'f&QeporU Lois de cette pièce mauditi r»if. ,,¥l!''re occu])ée par Robert se troi >j ® ' Étage au-dessus. wav, Kardec sentait qu'il n'aurait pa " tore, d'&uer jusque-ia. '' uu voulait plua reposer son précieux fardeau. l (yi se trouvait le salon que toi iÎmÎ ^ ïvait aminagé pour Lucienne ^wlsaimu m 2 l'i is lai I co plaisir à orner pour la Jul femme si; liouvait là. Avec soin, il lui lava l« figure toute clic de s;mg. qui la rendait effravante ;1 arrangea de son mieux la barbe,'les cl veux t Ainsi, l'explorateur avait repris à r I près sa figure Iinbiluelle. 1 . l'a' vu ainsi, se d,t le marin, qna Je le veillais, qu'il dormait entre deux : ces de fièvre!... «Mais à présent, c'est le sommeil ét< nel !... Alors il lui croisa les mains, dans li quelles, en pieux Brelon, il passa un cl pelet béni au pardon de Noire-Dame d'A ray, qu'invixjuaient les marins. Puis, abliné de douleur, il se mit à s noux près du lit. Et priant p'eurant, parlant à liaule vo: il commerça sa veillce funèbre. i.ucienn " arriva sur ces entrefaites, retour de <es diverses courses. Tout sst fait, dit -elle à Kardec. Mai tenant, je viens prier avec vous... — Merci, madame. . Vous x oyez, j' tout arrange [m ur ipie noire Robert si beau... e — Oui... bon Kardec... j. — Comm; ça, nous pouvons le regard sans 6lre épouvantés... la justice pour; faire quand meme son travail... et miei omprendre. quel'e perle nous faisons jj \"oir quelle belle et bonne figure avait i :b<T enfant ij Après 11D long sanslnt. |« timonier 4 nanda: [1 — Et le petit 7 — Je l'a' amené avec mol. s — Il ne sait rien encore 1 — 11 ne comprend pas... je lui ai i l le restei dans le jardin, de jouer, en a ;endant que je l'appelle, .t — Crovez-vous qu'il rester* là-bas ? k — Certainement... Il e«t obéissait. A *• Oui, l'ë m douu (fi! quèiçitf m re enfouie son pôre... rien ne pourra i tenir loin de nous... la — J'ai voulu lui éviter ce spectacle hor E; t'ible... ic maintenant que j'ai lavé son père le petit n aura plues peur du fiajig, d Cl l'horreur ue lu mort... * <i iN^us .ie pouvons lui enlever cette con ne solution de prier avec noua. \c «C'est déjà presque un homme que ce enfant 1 Comme le timonier finissait de parler, 1« petite voix de Roger se fit entendre. :s — Merci, Kardec ! ia Cette voix avait une gravita, une profon u deur qui surprit Lut.enne, Kardec lui mênne. [e* ri était évidemment pas le limbr* jo) eux d'un bambin. Xj Elle avait la résonnance d'nne voû d'homme. je On eût juré d'entendre la voix de Robert Lucienne et Kardec se retournèrent, n- Derrière eux, son béret de mousse h lt main, très droit, les yeux clairs, la bou ai che pleine d énergie et, sur son lix>nt d'en lit faut, oe pli marqué, ce pli qu'ont les hom mes ayant souffert, Roger le tenait. Lucienne fut frappée du changement d( * j phxsionomie de oet enfant. •a C'était un bambin qui, tout à l'heure. lx jouait, riait, faisait des ascensions d'arbres, au grand émoi du timonier. :e A présent, c'était un enfant qui semblail avoir conscience d-u malheur épouvantable qui le frappait. Lucienne, dans ce regard droi-t, dans ces yeux très noirs, brillants, profonds, put voir qu'une Ame d homme se trouvait dans ce corps d'enfant. M it — Pardon, madame, dit Roger, de né pa* t- vous avoir obéi, cette fois... mais mon papa souffrait... J'ai vouLu voir... — Tu as bien fait, mon petit. — Mon papa «et mort... J'ai voulu yhàj k sieur»* 41* *m moi «Md » ; — iiien, mon chéri. Lenfa.iit s'avança près du lit. Longuement, il regarda son père. — Mon pauvre papa, dit-ii, mon pauv , papa ! ï — Veux-tu l'embrasser ? demanda Kf dec. — Oui. Le mariai souleva l'enfant et le pend sur le corps, <ie fu<;on à faire loucher seul ment de &e<s lèvres le front du père. Puis il le posa à terre. Tous trois, alors, à genoux, comment rcitf à prier. Mais tout à coup, Lucienne, qui des yci ne quittait pas le corps, cessa de prier. — Qu'avez-vous, madame ? demanc Kardec. • — Oh I rien, mal