Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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31 January 1915
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s.n. 1915, 31 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m65m9g/
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Dimanche 31 janvier 1915 iO centimes le numéro 59me année — N° 31 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 1 5 fr. par an ; 7-50 fr. pour six mois ; rt fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, iRTTH! IDE FLANDRE, 3, 2STD TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Ce Bon Benoît ! ■ 11 est vraiment amusant de suivre les efforts Kque fait en ce moment ce Bon Benoît pour jouer ■dans la tragédie internationale un rôle quelcon-I que qui permettrait plus tard de faire proclamer 38 « urbi et orbi » que c'est lui qui aura ramené - l'ère sereine de la paix, non seulement dans toute Ja chrétienté mais ailleurs aussi. | Le saint siège fait claironner qu'il restera ■ strictement neutre en ce qui concerne la guerre; ■ ce qui se conçoit assez bien puisqu'il n'y ■ pourrait envoyer les suisses bariolés du Vatican, ■ armés de hallebardes légendaires et que les ■ canons de l'Eglise auraient quelque peine à ■ soutenir les assauts des obusiers de 38 et 42 ■ cent. Comme toujours le Saint Père se complaît ■ à ordonner des cérémonies et des prières qui ■ auront lieu le 7 février en Europe et le 21 mars ■ dans les autres pays. Surtout ne vous pressez B pas, mes très chers frères, ne priez pas trop ■vite, ni trop lestement car si tes prières durent ■ et la guerre aussi on trouverait des mécréants ■ pour dire que les « Oremus » ne servent à rien, i Le discours que le bon Benoît a tenu au con- ■ sistoire du 22 janvier développe cette thèse que ■ le Pape doit le même amour à tous les combat-I tants, sans voir en eux les intérêts personnels ■ qui les séparent, mais seulement le bien général B de la Foi qui en fait tous des frères. I C'est très bien, mais tout cela n'avancera B guère la solution que tous ces « frères en Jésus B Christ » ont confiee au son des armes, sort que I tant de circonstances étrangères peuvent cepen-B dant modifier. On conçoit la prudence du Pontife puisque B l'Autriche compte environ 34 millions de catho-I liques, et l'Allemagne 15 millions. Il faut donc B éviter de mécontenter ces 49 millions de fidèles ■ en faisant la moindre allusion de désapprobation. D'autre part la France avec sa population de ■ 40 millions dont la plupart sont chrétiens et ■ l'Angleterre avec environ 4'millions de catholi- ■ ques recensés sont des valeuis a peu près B équivalentes au point de vue religieux. La Russie peut être négligée dans cette ques- ■ lion puisque la statistique n'attribue à ce vaste ■ empire que 447 catholiques-romains. Le Bon Benoît a commencé par préconiser ■ un armistice général à l'occasion de la Noël. Les réponses ont été diplomatiquement cour- ■ toises mais en fait cette intrusion écclésiastique ■ dans le domaine militaire, n'a pas empêché les ■ duels d'artillerie et les assauts de tranchées sur ■ l'étendue de tous les fronts le 25 décembre der- ■ nier, tandis que le Bon Benoît chantait le « Gloria ■ in Excelsis Deo et Pax hominibus bonae volun- ■ tatis ». Que de braves gens ont droit à la Paix; à ■ commencer par Benoît lui-même ! Donc insuccès ■ complet. Puis le Bon Benoît a fait annoncer qu'il inter-I venait auprès des puissances belligérantes pour ■ qu'on échange les blessés incapables de repren- ■ dre les armes. C'était assurément enfoncer une I poite ouverte. Car ces échanges se font toujours I après quelques mois d'hostilités et pas n'était I besoin que Benoît se mêlât de cette question ■ pour que les malheureuses victimes de la guerre, ■ désormais immobilisées, demeurent, même sans ■ surveillance ennemie, dans les hôpitaux et les ■ lazarets, comme c'est le cas pour des groupes I de soldats français et anglais séjournant encore ■ à Gand. Ils sont hors de combat irrévocable- ■ ment, les armées belligérantes ne s'en inquiètent I plus. Benoit veut qu'on les échange, cela n'est ■ pas encore fait, mais ainsi soit-il ! Ce n'est pas tout. Profitant de la situation ■ troublée en Europe, le Vatican désire ardem-I ment établir des relations diplomatiques entre le ■ saint siège et divers pays qui depuis longtemps ■ se sont privés de ce luxe. On espère l'envoi ■ à Rome d'un ministre plénipotentiaire de I