Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 27 August. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8hv9n/
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V/.mln'iii 27 août 1ÎH3 £3 centimes 1'" numéro 59me année — N° 239 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : « fr. par ail ; \ fr. pour six mois ; 3 fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, "LJ .::. X A i ' 'kx., 3, vJ < , jST TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE Sur te front occideniai Communiqué officiel allemand ; Berlin, 25 août (midi). — En Champagn L avons fait sauter avec succès plusieu lines. Dans les Vosges, une attaque ennem iec des grenades à main au Schratzmânnle lé repoussée. Au sud-ouest de Sondernac ne partie des morceaux de tranchées, perdm [vi août, a été reprise. lu/i avion de combat allemand a abattu avar L près de Nieuport, un biplan français. | Communiqués officiels français Paris, 24 août (après-midi). — Quelqui liions d'artillerie au cours de la nuit dans •cteur au nord d'Arras, entre la Somme Dise et dans l'Argonne. Dans les Vosges, ( Us violents combats se sont livrés sur les ha |Urs situées à l'est de la Fecht du nord, f Uralzmaennele, malgré plusie.irs contre-att lies, l'ennemi n'a pu reprendre le terrain qu ail perdu. Au Barrenkopf, nous avons mai: ffimi les gains réalisés dans la soirée du 2 L'ennemi a de nouveau attaqué nos tranchéi |ir la crête de Sondernach. ■ Paris, 24 août (soir). — Activité marqui de, deux artilleries en Belgique, dans la régie A Boesinglie, en Artois, dans le secteur au noi d'Arras et entre Somme et Oise.L'ennemi aya Incé quelques obus sur Montdidier, nos batt ies sont intervenues. En Champagne, sur le front Perthes-Beaus jur, ainsi qu'en Argonne, lutte presque con iielle à coups de grenades et de bombes avi invention des artilleries de divers calibres. Communiqué officiel anglais Londres, 19 août. — Rapport du maréchal S itaFrench: Rien d'important depuis le lOaoû ous avions alors consolidé la position reco; Lise à Hooghe. ■ Depuis lors, nos tranchées ont été soumises )i bombardement intermittent non suivi d'î sues d'infanterie, sauf hier soir, où ont eu lie lux attaques à coups de grenades, attaqui jenous avons repoussées. Sur le reste du front, duels d'artillerie insigri mts. Sur le front oriental Communiqués officiels allemands ■ Berlin, 25 août. — Dans ces derniers jou on publie du cflté russe et anglais, au sujet di i^énements dans le golfe de Riga, du 16 ; 21 août, et qui ont eu pour conséquence ■oalement des forces russes, des nouvelli ■exactes. Il y est question d'une grande batail liale à l'issue de laquelle les Russes auraie ■porté une victoire et auraient repoussé li lies allemandes après leur avoir infligé di tries considérables. Sans vouloir réfuter li Itails mensongers dans ces informations, il y itu d'affirmer expressément : 1° Les fore lemandes qui ont pénétré dans le golfe de Rif |y ont rencontré que de faibles forces russe qui turent en partie détruites,en partie refoulée Il ne peut donc être question d'une grani bàtaille navale. 2° Il n'y a pas eu d'autres perti lemandes que celles publiées dans le comm njqué officiel (du 21 août). Aucun grand navir Ipn croiseur n'a été coulé ou gravement e: Immagé. Toutes les nouvelles russes q plient autre chose que ce qui précède, so ventées de toutes pièces. 