Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 13 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c53dz04f5m/
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JOURNAL DE G AND abonnements ; RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» ggl/HQDf : 16 trwK» par a> ; 7-50 tram foar «i moi» ; 4 tnact p*ar tnét Mil j, RUB DE FLANDRE. S. GAND ... „ _ . . u éÊgmUrm m . . . P*ttr tttr*nfmr, k part tn tm TÉLBPHOWB M6 «««r» P«g« « Journal. Pieuses Infamies Tandis 1ue 'a Francei Par la consultalion ,,-ctorale qui s'est terminée dimanche, a !t«ntué encore sa politique antiivaction-naire nous nous préparons, nous aussi, «u scrutin, chacun employant dans la lutte les moyens qui lui sont propres. A vrai dire, « propres » est une expression nlutût inopportune si l'on fait allusion à certains procédés dont usent sans vergogne _ parce que la fin justifie les moyens —! nos excellents cléricaux, pieux champions, de |a morale ardemment altruiste de la1 sainte Eglise romaine. Ces procédés, il est de bonne hygiène sociale de les faire connaître, car il y a! des dégoûts nécessaires et salutaires. II. laut due l'on connaisse tels qu'ils sont nos1 adversaires — nos maîtres depuis trente ans _ et que l'on sache de quoi ils sont capables Pour déconsidérer ceux qui ne pensent pas comme eux, il n'est, en vérité, par une infamie devant laquelle ils, ne rendent, pas une calomnie odieuse dont' ils hésitent h accabler les libres pensanrs Au profit de leur sainte religien. ils pratiquent avec entrain le précepte de F!asile , ; Calomniez, calomniez, il en restera toujours nuelnue chose.. Fjagération, disent peut-être les modérés, les prudents partisans du juste mi lifli. Pour les aider h se faire une opi nion. il n'est rien qui vaille la Icon .V l'exemple Demandons-leur donc de lire cet extrait édifiant d'un tract que l'on dis tribue en l'honneur de la bonne cause dans les villages du Condroz et nue reproduit, pour le signaler ti l'indignation des honnête? gens, la Gazette de Huy : «AU CIMETIERE!... «Les catholiques sont les défenseurs de vos libertés les plus chhes... de vos convictions religieuses!... «Chrétiens!... vous vénérez la mémoire d'un mort1 d'un Père dévoué, d'une Mère chérie, d'une Epouse, d'un Enfant, d'un Frère, d'une Sœur!... » Au cimetière, votre affection se mani [este par ces monuments, ces croix, surtout que vous érigez, que vous construisez. ! que vous entretenez à la mémoire de vo; j chers disparus !... «Vous aimez vos morts!... Permettriez vous un seul instant, la profanation de cet mausolées sacrés qui renferment et con servent les restes de ceux que nous ai mons!.. de ceux que nous pleurons!... « Non, iamais » Fils vous vengeriez un Père!... » Père, vous vengeriez un Fils!... nMèrel.. Ah! vous les Mères !... vous ! vengeriez cet ange qui vous sourit au Ciel.. Cet enfant, cet ance qui vous a été ravi trop tôt, hélas!... Cet ange pour qui vous étiez toute dévouée... même dès avant, sa naissance!... iiTou=, gens honnêtes !... Jamais vous ne i permettrez de telles profanations !... » Paix aux morts !... » Mais non I... Seuls les libéraux et sociu listes profaneront vos cimetières. » Libéraux et socialistes dans nos cime-j tières briseront toutes ces croix qui surmontent les tombes de nos morts. Socialistes et libéraux briseront ces monuments funéraires, gages de notre sincère et bien vive affection... » Vengeons nos morts!... » fous, chrétiens, avant tout!... Votons pour les catholiques, les seuls défenseurs de nos libertés les plus chères...)» Vengeons nos morts ! s'écrie le vicaire halluciné qui a dû commettre ce factutm. | Que ce loyal scribe se caLme, ceux qu'il calomnie si chrétiennement n'ont, en or qui concerne le respect de la mort, aucun'1 leçon à recevoir -des cléricaux. Ils ne son' pas parmi les mécréants, les ecclésiastique.