Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 21 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4n29t/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour lix mois ; 4 franc* pour troi« m«te Pour l'étranger, le port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8. RUE DE FLANDRE, & GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES* Voir le tarif au baa «le la dernière page du journal. \V DANEMARK La Crise Constitutionnelle ro'et d'Alliance entre petites Nations L'arrivée des souverains danois en. ilgigue appelle pour quelques jours Ire attention sur les pays du Nord, peu connus et qui mériteraient tant de tre à bien des points de vue. Certes, nous ons entemdu parler avec admiration de irs grands laps aux eaux profondes et pu-i, de leurs golfes merveilleux, de leurs rds abrupts, de leur végétation riante, soleil de minuit, des coutumes originales des mœurs pittoresques de leurs habi-its. Peut-être aussi avons-nous retenu le on l'autre page glorieuse de leur his-re. Mais ce que l'on sait généralement «s. c'est que ces peuples — parmi les-îls l'instruction est largement répandue qui sont parvenus à vaincre le fléau de coolisme — par leur commerce, leur in-itric, et plus encore par les sciences, la Srature, les arts et l'esprit démocrati-!, marchent fi la tête de la civilisation, «pendant, au Danemark, la Constitution rte encore des traces des régimes du sé. Fil-1 date de 1849 et elle fut revisée 1866. Libéraux, radicaux et socialistes sont coalisés contre la droite pour exi-une nouvelle revision. Cette question line la politique danoise députe plu-irs années et maintenant, grâce aux cès obtenus ir les partis d'opposition dernières élections, elle est sur le point re résolue. Quelques mots d'explication r montrer où l'on en est. e Sénat danois se compose de 66 mem-!, dont 12 sont nommés à vie par le roi n fait par le gouvernement, 27 sont élus rectement par les électeurs de la Cha.m-des députés ou Folketing ; on élit les teurs qui, à leur tour, élisent les sénia-s, 27 autres sont élus de la même ma-e par les plus gros contribuables, d'a-i un système assez compliqué et qui est ircnt pour la capitale, Copenhaque, les 's de province et les campagnes. Ces ribuables ont ainsi un suffrage double, qu'ils participent également à l'élec-des 27 sénateurs de la première caté-e. Les sénateurs sont nommés pour ans et renouvelés par moitié tous les re ans. I>e Landsting est entièirement iné par les éléments ruraux et, par équent, rétrogrades. C'est ce qui ex-je que c'est de cette assemblée que t l'opposition à la revision ooratltu-lelile.Folketing se compose de 114 mem-, élus pour trois ans par voie d'élec-générale. Sont électeurs, tous les ci-ns âgés de 30 ans. à l'exception des do-tiques, des assistés de la bienfaisance ique, dee prisonniers et des faillis, béraux et socialistes disposent de près trois quarts des sièges du Folketing ; i les conservateurs, en majorité dans le Isting, entendaient maintenir, malgré hembre des députés, malgré le gouver-ent, malgré le roi, dit-on, îe régime élec-' eu vigueur. Mais, après les dernières lions, la majorité conservatrice aju dsting fut réduite à une voix. Peu après «rut l'ancien ministre Estrup, membre à de cette assemblée, que le gouverne-it remplaça par l'ancien président du: seil radical. Deuntzer. Dès lors, il y' it égalité entre la droite et les gauches, [ui engagea les conservateurs à montrer dispositions plus conciliantes Ils ac-ent maintenant le projet de révision) déjà par deux fois, fut volé par le Fol-ng, à condition que le gouvernement 'ente à leur faire quelques concessions, i question de la revision a élé renvoyé» ne Commission mixte, oomposée de ux-libéraux (modérés), de radicaux, de alistes et de conservateurs. Ces derniers formulé des pro no si (.ions nouvelles. Us lettent que le Landsting soit, comme le retins. élu sur la base du suffrage uni-iel. H? ont donc renoncé définitivement condition du cens électoral. Mais, oom-oompensation, ils demandent que les leurs pour le Sénat soient ftgiés d'au as quarante ans et que l'on exige d'eux conditions requises pour être électeur mimai. T,e nombre des sénateurs serait é de 66 h 70. dont 16 — au lieu de 12 — lent nommés par le roi. La représenta-proportionnelle serait appliquée aux -'ons pour le Folketing. T.'