3° Il ne peut êt lestion d'un refoulement d'une tentative ( ibarquement près de Pernau. Une telle tenl '6 n'a été ni commencée, ni prévue. La flotil s torpilleurs qui parut à Pernau avait pour b w. ■pilleton du Journal de Gand 77 Le Comte DE /Ionte-Cristc PAR ALEXANDRE DUMAS « patron de la Jeune-Amélie, qui tena aucoup à garder parmi ses gens un homrr la valeur d'Edmond, lui avait propos 'elques avances sur sa part de bénéfice W, et Edmond avait accepté ; son pr< 'r soin, en sortant de chez le barbier qi lit d'opérer chez lui cette première m< "orphose, fut donc d'entrer dans un m: pin et d'acheter un vêtement complet d !a|elot: ce vêtement, comme on le sait, e; Irt simple; il se compose d'un pantalo anc, d'une chemise rayée et d'un bonni lrygien. C'est sous ce costume, en rapportant coPo la chemise et le pantalon qu'il h 'a'f prêtés, qu'Edmond reparut devant 1 iron de la Jeune-Amélie, auquel il fut obi «TT-MUT «WMW «aaaBs il s'est développé un combat d'artillerie au cours duquel les batteries de port ont été bombardées avec succès. Un vapeur russe et six voiliers ont, en outre, été pris ou coulés. 4° Les navires soi-disant capturés par les Russes sont des », vapeurs qui ont été coulés par nous pour barrer rs les détroits navigables. je Berlin, 25 août. — Groupe d'armée du général a feldmaréchal von Hindenburg. — Au nord du 1 Njemen, 750 Russes ont été faits prisonniers ,s dans des combats efficaces dans la région de Birski L'armée du lieutenant général von Eich-t_ horn a encore avancé en combattant victorieusement vers l'Est. 1,850 Russes ont été faits prisonniers ; plusieurs mitrailleuses ont été prises. ;s L'armée du général von Scholtz a atteint la le Berezowska, a pris Knyszin et a franchi le ît Narew au sud de Tykozyn. L'armée du général le von Gallwitz a forcé le passage du Narew à la J- route de Sokoly-Bielostock. Son aile droite par-u vint jusqu'à l'Orlanka, après avoir refoulé 3- l'ennemi. L'armée a fait plus de 4,700 prison-'i' niers, dont 18 officiers, et pris 9 mitrailleuses. Groupe d'armée du général feldmaréchal -■ prince Léopold de Bavière. — L'ennemi a tenté ;s hier en vain d'arrêter notre poursuite. Il fut attaqué et battu dans le bois de Bialowieska. Au ;e sud du bois, nos troupes ont atteint la région à m l'est de Wierkhowicze ; plus de 1,700 prisonniers d furent faits. it Groupe de l'armée du général feldmaréchal ;- von Mackensen. — Le groupe d'armée s'approche, en poursuivant l'ennemi battu, des é- hauteurs sur la rive occidentale de la Lesna (au i- nord de Brest-Litowsk). Sur le front sud-ouest :c de Brest-Litowsk à Dobryuka, des troupes austro-hongroises et allemandes ont brisé la position avancée de la forteresse. Sur la rive orientale du Bug, au nord-ouest de Wlodawa, des parties de j l'armée du général Linsingen avancent en combattant vers le nord. Gand, 26 août.— La forteresse Brest-Litowsk ^ est tombée et a été occupée par les Allemands. Communiqué officiel autrichien W. T. B. Vienne, 24 août. L'ennemi faisant résistance au nord-est de Brest-Li-s iowsk a été refoulé hier dans la région de Wierchowice et Rasna et contraint à la re-traite ; le nombre des prisonniers faits dans les derniers combats par l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand s'élève à 4 officiers et 1.300 hommes. Au nord est de Wlodawa, nos alliés ont refoulé à nouveau l'adversaire et gagné du terrain. De la cavalerie austro-rs hongroise et allemande de l'armée du feld-îs zeugmeister Puhallo, en poursuivant l'en-iu nemi est entré à Kowel et s'avance plus loin le vers le nord. :s Le calme règne en Galicie orientale, le Communiqué officiel russe ^ W. T. B St-Pétersbourg, 23 août. — Dans ;s la région de Riga et Jacobstadt et de Dunaburg !s vers l'ouest, la situation ne s'est guère modifiée. ;s A la Swenta ainsi qu'entre la Wilija et le a Njemen, nos troupes ont arrêté la marche en ;s avant ennemie,le 20 et le 21 courant, sur le front ra Kowarsk-Wilkomier-Keszedary-Druschkeniki. j Plus au sud, au Njemen-moyen, quelques-unes 3_ de nos unités ont passé de la rive gauche à la . ' rive droite. e Sur le front entre le Bobr et la région Brest-'s Litowsk nous continuons à défendre nos posi- tions, pas à pas. -i Le 21 et le 22, l'ennemi dirigea de vives i- attaques contre nos positions au Bobr inférieur, J' dans la région de Schasranka, du côté de la it région de Bielsk vers l'est, et sur le front Kles-'e zezele-Wisoko-Ditowsk. le Sur la rive droite du Bug, à l'est de Wlodawa, î- l'ennemi a principalement attaqué dans la région le des lacs, près de Piszeza. Le 22, au soir, il tenta jt de passer à l'attaque dans la direction de Kowel. rt Pop nllOIKTfl m Cl 1T1 ailt nn P.