Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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25 January 1914
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s.n. 1914, 25 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jh3cz33m9b/
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JOURNALDEGAND ABONNEMENTSi BKLGIQl'K : Il traoo* pu an; 7-60 francs pour mi moia; 4 franc» pour trois mot. Pcx ■ r é+ançtr, U port m f*. REDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÈLÊPHOHK «66 ANNONCES 8 Voir le tarif au bas de la dernière page du Journal. i'Oi. * l êwi «BŒWWBPWBPS La Nationalité belge Tel €6t te Mire d'un ouvrage que vient d* publier un honune fort réputé dans l« monde scientifique catholique, un ancien professeur de notre Université, actuelle inent directeur de 1 Institut historique belg< n Home, M. Godefroid Kûrth. L'ouvruge vuut la peine que nous lui taillons ici une petite réclome, ce dont l'auteui i!o:is saura certainement un véritable gri Nos lecteurs nous sauront aussi gré, espé runs-le, de 'te leur faire connaître : car i. importe que l'on sache, dans le public M liéml, oommeiil un homme, réputé savanlis #:inve, farouche démocrate à ses heures, conçoit le problème devenu angoissant de 1» nationalité belge. Question troublante, en effet, qui se trouve posée devant l'opinion puW'que en Belgique : les uns, et ila tendent à devenif nombreux, vont jusqu'à la nier: d'autres cl ils son' la masse, ont senti depuis un? génération ou deux naître c:i eux la conscience que nous sommes bien un peuple, différant à la fois des peuples germaniques #1 rie la race française. Ce sentiment, resté vague, a pris forme, pour ainsi dire, s'est affirmé de plus en plus, A mesure que le commerce et l'industrie belges, produrits de notre activité propre, conquéraient une des premières p'a< es dans le inonde: quand on vit se créer, grandir et briller une liftérn-I irr, un art b-en de ciiez nous, d'inspira lion flamande ou wallonne, qui contribuaient à établir nu-dehors la réputation fîe !a Belgique tout oourî. Ce qui a fait le ancrV- extraordinaire du magistral ouvrage de M. H. Pirenne, notre « îïra-nd historien national», auprès du public lettré et réf:é-ch:, e'^sl qu'on se rendit bien compie, dé gorinas. que le mouvement de libération déline iva de 1830, la proclamation de notre existence comme nation n'étaient que l'a-bombement d'une longue, lente el pénible évolution fc travers le» siècles, et que ce'a nous créait, devant l'histoire, des titres à ê're nous-mêmes. Alors, étant donnée, d'une nart. cette naissance du sentiment de la fierté natio-nn'e, étant donné aussi que la solidarité morale entrp tons les Heljja» se trouve en inAire temps menacée par les déchirements entre parl> politiques, entre classes sociales, entre concitoyens de races et de langues différentes "on se prend à douter, ji avoir peur, ft eraindre pour notre avenir moral et politique de nation. On cherche à s'éclairer, à scruter h nouveau le problème, à chercher des guides rhf7 ceux qui paraissent capables de nous donner des di reeli^ns intellectuelles. Voil* d.-«ns cruelles dispositions d'esprit beaucoup d'entre nos compatriote auront •ans doute accueilli l'annonce d'un livre, émané de la p'ume d'un homme que l'on Mit inféodé à un parti — qui ne l'est pas nujourd'hu-? - mais qui est «quelqu'un», qiioî qu'on veud'e On se dît que eet. historien sa faire œuvre d'hitlérien, que ce savant, illustré par des travaux de haute et profonde critique, va faire rouvre de savant, cor^nie t'a fa t naguère Pirenne. qu'on pourra confronter ses idées avec celles exprimées par d'autres, et que de eette discussion pourra jaillir quelque 'umière ! <>, le livîe de M. Kurth mérite, oui. d'être lu. n.ais pour e châtiment de l'auteur, Une supporta !a comparaison avec n\]o.;:i autre. il ne mérite d'être dans la bibliothèque d'aucun homme un peu sérieux, car il est inadmissible., dans la partie — très mince — où le prob'éme de notre nationalité est Ira.té an point de vue de l'histoire : il ?6' surtout, et avant tout, l'œuvre d'un polémiste fanatique, d'un homme dont \p sens historique apparaît de ph s en p'us avec le temps, comme déformé par le r$e qu'il attjibue dans le passé et. r présent à l'Eglise, catholique romaine, s'entend. qui ne voit d» bonheur et