Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

2211 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 11 June. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ft8df6mj3r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

JO URNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BSLSIQOK : 15 franc» par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois RUE DE FLANDRE. 3> GAND Pour l'étranger, le port en sut TÉLÉPHONE 865 ' *oir le tarif au bas de la dernière page du journal. L'ECHEC DE K. VIVIANI J'avoue qu'en apprenant, samedi soir, ju'au moment où son ministère semblait constitué, M. Viviani nvaiit tout à coup renoncé à la mission <rue M. Poincaré lui avait contiéfi et vu s'écrouler la combinaison qu'il avait eu tant de peine a mettre sur pied, j'ai éprouvé un vif sentiment de satisfaction.Tout d'abord, parce que j'ai beaucoup de lympathie pour M. Viviani — et aussi pour M. Poincaré, d'ailleurs. Ce sont deux hommes de réelle valeur, jeux avocats très éminents ; M. Poincaré >st Lorrain, et mes électeurs de Virton le sont aussi, et l'on fraternise volontiers des trois cités de la frontière qui a découpé la Lorraine. M. Viviani, l'un des orateurs les plus éloquents de la' Chambre et l'un des meilleurs collaborateurs de M. Clemenceau, qui créa pour lui le ministère du travail, est, destiné, dans l'espérance de ses amis, à un rAle un peu plus fécond et plus utile que celui d'un autre Briand. Et je ne suis pas de ceux qui désirent mie M. Poincaré ne fasse pas ses sept ans de présidence. Or, en faisant constituer par M. Viviani un cabinet radical de nom et par l'étiquette de ses membres, mais dont la raison d'être eût été d'empêcher l'aboutissement du pro-Bramme radical, et qu'on appelait déjà fort justement le cabinet de l'Elysée — mais qui pût été surtout le cabinet l'ambassade de Russie. — M. Poincaré entrait d~ns une voie aussi dangereuse pour lui-même que pour la République et où, comme je le disais ici jeudi dernier, le moins qu'il polirait perdre, c'était sd place. Heureusement. les r 'eaux. ou', .généralement jusqu'ici, s'étaient déclarés con-'enta dès qu'on leur attribuait un certain lombre de portefeuilles — pour les arrivis-les,du parti, être ministre radical dans un ministère d'étouffement dm radicalisme a loujours été le fin du fin de l'art de parvenir — ont compris cette fois le danger et v Dm fait face. Enlrer en masse dans un cabinet qui s'assignait comme objectif de rendre la loi de trois ans intangible, parce que telle est la volonté du tsar, c'était vraiment consacrer la faillite du parti. On a fini par le comprendre et. je suis heureux de constater que le mérite de l'avoir dit semble revenir au jeune député de f.von. M. Justin Godnrt, qui venait d'être élu vire-président de la Chambre et à qui l'on offrait un portefeuille, qu'il a refusé étant données les conditions qu'on y mettait.On sait ou'oulre M. Bourgeois qui refuse toujours, M. Combes nvnit également refusé d'entrer dans la combinaison, dont le programme vrai était l'étranglement du programme de Pau. C'est très bien. Les radicaux français nous avaient déshabitués de cette clairvoyance et de cette énergie, que M. Caillaux, seul, avait eues également pour forcer M. Poincaré à constituer le cabinet Doumergue, au moment même où MM. Barthou, Briand et Mille-rand instauraient le mouvement de réaction larvée, qu'on a appelé le briandisme et dont les électeurs avaient fait bonne justice, mais qui serait arrivé au pouvoir avec le cabinet d'nvortement démocratique que M. Viviani avait eu le grand tort d'accepter la mission de constituer. Maintenant l'Elysée patauge. C'est à qui le défilera. M. Desehanel a donné le signal en disant qu'il préférait garder la présidence de la Chambre. C'est un excellent président et ce n'est pas un radical. Or. la majorité de la Chambre est radicale et il faut un ministère radical qui veuille sincèrement accomplir le mandat que les électeurs ont donné à cette majorité, celui d'obliger les riches à payer leur part des charges publiques par l'impôt sur le revenu et de remplacer la loi de trois ans, mesure provisoire et illusoire autant que réactionnaire, par une organisation sérieuse des réserves de la nation armée. La grosse question, c'est d'ailleurs celle dsl'impftt sur le revenu, dont les riches ne veulent pas entendre parler et qu'ils feront tout pour écarter. La question des trois ans est importante, mais c'est surtout un prétexte. Tout le monde, en France, y compris M. Jaurès et les socialistes, veut faire tout ce # est:nécessaire pour assurer la défense nationale. Mais la loi de trois ans n'a été qu'un ®oyen de fortune, dans l'affolement, d'ailleurs artificiellement grossi, qu'ont causé 'es augmentations des effectifs allemands, • un moment où l'on savait que la Russie •tait inexistante comme puissance militai-re. du moins pour le cas d'nne attaque brus- de l'Allemagne contre la France. La Russie aurait déjà assez à faire avec Autriche, la lenteur de sa mobilisation l empêcherait même de défendre la Polo-Wfi qu'elle exaspère par sa tyrannie et T" se soulèverait contre elle au premier Wup de canon, et la guerre serait probablement finie de l'un ou de l'autre côté des ™sges avant que la Russie ne pût sérieu-'®>ent entrer en campagne. C'est ce qui fait le caractère illusoire de «'le duperie de l'alliance russe, dans la-Wlle la France seule donne tout et ne re-r" r'en, et c'est ce qu'on a toujours laissé 'Snorer au public français. La nécessité, brusquement apparue, du «"vice de trois ans, n'a pu exister que si "Russie ne compte pas. £t c'est la Russie qui l'a exigé et qui connue à l'exiger avec une insolence dont il i.-. P^fiant que les François ne se sen-"M pas froissés. Le servioe de trois ans no donne pas un mme de^ plus pour le cas de tfuerre. Et rjr constituer en te js de paix la couvor- de troupes presque mobilisées à la ntière de 1 Est, pas n'était besoin d'im-11 'u,n.e ffnnée de service de plus. li_' Ju'fisait d'user d'une façon plus inte-1-K ■ ressources dont on disposait, de i'inu-mer 'ou'es '6S garnisons inutiles de lièrrieUr,au p0'ur Srt>11Per h 'a fran-libles 1Est lea 'orces exercées dispo- oif» recouran' "u recrutement régional, «ftwwit en outre la rapidité de mobilitéi ' nécessaire. Et puis et surtout, il lniri • comme ne cesse de le dire M.; rompre avec le préjugé de l'état-! oui.continue à ne compter au'aiveq i l'active, l'armée de métier, et néglige l'utilisation des réserves, qui donneraient dans! un pays comme la France des ressources] presque inépuisables, autant d'hommes/ en tout cas et d'aussi bons pour la guerre que ceux que l'Allemagne pourra mettre en ligna II ne s'agit pas de faire de l'armée' française une armée de milices, 'comme on affecte de le dire, mais il s'agit d'organisé^ intelligemment la défense nationale, en: utilisant toutes les ressources du pays,i conformément à ses instinct» démocrâti-1 ques et militaires, a ses institutions politiques, aux meilleures et plus glorieuses traditions de la Révolulion française. Il s'agit, derrière la couverture que peut fournir, et au-delà," le service de deux ans, que fournirait même le service d'un an si les états-majors se décidaient un jour à être intelligents, d'organiser d'avance la levée en masse, la nation tout entière en armes, comme naguère la Bulgarie -n n donné l'inoubliable exemple. Donc rien ne serait plus facile que de s'entendre à ce sujet si la routine malfaisante des militaristes professionnels, dont la sottise s'est étalée à la stupéfaction de l'Europe lors de l'affaire Dreyfus, ne se doublait pas des intérêts conservateurs coalisés, dont l'objectif est d'écarter l'impôt sur le revenu beaucoup plus que la nation armée et de la pression exercée sur M. Poincaré et son entourage réactionnaire par la calamiteuse Russie, incarnation de toutes les formes de réaction et dont malheureusement les conseils sont considérés comme des ordres dans les cercles diri-, géants de la République, amie et alliée. Cette intervention de la Russie, ce chantage de l'alliance russe sont aujourd'hui patents. La République se doit à elle-même de ne pas le subir et de rester la France et non la servante de la Russie. GEORGES LORAND. ECHOS Doléances ! Ecoutez le récit des infortunes d'un journaliste clérical qui, voyageant en chemin de fer, s'avisa'de rechercher ce qu'il advenait des journaux que, après lecture, les voyageurs abandonnent dnns les compartiments. Il a constaté que des employés et ouvriers de In 1 gare faisaient rapidement le tour des corn rwrtimpnts pour recueillir les journaux délaissés et qu'ils en faisaient un triage. Et il ajoute . « Ma foi !... pardonnez mon geste curieux ! J'ai voulu savoir quels journaux mes quatre compagnons de voyage avaient laissés dans-le train. J'ai fait un paquet de leurs dépouilles et, descendu de mon compartiment, j'ai lorgné un fureteur officiel ■qui s'y précipitait, oh ! pour en sortir bien- ' tôt... sans les journaux catholiques que j'y nvnis Iai.s<= A<=. San*? doute, î' n'avait pas mission administrative de recueillir les journaux « de cette opinion ». » Quant à moi, dans ma chambre d'hôtel, quand j'ouvris ma valise, je constatai que mes quatre compagnons avaient abandonné d«ns le train une dizaine de journaux