„li',>!n _ gé de répéter son histoire. Le patron ne voulait pas reconnaître dans ce matelot coquet et élégant l'homme à la barbe épaisse, aux cheveux mêlés d'algues et au corps trempé d'eau de mer, qu'il avait accueilli nu et mourant sur le pont de son navire. ) Entraîné par sa bonne mine, il renouvela donc à Dantès ses propositions d'engagement ; mais Dantès, qui avait ses projets, ne les voulut accepter que pour trois mois. Au reste, c'était un équipage fort actif que celui de la Jeune-Amélie, et soumis aux ordres d'un patron qui avait pris l'habitude de it ne pas perdre son temps. A peine était-il de-e puis huit jours à Livourne, que les flancs é rebondis du navire étaient remplis de mous-:s selines peintes.de cotons prohibés,de poudre anglaise et de tabac sur lequel la régie avait ti oublié de mettre son cachet. Il s'agissait de faire sortir tout cela de Livourne, port franc, i- et de débarquer sur le rivage de la Corsé, e d'où certains spéculateurs se chargeaient de >t faire passer la cargaison en France. n On partit ; Edmond fendit de nouveau cette mer azurée, premier horizon de sa jeunesse, qu'il avait revu si souvent dans les à rêves de sa prison. 11 laissa à sa droite la 'i Gorgone, à sa gauche la Pianosa, et s'avança e vers la patrie de Paoli et de Napoléon, i- Le lendemain, en montant sur le pont, ce nNgicwyacMWiiia——w—————— Sur le front italo-auîrichîen (Communiqué officiel autrichien W. T. B. Vienne, 24 août. A l'aile sud du front de la côte, notre lourde artillerie a mis hors combat hier des canons ennemis à l'embouchure de'la Sdobba ; plus loin, une batterie de côte italienne, près d'Oiametto fut converie en un amas de ruines. L'infanterie ennemie, qui avait pris pied devant notre position sur la hauteur à l'est de Mon-faicone, a évacué en fuyant ses tranchées devant le feu de notre artillerie. Nos troupes ont repoussé de façon sanglante deux faibles attaques à l'est de Polazzo et trois près de San Martino, où elles étaient parvenues jusque près de notre front de bataille. Une attaque de grandes forces ennemies contre la têts de pont de Tolmein échoua également le soir. Dans le terrain retranché de Flitsch et Raibl, l'infanterie ennemie s'est glissée actuellement, à certains endroits, plus près de nos lignes. Nos ouvrages aux hauts plateaux de Lavarone et Folgaria, ont été pris à nouveau hier sous une vive canonnade. L'artillerie ennemie a également commencé le tir contre nos positions au Stilsser loch. Communiqué officiel italien W. T. B. Rome, 23 août. — Dans la vallée supérieure Cordevole, l'ennemi a tenté le 21, dans l'après-midi, de faire line trouée imprévue dans notre ligne de défense sur le versant de Coldilana vers Salesi. Malgré le feu énergique et le lancement de bombes à main précédent et accompagnant l'attaque, celle-ci fut repoussée. Dans le secteur de Tolmein, les opérations d'encerclement se poursuivent avec méthode et par des progrès continuels. Au Karst, une surprise mit nos troupes en possession de quelques tranchées enne , mies, qui gênaient la marche de notre aile j gauche. Nous avons repoussé des attaques ; ennemies faibles contre l'aile établie devant le i Monte Dei Sei Busi. En Roumanie Le matériel des chemins de fer j Cologne, 23 aoù.t La « Kolnische Zeitung » reçoit un télégramme de Sofia d'après lequel le Gouvernement roumain a ordonné qu'à partir du 14 septembre