-Qui refusent de se découvrir sur le passage d'un enterrement civil, ni ceux qui outra gent et vouent au « trou aux chiens » la dépouille des braves gens qui ont le couragi' d'être fidèles jusqu'au bout à leurs opinions indépendantes, et ce ne sont pas dés anticléricaux, les sauvages qui, l'autre jour, en Flandre, accompagnèrent, de leur.s hurlement ignobles, jusqu'à la porte du cimetière, le cortège funèbre d'une dame libre penseuse, et qui, n'avant. pu l'accom-! pagner plus loin, se juchèrent sur le mur ^ clôture du champ de repos pour continuer à hurler... Sur le chapitre des profanations, les cléricaux XanatJquea .ont faiit leurs preuves. •Vyant de tels exploits à leur actif, il faut qu'ils soient amplement dotés du cynisme! de la parfaite inconscience pour oser ag-; graver leur campagne et compromette leur cause au regard des gens de cœur par les. abominables inepties qu l'on, nous signale.! Mais il mentent sereinement. en sachant' qu'ils mentent, pour abuser les masses cré-j dules en les impressionnant par d'abjectes' et mélodramatiques impostures. Que voulez-vous? C'est pour la bonne cause ! Et sans doute le gaillard qui a inventé cette nouvelle arme de guerre est-il très fier de son exploit et pense-t-il avoir amplement augmenté ses mérites et assuré son salut à la faveur d'un acte aussi méritoire.S'il en était ainsi, c'est ça qui donnerait une fi ère idée de la justice céleste 1 JEAN DU PŒRRON —— 1 ECHOS La responsabilité ministérielle. Le Patriote est fort mécontent de la réponse qui est faite par M. In mi îistre Renkin à M le député Monville, qui a eu l'outrecuidance de lui demander des explications sur la vente de la main à la main des anciens timbres do l'Etat Indépendant. Le fait est que cette réponse n'est, nul'oment satisfaisante. Elle consiste à dire : Si l'adjudication n'a pas été nublique, c'est que, dans ma haute sa gesse, jf la croyais plutAt défavorable aux intérêts de l'Etat. Le Patriote la caractérise comme suit : « En d'autres termes : «je n'ai pas à ren-» dre compte publiquement de mes aetes » Ceux-ci sont irréprochables, je veux bien » le proelamer, et que cela vous suffise. » » La responsabilité ministérielle ainsi corn » f rise équivaut à zéro. » Nous s vjns fort bien que le Patriote l'une terrib'e dent contre M. Renkin et quT ne sera satisfait que lorsqu'il l'aura mi: par lerie. ce qui tarde assez longtemps.. Mais ne sait-il donc pas que eette façor cavalière de répondre aux députés de l'op nosition es tle propre de tons les ministres 1 Pourquoi ne réserve-t-il pas également au> autres se^ flèches les plus acérées ? La responsabilité de tous les ministres, sous ce beau régime, équivaut & z^ro. Et. le p'us incroyable, c'est que le corps élec toral a consenti à subir ce régime pendant trente ans ! \\w D'où vient le mot u trolley » ? De l'anglais, pense tout le monde. • Eh bien ! pas du tout : le mot ctrol * ley » vient du français ; le Figaro établit avec précision sa généalogie, qui e6l curieuse : « Un jeune Français s'en fut, il y a long temps déjà, tenter la fortune aux Etats Unis. Ceot lui qui créa à New-York les pre mi ères 'lignes de tramways électriques ; transmission par galet courant sur un cù ble ou sur un rail, aérien ou souterrain. » Pour distinguer ce tramway électriqu des tramways alors en usage et qui étaien à accumulateurs, il chercha un terme ca nacté ris tique. » Parisien de Paris et du faubourg di Temple, Rerger avait connu dans son quar t-ier le commerce des ouvriers en chainbiv qui, fabricants de meubles, s'en allaient d< maison en maison pour offrir leurs pro duits et les vendre. » C'était ce qu'on appelait la vente à « la trole ». » La trole et le verbe -troler sont d'uv vieux- parler populaire. Troler, c'est tratnei après soi, conduire partout avec soi. En langue argotique, on dit., par exemple : '(II tro!e partout ses moutards». >. I.es tramways électriques à la trole, système Berger,' traversèrent l'Atlantique. Mais, en traversant l'Océan, trole garda la prononciation américaine et l'orthographe transatlantique : trolley. » iW Les abonnements des chemins de fer après les élections. L'an< dernier, le prix des abonnements de cinq et de quinze jours a subi une majoration, mais elle ne sera pas en comparaison avec celle que devront bientôt payer tous ceux qui doivent user d'un abonnement de plus longue du rée. Actuellement, le gouvernement fait patte de velours, mais attendez le 24 mai, et vous f ' 1 ikIw& qu'il y a ub S{ a major-T les abonnement.' -■ o-r.I:!».