Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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08 December 1914
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—— 111 ■ 1 ■ '■ 1 ' -Mm- - i mm 11m Mardi 8 décembre 191^1 10 centimes le numéro 58me année — N° 3'|2 JOURNAL DE GAND c==- ■ ABONNEMENTS : BELGIQUE : 1B francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES « Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE La misère en Flandre Notre confrère le Vooruit vienl de consacrer une série d'articles très intéressants, à la situation cruelle dans laquelle se débal actuellement la population ouvrière de notre province. Nous savons, par les exemples que nous avons sous les yeux è Gand, combien pénible déjà es1 la vie pour toutes les familles ouvrières, privées de leur gagne-pain par suite de l'arrêt presque complet des établissements industriels, de la cessation à peu près générale des relations commerciales, de la crise qui sévit dans tous les milieux d'une façon intense.Nous avons dit aussi que notre administration communale, mut par des aspirations généreuses auxquelles il convient de rendre hommage, faisait tout ce qui étail en son pouvoir pour remédier ai mal dans la mesure du possible et que d'autre part, l'initiative privée, s'inspirant de sentiments de belle solidarité, agissait de son côté, créant des oeuvres multiples pour réduire, dans les limites de ses moyens, la détresse générale. Grâce à tout cela, ei aussi à la vigilance des élus de le démocratie au sein du Collège nous pouvons caresser l'espoii que notre population ouvrière traversera la crise sans endure] de souffrances intolérables et sans être exposée à une misère atroce La situation se présente dan: des conditions toutes différentes en dehors de la ville, et surtou dans les localités industrielles de la Flandre, où la population ouvrière est très dense, et où les conditions économiques sont bier différentes de celles qui se pré sentent dans les grands centres Passe encore pour le cultiva teur et pour le travailleur agricole sans compter ses économies, son livret à la caisse d'épargne, il n'er est guère qui n'ait quelque lo pin de terre dont la culture lui £ assuré des moyens d'existence pour le mauvais saisonjet bien rare est celui qui n'a, dans ses étables une bête à corne ou un porc voire quelques lapins, dont i devra à un moment donné, faire le sacrifice pour vivre. Or, cette perte est réparable. Celui-là en outre peut comptei sur le concours éventuel, direc ou indirect, du château et de 1; cure, de l'administration commu nale, dont il est le plus souven l'ami... et l'électeur, ou même de quelque boerenbond, syndica rural d'élevage,de culture ou d'as surances agricoles, dont la situa tion est généralement prospère e dont les ressources sont suffisan tes pour lui allouer un secours, 1< cas échéant. Toute autre est la situation d< l'ouvrier industriel, dans nos peti tes villes et nos villages, et ces cette situation là que^ le Voorui signale,et qui mérite d'attirer plu particulièrement l'attention bier veillante des autorités et des pot voir publics. Car celui-là est pauvre, et so sort est pitoyable ! En temps normal déjà, sa situe tion est peu enviable. 11 gagna pour lui et sa famille de misère bles salaires ; peut-être a-t-il p quelque peu améliorer sa cond tion, grâce aux syndicats et à 1 propagande, en ces dernière années ! Dans un livre qui fit sen sation, et qui publié en 1902, Di Winne fît connaître quelques chif fres concernant les salaires et le; heures de travail, dans la Flandn ; Orientale notamment; quand notri ami Wurth les cita au Conseil pro vincial au cours de la dernière session, ce furent une tempête e des hurlements sur les bancs de la majorité cléricale. Mais ils n'ei restent pas moins debout, et il: ne sont pas brillants — tant s'ei faut ! — peut-être seulement sont ils devenus un peu plus élevé: aujourd'hui. Cet ouvrier n'a donc pu réali ser d'économies ; il n'a même pi s'affilier à quelque œuvre de pré voyance, souvent même il n'a pi distraire, de son maigre salaire, 1; petite somme nécessaire pou: s'affilier à un syndicat profession : nel, lequel n'est du reste ni puis i sant, ni riche. Or, dans toutes ces petite: : localités industrielles, les usine: i chôment pour la majeure partii ; depuis de longues semaines. Ici ; elles ont souffert de la guerre ; là c'est le charbon qui manque pou donner l'aliment aux machines ailleurs encore, c'est la matièri première qui fait défaut. Et