appartenant aux « autres opinions » préférées certainement par l'inquisiteur de ;mon compartiment. J'avoue tout bonnement n'avoir nullement regretté mon geste, curieux. J'ai déchiré sans pitié cette littérature <( croustillante ». : De tout quoi il résulte : 1° Que sur cinq voyageurs, il en est quatre qui achètent et lisent les journaux anticléricaux ; et encore, l'unique lecteur des feuilles cléricales était un journaliste, obli-.gé professionnellement à leur dégustation : :c'est, en effet, la nroportion habituelle. : 2° Que le personnel de l'administration, ;comme l'immense majorité des voyageurs,! préfère les organes de l'opposition à, ceux !des évêques. Voilà ce que la curiosité du correspond dant de la Gazelle de Liège l'a obligé à constater. On est souvent puni par où l'on a péché l vvvv L'âge des monarques. Le doyen est l'empereur d'Autri^ che, François-Joseph, né le 8 août 1830, ce qui lui donne 84 ans. "Voici maintenant, dans l'ordre chronologique, l'âge des autres souverains : le roi Carol, de Roumanie, 79 ans : Nicolas Ier, du Monténégro, 73 ans ; Pierre Ier, de Serbie, 70 ans ; Louis III, de Bavière, 69 ans; le prince Albert, de Monaco, 66 ans; Gustave V, de Suède, 56 ans ; Guillaume II, d'Allemagne, 55 ans ; le roi Ferdinand de Bulgarie, 53 ans ; Nicolas II, de Russie, 46 ans ; Victor-Emmanuel III, d'Italie, 45 ans ; le rpi de Norvège, 42 ans ; le roi Albert, de Belgique, 39 ans ; la reine Wilhel-rnine, de Hollande,'*84 ans ; Alphonse XIII, d'Espagne, 28 ans. C'est le plus jeune des mnnflrfrnea. -v\v\ Profanateurs de sépultures. Les cléricaux flamands viennent de prouver encore l'intensité de • leurs sentiments chrétiens. Leur léconvenue électorale a changé certains de :es fanatiques en cannibales. La Nleuwe Gazet nou3 raconte leur dernier exploit en :es lignes édifiantes : ' « Voici, dit-elle, un fait qui démontre ce lue sont les mœurs électorales cléricales i .a campagne et à quel degré moral sont Jescendus ses auteurs : Pour se venger lu triomphe libéral dans l'élection du 24 mai, à Audenarde, des cléricaux ont dévasté la tombe des beaux-parents de M Van Gheluwe, brasseur à Audenarde, qui était candidat libéral à l'élection. » Cet acte honteux est le commencement 3e la campagne électorale menée par les cléricaux dan.s les campagnes flamandes contre nos amis. Ce fait scandaleux rappelle la prouesse identique commise un iour d'élection, à Eysden, où des cléricaux pochards allèrent danser sur une tombe. »Le père Stracke a appelé «Barbares l'Europe >> les campagnards cléricaux conduits par le clergé * avait probablement assisté à une campagne électorale des cléricaux flamands I » Mais cette affreuse profanation de sépulture est pire qu'une œuvre de barbares ! Les peuples les nlus sauvages ont encore du respect pour les morts, ce qui manque l complètement à nos « chrétiens !... » Et c'est le parti qui a dicté à ces gens-là ces conceptions de vie sociale, qui prétend Iau monopole de la direction morale des iiiassM.-et .aui n-'a aue.ealcunmÊiJiîaûiiii- aieuses à l'endroit des esprits francs et libérés qui entendent conformer leur vie aux préceptes laïques de dignité intime et de solidarité collective ! ww Humour anglais. Encore les trois nations-sœurs. Un Anglais, un Ecossais et un Irlandais chassaient ensemble dans la jungle. Ils aperçurent tout à coup un homme qui fuyait devant un tigre furieux. Ils levèrent tous tes trois leurs fusils, tirèrent ensemble et tuèrent le tigre sur le coup. Or, l'homme qui fuyait était un prêtre de Bouddha, très haut placé dans la hiérarchie. Il engagea ses trois sauveurs à venir visiter son temple. — Demandez tout ce que vous voulez, dit-il, tout, et vos vœux seront exaucés. L'Irlandais demanda la gloire et l'obtint. L'Anglais demanda à devenir multimillionnaire et le devint., Quant à l'Ecossais, il attendit que ses deux compagnons fussent partis. i— Et vous, mon atni, que demandez-vous ? dit le prêtre. L'Ecossais réfléchit un instant, puis répondit : _ — L'Irlandais à la gloire et l'Anglais a l'argept. Donnez-moi donc l'adresse de l'Anglais. L Affaire Wilmart ON CHOMERA JUSQU'A LUNDI Bruxelles, 10. — La prochaine anidience de l'affaire Wilmart est fixée ù lundi prochain.La Grise Ministérielle Française Le nouveau ministère français IL A ETE PRESENTE A M. POINCARE Paris, 10. — M. Ribot s'est rendu ce matin, à 11 heures, à l'Elysée, avec les membres du nouveau cabinet, qu'il a présentés au président de la République. Les ministres se réuniront en Conseil demain, h 5 heures au ministère de la justice. C'est au cours de cette réunion que seront arrêtés les termes de la déclaration