-«ii r D. , i, on (l| que la majoration serai' s' d'un ci ni |1.' t m i i : niais il paraît que l'on n< .' s'arrêlera mémo pas là. t' (Jue voulez-vous ? I^es finances de l'Kia' J sont en si mauvaise posture que la laillit. s' tvl prx: iie et qu'il faut trouver de Large»'.! par tous les movms pour solder tes in!é- s rtMs t'e successifs emprunts faits dans ces . ci'1, nières nnnées. 1 Et ces emprunts ne pourront s'arrêter! p Ce st Tendettemenl de la Belgique, dont le.v" é conséquences seront un jour des plus jira- . ves, si les électeurs n'y mettent pas fin. * Les mots du petit BoL : A table, on emporte la soupière, et. par m égarée, on laisse le couvercle sur la table. l^a sœur di> - petit Bob dit : — J'aurais bien voulu encore un peu de pota,ge, niais on a emporté la soupière. Alors, le petit Bob : — lu vo s bien qu'elle va revenir, elle . oublié son chapeau 1 a A PARIS APRES LKS ELECTIONS — QUELQUES DETAILS ET QUELQUES NOMS - DES ELUS ET DES BATTUS Quelques résultats des éli'oLous. Parmi les résultats particuliers, il es «st d'heureux, il en e&t de malheureux. Ainsi va le inonde. LY'leetion de M. P. P.iinlevé à Paris est ■xceilenie. On conviendra que ce parlementaire, membre de l'Instilut à la fleur de l'Age, professeur à la Sorfoonne, est jualifié entre tous pour représenter au Palais-Bourbon le cinquième arrondisse nent de Parie, <jui est le quartier des gran l"S Ecoles et des Facultés. M. Pninleyé, •ependant, a été combattu avec un achar îement sans bornes. Il a abattu deux adversaires : I.annes de Montebello, qui esl rès grand, et 1'obscuir Rollin, qui est tou' petit... Pourquoi ces fureurs contre M. Painle vé? Parce qu'il est d'opinions avancées, sans doute, mais aussi parce qu'il est trè? 'îonnftle et très indépendant. Il y a des gent que l'honnêteté et l'indépendance gûnenf '■normément. Au surplus, le scrutin de ballottage n'a mène pas à la Chambre d'hommes célèbres. Le suffrage universel, il faut en con venir, monlre une véritable prédilection pour les candidats inconnus. Gomme, tout d'ahord,les Comités qui choisissant tes candidats cherchent les plus discrets, par-oe que les plus dociles, le Palni-s Bourbon, tu début d'une législature, n'est pas une réunion de gloires éblouissantes. Quelques défaites, prévues depuis le premier tour de scrutin, n'ont pas été évitées par les combattants. La défaite de Lépine. l'ancien préfet de police, suscitera peu de regrets. Lépine était visiblement atteint de la manie des grandeurs. On n'a famais su pourquoi il avait, comme préfet de polioe, obtenu une certaine popularité parmi la population parisienne. Il était brutal et bluffeur. Il a commis d'insignes sottises. A la fin, très exalté, il se croyait le sauveur de la pairie et le roi de la République. Cela ne l'empêchait pas de défendre «■s petits intérêts. Il s'est faif nommer membre du Conseil d'administration de la Compagnie de Suez. U est entré à l'Institut. tous quel prétexte a-t-on pu l'élire ? Je me 'e demande. Quand il quitta la préfecture -le police, il se crut destiné h jouer un grand rôle au Parlement. Il fut péniblement élu député de Mrnthrison. Mais il lut abandonner une circonscription qui l'abandonnait elle-même. Il vient de se faire battre dans la banlieue de Paris. Lé-:>ine est décidément h la retraite. Il faut regretter l'échec de M. Joseph Reinarh M. Joseph Reinoch a suscité bien des polémiques, mais c'est un sincère et c'est un brave. Il s'était jeté fi corps pr-rdu dans la Fédération des Gauches, parce que celle entreprise correspondait è ses idées. Les électeurs ne lui ont pas su gré de cela. Ils ne lui ont pas su gré non plus d'avoir soutenu avec tant d'obstination la loi de trois ans. Et il esl bien probable que les cabaretiers de sa cir conscription ne lui ont nas su gré non plus de sa vaillance h comhnflre l'alcoolisme... Par sa franchise. e> souvent sa hardiesse, il honorait son otirti. Dans les partis de ga.uche. on déplorera l'échec injuste de M. Paul-Boncour. Paul-Boncour avait essayé de vivifier la politique démocratique. Il fut un républicain socialiste eurieux d'apporter aux problèmes contemporains des solutions neuves et généreuses. Il avait obtenu au Parlement de beaux succès politiques et oratoires. Il s'était, distingué