Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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01 December 1914
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$ïardi 1" décembre 1914 |® eeitiiiats le numéro 58®® année — N° 335 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 frano» par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 franc» pour trois moi» Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3. GAND TÉLÉPHONE 666 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE Les Fugitifs Notre correspondant anversois disait l'autre jour, à quel point ses concitoyens se passionnent et s'enfièvrent lorsqu'ils discutent la conduite de ceux qui, après avoir franchi la frontière lors du bombardement du quartier Sud de la métropole, prolongent leur séjour à l'étranger malgré les sollicitations rassurantes que leur fait oarvenir l'autorité communale. Notre chroniqueur bruxellois ous fait part aujourd'hui des entiments qui régnent à ce sujet dans la capitale. A Gand, la question fait aussi fréquemment l'objet d'appréciations diverses, mais on la discute avec beaucoup de calme. On est unanimement d'accord pour blâmer, en des termes très énergiques, les mandataires publics qui ont déserté leur poste. Nul n est contraint d'assumer la charge de conseiller communal, provincial, d'échevin, de bourgmestre ou de député permanent. Mais lorsqu'on brigue ces foncions, on doit avoir le courage l'en supporter les inconvénients, i graves qu'ils puissent être, «mme on en recueille les avan-ages.On doit désapprouver aussi les fonctionnaires de l'Etat, de la Province ou de la Commune, qui mt lâché pied sans y être contraints. Ils ont perdu tout droit à 'occupation de leur charge et doivent être rayés impitoyablement des cadres. Mais faut-il juger avec la même ieueur tous les autres fuyards ? Nous ne le pensons pas. Beaucoup ont d'excellentes excuses à invoquer. Ceux qui avaient à leur charge de vieux parents, ou des malades, et qui sont allés les mettre, dans m pays voisin, à l'abri des violentes et douloureuses émotions de ia guerre, n'ont fait que remplir an devoir d'humanité. Ceux qui, ne pouvant plus suffire aux besoins de leur famille arce que le travail leur manquait, ait cherché ailleurs une occupa-ion leur permettant de nourrir eur femme et leurs enfants, ont ibéi à un sentiment respectable. Méfions-nous des formules trop ibsolues et trop générales. Quel-lues-uns de ceux qui ont fui le sol atal sont parfaitement excusais, d'autres ne méritent que le nbris. Le moment n'est pas venu de «chercher dans quelle catégorie Aacun des absents doit être ran-li Cela se fera plus tard. Pour le Bornent, employons tout notre emps à soulager les souffrances je ceux qui sont restés au pays. |Ce sera, à la fois, plus utile et plus ■consolant. A BRUXELLES Si la querelle dos réfugiés n'est pa wssi âpre à Bruxelles qu'à Anvers, cela ient pour une bonne part i ce que, inixelles n'ayant pas été bombardée, la aite n'y a pas été aussi générale et qu'on i » pas dû prêcher ouvertement le rapa-riement à des gens qui avaient commencé eur exode par une simple villégiature au 'Ord de la mer et que la marche envahisse des Allemands n'a rejetés que plus mien Angleterre ou en France. Et puis, lans ces grands pays relativement beau-oup moins encombrés ds réfugiés et de soldats internés que la petite Hollande, l'hospitalité a pu être large, généreuse, somptueuse même. Ce ne sont pas ceux-là, du reste, qui vantent l'héroïsme de leur confortable exil, ce sont ceux qui, tenant officiel lement ou officieusement au pouvoir,ont suivi le gouvernement belge dans ses diverses pérégrinations. Et,tranquilles et bien rentés, ils ne sont pas loin de reprocher leur lâcheté à ceux qui, restés à leur poste, sont obligés de subir avec plus ou moins de résignation la domination allemande. Il est clair que tous ceux qui sont restés ici ne s'y conduisent pas en héros. Lors de l'arrivée des troupes allemandes à Bruxelles on a pu voir une partie de la population les accueillir presque avec enthousiasme, tant on était satisfait de ne pas subir le même sort que Louvain et Aerschot. t ! | - * H. D. A ANVERS ■ i Les Tribunaux de première instance et de commerce, tout en n'ayant pas cessé un seul instant de fonctionner, se bornent encore à ne rendre que des jugements préparatoires, d'avant faire droit et interlocutoires, le plus souvent à la suite d'un accord préalable des parties. Seules les Chambres correctionnelles font preuve d'une activité débordante sous forme de sevères