Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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16 November 1918
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s.n. 1918, 16 November. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jq0sq8s75g/
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Samedi 16 et dimanche 17 novembre lî»'8 ICI? eenlïWÉ le numéro 6'i®e awu«u - IN-' 3l9-2( JOURNAL DE GAND ÉCHO DBQSr FLAMDRSS ABONNEMENTS DEUX FRANCS PAR MOIS RÉDACTION & ADMINISTRATION . GAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 GAND TELEPHONE 665 Annonces fr. 0,801a ligne. Réclames (avant les annonces) 1 fr. la ligne. Réclames en Chronique gantoise ou dans le corps du journal 2 fr. la ligne. Informations financières et Réparations judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite à forfait pour les annonces souvent répétées. Autorisé par la Censura Notre Nouveau Feuilleton Nous commencerons lundi la publication de noire nouveau feuilleton : La Mère Patrie Roman par M aurice Montégut le grand il ér iteur français né en 1855 il débuta par des poésies : La Bohème sentimentale et le Roman tragique, des drames en vers : Lachj Tempest, les Noces Noires, le Fou, etc. Monlégut pub'ia ensuite nom rè d° romans et de ïiouv l'es par lesquels i; acquit une grande renommée. H collabora au «Gik.B'as , au «Journ il», etc. C' st un ffonistede ta eut, >u s'y e coloré, parf >is ex-c<-ss;f e( rirai.Nous ci'con.s de lui: La Faut-, des lu'res, l'Œuvre du mal les Six Messieurs Dubois, l'Envie, I Mur,, le Dernier Cri, le Geste, 1rs Dé raqués, 11 Fraude, es Archives de Gin 'ray, ptc, te. Lia JVIère Patrie est rn roman qui ap ès les années pénibles qu 1 nous avonslrav rsées, rencontrera auprès de noslecleurs un heurenx succès. Maurice Montégut ous transporte au No veau-Mond , en Acadi n 1870 Deux familles, l u e ff ança s l'autre allemande y vive t i ■ lées de la popu'ation et l é-s pa; une étrote ; ! m i é; 's enfants des d ux fami les ont mêm déjà é é unis pa le mariage. En Eur >pe, éclate la «uerre fi a -co-allemande qui a^ffnentôt son ré lotissement en Acadie. Sans motif/ les Aliema ds provoque I I urs amis qui s'efforcent d'évit r des querelles, mais e vain. Par u 1 honteux stratagéne digne d'eux, les \1-lemands parviennent à amener la disco de eirre les de/ix famill s Toute leur conduite dénote d'un esprit crue), fourbe .et belliqueux tandis que (vile des français est correcte, loyale et chevaleresque. L°s événements s'aggravent et bientôt il y à des mot ts-de part et d'autre. G'tte situation n'est pas sans émouvoir les autres colons qui craignent que la paix de la région n'en soi* complètement troublée. Les deux familles paraisse t devant un conseil pour être jugées. Les tortsdes Allemands sont un >ni-mement reconnus; ceux-ci sont condamnés à abandonner leurs biens ; seules les femmes p u ent rester. Mais 1 s Français toujours magnanimes implor nt le pardon pour leurs ennemis La paix est rétablie. Tel est, en quelques mots, le sujet que Maurice Mon égut traite dans son roman La Mère Patrie. L'auteur y fait preuve d'une connaissance parfaite des caractères français et allemand. Nos lecteurs qui ont pu apprécier pendant cette guerre combien l'u i est noble, et l'autre vil, reconnaîtront la justesse d'observation de l'écrivain. Nous engageons les person es '(fui désireraient conserver ce feuil leton à prendre le Journal dès le début. Le prix excessif du papier nous ob'ig ' de réduire notre tirage et il nous sera impossible p'us tard de remettre aux amateurs la collection complète de notre feuilleton. Pas de pitié! « u nomme genereux écrit au crayon le mai qu'on lui a causé, et à l'encre le bien qu'on lui a fait. » Telle est la pensée que ne manquait jamais de faire développer par ses élèves mon ancien professeur de rhétorique, et .je me souviens encore de l'enthousiasme avec lequel le brave homme nous définissait la générosité et démontrait la nécessité d'oublier vite le mal et de