Londres, d'un ministre résident hollandais au ■ Vatican, d'un ambassadeur français près le I saint siège, et la presse bien pensante annonce ■ dans chaque nunéro que ces mesures « cause- ■ « raient une bien grande joie au cardinal ■ « secrétaire Gasparri et à d'autres persofinalités ■ « du Vatican qui ont parlé dans le même sens ». I H est clair que ceci est un nouveau coup du ■ Bon Benoît et de sa « stricte neutralité ». Quelles raisons majeures justifieraient ces ■ ambassades ? Ces légations près le saint siège ■ devront-elles protéger des nationaux en péril au Vatican ? devront-elles négocier des traités de commerce sur le trafic des indulgences ? fournir aux Gouvernements des statistiques sur les bénédictions apostoliques ? intervenir dans la transmission des pièces de procédure civile et pénale? négocier des extraditions difficultueuses, fixer à coups de protocoles les limites des Etats respectifs, toutes besognes parfois utiles auxquelles sont mêlés les diplomates? Evidemment non. Alors pourquoi créer ces sinécures aux frais des peuples ? Il est vrai que le Bon Benoit aussi enverrait des missions et caserait ainsi quelques éminences souriantes, qui encombrent la Curie et qui sont, faut-il en douter, toutes préparées par leurs études purement théologiques à jouer ui rôle diplomatique transcendant. Ces gensd'églis insinuants et tenaces seraient ainsi au couran de tout ce qui intéresse les cours et les gouver nements, du moins ils l'espèrent. Au surplus 1 moment est vraiment bien choisi pour essaye d'imposer aux puissances une dépense annuelli qui ne peut être inférieure à cent mille franc; par légation, traitement d'un ministre, d'un con seiller et d'un secrétaire, strict minimum dt personnel d'une légation, plus les frais de loca tion d'un immeuble pour l'y installer. Ce peti luxe représente pour l'état mandant le reveni d'un capital de deux à trois millions de francs Quant au saint siège, il trouve aisément com me ce fut le cas à Bruxelles quelque bonne âmi ou dame généreuse dotant la légation papali d'un riche hôtel, tout meublé pour recevoir le: nonces apostoliques. On conçoit un peu que Benoît, qui a joui lui même d'un avancement rapide dans sa carrière étant devenu cardinal et pape en quelques mois rêve de multiplier ses légats, ambassadeurs e leurs acolytes. Mille bonnes raisons conseillent au Bon Benoî de s'en tenir définitivement à son rôle de che d'une église, de chef d'une religion, qui ne peu d'ailleurs revendiquer l'honneur d'avoir le plu: grand nombre d'adeptes. On n'ignore pas qui d'autres personnalités revendiquent le titre di vicaire de Dieu. Ces raisons, S. S. Benoît les enumère lui même chaque fois qu'il parle ou écrit et que si prudence professionnelle lui fait entrevoir qui son infaillibilité pourrait se trouver en péril ayant désiré ou même voulu une chose qui ni se réalise aucunement. Croyez-nous, oh bon Benoît, le moment n'es pas venu, s'il viendra jamais, où le concert euro péen vous réserve le droit de jouer un solo quel conque. Le morceau de résistance du concert euro péen, si concert il y a, est actuellement uni « Symphonie héroïque » dans laquelle aucunt partie n'est réservée aux castrats de la chapellt sixtine. En vérité la guerre actuelle aura consacri trois faillites : dans le domaine politique : celle ri; la diplomatie aristocratique et médiévale qui n'< rien vu, rien entendu et prévu ; dans le domains matériel : celle des forteresses dites inexpugna bles qui n'ont pas résisté aux armements mo dernes, et enfin dans le domaine moral, la faillite de la religion ou des religions comme or veut, qui prêchent la règle sublime « Aimez-vou< les uns et les autres », tandis qu'en ce momen des millions d'hommes sont campés les uns er face des autres, aux quatre coins du monde pour s'entretuer sans que personne, fût-ce l'infaillible Benoît, puisse dire pouiquoi ils se battent, se battront et succomberont. Contentez-vous, ô souverain Pontife, de gouverner la barque de St-Pierre et évitez les mines flottantes de la politique internationale. Concédez des titres de comtes et des baron; aux plus ventrus de vos fidèles et applique; leur le plus largement que faire se peut la règlf que les bons comptes font les bons amis. Vous en trouverez toujours assez pour vous témoigner à ce sujet une soumission filiale et trébu chante. Continuez à répandre sur les innom brables et obscurs marguilliers de toutes le; églises collégiales, cathédrales et métropolitaines du monde civilisé, quelques-uns des nombreu> ordres de chevalerie dont vous disposez, depuis l'ordre de Saint Janvier jusqu'à celui de Sain Sylvestre, qu'en cela se borne votre spirituelle souveraineté. Laissez vos fidèles ouailles baiser à votre main l'anneau de Pierre et la pierre de l'anneau ; distribuez-leur force bénédictions apostoliques à toutes les occasions de leur vie publique el privée, et même sans occasion aucune. Encouragez-les dans leurs prières, priez avec elles puisque tels sont votre décret et votre recette que nous souhaitons infaillible. Vous serez et resterez ainsi dans votre rôle, mais bornez-le là, oh Bon Benoît. Car la guerre actuelle qui déjà fit passer inaperçue la mort de votre prédécesseur et votre propre élévation à la dignité suprême du Pontificat, pourrait vous être moralement néfaste. Songez donc au moment où tous ceux qui actionnent les rouages de la guerre pourraient crier en chœur : « Mais qu'il nous fiche la Paix ! » Ce serait évidemment fini... de vous, non de la guerre. Eh bien, c'est là que nous en sommes ! Le rationnement Nour recevons l'intéressante communication qui suit : 28 janvier 1915. Monsieur le Rédacteur en chef du Journal de Gand. Je lis dans votre estimable journal un article où il est dit que dès le 11 novembre 1870 les Parisiens assiégés furent réduits à une ra i tion de pain limitée à 200 grammes. Il y a lîi - une erreur qui provient probablement d'une t information puisée dans un journal du temps, sans communications avec la ville investie. Le 12 décembre une proclamation affichée sur les murs de Paris, protestant contre des bruits répandus, affirmait que «la consommation du pain ne serait pas rationnée)). Le 16 décembre même promesse. Plus tard cependant la décision fut prise et la ration fixée à 500 grammes t Le 15 janvier seulement, Paris assiégé depuis i la mi-septembre, réduisait la ration non pas à 200 grammes, limite qui ne fur jamais atteinte, mais à 300. Moins de quinze jours après la ' ville se rendait. On sait d'autre part ce que fut i le pain de siège ! ' Ces renseignements n'étant-pas sans intérêt dans les circonstances actuelles vous jugerez bon sans doute de les publier. Veuillez agréer, Monsieur -e Rédacteur en | chef, l'expression de nos sentiments très distingués.t x- ÉCHOS , Médecins belges libérés Paris, 26 janv. (Reuter). — 64 médecins bel-. ges, faits prisonniers à Anvers et internés à ( Heidelberg ont été mis en liberté. Ils reconnais-; sent qu'ils furent bien traités. i Un nouveau Général Les délégués des diverses provinces viennent ( de partir pour Rome afin d'assister au chapitre général au cours duquel doit avoir lieu l'élection du nouveau Général des Jésuites. Une nouvelle colonie anglaise La colonie allemande de la Nouvelle-Guinée, occupée maintenant par les troupes australiennes, a été reliée à Rabaul au réseau télégraphique mondial sous le nom de « Nouvelle Bretagne ». Protestation de SetaitzJer L'écrivain renommé viennois Arth. Schnitzler . proteste dans le « Forum » contre les propos chauvinisles que lui attribuent certaines feuilles péterbourgeoises contre Tolstoï, Maeterlinck, An. France et même... Shakespeare. Nous comprenons que Schnitzler n'en veuille pas plus à des génies qui appartiennent à l'univers, que nous n'en voudrions nous-mêmes à un ! Beethoven ou un Mozart, Situation économique de la Russie Charitonof, contrôleur du Trésor russe, a déclaré que l'état économique de la Russie était parfait grâce surtout à la défense de la vente de l'alcool. 1 Comme preuve il a cité des statistiques de l'argent apporté aux Caisses d'Epargne. En déc. 1913 les versements s'élevaient à 840,000, en déc. 1914 à 34,920,000. Le total de l'argent épargné en 1913 n'était que de 40,800,000 contre 100,800,000 en 1914. Un mobilier de miliardaire Le « Herald », dans son édition de New-York, a publié dernièrement le rapport ordonné par le fisc pour l'évaluation des droits de mutation du mobilier des diverses habitations de feu M. Pierpont Morgan, notammant à Madisson avenue et à Highlands falls, ainsi que de l'ameublement de la célèbre bibliothèque qui s'élève au coin de Madison avenue el de la 36e rue. Bien entendu, les livres et manuscrits de la bibliothèque, non plus' que les collections proprement dites, ne sont pas compris dans cette évaluation, dont le chiffre s'élève, pour l'hôtel de Madison avenue, à fr. 5,004,572-50 (les cinquante centimes font rêver!) Pour la bibliothèque, le total est de l,268,745francs. représentant les tableaux, tapis et objets d'art. Dans l'hôtel même, l'argenterie est estimée à fr. 527,756-25, et divers joyaux à 335,775 francs; les vins en cave, 100,108 francs; une tapisserie* de Boucher, datée de 1755, indiquée comme étant d'Aubusson, mais qui est plus probablement de Beauvais, est évaluée 250,000 francs et au paysage, par Corot, « l'Arbre tombé en travers de la rivière », 100,000 francs, « La Vestale », statue en marbre par Houdon, datée de 1787, 50,000 francs; un tapis de la Savonnerie, 100,000 francs. Deux flacons à vin en or ciselé de travail vénitien, et ayant appartenu à un doge, sont estimés 75,000 francs. L'évaluation globale de la chambre à coucher de M. Morgan atteint 50,000 fr., en raison des tableaux qui s'y trouvent; le lit, en bois de chêne, avec ses matelas, sommier et couverture, est prisé 500 francs. Les tapisseries de Bruxelles de la bibliothèque sont estimées .75,000 francs. Quant aux tableaux anciens de l'école italienne, qui s'y trouvent au nombre d'une dizaine, le prix le plus élevé a été attribué au portrait de Giovanna Tornabuoni, par Ghirlandajo, 125,000 francs, et les plus réduits à 50,000 francs. h y t s Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autr.-s localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEUt1 ES du matin. LA GUERRE Sur ie front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 28 janv. — Sur la hauteur de Craonne nous avons pris encore 500 m. de tranchées. La contre-attaque français fut repoussée difficilement.Dans les Vosges plusieurs attaques ennemies furent repoussées à Senones et à Ban de Sapt. Dans la Haute Alsace les attaques françaises échouèrentà Aspach, Ammerzweiler, Heidweiler et dans la Forêt du Hirtbach. Les Français ont eu de lourdes pertes. Communiqué olfïeiel allemand Grand quartier général, 27 janv. — A Nieuportet Ypres, des combats d'artillerie. Près de Guinchy, au sud-ouest de La Bassée, l'ennemi tenta en vain hier soir de reprendre les positions perdues le 25 janvier. Les combats sur les hauteurs de Craonne ont eu un succès important. Les Français furent repoussés des hauteurs à l'ouest de la Ferme La Creute et à l'est de Hurtebise, et durent se retirer sur la pente des hauteurs. Plusieurs points d'appui, sur une largeur de 1400 mètres, furent enlevés par les Saxons; on prit à l'ennemi 865 hommes non blessés, 8 mitrailleuses, 1 dépôt du service du génie et un abondant matériel. Au sud de St-Michiel nos troupes ont pris un point d'appui français. La contre attaque française resta sans succès. Dans les Vosges, la neige empêche nos opérations.Communiqué officiel français Paris, 26 janv. (Reuter). — Sur le front de l'Yser les Belges ont progressé dans la région de Pervyse. Au lever du jour, un bataillon allemand a fait une violente attaque contre nos positions à l'est d'Ypres. Près de La Bassée, Grivenchy et Quinchy les Allemands ont fait cinq attaques contre les positions anglaises. Après avoir fait quelques progrès ils furent repoussés. Entre la route Bethune-La Bassée et Aix Nou-lette un détachement qui avait essayé de quitter ses retranchements fut arrêté dans son mouvement par le feu de notre artillerie et de notre infanterie. Sur l'autre partie du front, entre Lys et Oise, duels d'artillerie. A l'ouest de Craonne l'ennemi a fait deux assauts extrêmement violents. Le premier fut repoussé ; au second l'ennemi pénétra dans nos tranchées ; mais par une puissante contre-atta-que nos troupes regagnèrent presque tout-le terrain perdu. La lutte pour une partie des tranchées continue. En Champagne l'artillerie allemande a montré moins d'activité que les jours précédents, tandis que nos batteries bombardent avec succès les positions ennemies. En Argonne nous avons enrayé par notre feu des tentatives d'attaque de l'ennemi. En Alsace l'ennemi lance activement des bombes sur le Hartmannsweiler Kopf, où il n'y a pas eu de nouveaux combats. L'ennemi a bombardé Thann, Steinbach et Cernay. Communiqué officiel anglais Londres, 26 janvier (Reuter). — Hier les Allemands ont fait de violentes attaques dans les environs de La Bassée contre la première division.Un assaut contre les positions françaises près d'Ypres fut également repoussé . Çoxyde et Idesbald Ces deux riantes stations balnéaires ont dû subir déjà à plusieurs reprises le feu allemand. Mais