condamnations prononcées contre les auteurs des actes de pillage commis dans les maisons des fugitifs. Presque tous les magistrats et un très grand nombre d'employés sont restés à Anvers pendant le bombardement, plus ou moins à l'abri des projectiles,"dans les caves du Palais de Justice. Le réel courage dont ont fait preuve les membres de la magistrature a inspiré un journaliste anversois qui, minutieusement, noms à l'appui, a décrit une audience tenue par le Tribunal Correctionnel, pendant le bombardement, sous les shrapnells, au son du canon. Ni l'émotion des juges, ni celle du prévenu, ni l'acquittement final qui s'imposait naturellement, rien ne manquait à ce récit, si ce n'est toutefois l'exactitude. Les membres et le personnel des tribunaux ont montré assez de vertus civiques réelles au cours de ces événements pour qu'on ne leur en prête pas de factices. Je regrette de ne pourvoir en dire autant de Messieurs les avocats du Barreau d'Anvers, ou tout au moins de la très grande majorité de ceux-ci que ce trouvent encore aujourd'hui en Angleterre et qui refusent, coûta que coûte, de venir reprendre leurs affaires A la fin du mois d'octobre, trois avocats représentaient le Conseil de l'ordre, tous les autres membres de cet organisme ayant quitté la ville. En ces périodes troublées, où nécessairement il y a des conflits d'intérêts, les commençants d'Anvers essayent en vain de retrouver leur conseil habituel et même de rencontrer un avocat quelconque, afin d'obtenir l'avis d'un homme de loi sur l'étendue de leurs droits et de leurs devoirs; l'avocat, en ces temps de disette, fait prime. Chose curieuse, c'est la première arrivée du Zeppelin, dans la nuit du 24 au 25 août 1914, qui a jeté l'émoi dans le monde des disciples de Cujas. Ce n'était pas un sentiment de peur qui les poussait à quitter la ville, oh ! non I uniquement un Siniiment d'impérieux devoir vis-à-vis de quelque membre de la proche famille, une femme qui avait eu les nerfs détraqués par l'émotion, une sœur qui serait devenue folle si elle eût dû encore entendre des coups de feu, des enfants en bas âge qui, ne pouvaient être sottement exposés aux bombes d'un nouveau Zeppelin. D'autres avocats ont essayé d'expliquer qu'en se rendant à Polkestone ils ne faisaient que prendre leurs vacances comme ils le faisaient chaque année et qu'une courte absence de la ville au mois d'août ou de septembre ne saurait être interprétée autrement que comme un voyage de plaisir. La chronique du Port, cruelle mais véridique, rapporte qu'un avocat et pas des moindres, s'y connaissant fort bien en fait de navires et de navigation, a quitté la ville à fond de câle d'un cargo-boat — tel on nouvel héros de Mayne-Zeid — après avoir annoncé qu'il allait enfin prendre des vacances aussi agréables que bien méritées. Les avocats d'Anvers, comprenant qu'ils devaient au public certaines explications au sujet de leur attitude, se sont réunis à Londres, et à cette occasion y ont fait la déclaration qu'ils ne voulaient pas rentrer à Anvers pour les motifs suivants : 1° en rentrant, ils s'exposeraient à rencontrer dans leur cabinet des Allemands, qu'il ne serait pas digne de recevoir et qu'ils ne pourrait que difficilement écon-duire sans s'exposer à de graves ennuis; 2* tous ceux qui avaient des Allemands parmi leurs clients ont plus que tous autres à s'abstenir actuellement de leur fournir assistance; 3° les gouvernements, tant belge qu'au-glais, désapprouventtous ceux qui rentrent, ceux-ci devant forcément être amenés à travailler directement ou non par les Allemands; de plus, si tout le monde rentrait et si chacun reprenait docilement ses occupations régulières, l'ennemi pourrait en déduire que la population belge se soumet à la domination et accepte le jong de son conquérant, ce qui aurait pour effet de lui permettre d'invoquer un prétexte d'annexion. Ces explications, non seulement ne satisfont pas la clientèle qui est restée ici et qui ne comprend pas que l'on puisse mal agir en essayant de ramener en ville un courant d'affaires et un regain de prospérité, mais elles exaspèrent visiblement les confrères qui n'ont pas quitté la ville, En effet, ceux-ci se trouvent être nécessairement exclus de la liste des bons patriotes, et encore, cette exclusion déduite d'un raisonnement dont rien ne vient justifier le point de départ ne serait pas de nature à fortement émotionner les avocats restés à Anvers, si ce n'était que les pères nobles du barreau oublient que chacun d'entre eux a chargé un de ses