la population ouvrière déj; si misérable, ne gagnant plus rien sans ressources pour acheter de denrées là où il y en a encore crève de misère ! Elle ne doit pas compter, plus qu'i ne convient, sur la bienfaisano officielle; les fonds manquent oi les recettes sont absolument insuf fisantes pour satisfaire aux be soins, même les plus urgents. Et quant à la charité privée ces localités ne comptent qu'ui petit nombre de notables et d< gens aisés, dont les uns ont pri; i la fuite, et les autres prétenaen - être eux-mêmes dans un état pré ■ caire. Et puis, il faut bien le dire ■ il y a enfin des questions d'in ; fluence et de parti ! Alors, il ne reste que les pou i voirs publics; la petite ville es ■ pauvre elle-même; la caisse com i munale est vide, ou peu s'en faut ; l'emprunt, c'est une mythe, il n'1 : a pas de rentrées extraordinaires i donc, sur lesquelles on puisse ta , bier; des impôts nouveaux, de I taxes exceptionnelles, il n'y fau : pas compter ! : Et l'on peut assister à cetti chose triste que les communes n> - sont plus en mesure de distribue t à leurs administrés pauvres qu'ui i ou deux pains par famille — e - par semaine encore — avec un [ couple de francs à titre de se ; cours. Et c'est avec cela qu'il fau t vivre à 4, à 5, à plus parfois, du - rant sept jours. C'est réellement épouvantable t et comme nous le disions, il irr - porte de prendre d'urgence de ; mesures si on veut éviter de catastrophes nouvelles ! ; Nous ne doutons pas que 1 - Comité provincial de subsistanc t ne cherche à étendre son actior t et à venir en aide, de manièr s plus réelle et plus efficace, à ce - besoins pressants. Il faut san - doute des vivres dans les corr munes, mais il faut en outre d n l'argent pour permettre de les a< quérir ainsi que toutes autre L- choses indispensables à la vie. it C'est à ce titre que nous avor t- cru pouvoir faire appel à so u intervention. i- a ♦ Le Guerre ; Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand. [ Décembre 5, hs 6,30. — En I ; Flandre et au sud de Metz les atta- j J ques françaises ont été repoussées.1 ; Près de La Bassée et dans la forêt , de l'Argonne et au ' sud-ouest d'Altkirch les Allemands font des ! progrès. Communiqué officiel allemand Berlin, 5 déc. — Concernant le i communiqué officiel de Paris du • 2 décembre, suivant lequel les ' troupes françaises auraient con-» quis en Alsace Aspach-le-Haut et " Ânspach le-Bas, on communique ■ de source autorisée que près ■ d'Aspach-le-Haut il ne s agit que d'une position abandonnée volon- > tairement par nos troupes. L'inci-5 dent n'a donc aucune importance, î Aspach-le-Bas est toujours aux , mains des Allemands. , Sur le front orienta! Bulletin allemand affiché à Gand. 1 5 déc., G.30 h. — Dans les com-' bats à l'est des lacs Masures nous 3 avons fait 1200 prisonniers. La ' situation est favorable. I Les opérations en Pologne se poursuivent régulièrement. j Communiqué officiel autrichien Vienne, 2 déc. (Wolff) à midi. " — Du grand quartier général ; Sur notre front, en Galicie occi-dentale et Pologne russe, la jour-1 née d'hier et la nuit passée sont 5 restées généralement calmes. L'at-3 taque russe au Nord-Ouest de t Wolbrom a été repoussée. Les ' combats dans la région à l'ouest > de Noworadomsk et près de Lodz ' semblent se développer de façon favorable pour nous. Sous l'influence de la dernière t sortie de la garnison, les Russes ■ sont restés inactifs devant Prze-; mysl Plusieurs aviateurs enne-f mis lancèrent des bombes sans . résultat. Dans les Carpathes, les opéra-3 tions ne sont point terminées, t L'annonce de la prise de Belgrade a déchaîné sur le terrain septen-5 trional de la guerre, une joie extra-î ordinaire. r Le ff. commandanl de l'Etat— 1 major général, t von Hôfer. \ Vienne, 4 déc. (Wolfï). — Dans t les Carpathes, à l'ouest de la Gali-cie et au sud de la Pologne, la journée d'hier fut calme. Les combats au nord de la Pologne con-' tinuent. s Communiqués officiels russes s Pétrograde, 30 nov. — Communiqué officiel du commandant s en chef russe : e Nous nous trouvons devant des 1; positions extrêmement fortes que e les Allemands défendent avec la s plus grande énergie, s De temps en temps l'ennemi 1- prend l'offensive et des combats e corps à corps acharnés s'ensui- > vent. s . On me signale que l'ennemi a reçu des renforts composés de deux s divisions d'infanterie et d'une di-n vision de cavalerie. Dans le voisinage de Klobuskc et de Koalin, dans la région d< Czestochowa, nous avons décou- --un—■ 