de salut l'ie rîctv la soumission la plus absolue à l'Oise d<» Ropie, et qui groupe les nations en deux catégories : celles qui sont restées fidèles aux directions du clergé, celles qui ont su conserv-r la prédominance et l'indépendance de l'Etat ; les peuples qui ont conservé la foi, on suppose bien 'aquelle-, ceux-là sont prospères, et ont mérité de l'être ; ceux où l'irréligion domine ou me' nace de dominer sont voués à la décadence.Vous devinez alors le raisonnement : ;a Belgique est laborieuse, opulen'/e : elle est heureure : elle déploie une vie intellectuel e Intense, elle est. un foyer d'initiatives har- Hifto a< rt.MUmii. ni mçtr, u port m «*". Certes, clame M. Kiirth, e le est tout ceia, niais avec d'autres nations, nt plus ni moins. Non, ce qui la distingue de celles-ci, oc qui fuit qu'elle a des traits spéciaux qui caractérisent son individualité, ce qui est chez elle «« un trait de sa physionom e, que » vous cl*ercherez vainement ailleurs (hé-» ias 1) ei que nul ne peut songer à lui con->• tester» (el pour cause), écoutez: <i Seule ac foutes les nations à l'heure » qu'il csl, la Belgique possède un gouver-unement catholique, lit ce gouvernement, » elle ne le doit pus au hasard capricieux » d'une éjection dépourvu*, de portée ; elle » le possède depuis trente ans, et il y a » apparence quelle le gardera encore long-» temps. Da/Fs un temps comme le nôtre, » où toutes les jHiissances de la terre se » montrent soit hostiles, soit |oi>1 uu moins >; indifférentes à la cause sacrée de l'Evan-)j cfile, ce phénomène est extraordinaire et » vaut à ia Belgique une place f\ part dans >» te concert <i-?s peuples civilisés. » (Page 70.) I l api es nvow énoncé cette proposition, qui est tout bonnement ahurissante, l'écrivain tente — et, on le saut, avec une bonne foi qui révèle son iKuminisme historioo-religieux, — de montrer que tout le pa«ssé de la Belgique explique l'heureux présent : notre pays a toujours été foncièrement catholique. Et, selon une argumentation qui n'est pas neuve chez lui, il exalte l'apparition dans nos régions d'un Ciovis, d'un Cliariemagne. i'un Godefroid de Bouillon, d'un Charles-Quint, etc. Veut-on connaître une des preuves de ce caractère si essentiellement... fanatique de nos ancêtres, qu'il a données aux jeunes Veves des Dames de la Sainte-Famille, à Bruxelles, à qui ces fantaisies scientifiques avaient été servies, au préalable, sous la forme de conférences faites en l'JOô? La voici (page 71) : " Dès le jour où notre peuple est sorti du » baptistère de Reims (406) H) il a été el a «voulu être ie chevalier de Jésus Christ. \ » La chronique rapporte que quand f.lov's, » encore catéchumène, entendit raconter la » Passion, il s:écria : « Que n:élnis-je là avec » mes Francs 1 » A cette parole, vous re-» connaissez le Tournaisien (Tournai était «la résidence des pr?m:ers Mérovingiens), »car vous savez qve. depuis un temps im-» mtmorinl, tout va b'eu lorsque les Tour-» naisieris sont là f.'/.'J. «Quant aux Francs, c'rsî nous (! ! 1) ; et «quand le pro'ogue de ta l.'>: salique écrit «cette magnifique parole: «Vive le Christ «qui aune les Francs», il ésl notre intef-» prête à tous. »i Fne pareille argumentation — historique — est lamentable ; elle confond l'esprit. Admettons que lés naïves et ignorantes auditrices de réminent professeur aient pris ses diie- pour des paroles... d'Evangile, mais qu'il ait imprimé de pareilles choses, en s'adressatit au «ragd public, c'est k se demander, ou bien s'il n'a pas vou'u se moquer d* lui, ou s'il n'a pas perdu entièrement ie sens de ce qu'un homme au brillant passé historique se doit à lui-même à sa réputation. Nous craignons fort, en tout cas, que 'a publication de son dernier livre, uu titre attirant et p!e:n de belles promesses, en décevant d'abord !e lecteur qui n'est paé fanatisé comme son auteur en montrant en ceui-ci beaucoup plus l'apôtre de l'Eglise romaine, que l'nomme étudiant im-partia'ement les annales du passé, ne jette un discrédit profond sur toute son œuvre historique aux parties si réellement solides et si savamment déduites. Ce serait, répé- tons-ïe, son châtiment. * Comme si l'écrivain catholique avait bien voulu marquer ia portée purement pojitiquç t de son livre, i' l'a teiminé par un cliapitre intitulé. La Belgique actuelle. C'est ici que l'on rencontre un |>assa^e, le derniei que nous citcons déjà signalé ailleurs, et oui complétera notr^ démonstration. Nfalgré trente ans de régime clérical, une partie de 1«( Be gique résiste à la main-mis< mora'e et intellectuelle de l'Eglise. Cett# constatation, pour le dire en passant, va ladre guère avec les prémisses indiquée! plus haut : mais qu'importe ! 