confrères, mauvais patriote, du soin de ses intérêts et de la gest'on de son bureau pendant son absence ! En Angleterre, les avocats déclarent qu'ils sacrifient leur profession, leur clienr tèle, leurs affaires sur l'Autel de la Patrie, et, ici, chacun sait parfaitement bien qu'il n'y a eu aucun sacrifice quelconque de leur part ! P. V. A HUY i Situation précaire La situation de la région industrielle de Huy (40 à 50,000 habitants avec les communes environnantes) est pour le moment précaire. En temps ordinaires .es habitants, qui appartiennent presqte loi.» à la. classe ouvrière, travaillent dans les usines de la vallée de la Meuse. Maintenant ces usines sont fermées, par suite du manque do matièi es premières, moyens de communication, etc. La misère commence à se faire sentir et la famine menace. La ville de Huy qui compte 14,000 ha-bi'ant doit subvenir aux besoins de 7,000 indigents. Elle distribue ia soupe à 12,000 enfants; chaque ouvrier reçoit deux pains par tête et par semaine. Cela coûte déjà 5,000 francs par semaine. Les vivres les plus nécessaires font déjà défaut et on est à peine au commencement de l'hiver. Une commission bourgeoise de secours sous le patronage du Conseil communal, s'est formée. Les provisions s'épuisent. L'arrivée de vivres est quasi-impossible. Les communes voisines de Marchin, Amay, Ampsin sont dans le même cas. Toute cette contrée est donc menacée par la faim et il ne sera pas possible de passer l'hiver si on ne trouve pas, sous peu, des remèdes efficaces. Nouvelles militaires Comme suite à la liste déjà publiée des militaires belges promus pour action d'éclat, on cite encore, comme promus commandeurs de l'Ordre de Léopold : Les colonels : Couturieaux, J. B. A. U. M., commandant le 8e régiment de ligne, Jacques, J. M. A., commandant le 12e régiment de ligne adjoint d'état-maior. officiers de l'Ordre de Léopold. — Les majors : Lemercier, A., du 1er régiments de lanciers, adjoint d'état-mf jor; Tilkens, A. G., du 1er régiment d'artillerie, adjoint d'état-major, et Cartuyvels de Collard, C. F. A. M. C. J., (Ecuyer), du 1er régiment de lanciers. Chevaliers del'ordredeLéopold. — Les capitaines-commandants : Willemans, R. H. M. A., du 4e régiment d'artillenie' et Radoux, E., commandant la compagnie de pionniers de la 2e division d'armée.Les lieunants : Tilmant, G. M. L. J., de la compagnie de pionniers de la 2e division d'armée, et Pulinx, E. M. F., du 1er régiment de lanciers. Le sous-lieutenant payeur de Jongh Dewyngaert, E., du 7e régiment de ligne. Les médecins adjoints : Genotte, G. J. H. A., attaché au 3e régiment de ligne, et Godenne, P. M. C. G. J., attachée à la 4e division d'armée. Le soldat Bechoux, F. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II : l'adjudant Schmitz; l'élève à l'école militaire Biname;le 1er sergent Pollet et le soldat Berge, du 7e régiment de ligne; le premier maréchal des logis chef Leys, du 4e régiment d'artillerie; les maréchaux des logis Mergenaire et Van Delft, du 1er régiment de lanciers; le briga-Claes, du 1er régiment de lanciers; le ser7ent Boivyn, du 2e régiment de ligne; le soldat Peelers, de la compagnie de mitrailleurs Hotch-kiss. La Guerre Sur le front occidental IVIIUI!IUUU|UQII!ÏI| Commuiqué officiel allemand. Berlin, 27 nov. (source allemande). — Un nouveau grand combat sur le champ de bataille occidental se prépare. Communiqué officiel français. Paris, 27 nov. (Reuter). 3 h. — Hier on a constaté surtout le front un affaiblissement du feu de l'artillerie ennemie. Deux attaques d'infanterie dirigés contre les têtes de ponts que que nous avons établies sur la rive droite de l'Yser au sud de Dixmude, ont été repoussées. Sur le restant du front aucune action à mentionner. Reims est violemment bombardé pendant la visite des journalistes des pays neutres. Dans l'Argonne, quelques attaques d'infanterie se sont terminées par des pertes allemandes. Par une contre-attaque nous avons conquis plusieurs tranchées. Paris, 21 nov., 11 h. (Reuter).