'wsvaammtf vert une position ennemie fortement retranchée et couverte d'une triple rangée de défenses accessoires.Pétrograde, 2 déc. (P. T. A.) — Du grand état-major général : Calme relatif sur tout le front. Dans la région de Lovitch, l'action continue, mais avec moins d'acharnement. Le 2 décembre, peu avant minuit, l'ennemi s'avança en colonnes compactes et fit une attaque impétueuse contre nos positions au nord de Lodz : il fut repoussé. Dans la région au sud de Craco-vie, nos troupes ont occupé Ve-ritchko.Frontière hollandaise, 4 déc. — D'après la « Kôlnische Zeitung » l'ambassade russe de La Haye, communique ce qui suit aux journaux hollandais : Les combats dans les différentes parties de la contrée près de Lo-witsch continuent. D'importantes forces ennemies, qui ont été amenées en novembre principalement du front ouest du théâtre de la guerre par les Allemands, ont commencé une offensive le 3 déc. dans la contrée Lubomisk-Sezer-zow. De l'autre partie du front sur la rive gauche de la Vistule il n'y a aucun changement réel à annoncer. Du côté des Carpathes les troupes russes ont occupées Bart-feld et pris 8 officiers et 1200 hommes, ainsi que 6 mitrailleuses. Le général Rennenbampf destitué Londres, 3 déc. (Reuter). — Le «Morning Post» apprend de Pétro-grad que le général Rennenkampf aété démisdeson commandement pour êtrearrivé avec deux jours de retard à l'endroit lui désigné pour l'encerclement des armées allemandes.Communiqué monténégrin On annonce officiellement à Londres que le consul général du Monténégro à Londres a reçu un télégramme de Cettigné disant que huit bataillons autrichiens ont atta-le 25 une brigade monténégrine sur les rives de la Drina, dans le district de Vishegrad. Les Autrichiens ont été repoussées avec pertes, abandonnant du matériel et des prisonniers. Communiqué officiel serbe. Nish, lr dec. — Le communiqué officiel suivant aété publié aujourd'hui : « Le 27, l'ennemi dirigea de violentes attaques sur le front Laza-revatz. Ces attaques furent particulièrement violentes contre nos positions dans les villages de Gu-koehes etDoudovatz.L'ennemi fut repoussé sur toute la ligne. II nous attaqua trois fois à Gukoche ef trois fois il fut repoussé. Les attaques dans la direction deDoudavitz commencèrent dont la soirée du 25 et l'ennemi réussit à prendre possession d'unpoint sur la rive droite du Lin. Mais, le 27, nos troupes, par une contre-attaque, délogèrenl l'ennemi et le rejetèrent au-delè du Lin. Au cours de petits engagements autour d'Obcmovatz, sur la rive droite de la Kolubara, nous captu râmes 75 hommes. Durant la jour née du 27 novembre, 29 officiers et 1,500 hommes en tout tombé rent entre nos mains. » En Italie. 1 Un nouvel ambassadeur allemand i Berlin, 4 décemb. — La « Nord ■ Deutsche Allgemeine Zeitung : • annonce : Comme l'ambassadeur impéria à Rome von Flotow doit demander uncongé de longue durée poui raisons de santé, Sa Majesté £ chargé le prince de Bulow des fonctions d'ambassadeur impéria' à Rome. Rentrée de la Chambre. Rome, 3 déc. — La « Kôlnischc Zeitung » écrit : La Chambre italienne a repris aujourd'hui ses travaux. Le ministre président Salandrs déclare à l'assemblée extrêmemeni attentive : Le programme du ministère que je vous présente, lui a été dicte par la nécessité, vu qu'en ce moment critique de l'histoire, il doii songer à l'avenir de la patrie Alors que le gouvernement, renforcé par vos nombreuses preuves de confiance, s'occupait à préparei des lois administratives, fiscales et sociales de grande utilité, le guerre éclata brusquement sans que nous y ayons contribué er aucune manière, après que nous eussions au contraire essayé vainement de la conjurer pour 1< bien de la civilisation. Le gouvernement a dû exami ner si les termes de notre accorc nous obligaient de prendre part 1 cette guerre terrible. Cependan un examen approfondi de notri accord, la connaissance complèti des origines et du but final de 1; guerre, nous mena à la convictioi que nous n'étions nullement obligés d'y participer. Comme nous n'étions nulle ment obligés de suivre un conseil un jugement impartial et libr nous montrait ce que le bien e l intérêt de l'Italie réclamaient, e nous décida à proclamer notr loyale et ferme neutralité. Cette décision devait nous pré parer à entendre à ce sujet de discusions et des critiques pas sionnées. Cependant plus tard petit à petit, l'Italie aussi bien qui l'étranger devait convenirque nou usions simplement de nos droit et que nous les avions