Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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02 February 1915
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Mardi 2 février 1915 ÎO centimes le numéro 59me année — JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : i 5 fr. par an ; 7-50 fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RXnH IDE ■FJL-^lSriDR.E, 3, G^IsTID TÉT ÛPUAM13 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Annexe à l'ordre du jour de l'Etape I A l'intérieur des Etapes les prix maxima son Hles suivants : Froment, le 100 kilos, 32 francs. Seigle, » » 26 » Avoine, » » 30 » Orge, " » » 25 » Maïs, » » 30 » ■panne de seigle, les 100 kilos, blutée ■ Farine de froment, les 100 kilos, blutée ■ Farine de froment, les 100 kilos, blutée i 70 à 75 0/0 55—60 fr ■Fèves, les kilogr. (en détail) 0,80 fr ■pois, » » * °'80 îr ■ p;z ,> » » 0,80 fr ■ Pommes de terre, les 100 k. (en gros), 8 fr » les kilos (en détail) 0,10 fr ■Chicorée » " °-40 fr ■Lait, non écrémé, le litre 0,24 fr ■ Sel, le kilo (en détail) 0,20 fr ■Sucre, le kilo en cubes et en poudre (en détail) 0,90 fr. ■ Sucre, le kilo cristallisé (en détail) 0,70 fr. ■ Beurre, nature, le kilogramme, en détail 3,80 fr.; I la vente de beurre mélangé est interdite ; I celui-ci sera confisqué. ■ Margarine, marque Merveille, en détail le kilc | 2,50 fr.; marque Axa, 2,20 fr. ■ Viande de bœuf, lrt' qualité, le kilo fr. 2,5C ■ Rumpsteak sans os » » 2,4C ■ Bouilli * " ■ Plate-côte » » Mc ■ Faux Filet 9 " I Viande de Porc : ■ Côtelettes » » 2,5C ■Côtes » » 2>2C ■ Saucissons 9 9 2,OC ■ Viande de veau sans os » » 3,5C ■ Foin, les 100 kilos » » 8,OC ■ Pailie, les 100 kilos » » 6,OC I Toute débit dépassant les maxima fixés sera ■ puni d'un amende de 300 marks, ou de prison. Les Commandantures de l'Etape porteronl Wimmédiatement à la connaissance du public ces ■ prix maxima. Un discours de M. Van Elewyck Les mesures à prendre au moment de la levée moratoire ont préoccupé la Chambre de Commerce de Bruxelles. Elle s'est arrêtée aux solutions préconisées par M. Ernest Van Elewyck, ancien président du Tribunal de Commerce. Cette décision consacre, une fois de plus, l'autorité qui s'attache aux avis exprimés par cet émi-nent économiste. Nous reproduisons ci-après les principales parties de son discours : Il n'est pas douteux que des sommes considérables ont été thésaurisées depuis le milieu de juillet ; la pénurie des billets, vers cette époque, en est la preuve, notamment des coupures de 20, de 50 et 100 francs. Cette thésaurisation s'accentua lorsque le moratoire fut décrété : les capitalistes voyaient ainsi les reports subir un véritable séquestre ; la fermeture de la Bourse frappait de mort le marché des valeurs mobilières dont les négociations se chiffraient par milliards ; les dépôts en banque s'immobilisaient, sauf quelques remboursements prudemment restreints aux exigences de notre vie matérielle ; les effets de commerce, légalement impayables, s'accumulaient, inertes, dans les porte-feuilles, et la création d'effets nouveaux était presque impossible à cause de la paralysie de l'escompte. Plus de capitaux et plus de crédit. A peine quelques opérations d'industrie et de commerce dont les mouvements d'échange s'effectuent au comptant, sorte de « barter trade », assimilable au troc primitif. La circulation s'est à peu près arrêtée dans notre orgasisme économique auquel manquent les éléments de crédit et de capital. Pendant ces longs mois de guerre la thésaurisation s'est appauvrie des besoins personnels auxquels il à fallu nécessairement subvenir. Les réserves s'épuisent et le travail pour les reconstituer, même partiellement, est presque impossible, à raison des mesures que les autorités allemandes ont cru devoir prendre pour la sauvegarde de leurs armées d'occupation. Les propriétaires n'ont touché qu'une faible partie de leurs loyers, les rentiers ne touchent pas leurs coupons, les fonctionnaires et les magistrats ne touchent leurs traitements qu'à de rares exceptions près, la plupart des pensionnés ne touchent plus leurs pensions. Partout la détresse, la détresse grandissante, angoissant les eœurs. Que restera-t-il des sommes mises prudemment à l'abri en juillet et août, lorsque la tempête se déchaîna ? Depuis lors, les ressources