tout le matériel des chemins de fer devait être à la disposition du ministre de la guerre. En Russie Main-d'œuvre chinoise Le oNowoje Wremja» annonce qu'un premier transport de 5,000 coolies chinois vient d'arriver à Kharbine en destination de la Russie du Sud. Environ 40,000 coolies sont encore attendus. L'immigration chinoise était jusqu'à présent interdite en Russie en dehors de la région du fleuve Amour. ECHOS Pêcheurs punis L'autorité allemande a fait placer à Namur des poteaux près de tous les ponts et barrages et de toutes les écluses entre les ponts de ; guerre, pour indiquer les limites dans les- ! quelles il est défendu de pêcher et d'aborder ' avec des bateaux. j Cinq de ces poteaux ont été enlevés: trois près de la Sambre, à l'écluse 22, entre le pont du Musée et le pont du Séminaire, et deux en amont du pont de la Meuse, à l'école des Cadets. C'est pourquoi, comme punition, la pêche est interdite pour la durée de quinze jours entre les ponts de guerre de la Meuse, près qu'il faisait toujours d'assez bonne heure, le patron trouva Dantès appuyé à la muraille du bâtiment et regardant avec une expression étrange un entassement de rochers granitiques que le soleil levant inondait d'une lumière rosée: c'était l'île de Monte-Cristo. La Jeune-Amélie la laissa à trois quarts de lieue à peu près à tribord et continua son chemin vers la Corse. Dantès songeait, tout en longeant cette île au nom si retentissant pour lui, qu'il n'aurait qu'à sauter à la mer et que dans une demi-heure il serait sur cette terre promise. Mais là que ferait-il,sans instruments pour découvrir son trésor, sans armes pour le défendre ? D'ailleurs, que diraient les matelots? que penserait le patron? 11 fallait attendre.Heureusement Dantès savait attendre ; il avait attendu quatorze ans sa liberté ; il pouvait bien, maintenant qu'il était libre, attendre six mois ou un an la richesse. N'eût-il pas accepté la liberté sans la richesse si on la lui eût proposée ? D'ailleurs cette richesse n'était-elle pas toute chimérique ? Née dans le cerveau malade du pauvre abbé Faria, n'était-elle pas morte avec lui ? ' 11 est vrai que cette lettre du cardinal Spa-j da était étrangement précise. de Wépion, jusqu'à Beez, et depuis le por de guerre de la Sambre, près de Ronet, ju: qu'au confluent de la Sambre et de la Meuse Le gouvernement allemand annonce qu'e cas de récidive, il infligera une amende cor sidérable à la population des communes ac jacentes. Les crémations à Paris L'année dernière, à Paris il a été fait 95 incinérations à la demande des familles, e dehors des incinérations des corps des hôp taux. La « Société pour la propagande d la crémation », en vue de réduire la duré de l'incinération, vient d'instituer un cor cours pour l'invention d'un four crématoir ramenant l'opération à vingt minutes max mum. Un prix de 1,500 francs sera attribu au meilleur projet et le conseil municipal ajoutera une prime de 1,000 francs. Sur les fils téléphoniques La revue «Telegraphen- und Fernsprech technik», signale l'existence à Porto-Ricc une des îles des Grandes Antilles, d'une e: pèce d'orchidées sans racines, qui trouv dans l'air les substances nécessaires à s croissance et qui s'aitache aux fils téléphon ques. Elle les entoure de ses tiges inextr cables et donne une vingtaine de petite fleurs. Ses fruits servent de nourriture au oiseaux qui emportent, dans leurs excre ments,. attachées à leurs pattes, les graine qu'ils vont porter sur d'autres fils. Jusqu' présent, cette plante a été trouvée exclusive ment sur des fils rouillés, fnndis que les fi! neufs restent indemnes. Les lignes téléphe niques qui servent de support à cette orch dée aérienne sont souvent dérangés, parc que les tiges s'agrippent quelquefois à u autre fil. et produisent ainsi des courts-cii cuits. 