âge électoral " -Chambre des députés serait main- ——W» I I 1 » I » M lll I — Il MM tenu à 30 ans. On rp^wurralt on refereTKTnrn chaque fois qu'un projet de loi n'anraii pas réuni les deux liens des voix dans Les deux Chambres, ^nfiri. t n.T^cf'pft T>°nrrni1 être dissous. Telles étaient Les rondilions nouvelles que les conservateurs met fuient à Ipwr ariVsion à la réforme électorale. Les partis do gauche ne pouvai -ni évi-demmenf pas les accepter toutes. Mais ils se sont montrés disposés, dans leur majorité, A fair^ preuve également d'esprit de conciliation tant ils ont hAtp de voir enfin se dénouer cette crise constitutionnelle qui, au Danemark comme chez nous, pèse sur toute la vie publique. Voici les nouvelles proposition * qu'ils ont formulées de leur côté r le nombre des membres du Folketing serait porté de 114 à 140. Six circonscriptions électorales nouvelles seraient créées : 3 à Copenhague, 1 dans chocane des villes d'Arrhus, Aalborg et Esbjerg. Il y aurait donc en tout 120 circonscriptions uninominales. Resterait à pourvoir à 20 sièges pour atteindre le nombre de 140. Ces 20 sièges nouveaux seraient répartis entre les différentes fractions de la Chani bre sur la base de la représentation pro-portionnelle.Ces diverses propositions, celes de lu droite comme celles des partis de gauche sont, soumises en ce moment aux délibérations des deux Chambres. On pense qu'un accord interviendra assez facilement et que la nouvelle Constitution pourra être encore promulguée au pnnr^ rip la pré^ontr session Dès lors, la vaillante petite nation danui se pourra suivre en paix son œuvre de démocratie. Il n[y aurait plus guère que la politique extérieure de l'Allemagne qui serait peut-être à craindre pour son repos et sa sécurité. Elle n'aime pas beaucoup s«i puissante voisine du midi dont'elle crain' le trop gros appétit,. Ses sympathies vont a i Angleterre libérale, à laquelle la rattachent des liens historiques et des intérêts communs, et aussi vers la France, dont elle admire la brillante culture et l'esprit démocratique A ce point de vue, le voy&ge du roi Christian ne manque pas de signification On a vu par la dernière séance du Keichstag que l'Allemagne prenait ombrage des témoignages d'amitié que les pays Scandinaves témoignent à la France et qu'elle reste irritée de l'isolement dans lequel on la tient. Mais à qui la faute ? Le roi Christian est maintenant chez nous. Ne serait-ce pas le moment de reparler d un ancien projet d'alliance défensive entre les petites nations de l'Europe — Suède, Norvège, Danemark, Hollande, Belgique et buisse ? — Si on voulait y regarder de près, tes objections que l'on pourrait faire à semblable projet — la neutralité de la Belgique par exemple, — ne semblent pas insolubles. IGNOTUS. ECHOS Au-deseus de la loi. 13 est curieux de constater oom-ment notre précieux gouvernement s'ingénie à aJbuser de ses prôroga-ttvew au profit Ci sa politique d'inquisition et d intimidation, et comment il e«t seoon-oe dans cette tâche méritoire par ses fidèles courtiers électoraux du clergé. A quels scandaleux abus aboutissent ses procédés, vous allez en juger par oette édifiante révélatior que puhlie la Nieawe Gazet d'Anvers : «Nous prenons la liberté d'attirer l'attention de M. le ministre Segers sur le secret des correspondances. Pour empêcher l'envoi des feuilles libérales à la campagne, il f,,f décidé par notre loyal gouvernement que, dorénavant, les journaux ou les feuilles hebdomadaires dont 3e titre serait oHé à l'intérieur seraient taxés com-me lettres. »Le résultait, de cette mesure, c'est que plus d'une fois on doit payer pour un journal jusque 40 centimes die taxe. «Maintenant que les titres des journaux sont ainsi signalés - h l'espionnage des agents électoraux catholiques, certains pasteurs ecclésiastiques de la campagne trouvent plus aisé d'entrer tout simplement l»liis les t'iil uUvi\ dus lie iii .nl£it jue et d'v prendre connaissance des adresses de lettres et de journaux & l'arrivée du courrier. »Les transactions commerciales des habitants leur sont ainsi révélées, puisque, lans le commerce, l'enveloppe mentionne presque toujours la firme du correspondant 1 \ous savons que ces messieurs en soutane se placent au-dessus de la loi, mais nous espérons que le ministre attirera l'attention de ses fonctionnaires sur l'art. 151 dm Code pénal, par lequel on punit de 15 jours à un an de prison les