11 fallait avoir l'occasion de faire un# •hargt à fond contre l'Irréligion, contre l'Immoralisme, c'est-à-dire, bien entendu, le Libéralisme et le Socialisme; et, en a faisant,•d'énoncer de nouvel'es énormitée Ecoutez, pour la troisième fois (pace^ 143-140) : • ^ 6 télApi h Si maintenant ; 's avoir a ear- »te géologique des bassins houiiieic i > 1-»ges) voiN- voulez tracer la carte de 'a » Belgique religieuse et morale, vous voyez » reparaître cette tache noire;... mas ici » la tachf noire ne signifie plus la vie et » la richesse; elle signifie la ruine et la » mort. En d'autres termes, el e indique » vaguement les parties du pays où l'irréJi-»gion fait ii> plus de ravages, où un plus «grand norob.-e d'hommes s'écartent des » voies traditionnelles de la civilisation ca-» tholique. » Donc, le Huinnut kndostriel et le pays de Liège, où sont les plus fécondes sources de la richesse nationale, sont des foyers de mort et de ruine, parce que le clergé des éle* fions de l'J12 n'y est pas encore le maître des intelligences et des consciences! Lecteurs libéraux, méditez bien un livre où s'étalent de pareiKes divagations, où, avec une sincérité naïve et imprudente d'in-consoLcnt fanatique, s'affiche l'aveu que la Belgique n'est pas encore assez inféodée à l'Eglise, qu'il! faut absolument qu'elle le devienne entièrement et h tout jamais, pour son bonheur sur cette terre et la félicité de ses habitants dans le ciel, ad majorent ])ei gloriam ! Souffrez d'entendre le cri qui jaillit de la poitrine du pamphlétaire, quand il va déposer la plume : «Les trente dernières années sont la pa »ge la plus magnifique de noire histoire ^nationale depuis deux mille ans (Et Char-»lemagne et Charles-Quint?)... Nous n'a-)■ vous qu'une chose à souhaiter, c'est la «continuation d'une ère aussi nouvelle »dans nos annales ». (Page 180-181. ) — Alors auront disparu i i jamais les «quel-«ques brouillons qu'on dirait payés par des « agences annexionnistes », et oes « quel-» ques ténébrions qui sont assez malheu-• reux pour préférer les intérêts du Tem-» pie h ceux de la Patrie!» (P. 18t.) Alors ams\ nous serons, sans nul doute, en possession de notre véritable Nationalité Belge... Ei nunc trwliniini qenfes... XX. ë ECHOS On demande un ministre î Jt parait qu'on est fort embarrassé à droite pour re;u;)!a -r le ministre des finances. Dame, pai le temps de déficit qui court, avec uu milliard environ à emprunter pour dégager la trésorerie et pas de préteurs en vue, on comprend que les gens sérieux ne se soucient pas de prendre les responsabilités auxquelles M. Levie se dérobe si élégamment.Par plaisanterie, on avait lancé le nom de M. Goienvàux, qui, échevin à Namur, a mis les finances communales clans uu pitoyable état. Uesle M. du Bus, qui accepterait les ii-nanccs à défaut des colonies, de la guerre au des chemins de fer. L'on ne voit pas bien, en effet, pourquoi il refuserait l'-n de ces portefeuilles plutôt que les autres, sa compétence étant la même dans tous les domaines. Mais il parait que l'on fait quelques objections sur le banc des « hommes d'Etat ». On a beaucoup remarqué que, dans une circulaire récente, il n'a pas même attaqué M. Renkin avec autant d'énergie que ne l'a fait M. de Broquevillc. On le trouve tiède. On va jusqu'à dire qu'il fait de rc.'îrc!tables concessions à l'esprit 3e tolérance ei de modération. En somme, depuis mardi, M. Briffaut p. jris sur lui une belle avance. M. Briffant sst du reste tout désigné pour cuisiner le prochain budget, li apporie, à wtiuul d'un* compétence spéciale, une remarquable ba! terie de cuisine. U a d'ailleurs un proie fort intéressant pour mettre fin à la crisi monétaire. * L'honorable député de Dinant-Phi.lippc ville se propose de rendre le cours lèga à la monnaie du pape. Une controverse sur le mira ci* i « Quelle est la véritable défini tion ou miracle ? » Telle est l'un de^ questions sur lesquelles, l'autr .aOir, au Little Theatre, à Londres, plusicur écrivains et publicistes échangèrent des opi nions et des épigrammes. G. K. Chesterton, l'apôtre d'une sort i de catholicisme démocratique,, s'était fai ION® «66 I le champion de ceux qui croient que des miracles peuvent se produire et se produisent.