conserver au cœur le souvenir du bien. Cette pensée m'était rappelée un de «es derniers jours, au milieu des protestations les plus véhémentes d'un groupe d'amis, par un ancien condisciple devenu un rêveur et un idéaliste II n'hésitait pas à reprendre en ce moment les arguments de notre vieux professeur et à soutenir qu'aussitôt la délivrance venue, il importerait de se montrer généreux et de passer l'éponge sur le mal causé par I-s traîtres. « Nous ne songerons, concluait-il, qu'au bonheur présent et surtout aux moyens de panser les plaies; je sais bien que ces lâches i et ces traîtres ont, par leurs menées criminelles rendu plus pénibles les quatre longues années d'occupation allemande, mais conten-tons-nous de les mépriser au fond de nous-mêmes et n'exigeons pas un châtiment qui ne serait d'aucune utilité pour l'avenir de notre pays » Eh bien ! c'est précisément dans l'intérêt de l'avenir moral de notre Patrie <|tie je crois utile .dp protester ici contre pareille tendance, Non, il n'est pas possible que la poignée de mauvais citoyens qui se sont faits les complices de l'ennemi prussien, puisse compter sut l'impunité. Il ne faut- pas oublier tous les mensonges. les hypocrisies, les lâchetés, les trahisons dont nous avons été les témoins et en partie les victimes. Tontes ces hontes sont d'une telle nature qu'il est nécessaire de les « écrire à l'encre » pour ne plus en perdre le souvenir. C'est un devoir pour tout bon patriote de signaler aux autorités les criminels dont la. présence constituerait un danger pour la Patrie. Pas de défaillance ni de pitié injustifiée ! Rappelons-nous le poison qu'ont essayé, de verser dans les âmes ces êtres vils que l'appât du gain avait amenés à mépriser tout ce que nous considérons comme noble et sacré. Nos murs sont encore couverts de ces affiches approuvées par la censure boche, annonçant des Meetings organisés en vue d'exciter le peuple â la trahison, ou des cortèges exhibant à la population les criminels qui s'étaient laissé entraîner à la désertion Comment pardonner à ces délateurs qui étaient' reçus chaque jour à la Zivilverwaltung et qui se sont faits les instigateurs de toutes les mesures de représailles prises contre des citoyens coupables aux yeux de l'autorité allemande d'avoir exprimé leur patriotisme? N'avons-nous pas vu certains fonctionnaires dénoncer ainsi leurs collègues et faire prendre contre eux des arrêtés de révocation accompagnés de menaces d'envoi en Allemagne? Paimi eux se sont distingués surtout certains éducateurs qui ont été jusqu'à réclamer contre des jeunes gens dont les'sentiments-patiiotiqnes contrariaient leurs manœuvres, des mesures d'expulsion et des menaces de réquisition. Maintenant) que ce régime honteux a pris fin, faut-il absoudre ce» .coupables qui ont accepté de l'ennemi honneur et profit et qui ont cru pouvoir prêter leur collaboration à l'oeuvre de déchirement de la Belgique? Non,-mille fois non ! L'avenir moral de notre pays, le maintien de son unité exigent un châtiment impitoyable. Tous les héros qui ont versé leur sang pour la Patrie sortit aient de leur tombe pour nous reprocher notre mollesse, si nous hésitions à accomplir notre devoir. Nos fils et nos frères qui rentrent mutilés, affaiblis, auraient le droit de critiquer vivement notre lâcheté Les civils qui ont supporté toutes les souffrantes de la captivité se joindraient aux soldats qui ont bravé les obus et la mitraille; et tous ensemble ils nous déclareraient que nous ne méritons pas notre libéra-; tion si chèrement acquise, que nous sommes indignes des prodiges d'héroïsme accomplis par eux pour la défense de noti e liberté. Si, comme l'a dit récemment Clemenceau dans un de ces énergiques discours dont il aie secret, le jour de gloire est arrivé pour les âmes héroïques, le moment du châtiment est aussi venu pour les âmes viles qui n'ont pas hésité à rendre encore plus dur à leurs concitoyens 1" joug déjà si pénihl: des b,;rba-r«i Teuten». X. Les Expositions A U Salle Taets C'est une manifestation d'art hautement significative, que- cette exposition ouverte sous les heureux auspices de la liberté reconquise. Le doyen des peintres gantois, Alphonse Cogrvs y apparaît comme le symbole même de 1a race, en son œuvre inépuisablement féconde, perpétuellement jeune, saine et vraie. Quel réconfort pour tous, quelle leçon et quel encouragement pour les débutants, que le spectacle de ce vieillard, reprenant, à soixante seize ans. le pinceau qu'un accident l'avait obligé de délaisser pendant un lustre, — et créant des pages d'une incomparable . t'rairlieur et d'une souveraine beauté ! Qu'elles sont émouvantes ces marines aux transparences nacrées qui nous restituent toute la délicate poésie, toute la fine mélancolie de la côte, beige, et comme l'art probe et convaincu qui les réalisa, repose et console des outrances, des roublardises et de l'ignorance de quelques jeunes arrivistes ! A. Cogen concilie admirablement les tendances de l'esthétique moderne vers les harmonies claires et les vaporeux enveloppements, avec les exigences d'exactitude et de I soin propres aux traditions de l'école. Aussi occupe-t-il une place bien marquée et peut-être prépondérante parmi les marinist.es d'aujourd'hui.- A flot » est une œuvre achevée en laquelle semble s'être condensée toute la science et toute la sensibilité de l'artiste. Delà mise en ' page tiès étudiée se dégage une impression de grandeur et d'équilibre, tandis que le tableau s'empreint de vie et de mouvement grâce à une observation pénétrante et à une i exécution savante et libre. « Prêt au départ relève des mêmes qualités et séduit par les mêmes moyens. A. Cogen néglige les effets dramatiques, les moments violents et exceptionnels pour s'attacher au caractère essentiel et permanent de nos paysages maritimes : nul n'en évoque avec plus de bonheur l'aspect uniforme et pourtant perpétuellement changeant. Rien ne peut surpasser en charme et en vérité le petit pastel intitulé «Plage à Heyst». Sur la grève d'un giis doré, les vagues déferlent sans bruit, étalant paisiblement leurs délicates franges d'écume. Une transparence irisée baigne l'air et les flots, et sous la caresse d'une brise d'ouest les barques se balançent mollement près de l'estran. Pour traduire la douceur de ces choses le peintre a trouvé des touches exquisément légères, des tonalités étItérées, l'émotion d'un vrai poète. (A suivre). 0. V. *. — Le retour de M. Braun Comme nous l'avons annoncé, M le Bourgmestre Braun est renflé jeudi en ville après •une captivité de sept mois en Allemagne. Après avoir embrassé sa famille, il se rendit à l'Hôtel de Ville où il.„y avait précisément séance du Collège éclievinal; il reprit aussitôt la présidence. C'est en vain que M. Braun insista pour que M M. De Bruyne et De Weert. puisse rentrer avec lui. Environ 80 Belges se trouvent encore à Celle-Schloss. Toutefois on espère que sous peu les révolutionnaires ouvriront toutes les prisons. Pendant son retour. M. Braun fut accompagné d'un officier prussien qui avait de grandes difficultés à se protéger contre le mécontentement de la foule, alors que lui-mê e était partout très bien reçu. Le drapeau rouge flotte partout. Le voyage se fit en train jusqu'à Aix-la-Chapelle. M Braun dut se présenter chez le commandant militaire qui lui fit bon accueil, mais qui refusa de recevoir l'officier. Notre Bourgmestre fit un voyage fréquemment interrompu de Weupen à Herbestal en tram électrique, en voiture jusque Terviers et en tram et en voiture jusque Liège. A Liège. M. Braun eut une entrevue avec le bourgmestre Kleyer,actuellement aveugle, et avec les échevins, De Liège à Tirlemont, il put prendre le train et après avoir attendu cinq heures pendant la nuit, il se rendit à Louvain, de là en voiture à Tervueren; un tram le conduisit à Bruxelles. M. le Bourgmestre n'a pas oublié ses concitoyens restés en Allemagne : il a fait des démarches auprès du Marquis de Villalobar, ministre d'Espagne, en vue d'obtenir leur libération. Espérons que ces démarches donneront de rapides résultats. — Le Parlement belge Les Chambres vont être convoquées d'urgence ; ellent se réuniront à Bruxelles au début | d* la semaine prochaine. Un ministère d'affaires ? Il est question, paraît-il, de constituer un ministère d'affaires en Belgique. Seraient nommés ministres : MM. Paul Hy-mans, Franck et Masson, libéraux ; Anseele, Vander Velde, et Wauters, socialistes; Carton de Wiart et probablement Cooreman et Ren-kin, catholiques. On souhaite vivement la composition d'un nouveau cabinet où seraieet appelés huit parlementaires, quatre de droite, deux de gauche, deux d'extrême-gauche et deux ou quatre industriels du pays occupé. La constitution de ce cabinet serait favorablement accueillie par tout le monde. Un tel ministère serait applaudi par tous les partis et par le monde industriel. fc — - - — - - - u Le trafic en Belgique No'us avons dit hier combien vite se faisait la restauration des chemins de fer dans la partie réoccupée de la Belgique. Le personnel des chemins de fer de l'Etat est déjà convoqué pour prendre des dispositions préliminaires en vue. de la mise en marche des trains qui partiront d'abord de Meirelbeke. Hier matin l'avis suivant a été lancé : » Tous les ouvriers de Gand-Traction, « Ledeberg. Meirelbeke sont priés de se pré-« senter d'urgence à leur poste en costume de travail. « Pour l'Ingénieur, « Le Chef de Bureau, « (s.) ScHAUT. » Pour le service postal, on communique officiellement que l'Administratiom s'efforce d'organiser le plus tôt possible l'échange des correspondances. La population sera prévenue en temps utile par la voie des journaux. Dès à présent, les communications télégraphiques sont rétablies pour le service militaire avec la partie délivrée de la Belgique, la France et l'Angleterre. Félicitations à l'Armée Belge Le lioutenant-général Sir Plumer, commandant le 2° corps d'armée anglais, a envoyé le télégramme suivant au Général Gil-lain. chef d'Etat-major de l'armée belge : « Permettez-moi de vous adresser de nouveau. en paon nom et en celui du deuxième corps d'armée, mes plus sincères félicitations pour les brillants résultats remportés par l'Armée belge. Elle s'est vaillamment conduite.(S.) Général Plumer. » La Conférence de la Paix à Bruxelles? On annonce du Havre, le 13 novembre, à l'agence « Information » que le gouvernement belge a reçu une requête du Comité national en Belgique, des sénateurs, des représentants et des hautes personnalités ecclésiastiques, demandant que toutes les démarches soient faites pour que la conférence de la paix se tienne à Bruxelles. La conduite digne du peuple belge pendant la guerre jus ifie entièrement cette proposition.D'autre part de nombreux journaux anglais et américains ainsi que des juristes neutres sont d'avis que le droit doit 'être rétabli à Bruxelles, là même où l'Allemagne l'a violé. La Révolte des troupes allemandes en Belgique On annonce de Londres que des troubles sérieux ont éclaté, parmi les troupes allemandes au camp de Beverloo. Les révoltés se dirigent vers la Hollande avec des canons. Un cordon de troupes hollandaises a été placé pour interner les Allemands qui éventuellement franchiraient la frontière. Les Nouvelles de la Haye annoncent que la garnison de Liège se soulève également, a arboré le drapeau rouge et manifesté en l'honneur de la Belgique. Le drapeau belge flotte dans toute la ville : la population est en fête. Le. prinee Rupprecht de Bavière et le C-sauverneur militaire allemand ont pris la fuite. La garnison d'Anvers est en pleine mutinerie également ; les officiers ont dû fuir en auto, ils furent même assaillis par des soldats qui leur arrachèrent leurs épaulettes. A Bruxelles les révoltes continuent. Les bureaux de toutes les administrations allemandes sont partis, même la Commandan-ture. Des bandes de soldats circulent en rue, se nommant la " Garde' rouge ». Un officier ha. nue ua, ia. foule tii Iî.i çais il acclama ta Belgique et son Roi, se réjouit de la chute de l'Empire et annonça que l'Allemagne était en train de devenir un Etat tout à fait démocratique.Dimanche on arbora le drapeau belge: toutefois le lundi matin des soldats le firent retirer en différents endroits, mais un peu plus tard ils n'y faisaient plus attention. Bruxelles ressemblait à une ville reprise à l'ennemi Le chef du « Soldatenrat » de Bruxelles est le Dr Freund, l'ancien Stabarzt attaché à la Cominandanture de Gand. Depuis la situation s'est empirée : des bandes de soldats tirent les unes contre les autres au moyens des mitrailleuses ; des civils ont été victimes de ces incidents. *>.— —.—....——.—.. mrf Le dévouement des dames françaises pour nos soldats Mlles Cabit, d'Aubei villers (Seine), vien-ventde recevoir la médaille de Sa Majesté la reine Elisabeth, pour leur dévouement aux soldats belges. Ces charitables dames françaises ont nombre de filleuls, elles les ont reçus en congé, en ont placé d'autres dans des familles amies. ..—..—...— Remerciements du Roi au Roi d'Espagne Bruges, 11 novembre. Le Roi a envoyé un message au Roi d'Espagne, le remerciant pour la protection qu'il a accordée à nos compatriotes pendant la guerre. Nous apprenons que le roi Alphonse XIII l'a déjà reçu. Un hommage aux défenseurs de Liège Au cours d'une manifestation aliadophile.à Saint-Sébastien (Espagne), les dames basques ont offert un magnifique drapeau belge au consul en hommage de l'héroïsme des Belges au cours de la défense de Liège. — ..— .4 Le Roi d'Espagne et la victoire des Alliés S M. le Roi d'Espagne a fait parvenir le télégramme suivant au président de la République française : « Au moment de la signature de l'armistice je tiens, mon cher Président, à vous féliciter de tout cœur pour être arrivé à la fin de cette glorieuse épopée de l'armée et de la nation françaises qui nous ont montré à nous tous ce que sont la bravoure et le patriotisme.Croyez à mes sentiments particulièrement affectueux et dévoués. » M.Poincaré a répondu au roi d'Espagne en le remerciant de la sollicitude qu'il a montrée aux victimes de la guerre. u . Le maréchal Foch Le général Pershing. agissant au nom du président des Etats-Unis a présenté aux maréchaux Foch, Joffre et Hais, ainsi qu'au ' général Pétain des médailles du service distingué de l'armée des Etats-Unis que leur ^ conférées le président Wilson. La cérémonie de la remise de la médaille au maréchal Foch a eu lieu le 13, au grand quartier général et fut très simple. Le général Pershing, s'exprimant en excellent français, a dit que le Président des Etats-Unis l'avait chargé de présenter la premiêPt des médailles au maréchal Foch, au nom du gouvernement des Etats-Unis et de l'armée américaine, en témoignage de leur admiration. de leur confiance et de' leur gratitude pour tous les services qu'il a rendus à l'armée américaine. Le maréchal a exprimé ses remerciements pour le Président et le général Pershing et a dit avec quel plaisir et quelle fierté, il porterait cette décoration. ... ... lin ordre du jour du Général Pétain Le Général Pétain a adressé l'ordre du jour suivant aux troupes françaises : Aux Armées Françaises ! Vous avez combattu pendant.de nombreux mois. L'Histoire rendra hommage à la fière ténacité et à la force de volonté dont notre Patrie a fait preuve; elle devait vaincre pour ne pas mourir. Pour pouvoir d'autant mieux dicter la paix, nou-r allons t'ai i e passer le Rhin à nos armée. Comme des libérateurs, vous entrerez dans le territoire de l'Alsace-Lorraine qui nous est si chère. Vous pénétrerez plus loin en Allemagne, vous occuperez des territoires qui constituent un gage nécessaire pour une réparation équitable. La France a beaucoup souffert dans ses contrées ilévasléis, dans ses villes détruites. Les | r. . ujcps ii '. es o: i smo îles,vexations I insupportables, des insuites outrageantes.

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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