Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 14 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk57489/
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JO URNAL DE G AND abonnements: REDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES > RKUJIQUB : 16 tranos par an; 7-50 francs pour »ix moi» j 4 francs pour trois mou g, RTJE DE FLANDRE, S. GAND Pour l'étranger, le port en sut TÉLÉPHONE 665 ^olr '« tarif au bas de U dernière page du journal. I m DiinioD aa ioai I Ij presse cléricale est de fort méchante ■ mineur, malgré le temps pascal . ■ C'est la gauche du Sénat qui est spécia- ■ lement l'objet <Je cette méchante humeur, ■ hien qu'il semble que ce soit plutôt la ■droite qui voit des droits bien acquis, ■nuisaue c'est elle qui, par son absentéisme, ■ï été cause de l'élection, comme rapporteur, I /eM Armand l-'lechet et de la séance blan- ■ cfie par laquelle a commencé cette discus- ■ .j0n qu'elle prétendait mener tambour bat- I ' il tambour bat dans la presse cléricale. I On te bat môme sur le oos des absentéis- ■ l. de droite, dont les noms sont publiés ■3 Mais la discussion n'avance pas. I Elle n'a pas pu être finie pour Pâques. I On a dû sieger pendant la semaine 11commence môme à craindre de ne ■ pas avoir fini ni pour la Trinité, ni avant ■ les élections, la gauche se permettant de (ys membres prononcent des discours ■ d'une heure et plus; ils se sont fait ins- ■ cri!'- presque tous. ■ Il y avait encore, jeudi, 27 inscrits. ■ C'est intolérable. ■ Et la presse cléricale fait entendre des ■menaces, qui sont plutôt plaisantes et d'un ^■caractère enfantin. ■ La grande'menace qu'elle brandit, c'est ■celle d'une session extraordinaire, qui obli-■ivniit ù revenir, après les élections, non Hautement les membres du Sénat mais aus-■?i ceux de la Chambre, la Constitution ne ■permettant pas que l'une des deux Cham-■bs tienne session quand l'autre n'est ■pas réunie. ■ J1 est vrai que les cléricaux daignent ■s'aperccviir maintenant que cette prolonga-■tion de la discussion de la loi scolaire n'a ■8UCU11 inconvénient pratique pour les seuls ■intéressés, ces messieurs des couvents, qui ■aliéndent avec une légitime impatience les ■nouveaux millions dont elle doit grever à ■kur profit lé budget de l'Eb' déjà sa ma- ■ Quand nous disions cela l'an dernier, on ■nous conspuait. ■ Aujourd'hui, suivant la vieille habitude, ■oc qui était un audacieu x mensonge, parce B ' c'était nous qui le disions, est devenu ■vérité d'évangile, parce que ces messieurs ■oiitdû finir par le comprendre et le répé-■l'nt après nous. ■ C'est toujours ainsi que ça se passe pour ■ On peut donc discuter la loi scolaire au ■ Pour les gauches, c'est un devoir. Et elles H: y manquent pas. H Des discours intéressants nr.t été p-ronon- ■ notamment par M. Goblet d'.VI vieil a, He seul survivant de la majorité qui a voté ■h loi de 1879 à la Chambre, et par M. ^«eyer, le plus jeune sénateur de la gaïu-libérale, qui a f-iit un exposé vraiment ^■(frayant des progrès de la clérical dation Ht? noire enseignement depuis /trente ans et ■c produit, en outre, cette statistique des ^Bses restées neutres et des classes dont ^■«seignemciiit est devenu confessionnel, il résulte qu'en dehors des grandes tout l'enseignement est confcssion-1 en pays flamand, et- que le Vut de la ■nivelle loi, c'est qu'il en soi.t bientôt de ^fc'Ven pays wallon. ■ Et ce sont les cléricaux qui se plaignent ! H On attendait avec intérêt, pour celte se-^Baine, le discours que devait prononcer le ^fceitû Sam Wiener, qui avait annoncé il Imiterait à fond la question de l'in-vsiitutionalUé de la loi, qui fut démontrée ■ Chambre, par Louis Huysmans et dont ja'.eitf profondément convaincus Hector ■Jp et Paul Janson, qui ne concevaient l>os comment on pouvait avoir l'au-Hp de présenter un projet aussi nette-ImI contraire au texte formel de la Gons-■*'' '''" et à l'évidence de son esprit. ^■M'iis qu'importent l'opinion des morts il-M[(<< ot le texte de la Constitution et son pt quand M. Woeste, lo maître, édicté • arrôls comme celui qu'il vient, encore ■t^'lie dans la Hevue Générale, pour dé-W-'!1'rer que les écoles cléricales ont droit « subsides et décréter, par contre, que ^•i jubside devrait être refusé à une école palistc ou athée, parce que « l'athéisme ■';■!:<! doctrine subversive », « > 1 doute, que si M. Woeste vit encore ^KTios oûftéesv et si le £avs continue à se laisser faire, il proposera cie l'ériger m délit, h titre d'outrage aux bonnes mœurs, et on vertu de la courtoisie qui est due a l'Eglise catholique. Car il va sans dire que pour M. Woeste, non seulement la croyance en Dieu, doit devenir obligatoire, mais que ce Dieu, en dehors duquel il ne peut y avoir d'enseignement moral, doit être le Dieu qu il adore à présent, pus celui de sa jeunesse, quand il était protestent (on conserve son acte de baptême et, je crois aussi, celui de sa confirmation dans la foi luthérienne, ù la chapelle évangélique de Bruxelles), ni surtout le Dieu des juifs qu'adoraient ses aïeux. C'est d'ailleurs peut-être ce qui explique le mieux l'étroitesse de son fanatisme et son intolérance. . Mais les discours peut-être les plus intéressants qui ont été prononcés au Sénat sont encore ceux des cléricaux. J'ai particulièrement savouré celui de ■'abbé Keesen : celui-là est un convaincu et un brave homme. Il croit ce qu'il dit. Son fanatisme n'a pas le caractère farouche et rageur de celui que M. Woeste semble avoir apporté des antiques synagogues. M Keesen est chrétien et même évangé-ique ; sa charité, ' son absolu,dévouement i ses frères en Jésus-Christ, sa sincérité, son désintéressement lui ont valu de nombreuses sympathies parmi ses adversaires, beaucoup plus peut-être que parmi ses imis politiques, que ses allures démocratisés ont souvent offusquas. Son fanatisme, à lui, est naïf et honnête, et nous donne une idée de ce que les malins sont parvenus ù faire croire aux bons catholiques' pour les ''amener h réclamer, au nom de la libenô de leur conscience à laquelle toute les satisfactions possibles étaient assurées, une loi qui porte les plus graves atteintes aux droits et à la liberté de-conscience de tous ceux qui ne sont pas des catholiques fanatiques. Mais réclamer à grands cris la liberté de conscience pour soi et la dénier aux autres, c'est l'essence même du catholicisme. A tel point qu'en le faisant, — des catholiques comme M. Keesen sont de bonne foi, — la partie de son discours, relative à la morale, témoigne d'une délicieuse et sereine ignorance, M. Keesen ne va-t-il pas jusqu'il dire que s'il est défendu de tuer, le Christ fut le premier qui l'affirma (M. Woeste, d'ailleurs, est resté un partisan convaincu de la peine de mort) et que toute la morale, purement humaine, est «empruntée au Clu islianis.ne ». M. Uu-blet, qui est professeur d'histoire des religions, devait bien rire dans sa barbe en entendant le bon abbé, qui parait ignoré tout de l'histoire, avancer une pareille bourde, avec une sérénité qui rappelait celle de M. l'oncelet, déclarant à la Chambre ju'en dépit des enseignements ésolenques lu cardinal archevêque de Malines, sa conception de l'enfer restait celle d'une vaste chaudière où les mécréants vont cuire pendant l'éternité. M. de Broqueville, président du Conseil, .v est allé, lui aussi, d'un grand discours, dans lequel ses bureaux ont accumulé toutes sortes de Citations plus ou moins impertinentes, mêlées de quelques saillies plus ou moins déplacées. J en ai ma part des citations. A . la Chambre, après les deux discours que j'y avais prononcés et. où j'avais rappelé notamment, quelles étaient les propositions de pacification scolaire que je fis autrefois avec le savant M. de Harlez, que je renouvelais en vain en 1805, en opposition à la loi Schollaert, et qui étaient le contre-pied de celle-ci et de la loi Poullel, les cléricaux s'étaient bien gardés de reparler encore du système Lorand-de Harlez, pour essayer d'en faire la justification rte leurs propositions. Mais comme je n'étais pas au Sénat, M. de Broqueville y est revenu et a prétendu que le but de sa loi était » que les fonds affectés à l'instruc-ion publique » le soient de telle façon que es pères de famille trouvent, autant que >ossible, toujours et partout, une école donnant un enseignement conforme à leur conscience. » C'est, en effet, dans ces termes que nous avions formulé, M. de Mariez et moi, le principe de la, pacification scolaire que nous voulions, au moment où la Constitution allait être revisée, réalisée par l'octroi de subsides à toute école digne de soi et ayant le programme de la loi, des maîtres capables, et au prorata du nombre des élèves et du résultat obtenu. Toutes les écoles existantes devaient être main/tenues, toutes devaient devenir des écoles publiques, inspectées, réglées par la loi, les écoles rationalistes mises sur le même pied, les _éçolei> neutres jou çatlioLi- liquès et l>a liberté ou choix du pere d<. familile, libre penseur ou catholique, entièrement assurés. 