« Il est incontestable, dit-il, et l'expérience le prouve, qu'un grand nombre de faits inexplicables par des raisons naturelles se produisent. Ceux qui nient que des miracles puissent se produire doivent considérer comme des superstitieux les hommes qui. à toutes les époques, y ont cru. » M. Joseph Mac-Cabe, ex-prétre catholique, fit alors remarquer que jamais des miracles ne st produisent là où il y a de puissante;^ lampes -à arc Des histoires d'esprits arrivent surtout dans les villes où il y a un pauvre éclairage au gaz. Quant aux villes où l'on s'éclaire au pétrole, les rni-racles y abondent. » Parmi ceux qui prirent part h la controverse. figuraient encore le romancier Hi-laire Belloc et l'illusionniste Maskclyne. Petite réforme. Nous, avons rencontré, samedi, matin, des soldats d'artillerie qui. venant de recevoir leur congé, rentraient dans leurs foyers. Ces pauvres gars étaient vêtus de leur veste de drap cl du pantalon de toile- Cerles, nous savons (pie sons la veste, ils ont un gilet de molleton et sous la culotte, un caleçon ; mais est-ce suffisant par un froid sibérien comme celui que nous subissons ? Pas n'est besoin de répondre à la question. II nous paraît que l'autorité militaire pourrait bien, en semblable occurrence, faire fi des règles de la routine administrative et autoriser les miliciens à emporter leur capote, comme s'ils ne jouissaient que d'un congé temporaire, quitte à leur (arra une obligation s<rido de renvoyer le vêlement une (ois rentrés chez eux. m* Plus ne pus ! Les élégantes commencent a marcher pieds nus, mais ce n'est pas par humanité. Elles ont débuté par le bas de soie arachnéen, puis ont adopté le cothurne, puis enfin ta robe fendue, pour ne pas cacher leurs ehevil'es fines. La nouveauté est, aujourd'hui, de ne plus mettre de bas du tout On chausse sur le pied nu le haut soulier de soie, à lacets noués en ci oisillons sur ia jambe, et comme il fait froid de la porle à l'auto, ces belles dames engoncent leurs petits ! pieds dans d'informes chaussons fourrés, sortes do manchons pour chevilles, qu'elles abandonnent, avec leur manteau, au vestiaire. Le seul ornement toléré est la gourmette au-dessus de la cheville. Mais quelques-unes renchérissent encore sur cette fantaisie, telle une actrice de l'Odéon qui porte sur son pied nu un gros saphir cerclé d'or. Ainsi ressuscitent de plus en plus les étrangeté- du Directoire. Les fantômes de Thérésio Cabarus et de Mme Hamelin doivent tressaillir dans leurs tombes. \\\v Dans nn salon, une vieille coquette fait son entrée en disant : Brrr... quelle température ; c'est à claquer des dents ! Taupin, doucement : — Ça vous est pourtant si facile de les «V— ' le consul-général de France àTan-ier tué par son cuisinier Tanger, 24. — M. Ctevandier de VeWro-ntc ulfrait hier soif un dtner. Son cuisinier, uni nommé Lure, déclara qu'il refusait de * servir le repas. Les menaces ne vinrent pas ' à beut de son obst.imit.io<n. M. Chcvandier ! de Veldrome lui dit alors qu'il le chassait. Coci se passait dans l'antichambre. , M. Chevandier do Veldrome «e dirigea ver» l« salon où se trouvaient ses i .a liés, Mais le cuisinier le suivit et lui tira rleii coups de revolver qui l'atteignirent à la nuque. Le consul général se précipita dani le salon et tomba dans les bras de M. Lu ret, directeu du contrôle <le la Dette. rn s'é ; criant: «le suis mort!» On l'ét-endit sui ; un fauteuil el il expira aussitôt, s Le meurtrier a été arrélé |xir lie peraon ne!, accouru an bruit iss dé'onations. Aussitôt, la nouvelle connue, toutes le: î notabilités d« Tanger, se sont rendues à li t légation. HORRIBLE CRIME EN CHINE Découverte d'un cadavre de ferrrne affreusement mutilé Shanghai, ?i — On a découvert f ' matin le cadavre, nflreusement nvitiiv, d'un1 dame Neu-nmnn. La vi tinie « ta: d-ans sa chambre à eoa-rh#T Elle avait la tête et les bras presque entier .'