ministérielle. Un Conseil des ministres aura lieu vendredi matin, à l'Elysée. Dans i'après-midi du môme jour, le gouvernement se présentera devant les Chambres.; LA POLITIQUE DU NOUVEAU CABINET Paris, 9. — Si l'on en croit les renseignements recueillis auprès de plusieurs ministres, ]a déclaration ministérielle sera tout à fait & gauche, sur l'application des lois laïques commersur les problèmes financiers de l'heure présente, è'.'e ne doit ctre dans l'esprit des membres du cabinet l'objet d'aucune critique sur les bancs républicains. On remarque toutefois dès maintenant qu'une opposition des gauches se manifeste malgré tout de façon extrêmement vive. Il faut s'attendre, dès le jour où le cabinet se présentera devant les Chambres, c'est-à-dire probablement jeudi, à une grosse bataille parlementaire. l'Etranger UNE MECHANTE SATIRE Borne, 9. — Le journal Stampa reçoit de I) razzo du publidste bien connu, capitaine Cipo article au .6U3et de la situation actuell en Albanie. L'article est une méchante salir» mais significative des sentiments que beaucou a Itahens nourrissent envers le prince Guillai me de Wied. Le prince est tellement dépourv 3e tout prestige, écrit le correspondant en que.1 tion qu il n'est pas môme parvenu à trouve quelqu'un à Scutari qui mettrait sa maison . sa disposition pour le cas où il serait obligé d se réfugier dans cette ville. Le prince aurait éf' obligé de ^retenir h l'avance deux Cha Irè: modestes, qui servent d'ordinaire a héberge) des voyageurs de commerce. La situation fi nnneière du prince est très pey favorable. Le prince a, comme on le sait, reçu une avance d: trois millions de banques italiennes et au tri chiennes. De cette somme. Guillaume de Wiec: aurait, toujours d'après le capitaine Cipolla. employé 800,000 francs pour le pavement d'anciennes dettes personnelles. Puis un million et demi aurait passé à l'organisation de la Cour, de sorte qu'il lui resterait encore un million qu'il voudrait sauver. Le ministre de Roumanie aurait conseillé au Drince de déclarer, dans, un manifeste public, qu'il préfère renoncer à la Couronne que d'être la cause d'effusion dp sang. Pour la reste, les choses prennent de plus en plus le caractère d'une folle comédie. Un auteur de comédie très connu, serait arrivé à Durazzo pour y rassembler des matériaux pour uns opéretio (1!) qui enfoncerait de loin le l.bretto de' la Veuve Joueuse. Durazzo serait excédé de ces figures de comédies et d'opérettes qui entourent le prince, comme au finale de l'opérette les choristes, les acteurs, qui ont préparé le plaisir du public ILe député Cirmini écrit dans le même journal que. dans les milieux diplomatiques de Home on considère la situation comme très dangereuse, d'autant plus .qu'on connaît le manque d'énergie du prince Guillaume qui «pend constamment. au tablier de la princesse » et dont il se fait accompagner, même lors de ses visites diplomatiques.L'attitude de l'Autrich ' inquiète également le député, car certains éléments autrichiens montrent un besoin d'activité, qui ne promet rien de bon. En outre, on remarque une agitation suspecte de nombreux agents autrichiens chez les Mirdites et les Maiissores. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE La soumission du dictateur Huerla Vers la solution New-York, 10. — Les journaux yankees estiment que la décision de Huerta renonçant au blocus de Tampico équivaut à la soumission du dictateur, qui, d'ailleurs, ne pouvait pa^ agir autrement. Que pouvait-il faire, en effet, contre .le colosse américain, contre les rebelles victo- • jrieux et contre son propre neunle. dont, l'ho^ 1 ilité a son é<?ard se manifeste chaque jour avec •plus de force? D'autre part, on doit reconnaître que le président VVilson, dans cette afafire. ne s'est pas départi de la plus stricte impartialité. S'il permit aux transports allemands de débarquer des armes pour les gouvernementaux, même après l'occupation de Vera-Cruz par ses troupes, pourquoi n'airrait-il oas accordé les mêmes avantages aux rebelles qui occupent Tampico, puisqu'il n'a (jamais reconnu le gouvernement huertiste? , Quoi qu'il en soit, l'attitude résignée du dio .tateuir, qui semble ne songer, maintenant, qu'à jsauver sa tête, rend plus aisée la mission des piplomates sud-américains, et permet d'espérer ; uue nous assisterons bientôt à la solution défi- f nitive du redoutable problème mexicain, sur la ! hase d'un gouvernement provisoire formé par , [es éléments révolutionnaires et présidé par le i généra] yenwsUano Carranza, ^ I LA POLITIQUE ANGLAISE Les SlinoT Bills pour commencer — Les morceaux de résistance la semaine prochaine — Que feront les lords ? — En Irlande : Le Waterloo des cléricaux. Londres, 10. — La Chambre des lords, qui n« reprendra ses travaux que lundi prochain — [Leurs Seigneuries ne sont jamais pressées — aura à choisir entre la ratification définitive dru Home-Rule et du biîl gallois, c'est-a-dire la soumission abjecte, ou le retentissant camouflet qu'ils devront s'apprêter à recevoir par l'intermédiaire du Parliament-Act, s'ils prennent le barti de les repousser une fois de plus. Terrible Bilemme! Que feront Leurs Seigneuries? Chi lo fa? On m'affirme que, sur les conseils du chef [de la fraction intransigeante, lord Willoughby kie Rrooke, qui a d'ailleurs une figure à daques, Bis se décideront pour le camouflet. Nous verrons bien. I Les Communes, qui ont recommencé hier leurs (travaux, n'ont à s'occuper, cette semaine, que de projets de loi secondaires, des amendements ûiu Bill des Assurances, des nouveaux subsides iau Home-Office, aux départements des postes, pes télégraphes, des téléphones, etc. On a réservé les morceaux de résistance, notamment la discussion du Pdural-Voting-Biil pour la semaine prochaine, et nous aurons aussi, alors, un nouveau débat sur l'Irlande, où les volontaires uls-tériens de Carson se morfondent en voyant grossir les-rangs des volontaires autonomistes de Devlin, prêts ù étouffer dans l'œuf, sans que même le gouvernement ait eu le temps de s'en mêler, la grrrande révolution ulstérienne annoncée depuis deux ans. et qui, je n'ai cessé de [vous le dire dès le début, n'éclatera jamais. Entre-temps, à Cork, le seul comté d'Irlande pù les nationalistes cléricaux de l'ôvêque de [Cork, du béat O'Brien et du séraphique. Healy. a'Miés des torys, avaient quelque force les démocrates viennent de conquérir le Couniy Coun-cil, où jusqu'ici les obrienites avaient régné en maîtres, avec la même gaillardise qu'ils con-jquirent, il y a deux mois, l'Hôtel-de-Ville de Cork-City. C'est, de l'aveu de tous les journaux, même des torvs, le Waterloo des natiopajistes toitramontains de la Verte-Erin. LES GREVÉS D'ITALIE LE SERVICE DES TRAINS EST NORMAL Rome, 10. — Les nouvelles parvenues de différents points de l'Italie annoncent que. malgré la proclamation de la grève des chemins de fer, le service des trains s'effectue normalement, sauf entre Ancône et Bologne, où la voie a été endommagée près de Fabriano, Imola et Faenza. A Rome, la grève générale continue. La plupart des magasins sont ouverts. Les joUiTuanx, à ^exception du Pof "lo Romano, ne paraissent pas. • A Venise, la grève est terminée. La ville, a repris sa physionomie normale. A Milan, la grève générale continue. EN ANGLETERRE LA TRANSFORMATION DE LA CHAMBRE DES LCXRDS. Londres, 10. — On dit que le gouverne-1 ment a terminé ses propositions de transformation do la Chambre de» Lords. Qette: transformation serait très grave. Avant tout, on supprimerait Ae prirrvne de l'hérédité. Les membres de la Chambre des Lords seront nommés en partie par le roi et en partie élus. Une partie des membres de la Chambre des Lords serait choisie, à, l'avenir, parmi les députés de la Seconde Chambre. A LA DOUMA UNE DEFAITE DE LA DROITE Sl-Pétersbûurg, 10. — La séance du soir de la Douma, qui a eu lieu devant une assistance considérable, a été consacrée à la discussion du projet de loi relatif à l'immunité parlementaire. L'extrême-droite a présenté des amendements tendant à restreindre l'immunité. La Douma a refusé de discuter ces amendements et a voté d'urgence le projet de loi par 1G6 voix, octobristes et opposition, contre 69, droite et nationalistes. L'INCIDENT MEXICANO-JAPONA1S UN DEMENTI Berlin, 10. — Une dépêche de Tokio déclare inexact le bruit qui a couru de la disparition du ministre du Japon au Mexiaue. ' FRANCE UN DUEL1 Paris, 9. — A la suite d'une polémique de presse, une rencontre à l'épée a eu. lieu entre MM. Henry Berenger, sénateur, et Ponsot, député.A la seconde reprise, M. Ponsot a été atteint au-dessus de la main droite. Les adversaires se sont réconciliés. ; ALLEMAGNE NOUVELLES GARNISONS EN ALSACE-LORRAINE Strasbourg, 9. — I^s autorités supérieures ont décidé définitivement la création de nouvelles .garnisons à Munster, ù Altkirch et à GuebwiiJer. ANGLETERRE SUFFRAGETTES AU CONCOURS HIPPIQUE Londres, 9. — Le Matin de Paris publie, au sujet des scènes qui se sont passées lundi au concours hippique, les nouveaux renseignements qui suivent : A peine les souverains avaient-ils pris place dans la loge royale qu'une jeune femme, élégamment vêtue, qui était assise juste en face, se levait et commençait à crier : —- Votre Majesté I Je proteste... Elle n'en put dire