dans l'une comme dans l'autre les dégâts ne sont pas de grande importance. Elles ont jusqu'ici eu plus de chance que Westende et Middelkerke, qui furent détruits par l'artillerie anglaise. Dans les villages la vie est normale; la poste est ouverte à Coxyde et les enfants y vont en classe. Le canon y tonne continuellement — 30 à 40 coups par minute — et creuse d'énormes trous dans les dunes. Presque toutes les villas sont habitées. Une d'elle a été détruite par le génie belge qui y soupçonnait l'existence d'un tablier en ciment pour grosse artillerie. Hartmannsweiler Kopf Qu'est-ce que Hartmannsweiler Kopf? Ce nom, que l'on prononce beaucoup depuis deux ou trois jours, où il revint souvent dans les bulletins officiels, se présente plutôt sous un aspect énigmatique. Hartmannsweiler Kopf est une montagne de 956 mètres de hauteur, qui forme, avec d'autres, le groupe de laMoikenrain (1,128 mètres). Le village d'Hartmannsweiler (entre Sulz et Sennheim) est situé à l'est de cette montagne et a déjà sa place dans l'histoire Ariovistus y campa en 58 avant J.-C., au moment d'attaquer César, qui le battit au lieu où se trouve maintenant Bas-Aspach. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand affiché à Gand Grand quartier général. 28 janvier. — Des attaques russes sans importance au nord-est de Gumbinnen. Au nord-est de Sierpe un détachement russe fut repoussé. A part cela, pas de changements. Communiqué officiel autrichien Vienne, 27 janvier. — Dans la vallée de 1 Ung 1 ennemi fut repoussé de ses positions, sur les hauteurs des deux côtés du col d'Uzok. C est un des plus importants défilés des Carpathes; pour sa possesion on s'est déjà battu souvent. Occupé depuis le 1" janvier par les Russes, ceux-ci l'avaient fortifié et l'ont défendu opiniâtrement. Il est tombé en notre pouvoir après un combat de 3 jours. Au nord-ouest du col d'Uzok, de même que dans la vallée de la Latercza et du Nagy-Ag, les combats continuent. En Galicie occidentale et en Pologne , combats d'artillerie ne sont plus aussi violents à cause de la neige. Etat du Prince héritier de Brunswick Berlin. 26 janvier (Wolff). — Letat du prince héritier de Brunswick, petit-fils de i Empereur, est, d après des avis de source particulière, sérieux mais pas inquiétant. Un Zeppelin au dessus de Libau Frankfort. 27 janvier. — Le « Diisseldorfer General-Anzeiger » annonce de Libau qu'un Zeppelin a survolé la ville, et a jeté des bombes.L'artillerie ouvrit en vain un feu nourri. En Mer Dans la Baltique Berlin, 26 janvier (Wolff). — Le 25 janvier le petit croiseur allemand «Gazelle » fut attaqué près de l'île de Rûgenpar un sous-marin ennemi et touché par une torpille. Les dégâts sont peu importants. Le croiseur est arrivé dans un port de la Baltique. Personne de l'équipage ne fut blessé. La « Gazelle », un croiseur cuirassé lancé en en 1898 mesure, 2645 tonnes, a une vitesse de 19,5 nœuds et est armé de 10 pièces de 10,5 cm. et de 2 lance-torpillès. En Italie Neutralité italienne Milan, 26 janvier (Wolff). — Les partis italiens révolutionnaires, favorables à une partit,-pation italienne à la guerre, ont tenu un congrès. La grande assemblée populaire projetée au Teatro Lirico, en honneur des Garibaldiens tombés, a été interdite par le préfet. Le congrès veut néanmoins qu'elle ait lieu mardi soir a la plaine du Dôme. Le journal socialiste « Avanti » condamne cette attitude. En Bulgarie Déclarations de Genadieff L'ambassadeur bulgare Genadieff, a," d'après un bureau de presse allemand, déclaré à Rome ce qui suit : A Bucharest il y a une tendance pour forcer le gouvernement à abandonner la neutralité. Mais jusqu'à ce moment nous ne nous pouvons contrôler si ci — actes sont à attendre sous peu. En tous cas la participation de la Roumanie à la guerre aurait pour nous des conséquences incalculables. Il est vrai que nous n'avons pas un accord défini avec cette puissance, mais nous pourrions facilement en arriver là. La .Serbie elle-même prend une attitude plus favorable à la revision du traité de Bucharest. Le « Giornale d'Italia » publie une conversation avec Genadieff, dans laquelle celui-ci a déclaré que, par l'occupation de Valona, l'Italie était devenue un état balkanique, considéré avec confiance par les autres puissances balkaniques puisqu'elle ne poursuit pas dans la région au but d'hégémonie politique ou éconch mique.

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