11 se fait qu'il y a sur l'île de Porto-Ric deux réseaux téléphoniques, l'un constitu par de vieux fils de fer et appartenant l'Etat, l'autre entièrement en fils de cuivr et exploité par une compagnie. Le service as suré par cette dernière est évidemment 1 meilleur et le public ne demanderai don qu'à y recourir. Mais... il v a une loi disar que lorsque deux localités sont reliées à 1 fois par une ligne téléphonique d'Etal et un ligne particulière, on est obligé de se servi de la première aussi longtemps qu'on par vient à comprendre ne fut-ce qu'une syllabe au cours d'une conversation. C'est seule ment dans le cas où la ligne d'Etat est enva hie par la flore gênante de façon à ce qu' n'y ait plus moyen de converser par ses fils que l'on p°ut s'adresser à la compagnie con currente. Curieux pays! L'industrie des antiquités Les Américains s'enrichissent par 1 guerre actuelle, et il en résulte qu'ils s'inté ressent aux arts plus qu'auparavant. Mais 1 commerce d'art a été subitement arrêté pa la guerre, et les Américains se voient main tenant forcés de se pourvoir aux Etals-Uni mêmes. Les peintres américains font de « affaires », et les industriels qui s'occupen de la fabrication d'objets artistiques gagnen énormément d'argent. Quand un Américain tient à prouver qu'i est de noble lignée, il achète des « antiqui tés ». Pendant le premier semestre de l'annéi 1915, i! s'est fondé 180 fabriques d'antiqui tés (qui se donnent évidemment un tout au tre nom) et pendant la dite période, cette in dustrie, réellement américaine, a immobilisi à cet effet un capital de 53 millions de dol la "s. Par tous les moyens possibles cette in dustrie s'eirorce à « vieillir » artificiellemen les différents objets, pouvant passer poui œuvres, d art. Elle a obtenu de magnifique: résultats et grâce aux progrès de l'électro Et Dantès répétait d'un bout à l'autre dan: sa mémoire cette lettre, dont il n'avait pa: oublié un mot. Le soir vint; Edmond vit l'île passer pa: toutes les teintes que le crépuscule amène avec lui, et se perdre pour tout le monde dans l'obscurité mais lui avec son regarc habitué à l'obscurité de la prison, il continuE sans doute de la voir, car i! demeura le dernier sur le pont. Le lendemain on se réveilla à la hauteui d'Aleria. Tout le jour on courut des bordées, le soir des feux s'allumèrent sur la côte. A la disposition de ces feux on reconnut san; doute qu'on pouvait débarquer, car un fana' monta au lieu de pavillon à la corne du petii bâtiment, et l'on s'approcha à portée de fusi' du rivage. Dantès avait remarqué, pour ces circonstances solennelles sans doute, que le patron de la Jeune-Amélie avait monté sur pivot, en approchant de la terre, deux petites couleu-vrines, pareilles à des fusils de rempart, qui, sans faire grand bruit,pouvaient envoyer une jolie balle de quatre à la livre à mille pas. Mais pour ce soir-là la précaution fut superflue; tout se passa le plus doucement el le plus poliment du monde. Quatre chaloupes s'approchèrent à petit bruit du bâtiment, qui, sans doute pour leur faire honneur,mil it chimie, est arrivée à « vieillir » métaux, i- marbres, boiseries, etc., aussi bien qu'elle avait réussi autrefois déjà à vieillir le vin ou n le fromage. Grèves dans les charbonnages Les ouvriers de divers charbonnages du bassin de Charleroi se sont mis en grève, 1 estimant leur salaire insuffisant. n Ils viennent d'être suivis par des mineurs i_ du bassin du Centre. Lundi, aux traits du e matin, le mouvement gréviste s'est étendu, e en effet, aux différents puits de la société h charbonnière de La Louvière et Sars-Long-e champs. Aux charbonnages de Ressaix lez-Binche, é un commencement de grève s'était déjà pro-y duit la semaine dernière.. Alors qu'il n'y avait que deux puits en grève, ceux de Ressaix et de Sainte-Aldegonde, à Cronfestu, les quatre puits de Péronnes lez-Binche se sont à leur tour mis en grève lundi. 