davantage, car un des nombreux policemen mêlés à la foule en prévision de nouvelles manifestations suffragistes la saisit immédiatement et, la faisant passer par-dessus la balustrade, la déposa délicatement entre les bras de deux de ses collègues, qui la transportèrent au dehors, aux acclamations de l'assistance.Plus tard, au moment où les officiers anglais entraient dans l'arène pour disputer la Coupe du roi Edouard VII, une seconde suffragette surgit de la tribune qui s'élève ù gauche de la loge royale et se mit à hurler : — Votre Majesté I Je vous demande une fois déplus... < . • " Comme la première, cette seconde manifestante ne put aller plus loin dans son intempestive exhortation : empoignée par quatre robustes oolicemen, elle fut emportée, se débattant criant, agitant les jambes, tandis que des pale, freniers la huaient et la sifflaient. Presque au même moment, une troisième femme dut être expulsée, et a peine le calme était-il rétabli depuis quelques Instants qu'une quatrième se prit à crier à son tour : — Vos Majestés mettront-elles enfin un terme aux tortures... Inutile d'ajouter qu'elle opéra sa sortie dans es mêmes conditions que les autres Les désordres dont deux églises catholiques, e Brompton Oratory et la cathédrale de West-uinster, furent hier le théâtre, ont eu leur dénouement cet après-midi au tribunal de police de WâSbXtiOifcB&t — - ~ - -- Miss Christine Adarr.s, condamnée a 125 francs t'amende ou, a défaut» a un mois de prison, i déclaré qu'elle ne paierait .pas l'amende; \lrs. Fausten. qui était représentée par son mari, lequel dit que sa femme était suffragette .'t lui suffragiste, s'est vu gratifier de quatorze jours de prison. Une Allemande nommée Yehnacker, qui tenait des propos incohérents, sera soumise à l'examen du médecin aliéniste. Enfin une jeune femme, qui avait dit s'appeler Napsier et qu'on venait de condamner a sept jours de prison, a lancé cette apostrophe : — Nous n'avons pas de roi I Mais grâce à Dieu, noojs avons Mrs. Pankhurst 1 Un tableau endommagé à coups de marteau Birmingham, 9. — Cet après-midi, dans ta galerie d'art, une suffragette a endommagé, à coups de marteau, un tableau du peintre Ro-rriesy. La suffragette a été arrêtée. DANEMARK LA CONSTITUTION SERA REVISEE Copenhague, 9. — Le Folketing a discuté, aujourd'hui, le projet de loi relatif a la modification de la Constitution. Le rapport de la majorité (gauche, radicaux, socialistes) de la Commission mixte instituée par le Folketing et le Landting a été adpoté, ù l'appel nominal, par 103 voix (gauche, radicaux, socialistes) contre 7 voix (droite). Le projet lui-même a été ensuit-» adopté par 102 voix contre 6 voix. DISSOLUTION ? Copenhague, 9. — Le Landsting a discuté également aujourd'hui le projet de loi relatif à la modification de la Constitution. Les membres du groupe conservateur n'ont pas pris part à la délibération. Le ministre président, M. Wahle. a déclaré qu'après le vote auquel la moitié des membres du Landsting n'avaient pas pris part malgré leur devoir de députés, le gouvernement devait prier le roi de dissoudre le Landsting afin de poyvoir obtenir ensuite un Landsting qui pourrait travailler conformément à la Constitution. Trente-trois membres de toutes les gauches ont voté pour le rapport de la Commission mixte ; trente-trois n'ont pas pris part au vote. Le président du Landsting a déclaré que le vote n'avait pas donné un nombre suffisant de voix pour que la discussion fût définitive. La prochaine séance a été renvoyée â plus tard. Le ministre président a eu cet après-midi une conférence avec le roi. Un conseil des ministres a eu lieu ensuite. RUSSIE REGENERATION INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE St-Pétersbourg, 10. ~ La Douma ayant terminé la discussion du budget, a adopté un ordre du jour aux termes duquel le gouvernement est invité à organiser le crédit industriel Indispen-sab.e au dévelopipement de l'industrie national Le gouvernement est invité en outre A prendre toutes les mesures utiles pour dévelop-per le commerce avec l'Orient, avec la Perse, la Chine et la Mongolie en particulier, cela soit en établissant des tarifs spéciaux en faveur de ^exportation, soit en modifiant les tarifs doua-niers en vigueur, soit encore en ouvrant de ru u-vetiies voles de communication. BULGARIE VERSION GRECQUE Athènes, 9. — On reçoit ici de Soîia les renseignements suivants sur l'incident d'hier : Depuis le matin la foule s'est rassemblée de vant l église grecque. Sur .protestation de la légation de Grèce, la police a d'spersé les ma-infestants à deux reprises, mais dans l'après-midi, les manifestants, malgré