au ministère. Sa place y était encore marquée. Voici que les électeurs l'éeartent du Palais-Bourbon... Mais en politique surtout, il y a des retours de fortune. Les carrières interrompues recommencent et le dernier mot n'est jamais dit. J. ERNEST-CHARLES Le Meurtre du Cousul Batt L'UiN DES COUPABLES TIRE SUR UN COMMISSAIRE DE POLICE UN AGENT TUE L'AGRESSEUR Tunis, 12. — Hier soir, le commissaire de police de SoiiKharac et deux agents se prOsen-t-ii?nt daus un café où avait été -signalée la pré senc*? de deux jeunes ^ens suspects. Le commissaire les fit passer dans une pièc< voisine et leur demanda des renseignements sur leur identité. L'un des voyageurs d' iara qu'il venait d;> Paris, puis sortit un rev. lver et en déchargea quatre coups sur le commi^s-iire, qui ni fut [>us atteint. Un agent riposta et Messa grièvement l'agresseur qui, traa^Kirté à l'hôpi tal, ne tarda p is à succomba. l e second individu fut ari-ÔL'. On croit que ces inddv dus ^ t . s . ssassin? du consul de Norvège, M. Batt. Scandale Electoral A LILLE i v —* i—* FRAUDES CLEHll ALES DES ELECTEURS QUI NOTENT PLUSIEURS FOIS On lit dans le Matin de Paris : Un grav^ incident a marqué la journée électorale à Lille. Quatre électeurs, qui ont voté plusieurs fois, ont été arrêtés."Le premier, M. Arthur Gallet, 29 ans frère des écoles chrétiennes,, en résidence à P>ruxelles, a été appréhendé au bureau de la place du Concert, alors qu'il allait déposer son bulletin de vote. M Gallet avait été signalé comme ayant voté déjà au bureau de la place Philippe-Lebon. Conduit au poste de police du deuxième arrondissement, on trouva sur lui deux cartes électorales, celle- avec laquelle il avait voté place Philippe-Lebon et celle avec laquelle il se présentait place du Concert. Il aurait avoué au substitut de service avoir déjà voté à Annapes, sa commune, et être venu à Lille pour remplacer des con^réganistes empêchés. Ru< dr Juillet, on a arrêté M Lucien Duclaud. 34 ans, également religieux d'An-napes, en résidence à Bruxelles. U avait été signalé comme ayant voté également place Philippe-Lebon. On a trouvé sur lui deux cartes électorales. Dans l'après-midi, au bureau du boulevard Victor-Hugo, on a arrêté MM. Gaston Kain, 40 ans, et Fernand Villain, 30 ans, tous deux ouvriers typographes, demeurant t) Tournai (Belgique). Sur l'un d'eux on a trouvé plusieurs cartes d'électeur à des noms différents. Tous quatre ont été écroués à la prison. L'Humanité dit d'autre part : Un énorme scandale électoral vi-ent d'éclater à Lille. H a été découvert grâce à la vigilance de nos amis socialistes Des frères venus de Belgique ont été arrêtés. L'un d'eux, venant de Bruxelles, a avoué avoir vr>ié quatre fois. Un autre frère a été ar iêfé après avoir volé huit fois. Deux autres frères, se disa.nt typographes, furent trouvés porteurs de dix-neuf cartes électorales.Dans Lille, l'indignation est générale Toute la police est mobilisée. Sans l'appel au oa'lme de nos amis, les plus graves incidents seraient à redouter. La ealotte est atterrée. Delorv et Ghesquière qui, malgré toute? ces honteuses manœuvres ont été réélus, ont déposé un#» plainte centre le maire df Lille. En effet, la complicité de ce dernier est indiscutable Les enveloppes trouvée? sur les frères étaient des envelopnes offi cielles émanant de la mairie de Lille. Domain, une immense manifestation par tira à 7 heures du soir et se déroulera dans Lille pour protester. Démission du Ma re de U!!e LiVe. 11. — A la suite des incidents qu. se sont produits hier A propos des élections législatives pendant lesquelles quatre sujets belles ont été arrêtés, le maire de Lille, M. Charles Delesalle, vient de remettre sa démission au préfet du Nord. La municipalité tout entière se réunira à 4 heures, pour examiner la situation. On dit qu'elle démissionnerait également. L'émotion est intense en ville. LE TEXTE DE LA PLAINTE Voici le texte de ta plainte Pressée au Par- Suet dIJ Lille par les députés G. D ry et H. nesqu'.