Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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09 January 1915
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Samedi 9 janvier 1915 ±o centimes le numéro 59me année — N° 9 JOURNAL DE GAND — ABONNEMENTS : BELGIQUE : i 5 fr. par an ; T-5<) fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, R.XJE ODE FLANDRE, 3, G-^HSTXD TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. A v îs Par jugement du tribunal de campagne ; Liège, les personnes dont le nom suit ont été condamnées pour trahison militaire et poui avoir participé à ce crime : 1° Le lieutenant belge Gustave Gille, de Liège à la peine des travaux forcés à perpétuité. 2° Le général de brigade belge en disponibilité Gustave Fivé, de Liège, à la peine des travaux forcés à perpétuité. 3° Le tailleur Ferdinand L'Homme, de Liège 4° Le marchand Alfred Fransquet, de Liège à 5 ans de travaux forcés. 5° Le lithographe Guillaume De Witte, à 4 ans de travaux forcés. 6° L'ouvrier Ferdinand Wilde, de Liège, : 3 ans de travaux forcés. Ce n'est qu'à cause de l'attitude franche e virile du lieutenant Gille, attitude que les tri bunaux allemands respectent, même chez l'en nemi, qu'on a renoncé à une condamnation ; mort, peine cependant encourue par Gille e Fivé. Le Gouverneur-Général en Belgique Baron von Bissing. Général Oberst. La région de l'Vzer 11 y a quelques semaines encore, le pays d< Dixinude et de Furnes était l'un des plus riant: et de plus paisibles qui se pussent imaginer Des prairies et des cultures d'une incomparabli richesse s'y étendaient à perte de vue, coupée: par d'innombrables canaux où se reflétait ui ciel mouvant, incessamment balayé par le ven du large. Des villages, des cités jadis pros pères, dormaient là d'un séculaire sommei autour de quelques merveilleuses ruines gothi ques. Et maintenant, l'inondation noie ces terre: fertiles, les obus mutilent ces monuments véné rables, le grondement du canon déchire ci silence, — et cette région de l'Yzer dont le seuls hôtes, naguère, étaient des oiseaux di mer et des peintres nostalgiques, voit se défie sur ses rives deux gigantesques armées. De toutes les contrées de la Belgique, celli de l'Yzer connut au cours des siècles les for tunes les plus diverses : péniblement conquisi sur les eaux, au début de notre histoire, arrivée sous les ducs de Bourgogne, à une extraor dinaire prospérité, ruinée par des domination: successives, assoupie enfin en une aisanci tranquille, la voici bouleversée par le cata clysine, ruinée par tous les fléaux à la fois. César nous apprend dans ses Commentaire: qu'au moment de la conquête romaine touti la contrée n'était qu'une suite de marécages qui couvraient les flots à marée haute. Un bras di mer, formant une île assez vaste, pénétrait jus qu'à l'endroit où est maintenant Poperinghe Ce n'est qu'au V'' siècle que, l'océan s'étan retiré, ce bras de mer disparut; il découvrai une large étendue de terrain, bordant la mer e s'infléchissant le long de l'Yzer. Mais ce terraii était impropre à la culture. Cuvier estime qu'il faut plus d'un siècle pou que les sables retiennent les limons d'alluvioi et acquièrent la fixité nécessaire à la végétation D'autre part, tant qu'elles n'ont pas été endi guées, les terres d'alluvion, soumises à l'actioi des marées, ne peuvent être exploitées. Elle: forment alors ce qu'on appelle en Flandre le: « Schooren ». Dès le moyen-âge, la ténacité des Flamand: convertit la majeure partie des « Schooren » er Polders par des endiguements successifs et ur important système de drainage. Primitivement, ces travaux furent exécuté: par des serfs, sous la direction des abbés et de: seigneurs, propriétaires du pays. fflais,àl'époqu( des communes, l'assèchement et la surveillant des Polders furent