11 parait que c'était un rêve. Ce que l'Eglise veut en nta t ière scolaire, c'est la guerre et non la paix, 'i modns qu'il ne s'agisse de la paix romaine dans La servitude.Mais, tout le monde doit en convenir, c'était, en tout cas, le contre-pied du régime des lois Scholiaerl-Poulle-t, qui assurent toutes les satisfactions et tous les «droits aux pères de famille cléricaux, aucun droit à ceux qui ne le sont pas. Un joli exemple en est fourni par cette affaire de Docha.mps, dont M. Ozerav a reparlé à la Chambre et M. Speyer au Sénat : a Dochamps, fous les pères de famille, même catholiques, refusent d'envoyer leurs enfants à l'école adoptée, où les instituteurs se succèdent comme les images dans un kaléidoscope ; ils demandent une école communale et M. Poullef se déclare impuissant à la leur donner, et ce, au nom de l'autonomie communale I G. L. ECHOS La nouvelle comète. Dès qu'à l'Orient le Serpentaire surgit des pâles lueurs de l'Horizon, • on peut chercher à apercevoir la faible nébulosité surmontée -d'une aigrette de la comète découverte par Krintzinger. Quelques beMcs soirées ont permis de déterminer les éléments de la course rapide que cet astre chevelu effectue dans iles déserts d'espace. Contrairement à l'attente générale, la nouvelle comète ne sera guère brillante. Elle passera au périhélie le 31 mai, à environ 188 millions de kilomètres du globe central. L'orbe qu'elle parcourt est incilinée de 23°30' sur le plan de l'orbite terrestre. Le point où la comète coupe ce plan en passant du sud au nord, c'est-à-dire la longitude du nœud ascendant, est de 1D8°3G', compté du point verroaL En avril, la comète promène sa nébulosité de lOme grandeur dans la constellations astrale d'Opliinchus : le 13, elle traversera l'équateur céleste et deviendra l'hôte de notre hémisphère boréal. Du 20 au 25, elle | se trouvera entre Rasalague et Sabalraï, brillantes étoiles d'Opliinchus ; enfin, le 30, elle aura quitté cette constellait ion pour visiter Ile groupe Cerbère de la constellation d'Hercule. Continuant, en mai, sa promende parabolique, la comète attéind/ra dans la vaste traînée blanchâtre de la Voie lactée, la région «aux flamboyantes étoiles de la Croix du Cygne, où aura lieu, le 31, son passage au périhélie. Son noyau de 8me grandeur, à son maximum d'éclat, semblera ramper dans cet écran sidéral où les ardentes nébuleuses, aux riches déploiements solaires, s'étendent à perte de vue dons le bleu nocturne.\vv\ La prolongation* de la vie. Il existe une loi générale pour les mammifères d'après laquelle on pourrait dire que la capacité vitale est la même pour tous. Le fait que la sou.ria, le cobaye ou le chat, vivent m,oins longtemps que la vache et le cheval provient de ce que les animaux de petite taille se refroidissent très vile et sont obligés de brûliar beaucoup plus vite leur nourrituire pour maintenir la température constante de leur corps. Que signifie cette «-constance de capacité vitale? 1M. Victor Henri, professeur à la Sorboiwie, vient de l'expliquer. Nous savons, dit-il, que les aliments sont digérés par des sucs digestifs et ensuite utilisés par les différentes» parties du corps, grâce à des ferments qui sont fabriqués par les différentes cellules des tissus, telle que pancréas, foie, globules (blancs, rate, muscles, etc. Les aliments ne peuvent être utilisés que tant/qu'il existe des ferments dans 'le corps. Or, les tissus ne peuvent fabriquer qu'une quantité limitée de ces ferments, mais cette quantité est iLa même chez des animaux très différents. C'est donc dans» la limitation' de production des ferments par les cellules que réside la cause principale de la durée d'e la vie. Une pareille -théorie a bien un caraatère pessimiste, puisque le physiologiste est incapable de modifier à son gré la production des ferments ipar