fonctionnaires qui se rendent les complices de semblables faits. » <f Le ministre sévira-t-il ? S'il Jy résout, ce sera sains doute la mort dans l'âme, car comment peut-on, de gaieté de cœur, — puisque la fin justifie les moyens — arrêter dans leurs exploits ceux qui se montrent... indiscrets pour la bonne cause ? On ne se gêne plus. Nous avions déjà les curé®, vicaires, etc., comme propagandistes électoraux cléricaux pavés par l'Etat. F J F Voici maintenant le fonctionnaire. On signale que des chefs de station — et c'est probablement le cas de tous j— reçoivent à leur adresse des paquets d'imprimés de réclame électorale à coups de grosse caisse pour les distribuer aux employés.A quoi bon se gêner, puisqu'on a 1« pôu-voir ! « Cela devient, cependant, il faut l'avouer, un peu trop fort 1 wvv Dans l'autobus. — Madame, votre aigrette m'entre dans les yeux. é — Pourquoi ne portez-vous pas de lunettes ? «- L'Incendie do " Columbian „ LF RECIT DES RESCAPES Anvers, 19. — Les rescapés du Columbian sont arrivés aujourd'hui à Anvers, débarqués par le Kroonland et le Manhattan. Ils racontent que l'inrendie avait commencé dans la cale n° 1 à minuit et que quelques minutes après une formidable explosion eut lieu dans la cale n° 5. Les couvercles de toutes les cales furent lancés à une grande hauteur et tout le bâtiment fut en feu. Tout fut démoli à bord. Vers minuit et demi, les naufragés durent quitter le steamer dans trois petits bateaux, qui •ce perdirent bientôt de vue. Les rescapés des d'îux petits bateaux durent se nourrir pendant plusieurs jours d'un petit morceau de biscuit et de quelques gouttes d'eau. C'est grâce à une petite lampe électrique au'un des petits bateaux fut aperçu à 9 heure? au soir par le Manhattan. Il contenait quatorze .'i.il: a Liés. L'autre bateau contenant treize naii firuvs. fut recue'Hi par te Franconian, qui le transporta sur le Kroonland. Le capitaine Mac Donald, qui commanda'1 le steamer Columbian, montait à bord du Aiau haltan. 11 est très abattu, mais cependant e> bonne santé. En somme, vinet-sept resr.n pés sont en bonne santé. * ^ AU SÉNAT Fin d£ Ut séance de mardi après-midi LE BUDGET DE LA JUSTICE M. FLECHET critique les nominations de par-tr dans la magistrature. M. CARPENTIER s'occupe du perfectionnement et de l'amélioration oe la loi du 15 mai 1912 sur la protection dp l'enfance et rend hommage incidemment à M. Carton d? Wiart. Il crilioue l'application abusive du régime de la liberté surveillée et propose la création d'une bourse du travail pour les enfants qui' sortent a 21 ans des écoles de bienfaisance de l'Etat. Il voudrait-que les juridictions d'enfants s'occu-pass?nt davantage d'atavisme et d'hérédité. Il signale enfin tes dangers des spectacles cinématographiques pour la jeunesse. M. HUBERT BRUNARI) regrette que dans le notariat les nominatioro soient faites avec partialité.M. CARTON DE WIART montre que les no- j minations qu'il a s'gnt'-es n'ont pas été inspirées par un esprit de parti. Si je ne nomme pas plus de libéraux, dit-il. c'est parce que les candidats font défaut. a;j siij?t nés spectacles cincmarograpnique3, les Adm ii;. si rations communales peuvent prendre des mesures de police pour interdire, dans certains «as, l'accès des salles aux enfants trop jeunes. M. VINCK déplore que les communes manquent souvent d'énergie et font preuve d'une tolérance inadmissible. l es articles du budget de la justice sont approuvés.LES VOTES On vote par appel nominal sur le budget des voies et moyens du Congo, qui est adopté par 51 voix contre 22 et 1 abstention. M. GOBLET D'ALVIELLA explique qu'il s'est _j)oyr Brote&t^r contre les procédés de ■ I scussion oes nuagets au sénat, procrocs trtrr faussent le régime parlementaire. Le Sénat vote encore le budget des dépenses ordinaires du Congo, la pension accordée à la veuve du capitaine Cassart, mort au Congo, les budgetfitfe l'agriculture, des travaux publics, des finances et de la justice. •; Le Sénat déride, par assis et levé, de ne pas siéger mercredi malin, _ _ Séance du 20 Inai La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. DE FAVEREAU. Le Sénat reprend la discussion du projet de loi relalif aux habitations ouvrières. M. KEESEN demande que l'on donne à la Société le droit d'exproprier les terrains nécessaires pour l'édification d'habitations ouvrières. 