.nent sépares du tronc et plusieurs doigts r-oupés. On aval, en outre, volé h la victime des bagues, des bijoux et de l'argent pour une s -.mme d'environ 4 000 I vres sterling. Autour du Parlement LE POIDS DU PAIN M. de Ponlhit're a déposé un projet de loi tendu n! à protéger les consommateurs do pain i< n'ro la rapine «le certains débitants indélicats. i ■ projet du député liégeois stipulait que tous les débitiint.s doivent avoir, dans leurs magasins ou dans tes véhicules servant au colporta^- du pain, m.e balance répondant aux prescriptions légales. Chaque fois qu'un acheteur l'exigera, il pour-ia faire vérifier le poids exact du pain qui lui est débité. Le prix du pain devra également cire indique sur un tableau placé à la devanture du magasin ou appendu au véhicule. Une tolérance de 3 p. c. d'écart entre le poids indiqué et le poids'réel était admise. Chaque contravention était passible d'une amer.de de 20 francs. La Section centrale, chargée de l'examen de ce projet, s'est réunie vendredi. Iille était composée exclusivement de cléricaux. K.îant ainsi en famille, ces messieurs se sont empressés d'émasculer le projet, de M. de l'on-tliière et de lui enlever ce qu'il pouvait avoir d'utile, savoir la répression de la fraude dans les localités où il n'existe ni concurrence ni contrôle permanent public. En effet, us ont décidé que la loi ne sera applicable que dans les localités où les Conseils communaux prendront une ordonnance de police conforme aux principes énoncés dans la proposition de loi de M. de Ponthière. C'est à-dire qu'elle restera lettre morte dans les villages.De plus, la tolérance dans le « filoutage » des grammes a été porté de 3 à 5 p. c., c'est-à-dire que l'on pourra vendre pour un pain de deux kilogs, celui qui ne pèsera que 1900 grammes C'est M. Hamaeckers qui a été chargé do rapporter le projet ainsi « amendé ». LE BUDGET DE LA JUSTICE M. Standaert, le député catholique de Bru-gos, choisi pour rédiger le rapport sur le budget de la justice, a donné lecture de son travail h la séance tenue vendredi par la Section centrale. Ce document a paru vivement intéresser les membres de la Section. Il confient, paraît-il. au sujet de la densité de la criminalité par régions, ies statistiques qui donneront lieu à de nom-Dreuses controverses. Dans son rapport, M. Standaert préconise lussi la prompte instauration de l'instruction ludiciaire contradictoire. UN DEPUTE A LA DOUMA Hier, au début de la séance, M. Camille Iluys-aiai.s introduisit à la tribune de la questure, an petit homme trapu, au masque énergique, iccusant un type slave très prononcé. C'était M. Zchenkely, avocat h Tiflis et l'un Ses députés les plus en vue du petit groupe socialiste de la Douma. Nf. Zchenkely, qui fait, en ce moment, un voj'age d'études dans l'Europe occidentaic, a oaru très vivement s'intéresser au débat linguistique. car il est resté au bourrelet de la tribune réservée pendant quatre heures. POUR LES EMPLOYES COMMUNAUX M. Troclet a demandé au bureau de la Chambre que celle-ci discute mercredi prochain, la prise en considération de son projet de loi instituant un minimum de traitement pour les employés communaux et les agents des administrations rattachées aux autorités communales. Le bureau a acquiescé. COURSE EFFRÉNÉE D'UN FUNICULAIRE PARISIEN Il bouscule tout sur son passage et blesse treize personnes Paris, 2S. — Vers 4 h. 45, le funiculaire numéro 7/11 allant de lielleville dans la direction do la t>lace de la République se trouvait arrêté lorsque, par suite d'une avarie qui semble être due à la rupture d'un des fils du câble, le funiculaire partit à la dérive. Il heurta d'abord une voiture à bras, puis une charrette à quatre roues ; un peu plus 1 loin, une voiture, puis continuant sa course, au milieu d'une gvuntle parjiuue, il. heurta..une b——on————i—ia—|WT- nouvelle voilure dn uimcuiaiie. i.ene voiiure, à s.ai tour, en bouscula une autre qui niomuil. Les trois voitures se mirent alors a descendre la pente qui aboutit à la place de la République. Kilos rencontrèrent un uutobus de la ligne Relleville-Care d'Orsay dont l'arrière fut littéralement écrasé. Le mécanicien qui conduisait la voiture 7 II fit tous s*1* efforts pour bloquer ses freins, mais il ne put y parvenir. C'est seulement au débarcadère de la pince do la République que les voilures s'arrêtèrent. Malgré ies chocs et une course désordonnée, il n'y a que treize blessés dont M. I .'bourg, ancien conseiller municipal qui. porte des contusions graves au côté gauche. Tous les blesses, après un pansement, furent reconduits à leur domicile. o —— Echos Parlementaires LA QUESTION DES LANGUES LT LE TEMPS l'urit:, 2:>. — Le Temps commente le grand d-?-bat scolaire qui vient de se terminer à la Chambre belge et conclut : « Ce long débat donna une impress on d'incohérence. En somme, toutes les solutions préconisées sont écartées en totalité ou en partie les unes aj>rès les antres En se ralliant a l'amendement Nobels, le gouvernement av-ril \< tuw ménager ies Wallons et les Flamands, concilier par un expédient tous les intérêts en cause Ans -,tôt. le - W allons et les flamingants ont vol nue te Micme entrain contre la disposition a laque'l - le gouvernement s'était rallié Le cabinet ne s'en trouve pas gravement atteint, la question de confiance n'ayant pas été posée, mais on \o t à quel point le pn btème des langues snrw ies passions en Relgique, fait méconnaître I••ute discipline politique eL brise les cadres ordinaires des partis organisés et-c'est lù qu'est le symptôme grave. »» LA~OHAM3RE~ (Fin de la séance de vendredi) L'ENSEÏGNement des langues DANS L'AGGLOMERATION BRUXELLOISE M LE PRESIDENT. Trois textes sont en présence : celui du gouvernement, celui de M Van Cauweiaort et celui de Ni. Nobels. M. DESTREE. Le texte du gouvernement est clfiir et. précis, volons d'abord sur ce texte-là. M LE PRESIDENT. Les trois propositions montrent qu'il y a accord sur le fond. Nous avons voté hier que «dans toutes les écoles adoptées et adoptables, la langue véhiculaire est la langue maternelle » Si nous ne votons pas les dérogations que propose le gouvernement, la langue maternelle a Bruxelles de n a être le flamand, puisque Bruxelles est jiassée parmi les villes flamandes. Votons ce principe et réservons jusqu'au second vpL les proposit ons de MM. Nobels et Van Cauwelaert. C'est à une énorme majorité que la Chambre adopte le texte du gouvernement ainsi conçu : «Des dérogations partielles peuvent être autorisées, notamment dans l'agglomératUm bruxelloise et dans les communes bijingues. » A la contre-épreuve, MM. Franck, C. Hu\s-mans et Van Cauwelaert s -uls se- lèvent (Longue hilarité. Cris : La Triplice ! La Tripiice I Nouveaux rires.) M. LE PRESIDENT. Nous en arrivons à l'amendement de M C. Huysinans tendant à remplacer partout l«- mot «langue flamande» par «• langue néerlandaise. » M. C, IIUVSMANS défend son amendement. M. H Y.MANS. Mais non, je propose le renvoi ô l'Académie. M. (i. IIUVSMANS. A quelle Académie? A l'Académie Vandervelde ? .. M VANDERVELDE. Ah non I M. C. MUYSMANS. A l'Académie Picard ? M. DEMBLON. Elle est encore plus ridicule que la Chambre. M. C. HUYSMANS s'attache démontrer qu'historiquement sa proposition se justifie. (L'orateur pnrlt- au milieu du bruit des conversations et des attaques. M. C. Huysmans prend ses papiers et monte à la tribune.) M. C liiiVSMAN'S (arrivé à la tribune, trapue du poing sur celle-ci). Vous ne voulez pas m é-couler de ma place vous m'écouterez ici I (Ex-cJamati aie. Ri-es.) M. HYMANS. Le saint Just néerlandais l (Hi-la:ilé générale.) M. DEMBLON li suffit qu'un socialiste flamand parle pour qu'on fasse du bruit. o M DESTREE :s adressant à M D< mblon). A la tribune ! A la tribune ! 'Les socialistes wal-luns crient . A ia tribune ' A la tribune t) M. DEMBLON. C'est houleux i Je proleste. M. DESTREE. A la tribune. D* mblon I M. DEMBLON. Celle altitude est inouïe, scandaleuse.M. TERWAGNE Très bien ! Demhlon î Très bien ! C'est «iégorttant. (Hilarité. Colloques. Long tumulte.) M. C. I1L YSM \NS s'appu e Motam ut sur h-s observations de M Ilago Verri-bl pour établir que l'unité iiuiîuislique entre i 11 Mande e| !n Belgique du Nord a été arrêtée par l'arrêté royal du 21 novembre 1 Sût. M. POUl.LET. Tout's nos-lois parlent de la langue franna:se et de la «langue flamande n. 1^ loi de 1893 sur l'emploi du flamand est for-m»Ue k cet éfl irrt. fKmtmUJommatd»Omnd 18 Le Bouchon de Cristal PAR Maurice LEBLANC — Hein ? Gilbert ! comment le *nvee-vou» ? — Par lui-même. — Par lui ? — Oui, par lu: ^ui n'e-spère plus qu'en moi, par Lui qui sait qu'un seul homme a'i monde peut !e sauyer, e! qu' m'u appelé désespérément, il y a quelques jours, du fc: ul de sa prison. Voici sa le tire. Elle saisit avidement le pap-'er el lut en bégayant : '( Au secours, patron... je suis perdu... J'ai peur... au secours... » Eile lAclia le. papier. Sbs m-'ns s'a g •-rent dans le \ ii!e. On eût d'.l qu-e c,*s yeux hegards voyaient la sinistre vision qui, tant de fois déjà, avait épouvanté T.npm. Elle poussa un erl^d'horreur, tenta de se l«vcr, et tomba évanouie. V LES VINGT-SEPT t/esta-t (iermai* ps-ib-bitttur.' Itt La mèce n* remuait pas de Ul cheÎL S longue où Lupin r«vait étendue, mais sa respiration pfas oalme, le sang oui revenait a la figure, annonçaient un réveil prochain. 11 remarqua qu'el'e portait une alliance. \oyant un înérîfl/Hon qui pendait au corsage, il s'inclina el aperçu!, a^vrès l'avoir retourné une pnologj'a^hié très réduite, qui représentait mn honnne d'une quarantaine d'années et mi enfant, un adolescent plu-tôt. en costume de coMégien. rloirt il étudia le frais visage encadré de cheveux boudés?.— C'est bien cela, dit-il... A4i I la pamre femme ! La Ubain qu'il prit entre les siennes se réchaïuffait ]>e i h jjeu. Les veux s'ouvrirent, pifs se refermèrent. Elle murmura : — Jacques... — Ne vous inqi:ié!ez pas... il dort... tourt. va bien. E'ie repaena't .on eniiêfe connaissance.' Mais, coJiune se RiUai', Lupin lui posa des questions pour aiiit:.'v ohe/ elle peu à peu le besoin de s'épa1: -lier. T'M il lui dit en di&signaiiil le ménuillon aux p<j-rtraits : — Le collégien, c'est Gilbert, n'est-ce pas ? — Oui, dil-e.He. — E-t Gilberl est vol.e fils? Elle euf- un fp.-'su-n el churhola : — Oui, Gi'h-ert e-i mon fil-s, mon fils aîné. Ainsi, eHe él-a ! la mère de GiWx-rt, de Gilbert, le détenu de la Santé, accusé d'as-saa^inat, et que la justice pouiisuivait avec tant d'Apre: > ! Lupin continua : — Et I'autnè portrait ? •— CelfUd de mon mari. — Votre mari '? — Oui, il est mort voici trois ans. FJle s'éta't ass<;^e. La vie Iress8>llait en eue, d* >v UXfiP ' ïlP'SLAia-UiCCooi de vU vrej tt ^a.î"t'»ra-«"S« Wjwi Iss'îhesw pirianles qui la menaçai-ent. Lupin lui dit sncore ; — Votre mari s'appelait ? E41e hésita un moment et rêj.ondÉt : — Mergv. Il s'écria : — Yiolorien Nîeirgy. le dépnté ? — Oui. li y c : t un lojig çi'ei!!-e. l .u;vn n'avait oas oublié 1 evô nmonl, et le h: ;ii que cette r.oi-l avait fait. Ti>%is qjis auparavant, dans es cou-Loirs de la Chambre, le député Mergv ^ brillait la crvelle. sans laiseer un mot l'explication, saos qu'on pût, par la suite, :rwver à ce suicide, la moindre raison. — La raison, dit Lupin, achevant sa pensée à haute voix, vous 11e l'ignorez pas ? — Je ne l'ignore pas. Gilbert, peut-être ? — N'en, Gilbert avait disparu- depuis plusieurs années, chassé et maudit par mon mari. Son chagrin fut 1res grand, mais il y eut un autre motif... — Lequel?... dit Lupin. Mais il n'était pas nécessaire que Lupin posât des questions. Mme Mergy 11e pouvait. plus se taire, et, lentement d'abord, avec l'angoisse de tout ce passé qu'il fallait ressusciter, elle s'exprima ainsi : — 11 y a vingt-cinq ans, alors que je m'appelais Clarisse Darcel, et que mes parents vivaient encore, je rencontrai dans le monde, à Nice, trois jeunes geiivc dont les noms vous éclaireront tout de suite sur le drame actuel. Alexis Daubrecq, Victorien Mergy et Louis Prasvilie. Tous trois se connaissaient d'autrefois, étudiants de m/«-ST13 année, amis de régiment. Prasville aimait alors une actrice qui chantait à l'Opéra de Nice. Les deux autres, Mergy et Daubrecq, m'aimèreivt. Sur tout ce'.n, et sur toute cette histoire, d'ailleurs, je serai brève. Les faits parlent suffisamment. Dès' le premier instant, j'aimai Victorien Mergy, PeuUtr» ra-i« i* wrt it r.« l» itav rer aussi-tôt. Mais tout amour sincère est ; timide, hésitant, craintif, et je n'annonçai mon choix qu'en toute certituTie et en toule 1 liberté. Malheureusement, cette période 1 d'attente, si délicieuse pour ceux qui s'aiment en secret, avait permis à Daubrecq d'espérer, sa colère fut atroce. • Clarisse Mergy s'»rrèta quelques secondes, et eiie reprit d'une voix altéiée : — ,1e me" souviendrait toujours... Nous étions tous les trois dans le salon. Ah 1 j'entends les paroles qu'il prononça, paroles de haine et de menace horrible. Victorien était confondu. Jamais il n'avait vu son ami de la sorte, avec ce visage répugnant, avec cotte expression de bête... Oui, une bêle féroce... 11 grinçait des dents. I: frappait du p'ed. Ses yeux — il ne portait j>as de lunettes alors — ses yeux bordés de sang roulaient dans leurs orbites, et il ne cessait de répéter : « Je me vengerai... je me vengerai... Ah ! vous ne savez, pas de quoi je suris capable. J'attendrai. s'il le faut, dix ans, vingt ans... Mais ea viendra, comme un coup de tonnerre... Ah ! vous ne savez pas... Se venger Faire le niai... pour le mal... Quelle joie ! Je suis né pour faire du mal... Et vous me supplierez tous deux à genoux, oui. h genoux. )> Aidé de mon père qui entrait h ce moment, et d'un domestique, Victorien Mergy jeta dehors cet être abominable. Six semaines plus tard, j'épousais Victorien.— Et Daubrecq ? interrompit Lupin, il n'essaya pas ?... — Non, mais te jour de mon maringe, en rentrant chez lut, Louis Pasville, qui nous servait de témoin malgré la défense de Daubrecq, trouva la jeune femme qu'il aimait, cette chanteuse de l'Opéra... il la trouva morte,^étranglée... Quoi ! fit Lupin en sursautant. Est-ce que Daubrecq?,,. — On sut que Daubrecq, depuis quelque! 'ÇOTv \l & se* nais on ne sut rien de plus. Il fui imposable d'établu qui était entré en l'absence le Prasville, et. qui était sorti. On ne dé- q ^ouvrit- aucune trace, rien, absolument r, ien. «■ , £ — Cependant Prasville... ' s — pour Prasviilile, pour nous, la vérité ie fit pas de doute. Daubrecq a voulu enlever la jeune femme, a voulu peut-être la r brusqirer, la contraindre,"eL- au. cours de !; la liu-lte, affolé, perdant la tête, il l'avait saisie à la gorge et tuée, presque à son insu. Mais, de (out cela, pas de preuve ; Daubrecq ne fut même pas inquiété. — Et par la suite, que devint-il? c — Pendant des années, nous n'enlendl- c mes pas parler de lui. Nous sûmes seule- r ment qu'il s'était ruiné au jeu, et qu il 1 voyageait en Amérique, Et, malgré moi, j'oubi^ns sa colère et ses menaces, toute (i* s posée à croire que Lui-même, 11e m'aimant plus, ne pensait plus à ses projets de vengeance. D'ailleurs, j'étais trop heu- j reuse pour m'occuper de ce qui n'était pas mon amour, mon bonheur, la situation politique de mon mari, la santé de mon fils Antoine. — Antoine ? — Oui, c'est le vrai nom de Gi'jbert, le malheureux a tout au moins réussi à cacher sa personnalité. Lu.pim demanda, avec un peu d'hésitation : — A quel!.1 époque... Gilbert... a-t-il commencé?... « « — Je ne saurais vous le dire au juste. GiJibert — j'aime autant l'appeler ainsi, et ne plus prononcer son nom véritable — Gilberl, enfant, était ce qu'il est aujourd'hui, aimable sympathique à tous, charmant, mais paresseux et indiscipliné. Lorsqu'il eut quinze ans nous le mimes dans un collège des environs de Paris, précisément peur Véloigner un peu de nous. «V1 tau* de tox on le renvoyé — Pourquoi ? — Pout si conduite. Hn avait découvert u'il s'échappait la nuit, cl aussi, que du-r.U des semaines, alors que. .soi-disant, il te.i| auprès de nous, en réalité il disparais* ^it. — Que fa' iait-il ? — 11 s'amus.iil, jouait aux courses, irai-ait dans hs. cafés et dans les bals pu-!iic.=.— Il avait donc de l'argent? — Oui. — Qui lui en donnait ? — Son mauvais génie, l'homme qui, en achctte do ses parents, le faisait sortir du oMège, l'homme qui le dévoya, qui le cor-omnit. qui nous l'arracha, qui lui apprit e mensonge, la débauche, le vol. — Daubrecq ? — Daubrecq. Clarisse Mergy dissimulait entre ses nains jointes la rougeur de son front. Elle 'epri't de sa voix lasse : — Daubrecq s'était vengé. Le lendemain nôme du jour où mon mari chassait de la maison no Li e m alhe ureu x en fant, Dau->rrcq nous dévoilait, dans la plus cynique des lettres, le rô'e odieux qu'il a va M joué et 'les machinat.ions grûcc auxqu-'lles il avait, réussi pervertir notre fils. Il continuait ainsi : « La correctionnelle un de ces jours... Plus tard les assises... et puis, espérons-le. l'échafa.ud. » Lupin s'exclama : — Comment ? c'est Daubrecq qui aurait comploté l'affaire actuelle ? — Non. non, iL n'y a là qu'un hasard. L'abominable prédiction n'était qu'un vœu formulé par lui. Mais combien cela me terrifia ! J'étais malade à ce moment. A suterêj Dimanche 25 janvier 191 't 5 centimes le nnméro 58nle année Il '1 mm IV m mm rv° 2î

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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