les cellules. Des teatatives nombreuses faites dans sens n'ont pas encore abouti à des résulta certains. Mais ce que le physiologiste ne aait pî encore faire dans son laboratoire, la m turc, «au cvmrs d'es siècles,«l'a réalisé. E effot, l'homme occupe une place de préd lectioa : la capacité vitale de l'homme e «quatre lois plus grande que celle des ai M'es mammifères. Les tissus de l'homme sont capables c produire une quantité de ferments dige: tifs et assimilateurs quatre fois plus fori que les tissus des autres mammifère; C'est là îf^e exception à la loi qui nou montre que le problème cîe la prolonge tion de ta vie ne doit pas encore êtr abandonné et que l'étude des condition de production des ferments offre une voi nouvelle et féconde pour sa solution. \\w Le (lait électrifiô. La stérilisation du Lait par 1 chaleur, ou pasteurisation, la seul reconnue jusqu'ici comme reMiemei efficace, a l'inconvénient d'enlever au la son arôme et lui donner un goût de cui plus ou moins désagréable. On- a essayé, dans ces derniers temps d'obtenir cette stérilisation au moyen de rayons ultra-violets, qui sont, comme l'o sait, de terribles bactéricides. Mais la dil fic-ulté d'obtenir une production constant de ces radiations avec les lampes à euivelop pe de quartz, actuellement en usage, d'un part, et, surtout, l'opacité opposée par 1 lait à la pénétration d'es rayons, paraissen constituer des obstacles insurmontable pour obtenir une bonne stérilisation. Un nouveau et très curieux procédé vien d'être essayé avec succès, paraît-il, e-i Angleterre. Il consiste dans l'éleotrifioalio: du lait, telle qu'elle est pratiquée dans le laboratoires de l'Université de Liverpool. Le lait, ainsi élccfrifié est stérilisé d'un façon parfaite et il conserve si complète ment ses qualités de goût, son «bouquet) que dTis experts n'ont pu distinguer le lai qui avait été soumis à l'électrification, d'ur luit de même provenance, non éileetrifié. On n'a donné, jusqu'à présent, aucun dt ta.il technique sur le procédé dont il s'agit on sait seulement qu'on fait usage de cou rants à haute tension et que l'opératio: s'effectue très rapidement. Dans tous les cas, les bons résultats ol: tenus au point de vue bactériologique on déterminé la v.iiLle de Liverpool à donne une consécration officielle à ce nouvea' système de stérilisation. Pédagogie... Ne vous plaignez plus, prof es. seurs répétiieurs, instituteurs, d - la turbulence de vos élèves... et n leur contez jamais cette histoire qui nou< arrive tout droit des Nouvelles-Hébrides Aux Nouvelles-Hébrides donc, des mie sionnaires avaient chargé six de leur meilleurs disciples, instruits par leur soins, d'enseigner à leur tour la jeuness indigène... Savez-vous ce qu'elUe a fait, 1 jeunesse indigène ? Eli bien ! elle a tou simplement, mangé les six maîtres d'école N'est-ce point dans une He, également que Gulliver vit des jeunes gens s'instruir en avalant des formulas imprimées su pain azyme ? Maintenant, nous sommes fixés : c'es évidemment aux Nouvelles-Hébrides qu Swift donna le nom d'Ile de Laputa. Le tango, qui a fait tant parle ( de lui, ne serait-il qu'une vieill danse revenue sous un autre nom Peut-être : car au Ranelagh, inau guré le 25 juillet 177-1, à Paris, par Morisau on dansait un pas «cadencé à la manièn du balancement d'un navire» et qu'on ap pelait « la tanguette ». l^e jeudi avait lieu à Ranelagh un ba privé où parut une fois Marie-Antoinette alors qu'elle fit son séjour h La Muette Peu de temps après, les plaisirs du liei changèrent : Au Ranelagh, on change de folie L't Te: psichore y fait place à Thalie écrivait le poète Dumersan dans son Epi Ire à l'assij. Mais en 1796,* puis sous le Consulat Terpsichore reconquit le Ranelagh avec li ' élèbre Trenitz, inventeur de nouvelles fi gures de quadrille. Qu'était alors devenue «la tanguette»? On n'en parlait plus. * w\\ Rendez-moi ma patrie ! En attendant que les revues dt fin d'année s'emparent de sa hau tm DersoiuLulité. le roi Guiiltlaume Ior 'JWawuHii >n Rgtf wwan ancien prince de Wiècf, se fait chansoiuner par ses compatriotes. ^ 11 existe en Allemagne une mélodie popu-^ laire qui débute par cette pastorale : « A-h ! •_ si j'étais resté dans mes bruyères ! » Les demie rs é vénemen t s ont i > e rm i s de oh a