des banques se s°nt amoindries par l'escompte de certaines "aleurs exceptionnellement négociables, par les remboursements strictement limités des dépôts, Par certains prêts sur certains gages, par l'aide apportée aux communes et aux provinces pou les paiements des contributions de guerre, pa leur intervention financière dans les opération I des Comités belges d'alimentation et de secours Les moyens d'échange créés par les émission de billets ne constituent que des ressource provisoires qui grossissent le passif à liquide plus tard. Les disponibilités réelles, à la levéi du moratoire, seront donc pauvres et l'argen montera à des taux inconnus à nos pay industriels d'Europe. ... La Banque d'Angleterre, d'accord avec li gouvernement anglais, a payé, pour le compt des établissements financiers, dès que le mora toire fut levé, toutes les traites revêtues d'accep tations, solides, avec délai d'un an pour 1 remboursement des sommes avancées. Le gou vernement consent à intervenir pour un tier dans les pertes. Quant à l'intérêt, la Banque 1 compte au taux du jour; elle réclame cependant en plus, une commission de 2 p. c. qui couvrir amplement les déchets. Ce système offre 1 grand avantage de faire rentrer les disponibilité en banque et de rétablir sans secousse le cour régulier des échanges. Il faut éviter qu'à la levée du moratoire, le déposants ne se précipitent aux guichets de banques et ne réclament brusquement des rem boursements exagérés. Il convient donc di distinguer les dépôts anciens des dépôts nou veaux : ceux-ci seront soumis aux obligation des remboursements comme en temps normal ceux-là bénéficieront d'une régime d'exceptioi et ne devront être remboursés que par quarts -le premier quart, ou 25 p. c., quinze jours aprè la cessation du moratoire; le deuxième quart trois mois après; le troisième, a la fin du semestr et le quatrième, à l'expiration du troisième tri mestre, soit un champ de neuf mois et demi Pour les trois derniers quarts, les déposant seront tenus de donner un préavis de quinz> jours. Les ressources liquides de nos banque seront efficacement protégées ainsi contre l'abu des retraits. A ces mesures protectrices en faveur de no établissements financiers, qui sont les dispensa teurs du crédit, doivent correspondre des mesu res protectrices en faveur des entreprises com merciales et industrielles des particuliers et de: sociétés régies par la loi de 1873. Un délai ui peu plus large doit être accordé aux personne: sur lesquelles des traites ont été tirées, déla d'une année fractionné échéances de 20 p. c chacune dont la première sera fixée à quinzi jours après la levée du moratoire, la seconde i l'expiration du premier trimestre, et ainsi di suite jusqu'à la fin du douzième .mois. Ces ter mes et délais s'appliqueront aussi bien aux effet: acceptés qu'aux effets non acceptés, l'engage ment de payer ayant été paralysé par les événe meits et ne pouvant, pour ce motif, être'invoqui contre le débiteur. Au surplus, les traites accep tées ne représentent qne 12 à 13 p. c. en nom bre et 50 p. c. en sommes. Peut-être généraliserait-on, utilement, pendan la liquidation du moratoire, en lieu et place di protêt, comme le prévoit l'article 5 de la loi d( 1877, la déclaration qui constate le refus de 1< personne requise d'accepter ou de payer, et df suspendre l'exception définie par la loi di 30 mai 1879, qui refuse au porteur d'effets con fiés à l'Administration des Postes, le droit d< substituer la déclaration au protêt. La loi éten drait provisoirement ainsi la déclaration à tous les effets impayés, au cours dn la liquidation d( l'ancien passif, sans préjudice des droits ai protêt que les porteurs pourraient utiliser contrf les débiteurs dont l'insolvabilité serait, pai ordonnance en référé du Tribunal de Commerce jugée indépendante des événements. Serait-il impossible de suspendre l'enregistrement des protêts, après avoir accordé au débiteur en question un délai nouveau, à convenir, pour le retrait de l'effet impayé ? A l'expiration du délai d'un an accordé par la loi, tous les protêts dressés au cours de la liquidation du moratoire seraient enregistrés sur la demande du bénéficiaire de l'effet et publiés selon le rite. Toutefois, sur opposition du tiré, un nouveeu délai de suspension d'enregistrement pourrait être accordé par le tribunal de Commerce du ressort judiciaire. A combien le déchet du portefeuille belge sous moratoire s'élèvera-t-il ? L'Angleterre estime que le déchet du portefeuille anglais atteindra 2 p. c.; cette évaluation est prudemment exagérée pour ce qui concerne le Royaume-Uni. En Belgique, la situation se présente dans des conditions moins favorables, le pays ayant été ravagé et rançonné par la guerre. Et cependant, nous ne croyons pas que la perte dépassera 70 ou 75 millions. La Banque Nationale aurait vite fait de récupérer cette somme sur la part du Trésor dans ses bénéfices, si l'Etat faisait abandon du quart du bénéfice excédant l'intérêt de 4 p. c. sur le capital de la Banque, sur le 1/4 p. c, par semestre sur la circulation moyenne des billets au delà de 275 millions, et sur le produit de l'escompte et des prêts dépassant 3 1/2 p. c. Ces trois postes ont en 1913, rapporté à l'Etat 15,715,764 francs. La cherté de r l'argent, lorsque la paix sera rétablie, augmen r tera ces recettes fort au delà des somme 5 atteintes l'année dernière. Que l'Etat fasse aban don de ces trois emprises sur les produits de 1 3 Banque et qu'il couvre ainsi les pertes résultâr 3 de la mise hors cause des endosseurs. Reste I r grosse question de l'intérêt moratoire à 5 1/2 p : c. En principe, le taux de cet intérêt ne devra: 1 pas dépasser le faux de l'intérêt courant. Lorsqu 3 le taux de 5 1/2 fut établi, personne ne soup çonnait la longue durée de la guerre. Si ell ! avait été prévue, un taux aussi élevé n'aurait pa 5 été fixé immédiatement, comme il le fut. Dan l'intervalle, l'escompte qui était à 6 p. c. 1 3 août, au moment où l'intérêt moratoire éta: 1 porté à 5 1/2, tombait à 4 p. c. Les banques fof aux communes et aux provinces des avances 3 3 p. c., tandis que le commerce et l'industri 5 paient 5 1/2 pour les effets en souffrance tiré > sur eux. Ne serait-il pas juste qu'elles se bor * nassent à porter exactement en compte à leur : escompteurs l'intérêt, sans plus, qu'elles paien 3 elles-mêmes au réescompte ? La liquidation d 3 moratoire ne doit pas être une affaire pour le banquiers ni pour la Banque Nationale. Ils on donné, en ces heures troublées, suffisamment d preuves de leur patriotique dévouement, pou . que nous ne doutions pas de l'accueil favorabl qui sera réservé à notre demande. Le moratoire ne peut être liquidé dans de bon nés conditions, que si la Banque Nationale rest forte de ses ressources et lie la confiance publi i que. 11 faut qu'elle apporte à l'industrie et ai commerce l'aide la plus large, que ses guichet 3 soient grands ouverts à l'escompte dans le , conditions les moins onéreuses, qu'elle encou i rage la négociation des warrants et pare ainsi en favorisant la mobilisation des marchandises à la pénurie de capitaux disponibles dans 1 3 monde des affaires si cruellement frappé ; il fau ■ encore qu'elle fournisse aux banques les res 3 sources dont elles ont besoin pour distribue 3 abondamment le .crédit autour d'elles, en don nant aux avances sur titres le plus d'expansioi ï possible, sans compromettre la bonne tenue d> - ses billets. » ÉCHOS Un écrivain hollandais poursuivi Un avocat de Rotterdam, M.Van Bossem, ac cuse d'avoir insulté l'empereur d'Allemagne dan j un pamphlet, a été condamné à une amendi de 300 fr. ou 60 jours de prison. Il fut acquitté du chef avoir mis en dange la neutralité hollandaise. Il est difficile de servir 5 maîtres L'ambassadeur mexicain à Londres se trouvi : dans un grand embarras ; il ne sait en effe lequel des 5 parfis, qui s'entre-combattent a: Mexique, il doit représenter à la Cour de Lon dres. I De ce chef, il a suspendu son service jusqu': i ce que le choix sait plus facile. LA GUERRE Sur le front occidental ; Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, 29 janv. — Lon d'une attaque nocturne d'une escadre aérienn< allemande, un grand nombre de bombes ont ét< jetées sur des bâtiments anglais de l'Etape de 1< forteresse de Dunkerque. Une attaque ennemie dans les dunes au nord ouest de Nieuport fut repoussée. L'ennemi, qui avait pénétré jusque dans no: positions, a été repoussé la nuit par une a'ttaquf à la baïonnette. Au Sud du canal de La Bassée, les Anglais ont tenté de reprendre les positions perdues Leurs attaques furent repoussées facilement. Sur les autres parties du front rien d'important.Communiqués officiels français Paris, 28 janv. (après midi). En Flandre nous avons bombardé les positions allemandes, et détruit quelques tranchées. Près de la Lys l'artillerie anglaise a bombardé les routes par où devaient passer les troupes allemandes. Dans les environs d'Arras, d'Albert, de Roye, de Noyon et de Soissons il y a eu des canonnades.Sur plusieurs points l'infanterie ennemie a essayé de sortir des tranchées pour attaquer nos positions. Notre feu d'artillerie prit chaque fois notre défense. Dans les environs de Craonne les combats du 25 et du 26 janvier ont occasionné de fortes perles. Un pont de pierre sous lequel deux compagnies avaient cherché un abri, tomba pendant la première partie du combat dans les mains des Allemands, mais fut repris lors de la contre-attaque. —- I Dans les environs de Reims et entre Reims et s l'Argonne, des combats d'artillerie. Les Allemands ont attaqué a plusieurs reprises près de a Fontaine-Madame (à 6 heures, à 10 heures et à t 1 heure), de même dans la forêt de Ailly, au u sud-est de St-Mihiel, une attaque allemande fut recommencée trois fois. t Dans les Vosges nous nous sommes avancés e au nord de Senones jusque près du « Signal de la Mère Henri ». s Notre avance fut de 400 mètres, s De même au sud-ouest de Senones et à Ban s de Sept, près de Launois, nous avons attaqué et s endommagé les tranchées ennemies, t En Alsace nous nous sommes msintenus à t Ammerzweiler et à Burnhaupt. î Une attaque à eu lieu à Sennheim. Paris, 28 janv. (11 heures du soir). — Pen-s dant la nuit du 27 au 28 l'ennemi ne fit aucune attaque d'infanterie. t Au nord-est de Zonnebeke notre artillerie a travaillé longement. ' Le long de l'Aisne des combats d'artillerie, j De l'Argonne on n'annonce que de la canonnade. En Alsace nous avons maintenu nos positions r à Ammerzweiler, malgré le feu violent des Allemands. Sur les autres parties du front tout est calme, î Allemands rentrés en Belgique Une centaine d'Allemands qui, avant la guerre, 1 habitaient la Belgique, et se sont enfuis lors du 5 csmmencement des hostilités, sont revenus en 5 Belgique pour mettre de l'ordre dans leurs affaires. Ils ont été gratuitement transportés par ' chemin de fer. 1 Le rapport de Millerand t Millerand, le Ministre de la guerre français, a fait, au Conseil des Ministres de mardi matin r à Paris, rapport sur sa visite en Angleterre, dit le « Gaulois ». 1 Armentières Un correspondant du « Télégramme» de Boulogne a été dans l'occasion de visiter Armentières. 11 en communique les renseignements suivants : Les Allemands occupent et barrent la route vers Lille, capitale de la Flaudre gallicane. Ils se trouvent à moins de 10 kilom. de la ville, - qu'ils bombardent fréquemment. Dimanche der-s nier leurs projectiles tombaient sur La Chapelle : d'Armentières, un faubourg à fabriques, dont beaucoup furent endommagées. r Quand nos arrivâmes à Armentières les sentinelles nous ordonnèrent de courir le plus vite possible ; car il n'était pas permis de sortir de la ville ou d'y entrer après six heures. A 8 heures * tout le monde doit rester chez soi et éteindre toutes les lumières. Le côté de la ville où nous avons passé la nuit avait beaucoup souffert par le bombardement. Pendant la journée, l'ennemi avait bombardé violemment La Chapelle et on entendant l'artillerie lourde du côté d'Ypres et vers La Bassée ' au sud. La nuit entière le canon tonnait ; mais Armentières dormait profondément. Le seul bruit que nous entendîmes étaient les pas des chevaux des patrouilles par les rues, l'aboiement des chiens et la pétarade lointaine de fusils et mitrailleuses. Les environs de la ville étaient éclairés par des phares. AVIS i Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND ; soit à Gand, soit dans d'autres localités 1 du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 29 janv.— L'attaque russe dans les environs de Kussen, au nord est de Gumbinnen, a échoué avec de fortes pertes. Dans le nord de la Pologne pas de changements.Au nord-est de Bolimow, à l'est de Lowitsch, nos troupes ont repoussé l'ennemi de ses positions et ont pénétré jusque dans les tranchées. Les tranchées prises sont restées en notre pouvoir malgré les contre-attaques violentes de l'ennemi. Communiqué officiel autrichien Vienne, 29 janv. — De fortes avalanches de neige dans les Carpathes. En Galicie occidentale et en Pologne il n'y a que des escarmouches, des combats entre patrouilles et, là où le temps le permet, des combats d'artillerie. J Dans les Carpathes, à l'ouest Ju col d'Uzsok, des attaques russes furent repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. A Vezerezalla et Veloves l'ennemi a été repçussé des hauteurs du défilé. Nous avons fait 400 prisonniers. En Bukowine tout est calme. Communiqué officiel russe Petrograde, 28 janv. — En Prusse orientale les combats du 26 durent encore sur la ligne de Mallwischken-Lasdenen. De même sur la rive droite de la Vistule il y a eu des combats d'artillerie et des escarmouches entre les avant-postes. Au hameau Skempe quelques batteries allemandes se sont retirées. Sur la rive gauche de la Vistule pas de changements.Les Allemands ont cependant entrepris des attaques sur notre front dans les environs de Borzimow. Dans le courant de la journée notre artillerie a bombardé les lignes ennemis près du village Altana. En Galicie des combat eurent lieu sur une ligne du Duklapass au Wyskowpass. En Bukowine des combats d'artillerie dans la province de Waleputna, au sud-est de Kimpo-lung.La situation militaire en Pologne Le correspondant militaire du Daily Mail annonce de St-Pétersbourg que depuis six semaines les Allemands et les Autrichiens ont concentré leurs attaques sur deux points : l'un est situé dans la Pologne septentrionale, le long des rivières Bzura et Rawka, à 65 kilom. à l'ouest de Varsovie; l'autre se trouve le long de la rivière de Nida, à la même distance environ de Cracovie. Ces attaques ont le même but : détourner l'offensive russe de la Silésie. Tous ce que les armées russes ont pu faire jusqu'ici c'est de garder le lerrain conquis. Quant aux armées allemandes, elle se trouvent en face d'elles. Les deux partis ont souffert énormément : ils sont retranchés maintenant, si solidement même que ces positions resteront peut-être inchangées aussi longtemps que l'arrêt dure sur le front occidental. Les Russes tentent actuellement de transporter leur offensive sur d'autres points, où ils ont plus d'espace pour opérer. C'est dans ce but qu'ils attaquent dans la contrée à l'ouest de Varsovie el sur la frontière de la Prusse orientale et qu'ils tâchent d'attirer une grande force armée autrichienne vers la frontière de la Transsylvanie. Déplacement de troupes Le correspondant peterbourgeois du « Daily News » raconte que les Allemands enlèvent depuis dimanche des forces du front en Pologne entre la Bzura et la Rawka. La glace qui recouvre ces deux rivières est brisée par eux au moyen de bombes pour empêcher les Russes de les traverser. Ces troupes prises en Pologne sont, selon toute probabilité, envoyées dans le sud pour aider les Autrichiens. Sur le front russo-turc Communiqué officiel russe Pétrograde, 28 janv. — On annonce du Caucase que les Turcs ont attaqué le 26 janvier dans les environs de Eschowk et de Sul'an Selim, mais fflrent repoussés. Les Turcs ont repris en cette partie du front l'offensive et ont essayé ces derniers jours plusieurs fois de suite une manœuvre d'encerclement, mais furent repoussés. En Azerbeidjan, l'activité des Turcs devient de plus en plus grande. Des troupes de Komd-histon, aidées par des troupes régulières, ont essayé de nous repousser des environs de Choi. A part cela, il n'y eut aucune attaque violente. Notes de la journée Gand, le dimanche 31 janvier 1915. Gardes civiques de tout âge, de premier et d'arrière-ban, qui aviez été récalcitrants, réjouissez-vous ! Ainsi que nous l'avions prévu, le juge de police a en effet acquitté tous ceux qui étaient poursuivis pour ne pas avoir obéi à la réquisition du bourgmestre les convoquant à faire le service dans la garde bourgeoise. Le jugement, longuement et fortement motivé en droit, se fonde sur deux considérations principales que nous croyons pouvoir résumer comme suit : d'une part en tant que « citoyens » pris individuellement, les gardes ne pouvaient être requis en vertu de l'arl. 556-5° du Code Pénal, attendu qu'il n'y avait ni urgence, ni péril eu la demeure,

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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