jugés cor rectement, en rapport avec Tinté rêt de la nation. Cependant, la franche et loyal déclaration de notre neutralité n suffisait pas pour nous garanti contre les suites d'une catastro phe qui s'aggrave de jour en jou et dont personne ne peut prévoi la fin. Dans les pays et les mers d' l'ancien continent, dont les déli mitations politiques changeron probablement, l'Italie possède de intérêts vitaux, qu'elle a à préser ver et des droits à faire respecter L'Italie doit faire valoir sa situa tion comme grande puissance e ne pas la garder seulement intacte mais également veiller à ce qu'ell ne soit pasamoindrie parl'accrois sement d'autres états. Pour cett raison notre neutralité ne peut pa être une neutralité inactive et non chalante, mais bien une neutralit active et attentive, non pas un ■ neutralité sans force, mais bie: une neutralité fortement armée 1 capable de résister à toute éven ; tualité (Acclamations prolongées La Chambre toute entière se lèv ' et ovationne le ministre président 1 Pour cela la plus grande préoc cupation du gouvernement est e sera la préparation complète d l'armée et de la marine (Apprc bation). Pour les mener à bonne fin ! . gouvernement n'a pas hésité - prendre l'énorme responsabi > d'engager de nouvelles dépense I et d'opérer les transformations ■ militaires que la situation exige. L'expérience de l'histoire, et . principalement la guerre actuelle, ; nous démontrent clairement que lorsque le règne du droit est suspendu, la force reste l'unique sauvegarde du peuple, la force munie des armes les plus perfectionnées. : (Approbation et applaudisse- • ments.) ; Si l'Italie n'a d'aucune façon le but d'opprimer qui que ce soit par là force, elle doit cependant s'ar-: mer aussi bien que possible afin de ne pas être opprimée elle-même : tôt ou tard. 1 A ce premier et impérieux devoir s'ajoute la tâche non moins impor-: tante d'atténuer les effets de la crise qui se fait sentir dans l'indu- ■ strie, par la rupture des relations > internationales, et qui fait crouler ou souffrir bien des industries. 1 Nous avions à prendre des mesures extraordinaires pour la dé-1 fense de nos droits et en vue des 1 arrangements nécessités par notre ' situation financière. 1 Le gouvernement travaillera à ; la réalisation prompte de ces mesures. Entretemps nous pouvons : constater avec satisfaction que ' l'état économique général de 1 notre pays s'est amélioré progres-t sivement, que le travail et le crédit ; rentrent peu à peudans la voie 2 normale et que le peuple garde 1 confiance. 1 Cependant on se méprendrait dangereusement si on devait croire que d'autres mesures extraordinaires. res ne sont plus né 1 cessaires. 1 Le gouvernement sait bien que ' tout cïoit être mis en œuvre pour 1 assurer au pays les quantités - nécessaires de certaines substances et produites, notre aide ne se fera pas attendre, au moment où s ce sera nécessaire, et là où l'initiative privée ne pourrait ' suffire. La paix intérieur doit également s être assurée à tout prix: le gou-s vernement croit cependant que le ~ peuple ne désire nullement les troubles. Le peuple comprend qu'à ce 2 moment la Patrie à besoin du s concours de tous ceux qui veulent r la grandeur et son intérêt. Remettons la lutte politique et r économique, la lutte entre parties, r castes et classes de la population, ; à plus tard. En ce moment l'union de tous 1 les Italiens doit se faire sentir par s la parole et dans les actes. (Applau-" dissements et approbation). Le premier est le plus réconfor- ■ tant exemple de cette union natio» 1 nale, sera certainement donné par > les représentants du peuple. e Le gouvernement, qui considé-rerait ence momenttoutediscusion e de partis comme une offense, et s fait appel à l'aide patriotique de " tous les députés et représentants é du peuple. (Approbations). Unique-e ment par le parlement il reçoit la 1 force dont il a besoin pour remplir son pénible devoir. L'heure présente demande un ■ gouvernement solide et décidé. e Quand vos voix nous donnent '• force et assurance, nous pourrons ~ porter le lourd fardeau de notre responsabilité, continuer le travail e auquel nous vouons toutes nos " forces, défendre les intérêts actuels delà patrie et veiller sur son avenir! e (Vives approbations. Longs ap-à plaudissements. La Chambre en-:é tière se lève et fait une formidable :s ovation en criant « Vive l'Italie ! ».)

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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