heureuse ment... une < es illusions fréquentes au chevet d( norts. «< Kt cependant... Elle se leva et posa sa main fine sur le ; nains croisées de llobcrl. — Ah ! mon Dieu I — fit-elle. — Qu'y a-t-il ? — demanda Ivardec s .evant vivement. — Attendez... attendez — fit Lucienni Elle porta sa main sur la poitrine... a lendit... Puis elle pencha sa téle... et fit sa jou près de la bouche de Robert. Elle attendit anxieuse. Bientôt elle se relevait avec un cri d ioie infinie. — il vil!... 11 respire... ! Son cœur bat!. Kardec, à celle révélation, demeur comme hébété. - Il regardait, tour à tour Lucienne, Rc :>ert et le petit Roger. Sa pauvre cervelle, fortement ébranlée ae comprenait pas... ne parvenait pa# îomprendre. ; — Pupa u'e&i peu worll — ta dit Rs * Wi» — Pas mort!... pas mort!... — répéta: Kardec machinalement. 11 lie se remettait pas de la secou&se. re Cependant Lucienne avait vivement er levé le chapelet des mains de Robert. r. Elle défit le veston, le gilet. • Courageusement, sans souci du sang qi lacliait ses mains, elle mit à nu la poilrin lfi du blessé. r e. De la plaie profonde, le sang rouge t tiède coulait encore abondamment. — 11 esl vivant!... il est vivant !... -répétait Lucienne. — Nous le sauveron peut-être !.. lN Alors, so tournant vers le timonier : — Vile, 'Kardec, vile... apportez-moi de ia linges, de l'eau... vile... vile. Le brave Kardec avait compris- — Vivant ! — répétait-il — vivant... Ro l€ bert esl vivant. Joyeux, il a\ait pris une des mains di blessé et la couvrait de baisers paternels — Ils ne t'ont donc pas tué, eus miséra bles, — répétait-il — tu nous restes enco re... tu es vivant... mon Robert... mor fils... mon enfant. e Mais Lucienne pensait que le momen des explosions de tendresse n était pas en |* core venu. — Sauvons-le d'abord ! — dit-elle à Kai dec — arrachons-le tout à fait à la mor e qui nous le dispute encore. De nouveau elle demanda au limonie: ce dont elle avait besoin pour faire un pan B semenl sommaire, en attendant l'arrivé du médecin. Kardec, parbleu, ne demandait qu'i a obéir. Mais le pauvre homme ressentait tan de bonheur que sa tête en étui! a l'envers Pour aller plus vite, il voulait tout ap i, porter L la fois. * i Et naturellement, oomme toujours er parail cas, il n'apportait rien, tout «i k - donnant beaucoup de mal. " , S* &4 toSK itti l* U» à* Piëfc t — Viens avec moi — lut dit l'enfant — je le montrerai ce qu'il faut. Docile, Kardec se laissa guider par la petit. * 0 Dès lors, il fui d'un grand secours. Peu ft peu, il se remettait et redevenait u maître de lui-même, le brave homme qui e était è la fois timonier, jardinier, cuisinier, concierge, valet de chambre, bonns 1 d'enfant, tailleur, el que sais-je encore, de. vinl l'aide du médecin enfin arrivé avee - le commissaire. s — C'est un hasard béni, madame — dit je docteur ù Lucienne, après l'examen du blessé — que cet homme soit encore en s Vie. — C'est la volonté de Dieu, monsieur 1 - fit Lucienne. C'était, en effet, merveilleux. ' Et comme le disait Lucienne, il fallait lurlout voir en ce que le docteur matérialiste, positiviste, appelait un hasard, le tnain de Dieu. Robert avait été atteint par la balle d« revolver. I 11 était tombé, et à terre il était sur 1e point d'expirer. Vraiment, il semblait mort. Elrne, Kar.- - dec, Lucienne avaient pu s'y tromper lu [irç.mier aspect. L'hémorragie te faisait Interne, et au-r rait fatalement emporté le blessé, quand - Kardec le soulevant dans son excès de dou.-3 leur, provoqua l'épanchement sanguin. Le sang qui inonda le parquet ssuva i Robert. Mais il était si faible, déjà, sa vie était i fi précaire, son sang si anémié, que son souffle était insensible, que ses membres domeuiaiaat inertes comme ceux d'un ev Javre. i I J - """ Mercredi 6 mai 1914 5 centimes le numéro 58me année — !\° 126

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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