ère : ««Monsieur le procureur, la détention de plusieurs cartes d'électeurs par des congréganis-t^s arrêtés ce jour prouve que d^s manœuvres frauduleuses ont été commises par l'administrât on municipale de Lille. » En conséquence, les soussignés, Gustave l>e-lory et Henri Ghe=quière. députés du Nord, rit l'honneur de déposer une pla'nte contre M Charles Delesalle, pris en sa qualité de maire d > Lille .responsable de fausses inscriptions en général, de toutes les irrégularités qui entachant la conl<vt'on des listes électorales et roîam ment des distributions illicites de cartes » i.E FRERE GALLET D'après r Hn il du Nord, un <1 s f ères arrêtés s apjielle Arthur Gnllet. Il esl frère de In Doctrine (hrél enne. a Bruxelles. On trouva dans ses poches: un couijon di chemin d.> fer de Bruxelles a Asrq. daux cur e-d électeurs, une jaune dp la 2e ci:c. nscription n° dm. au nom de Joseph Dekens, ne en | domicilié parvis Saint-Michel. 22. A Lille, rl une vert1 de la 3e circonscription. n° 5i:> au nom de A-thur Delaire. né en 1.383. domicilié riie Basse. 8. I enveloppe prse ar lui au bureau du .on,ei-vatoire et danr laquelle il avait glissé un bulletin au nom de M. Charles Delesalle de-papiers sur lesquels étaient inscrits pour' mémoire les noms Dskens-Dambrine et DelàDe lesalle. Quand il était Dekens. il votait pour Dam brine ; quand il était Delaire, i| votait poui Ivan Deiesalle. Il avait encore sur lui un bulletin de vote du candidat clérical roubaisien, et au dos de ce papier était noté l'itinéraire qu'il devait suivr dans Lille pour trouver les bureaux de vot-en descendant à la gare de Lille. Il ajouta qu'il était arrivé de Belgique, le ma tin même, et qu'il avait voté à Ascq, a Anna pes. ti Lille, place Philippe-le-Bon. à l aide d< cartes d'électeurs dont il refusa d'indiquer lu provenance. Il s'apprê'ait ù voter place du Concert, quan il fut arrêté. Il s'appellerait en religion frère Fleury. C'EST POUB LA BONNE CAUSE Un autre frère arrêté s'appelle Léon-Armnn De Cloedt. Il était porteur de quatre cartes d'électeurs et de huit coupons de chemins d. fer, ce qui fait, supposer qu'il aurait encore vol. dans huit autres localités que Lille. Il a été arrêté au Ge bureau de la rue d<-Juliers, au moment où il remettait un bulletin. Il avait rléjA voté place Philippe-le-Bon. avec une carie d'électeur portant oaraît-it. le n° 1543. « C'est par dévouement pour la bonne cause. a-t-il dit au commissaire, que j'ai voté pour des absents. Et j'ai cru bien agir en faisant ce aue i'ai fait » LES DEUX AUTRES Ils furent arrêtés dans le buieau de vote du boulevard Victor-Hugo. Invités a -iéclarer leur identité, l'un affirma ^'appeler Malgloire, c'est-A-dire comme le nom de la carte d'électeur dont il voulait faire usage. Malheureusement pour iui, il ne p t dire son soi-disant prénom, ni la date de mrssance portée sur la carte. Se voyani pris, le faux Maiglo/v avoua se nommer Gaston Kain. 40 ans, n a Tournai et y demeurant. Quant a snn ««copain», tl a déclaré s'appeler Fernand Vilain. 30 ans. né à Warchin (Belgique), domicilié à Tournai. Tous deux, ils affirmèrent être ouvriers typographes. Fouillé. Kain fut trouvé porteur de 10 cartes d'électeur On trouva sur tous les deux •les objets de piété. Ils ont déclaré qu'ils avaient voté pour faire ■> a s r A des amis et qu'ils ne croyaient pas mal faire. I.ES PEINES QUI MENACENT LES COUPABLES Voici l'article du code pénal cité par la loi électorale q ;i •< r>. <-:-ne les cas des individus ar-rêtés h. Lille « Article '23 Qu.conque aura voté dans une assemb'ée éVctnrale en prenant faussement les noms et qualités d'un électeur inscrit, sera puni d'un emprisonnement de s \ mois rt #1e::\ ans et d'une amende de h 2.000 francs RENVOIS K\ C.OBRECTIONNEI \.b) L'.lln, tî. — On vient de renvoyer devant le rribunal correclionnel sous l'inculpation de re-•onstilution d'une conarégation les sieurs Hn-nen. en religion frère Fîandrein. «'I Léger, frère Boy!, domestique, et Fabre pharmacien, président des anciens é'éves . !es é des frères de la doctrine chrétienne. 