la présence de la ponce, qui n'est pas intervenue, ont fait irruption dans l'enceinte de l'église. Ils ont brisé es portes et commis de nombreuses déprédations. Ils ont arboré, sur le sommet, un*drapeau bulgare. Ils ont forcé ensuite les portes de 1 école grecque. Ils ont brisé de nombreux objets, parmi lesquels le portrait du roi de Grèce. LES CAUSES Sofia, 9. — L'occupation de l'église grecque à Sofia a été provoquée par deux incidents consécutifs qui ont produit une vive irritation dans 1 opinion publique. Avant-hior, a l'issue de la messe de l'église grecque, un employé de banque a été pris en 1 aF.ranî délit propagande en faveur de la , flotte hellénique, pour laquelle la colonie grecque de Sofia avait une fois déjà versé une somme de 60,000 francs. Hier, une femme grecque, ayant toutes les allures d un ag^nt provocateur, se livra, dans un grand restaurant, â une manifestation intempestive contre la Bulgarie, injuriant les Bulgares, criant que l'armée hellénique mettrait très prochainement les Bulgares h la raison. Le scandale qui en résulta donna un nouvel élément à l'irritation populaire. La foule se rassembla spontanément malgré la pluie battante et se dirigea immédiatement vers l'église et l'école grecques qu'elle occupa sans aucun autre incident. Un service religieux fut aussitôt célébré par l ancien'vicaire bulgare de Vodena en Macédoine. Dans l'école on a trouvé une carte géographique où toute la Thrace et la Bulgarie orientale étaient indiquées comme faisant partie de la grande Grèce. DECLARATION AU SOBRANIE Sofia, 10. — Parlant de l'occupation des églises grecques de Varna, Slanimr a et Sofia, le président du Conseil déclare que les faits qui viennent de se produire sopt très regrettables non seules, nt pour le gouvernement, mas pour ia Bulgarie entière. La Bulgarie veut la paix et, malgré les provocations de ses voisins, elle ne se départit pas de son calme ni de sa tolérance habituelle. Malheureusement, los excès nombreux dont les Bulgares sont victimes dans les pays bulgares restés sous la domination étrangère, ne pouvaient rester sans écho parmi le peuple, surtout pm ni les milliers de réfugiés. L'administration est étrangère ù un mouvement né spontanément de l'effet de ces persécutions incessantes. x) gouvernement désapprouve les faits qui se sont produits.. Son désir est d'apla-nir les conflits du passé et d'établir des rapports meilleurs avec ses voisins afin de sauvegarder l'élément bulgare en Macédoine. Quant aux coupables, -ils seront punis. REVOCATION DU PREFET DE POLICE DE SOFIA Sofia, 10. — Le préfet de police a été révoqué pour n'avoir pas pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher éventuellement que la foule occupe l'église grecque. SA l ISFACTION A LA GRECE Athènes, 10. — On annonce de Sofia i; e le gouvernement bulgare étudie actuellement le moyen de -éaliser la restitution des églises et des écoles grecques de Sofia ù la légation de Grèce et le paiement de dommages-intérCts pour les dégâts commis d*ns les églises et écoles saisies.Quelques incidei t encore signalés à Sofia, où la maison Grec aurait été pillée. A Doutgas, • quelques écoles privées auraient Mé fermées et la maison d'un "grec aurait été . pillée. Les vitres de plusieurs établissements auraient élé brisées. ROUMANIE LES ELECTIONS LEGISLATIVES Bucarest, 10 — Les élections législatives ont pris fin hier. Ont été élus: 145 libéraux, 17 démocrates, 2 nationalistes, 22 conservateurs et » candidats indépendants. GRECE DANSE DE MILLIONS Athènes, 10t = Le ministre des finances vient j i ! de présenter à la Chambre le projet de budget pour 1914. L. . dépenses ordinaires prévues sont de 220 millions. Les recettes ordinaires de 224 millions. Les dépenses extraordinaires prévues pour l'armée, la flotte, l'installation fces réfugiés, l'exécution des travaux publics atteindront 184 millions. Elles seront couvertes par les ressource® de l'emprunt conclu en France. UNE NOTE TURQUE RASSURANTE Athènes, 10. — La Porte a fait savoir au gouvernement hellénique qu'il déployait toute son' activité pour assurer la tranquillité des Grecs dans toutes les régions de 1 ëmpire ottoman.