1.000 , ouvriers sont occupés à ces puits. Dans le bassin de Charleroi, vendredi e soir, les ouvriers grévistes des différents a puits n. 11, n. 12 et Cérisier, au nombre de _ 150 environ, se rendirent au charbonnage du Cazier pour empêcher la descente des ou-s vriers du trait de. nuit. Ceux-ci rentrèrent chez eux avec leurs outils. Dimanche il y a eu meetings et assemblées dans toutes les communes avec, comme or-f dre du jour, la question des salaires. s Chronique Qantaise LA RENTRÉE des classes est fixée au lundi e 6 septembre dans les écoles suivantes. Les n inscriptions seront reçues à partir de cette date. Ecoles payantes de Demoiselles : Rue des Foulons, directrice, Mlle C. Callant; r. des Capu- 0 cins, id., Mlle J. Haeck ; r. Van Hulthem, id., é Mlle M. Van Vold'en ; r. du Casino, id., Mlle E. à Van Gheluwe ; r. de la Confrérie, id., Mlle L. e Dhondt ; r. des Remouleurs, id., Mlle J. De - Clercq ; rue Hippolyte Lammens, id., Mlle M. e Rassaert. c Ecoles payantes de Jeunes Gens : rue Basse, ' directeur, M. W. De Hovre ; place du Béguinage, a id., M, O. Herman ; r. Van Monckhoven, id., e M. A. Weslendorp. Conditions d'admission. — Age : 6 ans au moins. — Minerval (payable par trimestre et par ^ anticipation) : Ire et 2e années : 24 fr. par an ; 3e et 4e années : 30 fr. par an; 5e et 6e années : 1 36 fr. par an; 7e, 8e et 9e années : 40 fr. par an. Ecole professionnelle communale pour jeunes . filles, rue des Deux Ponts, 45. Cours de Commerce (4 années d'études) ; Cours de Coupe et Confection de Robes et Manteaux (4 années d'études); Cours de Coupe et Confection de a Lingerie; Broderie (4 années d'études); Cours - de Modes (4 années d'études); Cours de Coupe s et Confection du Corset (4 années d'études) ; r Cours de Coupe et Confection du Gilet (3 années " d'études) ; Cours de Dentelles (2 années d'é-3 tudes). _ Conditions d admission : Toutes les élèves, j au moment de leur inscription, doivent être âgées de 13 ans au moins. Elles doivent avoir I suivi d'une manière satisfaisante les cours d'une classe supérieure d'école primaire. CERCLE Philanthropique « Les Romains ». 1 — Le Comité a l'honneur d'informer les membres que les quittances pour 1915 seront présentées prochainement à domicile. . La somme provenant de ces cotisations est ' destinée à l'achat de « cantines » pour ceux de nos soldats, prisonniers de guerre en Allemagne, I que leurs familles ne peuvent secourir. Le Comité exprime l'espoir que les membres i s empi esseront de remplir, dans la mesure du possible, ce devoir patriotique. ; sa propre chaloupe à la mer ; tant il y a que ; les cinq chaloupes s'escrimèrent si bien, qu'à deux heures du matin tout le charge-■ ment était passé du bord de la Jeune-Amélie sur la terre ferme. La nuit même, tant lé patron de la Jeune-Amélie était un homme d'ordre, la répartition de la prime fut faite : chaque homme eut cent livres toscanes de part, c'est-à-dire à peu près quatre-vingts francs de notre monnaie.Mais l'expédition n'était pas finie; on mit ls cap sur la Sardaigne. il s'agissait d'aller recharger le bâtiment qu'on venait de décharger.La seconde opération se fit aussi heureusement que la première; la Jeune-Amélie était en veine de bonheur. La nouvelle cargaison était pour le duché de Lucques. Elle se composait presque entièrement de cigares de la Havane et de vin de Xérès et de Malaga. Là on eut maille à partir avec la gabelle, cette éternelle ennemie du patron de la Jeune-Amélie. Un douanier resta sur le carreau, et deux matelots furent blessés. Dantès était un de ces deux matelots ; une balle lui avait traversé les chairs de l'épaule gauche. (A cuivre).

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