2 -E COMPLOT ETAIT ORGANISE AU COUVENT D'ASCQ " 1^ frère Gallet a déclaré au commissaire d« • police, qui l'interrogeait: '• «J'ai quitta Bruxelles h'er samedi, pour venir 1- à Annapp^s, Afin de voter à cet endroit, où je e *uts inscrit. Je suis arrivé, ù 7 h. 30 du soir, à [. ^scq. et j'ai ensuite gagné la maison de retraite _ des frères de la doctrine chrétienne. Là. le frère ■i Cyrille, ancien directeur du petit noviciat, m'a demandé pour me rendre le lendemain à Lille, afin de voter pour trois frères qui, me dit-il étaient relenus par leur service. »J'ai accepté, et après avoir troqué ma sou-.nne contre des vêtements civils, ie suis venu I ce matin A Lille, non =ars avoir touché auparavant le prix du voyage aller et retour. ■ Les Elections législatives ._a 3HÎI*ir FRAiVCE NOUVELLE STATISTIQUE Paris, 11. — l.e ministère de l'intérieur communique la statistique suivante pour les résultats du deuxième tour de scrutin. Sièges & pourvoir, 252 ; sièges pourvus, 251 ; 1 manque le résultat du Sénégal. 1. Sont élus : Réactionnaires, 1-4 ; progressistes, 10 ; Fédération des gauches, 9 ; républicains de gauche, 23 ; radicaux et radicaux-socialiste» (dont 98 unifiés). 110 ; républicains social stes, 1G; socialistes unifiés, 62: socialiste indépendant. 1. 1 Gains et pertes des divers partis au deuxième tour : Les réactionnaires gagnant 9 sièges, mais en perdent 6. Bénéfice, 3 sièges. Les progressistes gag nt 3 sièges, mais en perdent 23. Perte, 20 ges. mais en perd 17. Perte, 13 sièges. Les républicains de gauche gagnent 3 sièges, mais en en perdent 16. Perto, 13 sièges. Les radicaux et' radicaux socialistes gagnent 38 sièges, mais en perdent 18. Bénéfice, 20 sièges. Les républicains socialistes gagnent 5 sièges, mais en perdent 6. Perte 1 siège. Les 'socialistes unifiés gagnent 32 sièges, mais en perdent 9. Bénéfice, 23 sièges, auquel il faut ajouter 5 sièges nouvellement créés et attribués aux socialistes unifiés. INCIDENTS ELECTORAUX UNE URNE VOLEE ET BRULEE Toulouse, //. — De nombreux incidents se sont produits ù Castres devant divers bureaux de vote, ma;s tout désordre grave put être évité. Par contre, à Verdalle, arrondissement de Castres. samedi soir, le maire, transportant l'urne et les dossiers nécessaires aux opérations du deuxième bureau de vote, fut assailli. L'urne et le3 papiers furent enlevés et brûlés. Le parquet de Castres a ouvert une enquête. Deux habitants de Massaguel ont été arrêtés. LE FEU DANS L'URNE Boni[acio, 11. —■ Un incident électoral s'est pro-duit au bureau de vote de la 2e section de vole de Porto-Vecchio. Une légère fumée s'éohappant de l'urne, on dut interrompre les opérat.ons électorales Un mauvais nlaisant avait introduit dans l'enveloppe un morceau d'amadou allumé qui mit le feu aux autres bulletins. Quinze bulletins furent ainsi incinérés. Procès-verbal fut dressé de cet incident et le scrutin reprit Jusqu'à l'heure de la fermeture. UN MAIRE MEURT • i PENDANT LE DEPOUILLEMENT Montauban, il. — Pendant le dépouillement i du scrutin, M. Laffargue, maire d'Albia* est i mort subitement. j 190 DEPUTES NOUVEAUX La Chambre nouvelle, moins les deux résultats encore inconnus, comptera 190 députés » nouveaux. [ Soixante-trois avaient été élus au premier tour et cent vingt-sept au second tour. , Pf*r conséquent, 410 députés sortants ont été rééltls. r-.E BENJAMIN DE LA CHAMBRE \n( \ :• Le plus jeune député de la Chambre nouvelle ) -«ra certainement M. Raoul Anglès. radical uni-c rié, élu au premier tour de scrutin dans l'arrondissement de Sisteron (Rasses-Alpes). Il est ? Agé de vingt-six ans et demi, étant né L 21 oc-1 tobre 1887. M Chaigne élu éga'ement au premier tour ans la Gironde, est figé de vingt-sept ans. VPPRECIATIONS DE LA PRESSE i ALLEMANDE Berlin. 12. — Les journaux sont unanimes h reconnaître que les élections sont un succès 1 pour lo parti socialiste. * Le Bcrtincr Tnpeblait s'exprime ainsi : Elle* 1 sont la défaite très nette du chauvinisme fran-t oais et une victo're éclatante pour le groupe pacifiste et pange.rmaniste de M. Jaurès. La suprématie dans la nouvelle Chambre les-te aux deux partis démocratiques, qui veulent î la paix, l'enfer!.' m n ."me la réconciliation avcc l'Allemagne. ; DEMIS- ' M. CHANOT Marseille, 12 — A la suite de son échec aux » éleciions législatives de d manche. M. Chanot, ma re de Marseille, a décidé de donner sa démission de maire et de conseiller municipal. feuilleton du Journal de Gand U VOLEUSE DE BONHEUR fl&ANH i>nv\N DRA^ATÎOWE &SOK S A ZI 7*1 PREMIERE PARTI"-1 " Martyre • "cienni — lille appartient à une famille ttrèc-aonibreiise et a pu tapprendre chez eWe a soigner des petits, à soigner les enfants. t !e s'en acquitte à ma grande satis- La comtesse coror-'1 n'avait pns » insister. ENe prit congé. — Allons ! fit-elle de sa voix doucereuse. u je voir, mon cher enfant. 