confiés à des gildes agricoles les Wateringues. Ces organismes, nettemen démocratiques, se conservèrent, presque san: modification, jusqu'à nos jours. Dès 1150 le: Wateringues possédaient des chartes déter minant leurs privilèges et attributions. Grâce : leur vigilance, la région de l'Yzer devint bientô l'une des plus fertiles du monde. Ces terre: étaient si riches que, de nos jours encore, elle: n'avaient pas besoin d'amendement. L'établissement de ports maritimes et fluviau; favorisa dès l'origine l'essor économique d( cette contrée. Aux premiers siècles de notre ère il existait déjà, à l'embouchure de l'Yzer, ur port fréquenté : Lombartzyde, dont certains croient pouvoir faire remonter la fondation au> migrations des Lombards. En 1160, l'estuaire de l'Yzer s'était ensablé le fleuve s'était détourné vers le Sud et Lombartzyde était isolé de la mer. C'est alors que fut établi le novus portus (Nieuport) qui "hérite de la prospérité de sa voisine. Lombartzyde tomba au rang de bourgade agricole, et, en 1414 elle perdit son droit de cité franche. C'était l'époque où Ypres et Dixmude, Furnes et Nieuport élevaient leurs hôtels de ville, leurs halles et leurs églises et voyaient affluer dans leurs ports et sur leurs marchés les céréales, les laines et les draps. Mais depuis 1.60Q, elles furent en proie à tous les maux de la guerre : fortifiées, démantelées, prises et reprises par les Espagnols, les Autrichiens, les Français, dévastées, saccagées, dépeuplées, elles -n'étaient plus, après deux siècles, que des villes désertes et mortes. Une chose du moins demeurait : la richesse du sol. Grâce à elle et à la paix, l'abondance et le bonheur étaient revenus aux bords de l'Yzer. Lombartzyde elle-même s'était consolée de sa déchéance. Blottie dans les dunes, elle cultivait ses champs bordés de saules et élevait, dans les « pannes » fleuries de thym, d'airelle et de lavande, de gentils bourriquets que des marchands allemands venaient parfois lui acheter en grand nombre. Puis, les jours de marché à Ostende, la grand'route de Lombartzyde s'animait d'une longue file d'antiques carioles aux bâches vertes, attelées de coursiers aux longues oreilles. De son opulence passée, Lombartzyde ne gardait que sa vieille église où les pêcheurs venaient prier la vierge miraculeuse, descendante d'une déesse païenne qui jadis protégeait ces rivages. Hélas ! que reste-t-il de tout cela ? Les digues si patiemment élevées sont rompues, les terres si durement conquises sont submergées par l'onde amère, les vestiges du passé si pieusement conservés, sont réduits en cendres. Lombartzyde elle-même que défendaient son humilité et son icône, Lombartzyde a connu les horreurs du bombardement ! Ypres et Dixmude, Nieuport et Lombartzyde ' se relèveront-elles jamais de leurs ruines? Combien de temps faudra-t-il pour que les épis puissent refleurir sur les champs inondés, pour que la joie puisse rayonner aux foyers dévastés? Des mois, des années, des siècles peut-être.... ÉCHOS 5 Les morts ; On mande de Berlin au « Lokal Auzeiger » que le fils aîné de M. de Betmann-Hollweg, lieutenant dans un régiment de cuirassiers, que : l'on disait blessé et prisonnier des Russes, a élé tué le 9 décembre en Pologne. Mort d'un second fils de Garibaldi ' On annonce officieusement la mort d'un second fils de Biciotti Garibaldi sur le front. ; Chevaux en convalescence Le ministre français de la guerre, M. Mille-rand, vient de décider que les chevaux que des ; blessures ou la fatigue auront fait éloigner des : champs de bataille ne seront réformés que tem-: porairement. : On les mettra au vert en convalescence dans les campagnes, en les prêtant seulement à des agriculteurs pour les menus travaux de leurs t fermes, et à charge pour ces derniers de les t nourrir el de les entretenir convenablement, t L'autorité militaire pourra, en cas de besoin, i les reprendre : il y aura ainsi tout profit à cette mesure, qui d'ailleurs traite avec une louable équité ces braves compagnons d'armes des i soldats. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier-général, 7 janv. — Au nord d'Arras se sont produites de violentes attaques françaises dans le but de reprendre les tranchées que nous avons enlevées le jour précédent. A l'ouest de la forêt de l'Argonne, une attaque ' française échoua avec de grandes pertes. La hauteur à l'est de Sennheim (Cernay) est de nouveau en notre pouvoir. ! Communiqué officiel allemand ' Grand quartier général, 6 janv. — Les Fran-1 çais ont continué hier le bombardement systé-; matique des places situées dernière notre front. Détruire les maisons, ou même tuer leurs compatriotes, leur semble tout à fait indifférent. Pour nous, leur bombardement nous nuit peu. Non loin de Souaiti et dans la forêt de l'Argonne, nous avons pris plusieurs tranchées, puis repoussé plusieurs attaques ennemies, et nous avons fait prisonniers 2 officiers français et plus de 200 soldats. Sur la hauteur à l'ouest de Sennheim, les Français établirent hier matin tôt de nouveau leurs, positions, mais une violente attaque à la baïonnette les repoussa de la hauteur; ils ne recommencèrent pas la tentative. Echange de Prisonniers L'Allemagne a admis la proposition tendant ; à Inchangé des prisonniers inaptes au service. La Côte belg-e La « Frankfurter Zeitung » apprend de source hoJlandalse que les Allemands ont établi des batteries dans les dunes, et ont fait disparaître quelques villas qui empêchaient le tir de leurs canons. Contrairement à ce uu'on a dit, pour autant qu'on peut le voir d'au delà la frontière hollandaise, il paraît que les clochers des différents villages ne sont pas détruits : on voit encore lès églises de Heyst et de Zeebrugge, les phares de Knocke et de Heyst, par contre le château d'eau de Zeebrugge semble détruit. Une'grande activité règne le long de tout le litoral. Westende est toujours aux mains des Allemands; à plus forte raison les alliés ne peuvent être à Ostende. _ . Communiqués officiels français Paris, 5 janvier tReuter). — Malgré le mauvais état des chemins, l'infanterie des alliés a avancé dans les dunes en face de Nieuport. Autour de St-Georges, elle a gagné du terrain en prenant de. > maisons et des tranchées. L.js mortiers ^js alliés ont arrêté les travaux allemands autour de Notre-Dame de Lorette. Paris, 6 janvier, midi (Reuter). — Les Allemands ont tenté deux assauts infructueux dans les dunes au S.-E. de St-Georges. Ils reprirent des tranchées dans l'Argonne. Dans la région de l'Argonne aux Vosges, le' mauvais temps et le brouillard perdurent et le terrain reste marécageux. Malgré, la forte canonnade nous avons conservé nos positions de la veille, près de Thann et de Steinbach. Le régiment italien fit une violente attaque contre la tranchée allemande de Courte Chaussée. Constantin Garibaldi, frère du lieutenant-colonel, y trouva la mort. Echange de prisonniers de guerre Le Président Poincaré et le roi Albert ont répondu favofal'/fe'rnehi à la requeto du Pape, tendant à l'échéange de prisonniers inaptes au service. . Nous connaissons déjà, à*'ce sujet, la réponse affirmative de l'Empereur d'Allemagne. Charbon pour la Belgique On annonce de Tilbourg que journellement ■une quantité considérable de wagons de charbons passent pour la Belgique. L'Arbre volant A Arras on a assisté au phénomène unique de voir voler un arbre. - Le Temps en fait la narration. Un bombe de mélinite allemande était descendue dans un jardin et avait fait explosion au pied d'un arbre gigantesque. L'arbre vola en l'air avec racines et branches et fut transporté par dessus un mur de quatre mètres de hauteur. « Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 7 janv. — Sur le front oriental, malgré un. temps défavorable, notre avance continue. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, 6 janv. — A la frontière de la Prusse orientale et dans le nord de la Pologne, aucun changement En Pologne, à l'ouest de la Vistule, nos troupes, après avoir pris plusieurs positions ennemies, s'avancèrent jusqu'à la séction de Sucha. 1400 prisonniers, 9 mitrailleuses restèrent en notre pouvoir. A l'est de la Pilica la situation ne changea pas. Communiqués officiels autrichiens Budapest, 5 jan. — D'après ce que le journal Az Est annonce, les Russes ont attaqué opiniâtrement nos positions avancées, la nuit du 31 décembre ; nos troupes se son! retirées sur ■ la hauteur de Uzsok, puis sur Csontos. L'ennemi nous attaqua dans le flanc, à l'est dans la direction de Richa, à l'ouest dans la direction de Patakosaln et Kies-Boulgy, afin de nous cerner ; la tentative échoua. Nos troupes commencèrent le combat non loin des Ligetes. Dans la province de Ung, en Hongrie, nous avons, dans un but stratégique, évacué Nagy-Bereznaet plusieurs villages peu importants. La province de Ung est la seule où il y a encore des Russes. Vienne, 7 janv. (Wolff). — Les combats livrés depuis plusieurs mois, avec des succès alternés, continuent encore dans les forêts des Carpathes. Ils sont déterminés par des opérations peu importantes, dans des vallées silencieuses et quelquefois fort éloignées. Ces derniers jours, ayant reçu de grands renforts, les Russes ont tenté de s'avancer le long des rivières. A l'ouest du col d'Uszok et dans les Berkides orientales tout est calme. Sur le front, au nord et au sud de la Vistule, un combat d'artillerie a eu lieu hier. La situation De la », Kolnische Zeitung »: Le mauvais temps et l'état lamentable des routes empêchent fortement les opérations; il en a été ainsi pour toutes les guerres menées en Pologne. On se rapelle que Napoléon, pendant l'hiver de 1806, 07, fut obligé d'arrêter son offensive pendant plusieurs semaines à cause de l'impossibilité de faire avancer régulièrement et assez vite les convois. De plus les autos, qui sont devenus une partie indispensable du train de l'armée, ne peuvent avancer, même sur les grandes routes, sans risquer de s'embourber. Les Russes ont beaucoup appris pendant la campagne de Mandchourie; ils emploient donc toute la science dont ils disposent pour établir et fortifier leurs positions. Lentement pourtant les troupes allemandes s'avancent, mais ceci grâce à leur dévoue ment, leur ténacité et leur courage. Le communiqué officiel allemand du 5 janv., que nous avons publié hier, cite quelques villages qui se trouvent de 60 ou 65 kilomètres de Varsovie. 11 y a quelques jours la position importante de Bazymow, au nord-ouest de Humin, fut attaquée par les troupes allemandes qui parvinrent non seulement à chasser les Russes mais à repousser aussi, pendant la nuit, la contre-atttaque ennemie. Cette position est située entre la lisière du nord de la forêt de Skierniewie et la Mrawa, une rivière qui se -jette au nord de Sochaczew dans la Bzura. De plus en plus les Russes se voient serrés contre la capitale de la Pologne, qui outre son importance comme centre de toutes les sources de secours du pays, possède le seul pont solide sur la Vistule jusqu'à Iwangorod, et permet donc facilement de passer le fleuve. Plus loin vers le" sud, le long de la Pilica, et puis plus à l'est, la situation ne changea en rien. Là aussi les Allemands, aidés par les troupes autrichiennes, se trouvent en face de positions fortement retranchées. Le grand quartier général annonce que ies attaques allemandes sur la route de Przedborz à Kielce sont repoussées près de Lopuczno, et que quelques