nge r les paroles et de les appliquer au souverain i-- de l'Albanie. *, ^ Ce n'est pas très méchant et nous avons ^ e peine à croire que l'on s'en divertisse. \\ »- Guillaume de Wied regrette son palais et ck e déclare ne pouvoir s'habituer au séjour de ai Durazzo. Il confond les Grecs, les Mirdites, 0l 31 les Mciilissores, et les traite de sauvages ; L_ enfin, il avoue qu'il ne peut régner sur son m e peuple qu'en conservant sa tête dans le gi- jc s ron d'Essad pacha. d< e Vraiment, la mélodie originale est plus <-x délicate avec son refrain mélancolique : Ah ! si j'étais resté dans mes bruvères, m Je n'aurais rien connu de la souffrance ! qi î MW e ce t Divorcee par radiogramme. lu t Mistress Iving habite Honolulu, so t tout là-bas, an milieu du Pacifique, cr dans les iles Hawafi, qui, depuis vï quelques années, sont devenues améri- ni s caines. „ , Mistress King habitait antérieurement New-York, où elle élait mariée. Elle se su brouilla avec son mari, lui intenta une àc-' 1 lion en divorce et repartit pour Honolulu, 1,1 e laissant ù des hommes de loi le soin de sui- j !j ï vre son procès. I Mme King, étant jeune et jolie, trouva, [t- s bien vile un nouvel adorateur qui lui de-; ni manda sa main. Mais il fallait attendre la m , décision du Tribunal. pc Cette décision est arrivée par la télé-. ' graphie sans fil av'ant-hier. I.e radiogram- me apportait le texte complet du jugement.' q - Et une heure après Mme King élait re-mariée. L'état-civil d'Honoiulu est moim _i( formaliste que celui de Belgique où nous [x ne voyons pas bien un bourgmestre se con- la ; tenlant dl'une dépêche pour considérer un' Ici ^ divorce comme uuthentiquement prononcé. ^ vvw CÎ1 Propos pilaires ! fui ■ Le docteur Kixxmeger prophétise . 101 « Les liommes perdixmt leuirs n j , cheveux avant qu'il soit longtemps; \ , El. nous devons nouis en réjouiV, ca«' les „ cheveux nous ramenaient à l'âge des caJ i I vernies. » » ] i L'excellent docteur ajomte, ironique : , » Mais les femmes, soyez^en cerlains, ne! ° \ seront jamais chauves. » Le U'ai't semble biem émoussé, puisque, dr auraienl-diles les pfl'us beaux cheveux d'U 1 monde, toutes les femmes aujourd liaii por- va tent perruque... __ Et voioi qu'un Danois, le professeur c Brandi, déclare, d'autre part, qite le nom- I ' bre île dames aux lèvres duvetées — par- JL njiis nei : îuousiacnuies, — <iont le visugt s égaie de petits p.oiis facétieux et badins, augmentera sans cosse... « Mais alors les messieurs siéront glabres. » Par bonheur. Ou que de fâcheuses mé » prises ! , Lj t fl'i La charité, s. v. p. ? . De la Pelilc. République : Tout . renchérit, même l'aumône, et K y a quelques jours, -sortant . cl une .répétition, une danseuse du premier f« ? '[uadirille de l'Opéra, la plus gracieuse et a" la plus jolie, — ne la nommons point pour pn permettre à. ses bonnes amies de se recon- nc naître, — fut accostée par un individu qui f,, r lui demandi l'aumône. La jolie fille charitable lui présente une ? pièce de dix centimes. Mais l'individu re- ,, eule en fronçant le sourcil, et grommelle i, d un ton courroucé : ep ■ Deux sous ! Non, mais des fois, pour en - qui que vous me prenez ! Et qu'est-ce que (te vous voulez que j'en f... de vos deux llL 1 ronds ? — Eh bien, s'empresse de répondre la danseuse, ayez l'amabilité, monsieur le i mendiant, de les donner au premier pauvre ï? que vous rencontrerez. Voilà une ballerine dont l'esprit n'est "! point tout entier dans les jambes.. a\ t vvw £ Humour américain. , Le docteur. — Vous souffrez d'in- somnie ? Mangez quelque chose jj, avant de vous coucher. UI Lo malade. — Mais, docteur, vous m'avez t;i dit, il y a quelque temps, de ne rien pron- C; are avant de me coucher. Le docteur. — Hum !... Oui... Mais c'était 00 ■m janvier dernier, et, depuis lors, la scicn- ^ - ce a fait des progrès énormes. ^ ' ' ni [1 faut supprimer la eéruse C'EST UN DES PLUS GRANDS MEDECINS QUI LE DIT Pour mettre d'accord partisans et adversaires la céruse, l'Union Centrale des Ouvriers Pein-2S et parties similaires de Delgique a fait mander à un de nos plus célébrés médecins, . \e docteur Stiénon, professeur à l'Université Bruxelles, ce qu'il îaut croire des dangers ixquels l'emploi de la céruse exposerait les' vriers peintres. Voici l'avis du