11 Bon courage... "Comptez sur mo«i en toute occasion, ^nune sur votre amie lu plus dévouée.. fclle serra les mairie du capitaine, l'em Brassa presque et, comme une vieille chat * ^ retira sur la pointe du pied. Qu'est-oe que tue veut celte vieillie cri ®ineiJe ? se demanda le capitaine. U connaissait les sentiments que la ma "ttise nourrissait à son égard, et plu sieurs de ses propos, sur lui et sur Lucienne, lui étaient parvenais aux oreilles. Lu porte, d'ailleurs, lui avait jusqu'à ce jour été défendue. Jamais ni lui ni Lucienne n'avaient voulu la recevoir. « Il faut d.ire que les visites de la marieuse avaient été plus que rares. line ou deux fois, elle s'était présentée, parce qu'elle ne pouvait faire autrement. Mais comme, pour elle, il n'y avait rien à tirer de cette maison, les visites ne s'étaient pas renouvelées. C'était donc un petit (événement dans l'existence du capitaine que cette apparition de la vieille sorcière. Il ne fut pas long à deviner que cette v ite n'était pas inspirée par la seule sympathie qu'elle prétendait professer pour lui et pour sa fille. — On m'a déjà divorcé, se dit-il, et la marieuse commence à planter ses jalons. » J'aurais dû ku enlever tout espoir dès cette première escarmouche, car je vais être assailli, maintenant. » A la première occasion, je le ferai. » Kl, en lui-même, le capitaine se félicita de n'avoir pas dit tout à fait ce qui chez lui se passait en ce moment. — Je ne lui ai parlé que des soins que prodigue miss Sampson ; je me suis bien garde de lui révéler que la jolie Emitienne vient passer presque tous ses après-midi et une partie de ses soirées au chevet de ki petile malade. •> Nous eussions subi ses visites Lnces-antes. » Lniilienme, en effet, était arrivée à ses fins. Klle était dans la maison déjà presque la mat tressé. f.i! ' ine absente se trouvait remplacée par elle. Depuis que Simone avait été lamotiée là t—— —— de chez ses grands-parents, elile ne quit- 1 tait presque plus le chevet de l'enfant. Le transport de Simone, son transfère-ment de l'hôtel du marquis de Magney à la maison de son père, s'était effectué avec autant de bonheur qu'on pouvait le souhaiter. On avait d'abord plaoé la pauvrette sur une sorte de civière, formée d>e son petit matelas. Les domestiques avaient pris par les coins ce matelas et le transportèrent dans le coupé du capitaine. Fort heureusement, ce coupé très vaste, dans lequel Armand, Lucienne, Simone et une de ses poupées tenaient à l'aise, permit d'étendre I enfant. Miss Sampson prit place avec elle dans le coupé. Le capitaine de Magney et ie docteur suivaient dans lia voiture du marquis à quelques pas. Pour ln sortir de la voiture et la monter dans sa chambre, les domestiques du capitaine répétèrent la manœuvre de ceux du inaïquis. Ainsi, sans trop de danger, Simone, bien enveloppée afin que l'air ne la frappât point, se retrouva, encore inconsciente, presque sous le coup de la fièvre, dans la chambre dont elle avait été arrachée le soir tragique. C'est là, dans ce petit lit où elle reposait, que sa mère chaque soir venait la coucher, border ses dra,ps, après lui avoir fait faire sa prière au bon Jésus. C'est la qu'elle avait pris l'habitude de partir pour un joli rêve, jouer avec son ami le aentii ange qui avait des ailes roses si aouces, et qui l'emmenait dans un grand jardin où poussaient, sur des ar-bTes en réglisse, avec des feuilles en an-gédique, des fruits d'or fondants cependant et parfumés et sucrés comme ne l'étaient aucun des plus beaux, <les meilleure iwnbgns «jue sa mère recevait au k>ilt die l'an et dont elLe avait, elle, si grosse part. Dans ces jeux avec l'ange, autrefois elle allait seude. Maintenant, depuis quelque t©mp3 seulement, ils étaient trois. Trois. C'est qu'ùls avaient un gentil camarade que Simone aimait bien et avec qui l'ange était aussi très ami; Ce camarade, c'était Roger. Roger, toujours habillé en mousse pour de vra.i, si diable, si rieur, qui faisait tant de tours pour amuser son ami:# Simone, qui allait lui chercher de l'eau dans un gros arrosoir pour en donner, elle, à ses fleurs à lui, lesquelles poussaient toujours pour qu'elle en ait à chacune de ses visites.Et la-^pauvrette, machinalement, sourit eai entrant dans sa chambre. Son pauvre petit cerveau, ébranlé peut-ôtre dans un de ce3 mirages qu'ont les fiévreux, lui faisait-il entrevoir un recommencement du bonheur, un moment interrompu, une heure menacé de ne plus jamais exister ? Eille pensait peut-être qu'en retrouvant sa maison, sa chambre telle qu'elle l'avait quittée, elle y éiait attendue par ce qu'elle y possédait autrefois, non seulement ses joujoux aimés, mais surtout par les oares-ses et les baisers de sa maman adorée. Tout doucement, on la coucha dans son petit lit. Elle sourit, puis remercia du regard, comme un pauvre chien ' an'on soigne.Kt elle ai tendi t. Elle attendit la caress«e habituelle, le baiser qui ne lui manquait jamais dans cette chambre et. qu'il lui fallait pour dormir. Mais, hélas ! elle attendit longtemps ces oaresses qui ne devaient pas venir La maison était sans maman. . . * Alors, la faiblesse s emparant d'elle, élite ' demeura immobile, les yeux fixes, rivés au plafond. Elle ne voulait pas dormir sans le baiser de sa mère. Le docteur suivait avec anxiété les phases de cette syncope. — Elle n'en peut pas revenir, dit-il à miss Sampson, qui, debout au pied du lit, attendait.— Oh! faites tout pour la sauver, doc teur 1 s'écria l'Anglaise, joignant les mains. Mon Dieu, sauvez-la!... Le oapitaine avait assisté à cette petite scène. — Oui, se dit-il, miss Sampson aime beaucoup ma fille. Simone sera bien soignée par elle. XXVII LES RIVALES D'ailleurs, les gardes-malades ne Rêvaient pas manquer à la fillette. Line autre personne ne tarda pas à arriver.Mademoiselle Emilienne Saint-Raliez. — Où est la chère mignonne, fit-elle en entrant, à voix basse." Le capitaine, avec empressement, s'était porté au-devant d'elle. Il lui prit la main et l'amena devant le lit où, comme une petite morte, reposait ! sans dormir, les yeux toujours grands ouverts, la pauvre malade. Miss Sampson, d'un coup d'œiJ, avait toisé, analysé la nouvelle venue. L'empressement du capitaine, le rayon de joie qui avait éclairé son front soucieux à l'entrée de la jolie rousse, la beauté de celle-ci, tout cela avait aussitôt produit une violente impression dans l'ûme ambi-» tieuse de l'institutrice. ' Elle sentit une ennemie eu Emiiieiiae. — J'ai formé, pensa-t elle, un plan qui me donnerait la fortune, l'amour... » Est-ce qut cette femme viendrait empêcher sa réussite?... » Est-ce qu'elle serait ma voleuse de bonheur ? Mais eide eut la force de se dominer. 11 fallait pour réussir, suivant la méthode britannique, cacher ses sentiments et jouer ie rôle que nécessitait le moment, tout en ne peidant pas de vue l'objet de ses convoitises. 131 le salufc donc avec une humilité digne de ba nouvelle venue. De son côté. Emilienne n'avait pas été longue à s'apercevoir de la beauté de l'institutrice. de ses yeux violets, de ses lèvres sanguines, de ses cheveux d'or fauve qui, bien que serrés, formaient sur la tête une énorme torsade. Il ne lui avait pas fallu non plus plus d'un coup d'œil pour deviner sous ce fourreau noir qui formait le costume habituel de l'institutrice, un corps souple, merveille IX. Les femmes ont un coup d'œ^ qui voit sous l'étoile. Son instinct fit sentir à Emilienne le danger. — Cette femme, pensa-t-ei!e, est aussi belle que moi-.. »Que le capitaine s'aperçoive de sa beauté, la mienne lui paraîtra bien moindre...'»Je ne ti-' is pas encore son cœur au point de ne lui laisser rien voir que moi. » Cette femme sera près de iui constamment, jour et nuit. » Il sentira l'attra-yance de son corps, î'est inévitable. » Alors, qu'e'le soit sa maîtresse. quV 'n soit sa femme, je suis moi, sinon oub! -: . du moins remise au loin. » Il faut aviser. CA suivre 1 I ercredi 13 mai 191;i S centimes le numéro 5Kme année - N° 133

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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