centaines de prisonniers et 9 mitrailleuses «sont tombés aux mains des Russes.Le même communiqué annonce que les Allemands sont arrêtés le long de la Bzura et Rawka. La « Kolnische Zeitung » déclare pouvoir annoncer qu'il n'y a rien de vrai dans tout cela; le communiqué officiel allemand parle en effet d'une avance. Au sud de la Vistule supérieure, les troupes austro-hongroises sont parvenues à empêcher la percée que les Russes voulaient faire dans le front près de Dunajec pour séparer les Allemands des Autrichiens. L'offensive russe contre les Carpathes est arrêtée. Comuniqués officiels russes Pétrograd, 5 janvier (Al. Tél. Pet.) : Sur la rive gauche de la Vistule. canonnade. Dans les environs de Borromof et au sud, combats acharnés. En Galicie pas de changement.Petrograde, 5 janv. (T. Ag.). — Sur la rive gauche de la Vistule la fusillade et la canonnade ont continué le 4. Dans les environs de Borzimof et du Sud de cette localité des combats acharnés eurent lieu. En Galicie pas de changement important. Autour de Varsovie Vienne, 5 janv. (Wolff). — Des correspondants de journaux russes annoncent que von Hindenburg se propose de forcer sous peu Varsovie, mais que la situation de la ville n'est pas "encore désespérée. L'apparition continuelle d'aviateurs allemands cause cependant quelque inquiétude. Quatre aéroplanes ont survolé ces derniers jours la ville et ont jeté des bombes et des proclamations, dans lesquelles on dit que la population polonaise ne doit pas craindre les Allemands qui sont ses amis. Les Allemands demandent à la population de rester chez elle tous les jours de midi à 2 heures, car c'est alors qu'ils jettent ordinairement les bombes. Sur le front turco-russe Communiqué officiel turc Grand quartier-général, 7 janv. (Wolff). — Nos troupes, qui s'avancèrent dans la direction de Somaï et Bajirgue, ont occupé Urmia, une position importante russe. Après un combat naval indécis entre la flotte russe et quelques croiseurs turcs, la flotte russe a fait couler un navire marchand italien, qui naviguait pourtant sous le drapeau neutre italien. Le combat pris de Asserbeidschan Constantinople, 6 janv. (Wolff). — Le 28 décembre les troupes turques, renforcées par des tribus persanes rencontrèrent dans la contrée de Miandob un colonne russe composée de 4000 sold. d'infanterie, 300»cosaques el de l'artillerie et renforcée par des partisans du Cheik ad Dauleh, qui pillèrent les villages. Les Russes furent battus complètement et eurent plus de 200 morts. Les Turcs et les Perses eurent 6 morts et quelques blessés. Dans un autre combat, près de Rumia, deux partisans du Cheik ad Dauleh, parmi lesquels Baghirklan, furent faits prisonniers, 100 cavaliers russes furent tués. Le moral des troupfes russes est lamentable à cause de cette défaite. AU CAUCASE Communiqué officiel russe Pérograde, 6 janv. (Pet. Tél. Ag.). — Suivant le plan d'Enver Pacha la 3e, 9 el 10 armée turque devait s'avancer vers Oti et prendre l'offensive, tandis que la 1 le armée devait garder ses positions et occuper stratégiquement les Russes. Les Russes, malgré la supériorité turque, purent se maintenir dans le voisinage d'Oti. I AVIS Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. ..rf Le « Journal de Gand » est en vente dans les localités suivantes : A Gand A Anvers A Audenarde A Hrnges A Bruxelles A Lessines A Mouseron A Ostende A Tournai v.—.—.—.—.—.—.—.—.e? La Guerre Austro-Monténégrine Offensive autrichienne D'après des journaux italiens les troupes austro-hongroises auraient repris une offensive active le long de la frontière monténégrine. Trois aviateurs autrichiens ont jeté des bombes sur la position monténégrine de Groha-momwa.

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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