Maître : « Pour être vraiment complète, nous dit-il, a réponse devrait être en partie technique, et' vous avoue que je suis trop peu au courant-la technologie de la céruse pour aborder ce té du sujet. » Je ne connais la question du blanc do cé-se qu'au point de vue purement médical ; si on opinion, sur ce point-là, peut être de letque utilité aux ouvriers peintres dans la Lté qu'ils soutiennent contre les fabricants de ruse, je puis vous dire que je partage abso-aient leur avis ; la fabrication de la céruse, n emploi dans l'industrie de la peinture' èent des dangers très grands pour les ou-iers qui sont exposés aux poussières satur-nes.> J'estime que l'emploi de ce poison doit âtre interdit par la loi. > l,e maniement de la céruse, quelles que ient les précautions imposées par les rè-Miien' -v c-4 un danger constant pour les pein-s ; l'anémie saturnine, des lésions irrômé-ibles de l'appareil de la circulation et du sys-ne nerveux, les coliques de plomb, etc., etc.. nt la conséquence pivsque constante de l'ac-n un peu prolongée du plomb sur l'orgasme. Cela est surabondamment prouvé et dé-)ntré : aucun médecin ne peut contester co in t. > Je n'ai jamais rencontré dans les hôpitaux ouvrier peintre un peu viol li dans le métier, i no présentât quelque tare saturnine. > Je suh donc pleinement -d'accord avec fnion Central" des Ouvriers Peintres de Bel-[iie. et si l'opinion d'un médecin d'hôpital lit. être utile à la cause qu'ils défendent, je doinx; avec beaucoup de satislacton et eh r souhaitant de réussir. » Je ne vous ferai pas l'exposé des désçr-•s organiques que peut provoquer l'intoxii :ion chronique par le plomb. Ce sont Ifi des !s archi-connus de tout le monde depuis igtemps. 1 Je me rappelle que mon maître, M. le pro-k sseur Crocq, dans ses cliniques, il y a [lie quaranfe années, déclarait déjà que 1 éhï« )loi de la céruse était un danger social. 1 On a quelque peu réglementé depuis l'em-)loi de ce poison, il y a eu un peu d'amé-ioration, mais il est évident que cela ne luffit pas et qu'il faut qu'on interdise cet miploi. » tous nous garderons bien d'ajouter le moin-; commentaire. .a parole est à M. Hubert, ministre du tra-il, et au Parlement. ,e Drame du Figaro INTERROGATOIRE EN SUISSE Lausanne, 11. — A la suite d'une commission £atoire venue de Paris, par ordre de M. Bou-rd, juge d'instruction, le juge d'instruction de usanne a interrogé aujourd'hui M. Gueydan, :re de Mme Gueydan. VI. Gueydan a déclaré qu'il avait reçu de nom-euses correspondances. Il a demandé un dê-. de quelques jours pour faire des recherches consulter son avocat. vl. Boucard, juge d'instruction, devait con-mter cet après-midi, Mme Gueydan et son fils ec Mme Estradère, mais cette dernière ne s'est s encore présentée. 3'autre part. M, du Mesnil, directeur du Raï--l, qui devait également être entendu, s'est t excuser auprès du juge. no ESTRADERE EST ABSENTE DE PARIS Paris, 11. — Dans le courant de l'après-midi, Boucard a reçu une lettre de Mme Ksirac^re, annonçant qu'obligée de partir à l'étranger, e ne pourrait se présenter aujourd'hui à son binet. En conséquence, la confrontation qui vait avoir lieu avec Mme Gueydan a été ajour-e.eux témoignages importants Paris, 11. — M. Boucard. ne pouvant confron-■ Mme Estradere avec Mme Gueydan et M. îpré, son fils, a entendu ceux-ci sur la pre-ère déposition de Mme Estradere. On se sou-mt que dans cette déposition, Mme Estradere ait déclaré que M. Calm?tte avait offert 30,C()0 incs pour entrer en relations avec Mme Guey-n. Mme Gueydan déclara au juge qu'elle con-issait très peu Mme Estradere. Mme Eslrft-re s'éleva, alors a\ec énergie contre les termes : procès-verbal de la confrontation de Mme ibradere avec Mme Cajllaux. Jamais, d:t-elle. ie offre d'argent d'aucune sorte ne m'a été ite ni direct ment ni indirectement par M. .lmette. De plus, j'affirme de îa façon la plus absolue, r J'entends qu'il ne reste rieji de cette légende, e je n'ai communiqué ni lotir.1 ni document aucune sorte à M. Caliu. llc; que. d'ailleurs, puis mon divorce, en 1011. nul n'avait con- iissanoe.de c^lte corresDondauce. Ifaleton du Journal de Oand I i HffàTr TT?T7T I» iULLuôL DE BONHEUI ROMAN DRAMATIQUE léon SA.ZIE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne la catastrophe : ^f'iîon6^8 ^'?sney se tenait dan «bm .. , 'U1 ,'ui servait de boudoi t:'i de lire 1X1 e 4 co,uelier et essayt i;.s ios\'?,is !a Jeune femme avt Ia peiiduie minu î^uïumè."1"*116 ~ tarde 08 ®°!r pI' 'r,03 Eiî15oifrHif'Uemerl,t ^ Plancher soi ftii'uii venaif par 10 tapis annonîa s'ouvrit. reiefa vivement si tt (I ^ ;5va< eQ blanc,la^oé son v r aca——■———^^8he—wa—ga—g— J — Armand I s'écria-t-elle avec joie. Elle courut h lui et lui passa au oou ses br .s, tout en rapprochant de ses lèvres son visage à présent rayonnant, ses lèvres aimantes. . —Mon Armand ! enfin te voilà ! | .Le capitaine rendit peur tous ceux qu'il | avait reçus, un seul baiser... et combien ^ différent de ceux de sa femme 1 Puis se dégageant de l'étreinte charmante de celle-ci, u- pli soucieux, ennuyé au front, il dit, répondant a l'exclamation joyeuse de la comtesse : — lié bien, oui, me voilà ! Qu'y a-t-il là de si surprenant, de si inespéré ? Vous m'accueillez chaque soir comme vous le feriez si j'arrivais d'un long voyage... si j'avais échappé a un danger des plus graves. Madame de Magne demeura interdite ainsi qu'un enfant qu'on gronde. — C'est que je vous aime tant l — Je n'en doute pas, croyez-le-bien, Luj cienne, mais ce n'est pas une raison... H était aile s'asseoir dans un fauteuil. — Est-on venu vous prévenir pour le dîner ? demanda-t-il sans même regarder sa femme. — Pas encore, — ré.pondit Lucienne. — Bébé n'est pas couchée ? — Simone ne va jamais se coucher sans s dire au revo'r à son père 1 Sa gouvernante doit l'avoir faiLdlner... Eille attend que j'an: i nonce votre retour pour venir vous embrasser.! — C'est juste — fit le comte. Lucienne appuya sur un boulon électrique.— Faites-nous envoyer Simone — dit-elle au domestique qui parut. Peu après, Simone entra. -- — Bonsoir,mon papa 1 — cria-t-elle tout heureuse. La fillette courut à son père les bras tendus, les joues toutes roses, la bouche désireuse <i'embrasser, ». fPMoit Steor» g» flty fe capitaine l'embrassant ù peine. — Bonsoir. L'enfant, lmbituée sans doute à plus de caresses, demeurait tout interdite, regardant, de ses grands yeux bleus surpris, son père. — On n élû sage aujourd'hui ? — demanda celui-ci — Mais oui, mon papa — répondit la fillette.Tu ne nie prends pas dans tes bras ?... — demanda t-ellc — Tu ne me mels pas à l'amazone sur ton genou?... Tu 11e veux pas que je t'embrasse, moi !... bien comme il faut? a» — Mais si... tu le peux ! Le capitaine assit sa fille sur son genou, mais il avait dans sa voix en lui parlant une telle sécheresse, dans ses mouvements en la prenant lant de rudesse, sur sa figure un air si contrarié que Simone n'étendit pas ses petits br is, comme elle faisait d'habitude et n'osa pas avancer ses lèvres. La mère intervint. — Embrasse ton pa.pa, ma chérie — dit-elle — et va te coucher. Simone donna à son père deux baisers, mais sans passer les liras autour de son cou, sans rire en cherchant dans la barbe la place où ça 11e pique pas. Puis, le couir bien gros, elle glissa fi terre tristement, et dirigea, vers lu porte sur le pas de laquelle l'attendait l'institutrice. Lucienne, au passage, ta prit et la souleva dans ses bras, la serrant ardemment sur sa poitrine, et, la couvrant de baisers, lui disait tout bas : — Va, ma chérie, va faire ton dodo comme un petit ange. Entre la mène et la fille une relation mystérieure et toute de douleur venait de s'établir, de se greffer sur leur affection. Une souffrance les frappait ensemble et elles sentaient sur elles planer l'aile du malheur. p*ndaat ç» t$»pjv t'était I"' ■".I" . m levé et faisait dans le salon quelques pas nerveux. c; lin proie à divers sentiments, il sembla g; hésiter un moment, s'arrêta élans sa marche fiévreuse, puis tout à cou.', s'adressant ni à sa femme : V — Vous save2, lui dit-il, que nous allons la à l'Opéra ce soir... Vous vous en souvenez ? — Mais oui, mon ami. gi — Je vous ménage, d'ailleurs, ma chère, une surprise... di — Ah I Laquehe 'l — dcmanda-t-elle câ- qi line. — Deux personnes qui depuis longtemps brillent du désir de faire votre con- l'I naissance, m'ont demandé l'autorisation de venir vous saluer dnns votre loge... J'ai fait mieux... pensant que cela vous serait di agréable... je les ai priées de passer la soi- 1' rie avec nous... Cela vous