— La journée a été calme ; il n'y a rien d'important à signaler. Dixmude toujours occupé par les Allemands. Berlin, 28 nov. (Wolff). — On communique officielement : L'in-formationdu «DailyMail» d'après laquelleDixmudeserait à nouveau en possession des alliés est absolument fausse. Dixmude se trouve comme auparavant aux mains des Allemands. Un communiqué anglais. Frontière hollandaise, 25 nov. — La « Kôlnische Zeitung x> écrit: La «Nieuwe Rotterdamsche Courant » donne le communiqué suivant publié par le « Times >• à la date au 24 novembre : Le dégel a commencé. Le nord de la France jouit à nouveau d'un chaud rayon de soleil, d'un ciel bleu et d'un air tiède. Pendant les derniers jours, qui ont été au nord de la France relativement calmes, les deux partis ont profité de l'occasion pour réparer leurs forces. Il semble que l'ennemi n'a pas encore abandonné tout espoir d'atteindre Calais. Il se peut que dans quelques jours un dernier effort soit tenté à cet effet. Cependant, le cas échéant, l'ennemi trouvera les alliés si bien préparés, qu'ils pourront le repousser sur tous les points. Le correspondant officieux qui se trouve, prétend-il, dans les lignes anglaises au nord de la France, écrit dans un communiqué qui donne les faits jusque lundi passé et qui a été répandu par la presse anglaise : Nous avons eu trois jours de gelée par un temps ensoleillé. Nonobstant que les troupes ne se trouvent plus à présent dans la boue, il est cependant impossible dans les tranchées d'avoir chaud pendant la nuit. Plusieurs soldats étaient tellement raidis qu'on a dû les retirer des tranchées. Les aviateurs également ont beaucoup souffert du froid. Cependant le transport est facile sur un terrain durci par la gelée. Le correspondant annonce ensuite que les Allemands ont amené sur le terrain de combat un nouveau canon qui ne fait pas de bruit de détonation et qui est actionné pneumatiquement ou mécaniquement, on ignore encore de quelle façon. Jusqu'à présent ces nouvelles armes n ont pas encore occasionnés de dégât. Les canons ne restent pas un seul instant inactifs et même les jours où l'on annonce que rien de spécial n'est à signaler, des vies humaines en grand nombre se perdent. Au sujet du bombardement de Zeebrugge. Frontière Hollandaise, 26 nov. — La « Kôln. Zeit. » écrit : D'après des nouvelles reçu de l'Ecluse par le « Telegraaf » d'Amsterdam, les bruits qui courent au sujet du bombardement de Zeebrugge sont exagérés. Sans le moindre doute le tir a été violent, seulement on ne peut pas dire que Zeebrugge a été en feu. Un seul bâtiment dans le quartier du port se trouvait en flammes Le village de Zeebrugge même, qui appartient à l'arrondissement de Bruges et qui se trouve à peu près à deux kilomètres du port,n'a pas été touché. Les dégâts occasionnés par le bombardement ne sont pas plus importants que ce que je vous ai communiqué hier. Au lieu des deux villas à Heyst, comme je l'avais dit hier, il s'agit d'un couvent et de l'hôtel Léopold II" Le bruit d'après lequel les villages du littoral devraient à nouveau être évacués, — ceci se limite aux rues donnant sur les digues—n'est pas encore confirmé. En dehors de Nieuport aucun point du littoral n'a été bombardé jusqu'à présent. Aujourd'hui le tout a été tranquille- Le calme règne à la côte. Le Recrutement anglais Lord Kichener, dit la « Nieuwe Rott. Courant », a déclaré à la Chambre des Lords, qu'il y a environ 30.000 recrues par semaine, indépendamment des régiments de formation purement locale. L'orateur ajoute que cela ne suffira peut-être pas et qu'un temps viendra où nous aurons besoin de plus. Et, si ce tempe arrive, il est convaincu que le pays répondra à l'appel. Sur le front oriental Un nouveau Feld-maréchal. Le général von Hendenburg, jusqu'ici encore lieutenant-général, vient d'être promu par l'Empereur au grade de feld-maréchal (d'après la « Nieuwe Rotterdamsche Courant »). Communiqué officiel autrichien Vienne, 27 nov. (Wolff) midi. — Sur le front en Pologne la journée d'hier a été calme. En Galicie-orientale et dans les Carpathes, lescombatscontinuent, une décision n'est intervenue nulle part. Nos troupes ont à nouveau évacué Czernowitz. Vienne, 2% nov. (Wofff). — Du sud du théâtre de la guerre on communique officiellement : Les combats autour de la Kolu-bar prennent un cours favorable. Hier, nonobstant la violente résistance de rennemi, nous avons gagné du terrain sur presque tout le front. Environ 900 prisonniers ont été faits et un canon a été pris. Le temps extrêmement défavorable dans les parties basses, un terrain mauvais sur les hauteurs, toute observation à distance devenue impossible par de violentes chutes de neige, rendent les opérations difficiles;cependant d'après des informations du front, le moral des troupes est excellent. Communiqué officiel russe. Le moral de nos troupes, endurcies par cette lutte de 45 jours pendant lesquels nous avons pris la.t plupart du temps l'offensive, est excellent d'après les rapports du commandant d'armée.

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