9: M. DE BROQUEVILLE estime que nos lois arment suffisamment les autorités communales pour l'expropriation de9 locaux insalubres. •) Il regrette que certaines Administrations communales négligent leurs devoirs en matière d'hygiène publique. MM. VINCK et POELAEiRT insistent pour que le Sénat adopte la loi telle qu'elle lui a été renvoyée par la Chambre» Le Roi et la Reine de Danemark A BRUXELLES , Snns pouvoir être comparée à l'explosion d ojilliousiasnie francophile gui accueillit ici M. Fallières, à la. pompe majestueuse de la réception de Guillaume IL ou bien encore à la pittoresque joyeuse entrée do la reine Wilhel-mine, on peut dire que l'arrivée du roi et de la reine de Danemark a donné aux habitants de Bruxelles un spectacle de grande allure. Un temps idéalement beau, pavoisé de soleil, le déploiement des troupes aux uniformes étin-celants, la participation toujours attendrissante de centaines d'enfants en atours de dtmanche, la griserie des fanfares et des salves, le tout encadrant le défilé prestigieux des riches caros-ses aux valets casaqués d'écarlate, peut-on rêver meilleurs éléments par la mise en scène de pareille féerie. Aussi la badauderie a-t-elle été largement satisfaite. Tout au long du parcours assez réduit, qui va de la gare du Nord A la place du Palais, en passant par le boulevard du Jardin-.Botanique et la rue Royale, ce fut, à défaut des invraisrmblables cohues des précédentes réceptions, la foule, très donse, attirée par une curiosité sympathique, n'allant pas cependant jusqu'à l'enthousiasme. Que voulez-vous, le Danemark est, pour tant de gens, si loin, et l'on ne connaît de ces jeunes monarques que ce que la presse parisienne a bien voulu nous en apprendre, ces jours derniers.La ville s'était cependant faite très Jolie, dans sa printanièrt parure de fête : drapeaux tricolores à la plupart des façades bordant l'itinéraire et, de-ci de-là le gai pavillon danois, pareil à un oriflamme de marine, dans la chaleur de son étamine rouge barrée de la croix blan-che. , , , Dans les rues, on vendait la carte postale reproduisant les traits de nos hôtes. A la gare du Nord, dont le terne-plein avait été déblayé et encadré par les cavaliers du 1er régiment des guides, plusieurs centaines d'enfants des écoles communales de Saint-Josse-ten-Noode. munis chacun d'un drapelet aux couleurs danoises, se trouvaient massés. A l'intérieur de la gare, amplement pavoisée au moyen de pavillons bel ces, danois et congolais. la partie centrale était gardée par un bataillon en grande tenue de carabiniers. Sur le quai d'arrivée, où l'on a déployé de riches tapis d'Orient, se trouvent déjà les autorités civiles et militaires, les hauts fonctionnaires du railway. On v voit notamment M. Bé-co, gouverneur du Brabant; MM. Max. bourgmestre de Bruxelles: Frick. bourgmestre de St-Josse-ten-Noode ; le baron Royer de Dour, commissaire d'arrondissement; M. AUard. ministre plénipotentiaire du Danemark à Bruxelles ; le général de Bonhomme, commandant de la circonscription ; le général Jungbluth, aide de camp du roi, etc. A 3 heures précises, une Brabançonne éclate sous le hall. C'est la famille royale de Belgique qui vient à la rencontre de ses hôtes. Le roi Albert est en grande tenue de général, la poitrine barrée par le grr.nd cordon bleu pfile de l'Ordre de l'Eléphant blanc du Danemark. La reine porte une ravissante toilette de linon blanc sur lequel est jeté un manteau de gaze bleu royal. Peu après l'arrivée des souverains belges, on entend, au loin, tonner le canon annonçant que le train royal, qui a contourné l'agglomération bruxelloise par la ligne de ceinture, vient de dépasser la station de Schaerbeek. Quelques minutes après le train royal, dont la locomotive s'orne d'un faisceau de drapeaux belges et danois entre lentement en «are. On se précipite vers la voilure centrale, d'où daaa&n^ la-roi ciu-iKtjap jpioyanL_&a-haute taïïle. csr c'est vraiment un très srann roi qu nous arrive. Il mesure deux mètres de long e l'énorme kolback de colonel de la garde ajout' encore à cette majestueuse stature. Dès qu'il met pied sur le quai, le roi Chris tian est reçu par le roi Albert, qui lui serre af fectueusement les mains. Puis le roi des Belge, aide la reine de Danemark h descendre de soi compartiment La reine porte une toilette blan che d'une simplicité extrême, contrastant ave l'élégance des dames de son entourage. *) Les photographies que nous connaisson: d'elles sont œuvre de courtisans, mais le visagi de la jeune souveraine est néanmoins très ave nant. Les deux reines s'embrassent longuement tandis que la musique des carabiniers continu* à Jouer l'air danois qui a le charme frais d'ur chant de Grieg Le roi Christian passe auprès des journalistes installés dans une voiture-salon en face du qua de débarquement et leur adresse, dans un larg< sourire, qui découvre sa denture, des salut; très cordiaux. Car il l'a le sourire, ce souverair Scandinave, qui a, paraît-il. conquis Paris. Dans ]a suite très brillante du roi de Danemark, on se montre le ministre des affaires étrangères, qui porte la plaque de commandeur de la Légion d'Honneur. Les deux monarques passent en revue la compagnie d'honneur, tandis que de fraîches voix d'enfants entonnent et reprennent, sans discontinuer, les strophes de l'hymne danois. Voici qu'ils apparaissent sur le perron de la gare et que le roi Christian prend contact avec la population de la capitale. Le spectacle est de toute beauté. Les trompettes sonnent aux champs, les chorales d'enfants reprennent le chant danois, et de tous les hôtels de la place, où l'on agile des mouchoirs, parlent d'interminables ovations. * n Ravi. le roi Christian adresse des saluts et des petits signes amicaux au public, tandis que le roi Albert demeure impassible. Les acclamations redoublent lorsque les deux reines prennent place dans leur carrosse. Et la longue file d'équipages, escortée par les guides, qui portent des oriflammes a la lance, escalade I. pente raide du boulevard Botanique. Ici l'enthousiasme fait place à de la déférence, de la curiosité sympathiques. Et il est 3 h. 40 lorsque Je cortège royal pénètre au palais, où le roi Albert a immédiatement présenté ses enfants au couple de souverains danois. • PRESENTATIONS , Bruxelles, 19. — A' leur arrivée au Palais royal, le couple royal danois est reçu a sa descente de voiture par lëS hauts dignitaires de la Cour. Il est conduit dans le grand salon blanc où sont réunis les présidents du Sénat et de la Chambre et tous les ministres à portefeuille en grand uniforme. C'est le roi des Belges qui présente les membres du gouvernement au roi et a la reine de Danemark, puis ceux-ci ont reçu le corps diplomatique au grand complet. DINER DE GALA Bruxelles, 19. — Le dîner de grand gala offert en l'honneur du 101 et de la reine de Danemark, a eu lieu, à 7 % h., au Palais de Bruxelles.Avant le dîner, les deux rois et les deux reines s'étaient réunis dans le salon blanc, leurs suites dans la grande salle empire. C'est dans la grande salle de bal. tout étince-lante de lumières, que la table avait été dressée. On remarquait parmi les convives, outre les suites du roi et de la reine de Danemark et du roi et de la reine des Belges, les présidents du Sénat et de la Chambre, tous les ministres ainsi oue leurs femmes, le ministre de Belgique à Copenhague, M. Dupont, premier président de la Cour de cassation, le président de la Cour des comptes, le premier président de la Cour d'appel, le président de la Cour militaire, le président du tribunal de première instance, des sénateurs et des députés, les gouverneurs des provinces du Hainaut, d'Anvers et du Brabant. les bourgmestres de Bruxelles, Anvers et Saint-Josse-ten-Noode, plusieurs généraux et colonels de l'armée et de la garde civique. Pendant le repas, la musique du premier régiment des guides a exécuté un très joli concert.Le roi Albert a porté un toast au couple royal danois. Le roi Christian a répondu pour remercier de la cordiale réception, dont la reine et lui étaient l'objet et des témoignages de sympathie qu'il avait reçus en Belgique à l'occasion de la mort de son joère. Le roi de Danemark a remis des décorations a nombre de notabilités do l'entourage du roi des Belges. LA « SUITE » A titre documentaire nous publions ci-dessous la liste des personnes composant la suite du roi et de la rene de Danemark : Grande maîtresse, Mlle de Grevenkop Casten-kiold, sœur du ministre de Danemark à Bruxelles ; dame d'honneur. Mme de Reetz-Tholt : commandant supérieur du yacht royai Dane-brog, capitaine de vaisseau Grove. ministre des affaire.? étrangères de Scavenius : le chef de la maison militaire, le chambellan colonel de Kauffmann, maréchal de la cour ; chambellan de Rothe, aide de camp personnel du roi ; capitaine de frégate Cold, aide de camp personnel du roi ; capitaine d'infanterie danoise Arnesen-Kall ; valet de chambre du rot, femme de chambre de la reine, femme de chambre de la grande maîtresse, femme de chambre de la dame d'honneur, cinq laquais. le ministre ^les affaires étrangères est accompagné de M. lvruse. premier secrétaire de la légation des gentilshommes de la chambre du roi. 1 ' » La Grande Revue , La grande revue devait êlre le clou des " fêtes organisées ein l lioriineur du roi et de J [a reine de Danemark. Pour coisct ce spec-, taoie toujours cher aux foutles. ibn avait fait venir die province le 8e régiment de li-i gne, les 4e et 2e régiments de chasseurs à cheval et les 5e et 4e régiments de lanciers. • Dès les premières heures du matin, des foules énormes s'étaient portées aux abords [ du Parc du Cinquantenaire et <Je l'avenue ! de Tervueren. Le spectacle de celte prestigieuse artère était. <lu reste, merveilleux, line décoration très riante de drapeaux, (ToriJtammjes et d'écussons constituaient clans l'allée centrale une succession de portiques. Toutes les habitations étaient pavoi-sées et l'Arcade du Cinquantenaire, porte ouverte sur la Gloire, resplendissait sous les feux du soleil. Vers 9 heures, il apparut que le service d'ordre, minutieusement organisé, cependant, allait être -débordé. En effet, des cohues toujours plus formidables envahis-: lient le quartier, et bientôt l'immense avenue fut littéralement envahie par un flot Immain. En divers endroits, les cordons de gendarmerie et de troupes se trouvèrent rompus et la foule débordait dans l'enceinte réservée. Vern 10 heures, au bruit de formidables ae ■! imations, survint le cortège des deux reines Celles-ci avaient pris place dans ;!es landaus découverts escortés par un détachement des guides. Elles s'installèrent à la tribune d'honneur, coquettement aménagée par le service des pontonniers du génie au carrefour de l'avenue de Tervueren et du boulevard Saint-Michel. D'autres tribunes avaient été aménagées pour le corps diplomatique, les officiers non en service, les officiers de la garde civique. les autorités civiles, la magistrature ; mais tout ce monde officiel se trouva bientôt enveloppé par les curieux qui avaient rompu la digue du service d'ordre. Peu après, on entend vers les hauteurs ! 1 Woluwe des salves d'artillerie. Les deux rois viennent d'arriver à la maison communale de Boitsfort, où ils sont reçus par le bourgmestre et les autorités communales. Ils passent en revue les Sociétés locales et les enfants des écoles communales qui chantent l'hymne danois. Puis le roi Christian et le roi Albert, le premier toujours eoiffé de son énorme colbak devenu légendaire, moulent à cheval. Ils passent nu trot devant la ligne des troupes, cependant que les curieux, massés de l'autre côlé du boulevard de Woluwe, ne cessent d'acclamer, ""'i , A 10 h . les deux rois arrivent devant la tribune d'honneur et le défilé commence immédiatement. Passent d'abord les élèves de l'école militaire, les 8e et 10e brigades d'infanterie, chacun des régiments de ligne, de carabiniers et de grenadiers était accompagné par les chiens porteurs des mitrailleuses. * t On fit aux toutods un succès 't'i.irriis-sant. Le public acclame aussi les lignards qui ont revêtu le nouvel uniforme. Par contre, il s'apitoye, et non sans raison, sur le sort des pauvres petits carahiniers qui suent sang et eaj sjus leurs lourdes capotes d'hiver. On ies a, parait il, accoutrés de la sorte parco qu'il n'y a pas de tuniques en nombre suffisant. Ët cet ordre irhumain est très sévèrement comme].té Le défilé de la cavalerie est des plus impressionnants. Les guides, les chasseurs et les lanciers se massent par escadrons. Puis, dams un furieux galop, ils chargent vers la tribune royale. Mais les pieds de leurs chevaux .soulèvent de tels nuages de poussière qiu'ii faïut bientôt renoncer & cette fantaisie, et c'est au trot que les derniers régiments passent avec leurs lances, où flottent deux petits fanions multicolores. Pendant tout le temps du défilé, qui dure deux heures, deux grands avions militaires du nouveau type biplan de 16 mètres ne cessent de survoler l'avenue, en se tenant ù 500 mètres de hauteur environ. La revue terminée, le cortège regagne rapidement*ie Palais de Bruxelles, cependant que les 100,000 personnes massées là, bloquées par leur propre nombre, ne parviennent à disloquer cette immense oohue. Pendant plus d'une heure, une foule innombrable se trouve littéralement emprisonnée! dons le square postérieur du Parc du Cim-' quantenan're.et ce n'est que vers 1 1/2 heure,1 dans des tourbillons de poussière, que ce peuple parvient enfin à. se disloquer et à; rentrer chez soi. lleton du Journal de G and 70 DEBONHEUR grand roman dramatique F»A.R LEON s A. ZI E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne XXIII LA MAIN QUI SECOURi 1 nuit était ve;.w.e 1... tombai), comme il arrive dane les mute douloureux, alors que la ma taire We par sa tristesse se piu.ire à doubler 2>;ne des humains, il tombait urne pime ^sorte de neige tonduie qui pénétrait UaJx os et glaçait le corps grelobtfint. j8 d&nts de Lucienne claquaient d« pend-an t que sa gorge se déchirait .les sanglots. r 6t>aU atroce. les nies, il ne semblait passer pe-r !J ombres, seules, fuyant la froidure, 'Mant de l'entrer nu logis chauffé. ! loin en loin, à la lueur jaune pût des becs de gaz chichement allumés, des femmes ailuient et venaient, faisant avec leur parapluie grossier les cent pas comme des fonctionnaires devant une guérite. Biles s'approchaient rapidement du passant qui semblait presser un peu plus le pas à leur rencontre, le suivaient pendant un moment, lui parlant rapidemeint, puis le laissaient pour recommencer leur som-pit melle et pénible promenade. Horribls mendiantes de nuit... pierreuses affamées qui fuyaient la clarté des boulevards, des avenues et recherchajiemt la pénomb re de ces rues pau passantes. Lucienne, el'le, ne vit pas tout cele. Comme anéantie, elle restait lit, devant la maison d'où elle venait d'être chassée, et semblait ne pouvoir s'en aller. Faible, n'ayant plus la force de marcher, n'ayant aucune volonté, aucune idée, elle s'était tout d'aibord appuyée à un bec de gaz. De là, elle regardait les croisées éclairées.Elle regardait à travers les arbres du jardin ù. présent dénudés, privés de tout feuillage el lui faisant l'effet d'un réseau de fer rouillé enserrant la maison, la maison où l'enfant était prisonniière, eilo regardai! la chambre da Simone. C'était une fascination. Cependant, un agent passa. — Qu'est-ce que vous faites-là ? deman-da-t-il, bourru. Un agent l Lucienne eut peur. S'il allait encore l'emmener au poste, eonume lia première fois, conduire au Dépôt .. à l'horrible Dépôt, oette antichambre de l'enfelr I L'agent, enfoncé dans son capuchon sans même écouter ce que Lucienne pouvait lui rêpjndjne, poursuivit sa route : — Faut pas rester là... Circulez... Circulez, dit 41. il paaM.. Mais Lucienne était .affolée au souvenir des tortures passées. — Oh I nom, se dàt-edle, plus de cette bonté... plus de celte promiscuité infâme. Elle aurait tout fait pour ne plus lee subir. Aussi, à .peine l'ayant lui eut-43 diiit ce mot hiaibitiueti : « Circulez » se mit-elle à marcher. A marohiv péniblement, lentement, un pas lourdement succédant à un autre pas. Mais elle s'écartait die la maison. Or, elle ne voulait pas s'en éloigner. Pourquoi ? Elle ne k s<avaiit pas. Qu'espérait-elle ? Qu'atteiidait-elle 1 Elle ne le savait... Effiie n'espérait plus rien... Attendre quoi ? Que son mari pris de remordis, avant oinfin compris combien sa i conduite était odieuse, inhumaine, lia fe-■ rait rappeler. Oh ! non... Son mari, elCie le savait déjà... elle n'en pouvait douter à présent, était entre l*s miains de cette ïemme, de oette belle fille miux cheveux roux, de cette voleuse de bonheur. Son mari n'était plus à elle. Il était à l'autre. A cette f«mm.e qui avait »u pénétrer dians son logis, prendine sa place, son Armand app&rt'enait. Il lui appartiendrait, il serait sous sa domination maintenant, Jusqu'au jour où (Maternant tout se déoouvriinait, tout serait OCUMU. Quand viendrait ce jour ? Là était le problème. Ajttendflit-eUe au surplus, la pauvre mène, que le père die Simone, voyant ifuelle cruauté c'était de priver non seulement la fille de= baisers de lia mère, mais la mirr de la vue de son enfant... Attien-diait-elle qu'on l'appelât, [jour soigner lai malade, pour essayer de la. guérir. Non, elle n'attendait pas cela. Et «pendant, instinctivement, elle ne pouua.it s'arraohei de ce tïrottoir jmsq.u'où venaient b3en fai.>lômeiït, toutefois, lies luouins des cioiisées de la maison. Alors, comme elle était à vingt pas en remontant le rue, elle descendit. Effie dlépassa lia maison vingt pos encore, après avoir lonjfé la grille du jardin.Et remonta. Puis elle refit la même marche. Et st mit à ailier et à ven.fr, balancée inconsciente et douloureuse. Mais son manège avait attiré l'attention de ces malheureuses. Deux d'entre elles s'approchèrent avec, tou^. d'abord, des (sentiments hostiles. Elles la regardaient sous le nez, pro» vacantes, disant en passant près d'elle dles injures grossières, la poussant môme du coude. Lucienne, toujours suivant sa pensée, toujours retenue par ce fluide incompréhensible, ne les entendait pas, ne sentait pas leurs corps, ne répondit pas à leurs provocations. Elle refaisait les cent pas, lentement, machinalement. Enfin, l'une de ces femmes, exaspérée de ne pas voir Lucienne répondre & ces provocations, lâchement, brutalement, la poussa. La malheureuse Lucieaime chanoela, pyris, en reoutant, manqua la (marche du trottoir hors duquel on la jetait. Elle alla tomber sur la chaussée en poussant un grand cri de douleur. Pauvre Lucienne, elfe connaissait déjà ces atroces chutes dans le ruisseau dés rues ! Elle demeurait là, pouvant à peine se rslevsr I^eg misérables qui l'avaient poussée, restées sur le trottoir, riaient d'elle, I'in-roUafcmt. » - Tout k coup, ces mégères se sentirent bousculées à leur tour et chassées de ce trottoir qu'elles venaient si lâchement de conquérir sur cette pauvre Lucienne. Les deux femmes eurent des velléités de revenir, de tomber à ooups de poing et à coups de couteau peut-être sur celle qui les bousculait ainsi. Mais à l'angle de la rue débouchèrent les agents qui, tout à l'her. e, étaient passés et qui faisaient leur quart. Les misérables s'écartèrent prudemment, proférant d'horribles paroles, des menaces de mort contre Lucienne et celle qui venait à son secours. Cette courageuse femme répondit à l'une des deux ignobles mégères : — Oui, la Margou.ille .. c'est entendu, ta dois avoir la peau de tous ceux quii te gênant... n Voilà longtemps que ta me promets ça... » M®is je suis encore vivante... »Et je n'ai peur rai de ton couteau ni die celui de ton homme. —s C'est ce qu'on verra ! répondit l'autre en s'éloignant. La femme qui venait de répondre ainsi aux injures de oe monstre féminin qu'on appelait la Murgouille se porta alors, sa: plus s'inquiéter d'elle et de sa compagne, au secours de Lucienne. Bile l'aida à se relever. — Venea, madame, luii dit-elle doucement, veinez..., ne restez pas là. » Dans oe quartier, il vous arriverait 1 malheur. — H m'arriverait maljiaur, soupira Lucienne. Hélas ! c'est déjà fait... I^e malheur est arrivé. — Ne restez pas quand même... Voilà les j agents. • n II vaut mieux las éviter. I — Oui, voum avéz raiaon, mais Je suie si faible, si malade... Je ne puis faire un pas. — Prenez mon bras... Vouilcz-vous ? — Je veux bien... Merci. — Si elle était là, dit la bonne femme en riant, la Margouille vous dirait qu'il est solide. ^ Lucianne fit, soutenue ainsi, quelques pas. Elle regagna le trottoir. Ce nom de la Margouille que venait de prononcer celte femme la frappa. — La Margouille, dit-elle avec terreur, vous parlez de la Margouille ? — Oui, répondit la bonne femme, c'est oette grosse qui vous a poussée et fait tomber dans la rue. Lucienne tourna la tête. Dans la pénombre, elle regarda la silhouette de la mégère qui lui était désignée. — Ah ! mon Dieu!... elle encore... la Margouille 1... fit-elle. Ce nom lui rappelait une des heures les plus pénibleS, les plus honteuses de cette existence douloureuse dans laquelle elle était entrée. Ce sobriquet de la Margouiille lui rappe-:ait le Dépôt, l'épouvantable promiscuité [ui tout t> l'heure l'avait, à leur seule évocation, fait frissonner. En même temps, la voix de la femme piii lui pariait la frappa. — Je connais ce timbre, nensa-t-elle ; je 'ai déjà entendu.... Comme elles passaient sous un Sec de faz. Lucienne put mieux examiner celle |Ui la secourait. Elle poussa un cri joyeux. — Florestine I... Colle ci, étonnée, demanda: — Vo us me connaissez ? — Oui. répondit Lucienne, oui... Cest vous qri déjà une fois m'avez tirée (les nains de cette Margouille. (A suivre/ Jeudi 21 mai 1914 5 centimes le numéro o8me aauée ÏN° iZil

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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