déplalt-il? 11 — Nullement... — répondit Lucienne avec a' une gène très visible. — Ce que vous faites, mon ami... est toujours bien fait... me plaît fr toujours .. Avec anxiété elle demanda ensuite : bl — Mais vous ne m'avez pas dit le nom ri de vos invités. A son tour, le capitaine parut embar- X rassé... Il évita la réponse-directe : ei — Puisque c'est une surprise — fit-il — je ne puis vois la dire... ù présent!... ta Un pressentiment avertit Lucienne que son la mari lui faisait la carte forcée... qu'il vou- ni lait, malgré elie, lui présenter quelqu'un. Or, il y avait deux personnes singuliè- la res, étranges, le frère insignifiant, mais la fr sœur d'une beauté originale, attrayante, avec lesquelles, disait la chronique, était au mieux M. d Magney, et dont Lucienne à avait toujours poussée par une aversion secrète, éludé la présentation, la visite. l'< Etait-ce de ces gens-là qu'il s'agissait ? pe Lucienne avait peine à le oroire... Son ma- de ni n'aurait pas océ... Et cependant... EUe demeurait ainsi songeur, pensive et & m*: w N Jour dissiper culte gène, ce malaise, le )itaine changea brusquement de conver-ion.- \oyons, ma chère, — dit-il, — parlcz->i un peu de l'emploi de votre journée... us ôles-vous bi -n amusée chez les Barce-ie ? V. celle simple question, madame de Ma-sy devint subitement très paie. Vvee le plus grand embarras, elle répon-, cherchant les mots, comme quelqu'un i va mentir : - Mais oui, mon ami. - Simone i. dû s'en donner à courir dans erbe... A -t-elle bien goûté? - Très bien. - Ces promenades lui font beaucoup bien... 11 devait y avoir foule dans e lin chantée ?... Vous n'avez pas vu ni -pPTe, 'ma mère ? Non. Mais vomis jz certainement rencontré ma sœur ? ^ucienne eut comme un mouvement d'ef-i à cette nouvelle question. 'uis, troublée encore, elle ajouta, trém-nt maintenant sous le regard de son ma- - Oui, madame de Caussiel, je l'ai vue... us avons pass-é une partie de l'après-midi semble, -e majordone ouvrant la porte à deux bat-its qui faisait communiquer le salon avec salle à manger vint annoncer que mada-la comtesse était servie. Pendant 'e diner,malgré l'entrain forcé, bonne humeur voulue du capitaine, la ideur, la géne ne se dissipa pas. si l'un ni l'autre n'avait faim. ■out au plus si Lucienne goûta à un fruit, ine sucrerie. ' ' >uis il passèrent dans le petit salon ou i servait au capitaine son café et où la •mission 'ui était octroyée par Lucienne fumer en attendant l'heure du cercle, /était là autrefois l'heure de prédilection la jeune femme, où elle avait bien à elle, « a i* un vu1 acioM Tr»aaaiflB«awBB »' m i m 'i i Parfois, le marquis de Magney, père du capitaine, la marquise,- venaient passer quelques instants avec eux. Ces jours la, le plaisir était un peu gâté... Car le marquis et la marquise n'étaient pas précisément des plus tendres pour leur belle-fille et ne parassaient pas l'aimer beaucoup.Très sets de cœur, très égjïstes, absolument personnels, ces deux vieillards, aux Idées étroites, rigides, à la volonté tyranni-que, gardaient une rancune implacable contre Lucienne qui 11e s'était pas pliOe à leur façon de voir, a leurs ridicules manies. Ils n'étaient que depuis un instant dans le salon quand .1111 domestique parut qui annonça'le marquis de Magney et madame la marquise. Les échanges de banale et habituelle politesse terminés, le marquis, de sa voix pointue, dit en carrant dans un fauteuil son anguleuse personne : — Je suis lise de voir que vous vous ren-diez à 1 Optr a tous deux, parce que la mar-' quise et moi nous étions inquiets sur votre compte. — Mais personne n'est malade à la maison... mon père... — Grâces à Dieu soient rendues, mon fils Cependant, comme cette après-midi, contre notre attente, nous n'avons vu ni ta femme, ni ta fille en.■/! les Barcelane, nous nous sommes demandés ce qui avait bien nu les retenir. r Lucienne eut un mouvement d'effroi — Mon Dieu !... Ce 11e fui. qu'en portant vivement S sa bouche son mouchoir de dentelles qu'c: empêcha ce cri de sortir dé sa gorge opp .- M. de Magney affirma : * CA Mardi 14 avril 191 5 centimes le numéro 58me année N° 104 , ——M—n—— 11 m «[■wimii i n aia.-'.«i»cimB»

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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