-Elle prépare actuellement l'envol d une commission à Smyme. TURQUIE EN SIGNE DE DEUIL' Constant,nople, 9. — Le patriarcat œcuménique a adressé â la Porte, dans l'après-midi, und note annonçant sa résolution de fermer les églises et les écoles en signe de deuil, en raison de la persécution des Grecs. Cette résolution sera communiquée non seulement aux Eglises au-tocéphale et orthodoxe, mais aussi a i Lguse anglicane en leur demandant des seoours^ La décision de cette fermeture a fait grande impression Les journaux, ici, ont reçu 1 ordre de ne pas en parier. MAROC ECHECS MAURES A MELILÊA Melilla s — De nouvelles positions. ont été enlevées aux rebelles. Les troupes régulières to-digènes ont eu un tué et six blasés. Les rebelles ont perdu 21 tués et de nombreux blessés. Une expédition isolée dans une île Washington, 10. — Le g-rde-côtes Btere part de Saint-Michel (Alaska) pour 111e Wrange, où se trouvent isolés quatre Esquimaux et dix-huit blancs, _ dont uii sa-vant, appartenant à l'expédition canadienne Stephehson. Dans les Balkans QUELQUES NOUVELLES Durazzo, 9. — L'audition des témoins dans l'affaire Murichio-Chirtigo est terminée. Les rebelles ont essayé ces jours derniers, a plusieurs reprises, d'entamer des négociations avec la Commission de contrôle. 2.500 hommes de troupes qui ne sont plus ne-' cessaires en Epire ont reçu l'ordre de se rendrei à ELbasan, où Us arriveront après-demain. , On dit qu'Ahmed-Bey-Mati se tient aux confina de la Malissie, d'où il marchera contre Tirana sur l'ordre du prince. CONTRE LE PRINCE MUSULMAN Vienne, 9 — La Newe Freie Presse reçoit de Belgrade, de source particulière, l'information suivante : Le bruit court dans cétte ville que les gouvernements grec et serbe ont informé les gr.an-j des puissances qu'ils ne laisseront, en aucun i cas, un prince musulman monter sur le trône d'Albanie. PROCHAINES HOSTILITES Durazzo, 9 — En vue de réprimer le plus rapidement possible le mouvement de révolte: on projette une action simultanée sur trois cotés, en partant d'Alésio, de Durazzo et de Va-, loua. Les troupes marcheront en avant, sans douté, dans le courant de cette semaine. MISERABLES Durazzo, 10. — Des gens appartenant a la tri-; bu des Hasi sont arrivés à Durazzo. Ils viennent; de la région de Zumbi pour demander quon les protège contre les incursions des Monténégrins et qu'on soulage leur misère. la Guerre au Mexique ! LES CANONNIERES QUITTENT TAMPICO | Washington, 9. — L'amiral Badgçj- télégra-I phie que les canonnières fédérales mexicaines î ont quitté Tampico et après-midi et sont retournées à Puerto-Mexico. HUËRTA EN DANGER On fait circuler a Mexico un manifeste invitant le peuple a empêcher la fuite du président, mentionnant ses crimes et déclarant que justice ne peut être faite qu'en l'exécutant. GRACIEUSETES MEXICAINES Tandis qu'à Niagara-Falls les diplomates essayent do dénouer l'imbroglio mexicain, le dictateur Huerta et le général Villa échangent quotidiennement, par la voie, télégraphique, les plus pittoresques aménités. Chaque matin, dit une correspondance de New-York, le chef des rebelles, en quelque endroit qu'il se trouve, se met en communication avec Mexico et adresse a Huerta des télégrammes dont voici un spécimen : «Attendez-moi, pourceau. J'arrive pour vous pendre. Choisissez votre arbre et votre branche, car je serai bientôt là. » Le général Huerta. paraît-il, apprécie beau-: coup l'humour macabre de son adversaire et aj donné ordre qu'aucun de ses télégrammes ne lui soit caché. VERS LA FIN DU CONFLIT AMERICANO-MEXICAIN; Niagarafalls, 9. — Les Etals-Unis ne réclameront aucune indemnité de guerre au Mexique., Les délégués américains ont fait savoir que le gouvernement s'estimera satisfait si un gouj vernement mexicain sérieux succède seul atf| général Huerta. SAISIE D'ARMES Washiîigton, 10. — A l'Issue du conseil de ca-, binet de ce matin, Je gouvernement a donné] l'ordre de retenir à Galvestone et à Baltimore; deux cargaisons d'armes, qui seraient destlnéesl aux- constitutionnalistes. GOUVERNEUR MAGNANIME Mazatlan, 10. — Le gouverneur militaire, ému' des plaintes de deux cents femmes mourant de! iaim, a permis aux non combattants de passer' du côté des constitutionnalistes. qui font depuis' plusieurs mois le siège de la ville. LE NOUVEAU PRESIDENT PROBABLE • Nia:gara-Falls, 10. — On annonce de source: certaine qu'un groupe de mexicains, de Mexico,' a adressé à M. Rabasa une lettre dans laquelle1 ils lui offrent la présidence provisoire. : M. Rabasa a refusé, alléguant la nécessité où; il se trouvait de demeurer encore à Niagara-Falls dans l'intérêt de son pays. On pense généralement que, malgré son refus, XL Rabasa acceptera l'offre qui lui est faite si l'on insiste. Lé Vague de Chaleur dans l'Amérique du,.Nord New-York, 10. — La chaleur anormale de ces deirnieirs jours a contkiué hier. Il y a eu à New-York quatre cas d'insolation ; on en signale trois à Chicago et troia également à jattstmrg. Jeudi 11 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année N° 162

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods