Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 08 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw2891388w/
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JOURNAL DE GAND ' ■.jqji'M». _■■ I M 1 .f. ■' . g ■■: ■■ . i " ■. m ■ I. ■ j r . ■ m.m ■- mi "■ »r' i ;■■■■■ « - m ■ ' »■ '■ ■' » ■ * ■ ' ' «■ »— abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour lix mois ; 4 francs pour troi» mois g, RUE DE FLANDRE, 3. GAND . . .. an . . „ . „ n„M , . . Pour tétranger, le port en su» TÉLÉPHONE 665 au bas de la dernière page du Journal. En Espagne LE PEUPLE ET L'AVENTURE MAROCAINE Un scandale clérical Les sociétés ouvrières et les groupes radicaux le Barcelone ont choisi la date du 1*' mai pour faire une manifestation imposante contré ]s guerre du Maroc, qui est devenue de plus en plu-împppiKaire. surtout depuis que le ministre de* finances a ptiiblié dan? la Gaceta Oficial le résumé des dépenses faites sous le titre d'Action ru Maroc pendant les deux premiers mois d« 1914 et durant l'année antérieure. Voici les chiffre? correspondant aux principaux départements ministériels : 1913 1014 Guerre 5,937,876 16,776,509 Affaires étrangères ... 27,4:>0 56,06!> Marine » S53 233.7(^ Intérieur 33,595 43.152 Travaux public* 30/XX) 5,072 Finances 30,000 6,333 fr. 6,059,744 fr. 17,120,897 Si nous multiplions par six le chiffre des dé-penses correspondantes aux mois de janvier et lévrier afin de calculer ce que l'Espagne d<-jense. annuellement au Maroc, nous trouvons 'énorme chiffre de plus de 100 millons de francs. : tfals ce sacrifice n'est pas le seul que nous im- la soi-disant pénétration pacifique. Si nous létions pas obligés de payer les frais d'une Ncrre ]>ermanente, si 90,000 soldats espagnols l'étaient pas en Afrique, le budget ordinaire se-ait grandement diminué. Mais admettons, dans e ca*. que nous ne payions que les 100 millions le francs chaque année, f Lie somme annuelle eprésente l'intérêt d'un capital de 2,500,000,0<<<i « francs. Avec un tel capital, on pourrait déve-W>er les richesses de l'Espagne, l'instruction ublique, les voies de communication, au lieu de uiner le pays on essayerait de le civiliser. De temps en temps, la ceinture de couvents qu> mferme Barcelone donne des preuves de son ■xistence. Contre sa volonté, une jeune fille fut infermée dans le couvent du Buen Pastor. I.e seul motif, c'est qu'elle aime un jeune hoin-ne aux idées libérales et que le père, qui est in ultramontain. préfère voir sa fille dans k ■ouvent que mariée à un libre-penseur. Dison« iussi que le couvent en question renferme un ran<1 nombre de « arrepentidas », c'est-à-dire anciennes prostituées que se sont repenties, ?ais dont quelques-unes ne se sont pas débarrasses de leurs vieilles habitudes crapuleuses Aussi î jeune fille, indignée de se voir privée de liber-\ séparée de l'homme qu'elle désirait épouser, îêlée à des femmes dont la société lui répugnait l soumise au joug de nonnes fanatiques et ruelles, a fait appel À la grève de la faim, et la mille a été informée que la vie de la jeune fille i en danger, r L'opinion publique est indignée et demande, ne fois encore, que les couvents, théâtres de nt de mystères, soient soumis b des inspections gullères. On sait que le c.lergé et les eongréga-)ns religeuses s'y sont toujours opposés — et >ur cause. ECHOS " La plus colossale des boutiques. Un journal catholique . intégriste fait en ces termes le tableau de ce qu'il appelle «une colossale outique » : . «Le catholicisme pratique, ex.tensif, ikxi pposition au catholicisme intégral, qu: st plutôt intensif, accepte le fait accompli, 'est-à-dine la perte de la Foi parmi les atholiques. Le catholicisme pratique m 'adresse plus aux seuls catholiques, d'ail jurs toujours plus clairsemés, mais s dus les (( hommes de _ bonne volonté ». u'ils soient chrétiens, juifs ou maures, ourvu qu'ils soient débarrassés du souci onfessionnel. Et oet a-confessionnalisme atholique, triomphant par toute l'Europe cciiientaie et en Amérique septentrionale, >rcément doit faire abstraction de la Foi. »Le journalisme à étiquette catholique, îs œuvres catholiques de satisfaction des esoin? avant tout matériels, le syndica-isme dit «chrétien», quoique son action oit purement économique, sont les moyens e l'extension du catholicisme nominal, au rofit non de l'Eglise religieuse de Jésus-ihrist, mais de combinaisons de groupes étéroclites politico-sociaux, qui, se ser-ant de l'Eglise, an lieu de la servir, la :>nt se confondre avec eux aux yeux sim-listes ou hostiles et la font ressembler onc pour beaucoup de gens à la plus vas-! et In plus colossale àes boutiques. » Nous n'en avons jamais dit davantage. Bn fait de renouveau, on voit que c'est j «riait ! ^ Les beautés de l'éloquence juc* oiaire : — Pourquoi cette promesse de vente n'a-t-elle pas été enregistrée '. Serait-ce, par hasard, parce qu'elle es illisible ? # — C'est là votre dada en cette affaire. C'est celui que vous faites miroiter au Tri buna.l pour justifier vos procédés. — Il y a là. messieurs, un accord tacite et la preuve que l'accord tacite existe, c'es que cet accord est exprès. — Vo'ïs avez été saisir ce fait commr un papillon sur une fleur et vous l'avez ar rangé à votre sauce, qui est la s a vice pi quant e. — Mon confrère ne fonctionne pas lous les jours entre Bruxelles et, Anvers, il n>e peut don-c pas apprécier l'attitude plus ou moins inconvenante des voyageurs. — C'est une réparation de quatre sous qui ne coûtera pas plus de 2 francs. — Il y a .ait, dans l'immeuble de mon client dès émanations que je ne qualifierai pas. — O.n est tombé sur la machine du demandeur à coups de clef anglaise redoublés. — Lorsque j'ai appris que l'expert avait déposé son rapport triomphal, j'ai éprouvé une stupeur; j'ai éprouvé une seconde stupeur e.n lisant ce rapport : heureusement, je me suis un peu remis quand j'ai été voir ma jurisprudence. u\\ Les petits Saint-Thomas d'A-qui n ! Un ami nous écrit, dit la Gazetle de Charleroi : 1. Donnez une circonstance aggravant le péché de nos premiers parents ? 2. Quel est l'écrivain sacré qui prouve dans ses écrits la transmission du péché originel. 3. Citez une conséquence du péché originel spécial à nos premiers parents—une spéciale h la femme — une commune à toute l'humanité. 4. Prouvez par la raison que vous avez une Ame. 6. N'est-il pas injuste que nous soyons punis pour le péché d'Adam et d'Eve qui nous n'avons pas commis? Expliquez votre réponse et donnez une comparaison. 7 Le mystère de l'Incarnation est-il contraire ù la raison? 8. Comment faut-il "Sûre pour prouver l'Incarnation? * Lecteurs, répondez à ces questions, spécialement à la 3e concernant la femme et aux 6e, 7e et 8e. Si, comme moi. vous êtes incapables, adressez-vous aux élèves de la première année d'une école moyenne de Thud'inie : c'est la liste de leurs questions de composition de religion des examens dm deuxième trimestre de cette année. S'ils ne deviennent pas théologien on en fera de fameux casmiéites. La troisième question, en ce qui concerne la femme, c'est la malédiction proférée par Géhovoh : « Tu engendreras dans la douleur». Mais, comme l'a fait si justement observer Diderot, pourquoi les femelles des animaux sont-elles également soumises à cet anathème ? Rt puis, tout de même, si un élève demandait au pieux professeur : « Gomment la femme acoouche-f-olle dans la douleur?» Cçl»te question exigerait une r'nonse précise que le saint homme serait bien ennuyé de donner. A\\\ Chez le tailleur : — Je dois prévenir monsieur que, cette année, les jaquettes seront un peu plus justes. — Tant mieux, surtout si les factures suivent les modes. L Affaire Rochette LE CAS F ABBE Paris, 6. — En raison de l'absence de plusieurs ministres, le Conseil, qui devait avoir lieu aujourd'hui et au cours duquel on devait statuer sur le cas du procureur Fabrc. a été renvoyé à une date ultérieure. Toutefois, dit le Temps, il est dès à présent certain que M. Fabre sera remplacé.Certains ministres sont d'avis qu'aucune faute professionnelle ne pouvant lui être reprochée, il convenait de lui donner un poste à la Cour de cassation, mais, dit le Temps, la majorité des ministres serait pour la mise à la retraite de M. Fabre, qui a aujourd'hui plus de 60 ans. LE CRIME DESAINT-OUEN ARRESTATION Paris, 7. — On a arrêté hier, à Vanves. un lommé Debray, qui a avoué être l'un des agrès-rws de l'agent Rougîan, tué dimanche à. Saint-yuen.A PARIS APRES LA TEMPETE. — M. CAILLAUX ET SES ELECTEURS. — AU MINISTERE DE L'INTERIEUR. Maintenant les Chambres sont parties et ce n'était pas trop tôt. La plupart des députés du reste sont dons k ^i-s oircoiiseriptioiis depuis quinze jours au moins. A la grande séance nocturne de ven<iredii, on ne comptait pas plus de trois cents parlementaires présents. Mais toute l'opposition de droite, >u mieux, toutes les oppositions de droite >e sont acharnées à pécher en eau t rouble* i multiplier et à développer les effets de la iômmission d'enquête et de ses coiiclu-,ions... IL s'agissait de tout aggraver et dé 'onner à tous les incidents un retentisse-nent dans le pays. Les résultats espérés seront-ils obtenus? 1 est permis d'en douter. Voyez ce qui vient te se passer pour M. Caillaux. M. Cait-aux, lui, est j>ersonncllemeint atteint par in drame privé qui l'écartera vraisemblablement. du pouvoir pendant quelques an-îées. Ses électeurs de la Sartlre auraient iu le remplacer par un de ses amis. Ils ne 'ont pas voulu. Malgré toute la violence des campagnes menées contre l'anoien ministre les finances, ses électeurs lui demeurent fi-lèiles. lisse sont livrés a une manifestation lui, dans les circonstances actuelles, ne aisse pas d'être émouvante. Près de dix mille d'entre eux ont signé une pétition ;>our que M. Caillaux consentit à rester :eur représentant. Et alors que M. Caillaux est contraint par es événements à demeurer à Paris, un de ;cs collègues de la Sarthe, le sénateur :)ien connu d'Estounnelles de Constant, larcourt en son nom les villages et y prépare contre le concurrent monarchiste de \L Caillaux, une réélection désormais cer-aine.Le fait est bien caractéristique en ce qui -oncerne M. Caillaux. Il ne l'est guère noins en ce qui concerne tous les repréentants parlementaires des partis de gau-•he. Le scandale, dont a prétendu les éclabousser, ne rejaillit par sur eux. Le corps électoral ne se sépare point de leur politi-[ue. Beaucoup de personnalités s-eroul hangées par le scrutin du 26 avril, car il Y a une mobilité croissante dans le personnel p litique par suite de l'augmenta-■ Lon prodigieuse du nombre des candidatures. Mais la majorité de gauche ne sera iu lie me nt diminuée. Il n'y aura pointant auoune aucune élec-lonale 'officielle. Pendant longtemps, les préfets ont pu croire que les élections seraient faites par le ministère Barthou ou un ministère analogue au ministère Bar-thon. Ils n'étaient donc pas enclins à faire du zèle démocratique. lorsque, à leur grande stupéfaction, arriva au pouvoir le ministère Doumergue, ils furent plutôt embarrassés et gênés. Quelle complication, mon Dieu! semblaient-ils-dire! Ils furent bien heureux, du moins, de trouver un ministère de l'intérieur qui n'était pas un tyran. M. René Renoult est un radical-socialiste très énergique en théorie ; mais en pratique, il est la douceur même. 11 ne voulait causer d'ennui à quiconque. On n'obtint de lui le remplacement de deux ou trois préfets violement réactionnaires que parce qu'il brûlait de partir pouir le Midi. On lui dit : ou vous déplacerez les préfets, ou vous serez tenu prisonnier dans Paris. L'amour de la Côte d'Azur l'emporta. Ainsi va le monde ! Mais il est visible que le fanatisme de M. Renoult n'éta.it pas très agissant. Et depuis trois semaines, à la veille des élec-ijUii. voici que m. ttciioiill est mpiuco par Ni Malvy. M. Malvy pourrait-être un ministre à poigne. Mais il est très mal secondé •par des auxiliaires qui ne déni tin dent qu'à ne pas se compromettre et à réservei 1 avenir, comme on dit, ou plus exactement à réserver leur avenir. 11 est même très mal informé. On peut affirmer qu'il n'y a pas de sérieux dossiers électoraux au ministère de l'intérieur... Malgté cette négligence, qui est peut-être de l'incurie, les élections seront nettement démoQtaUaues. On pourra, (|U. devra les considérer comme le signe le plus caractéristique des aspirations profondes du Pays. J. ERNEST-CIIARLES Nouveaux Louis Entonnons un hymne énergique En l'honneur de notre Argentier, lié jouis-toi, beat rentier: On reve/it de l'or en Belgique ! On paya nos députés hier, .Von en bank-notes importunes, Mon en gros sous et non en thune*% Mais en or pur, sonore et clair. On en rit, on s'en pu me d'aise. Tout en se demandant comment ('et endetté gouvernement S'est procuré la rare braise. Il est pauvre, il est aux abois. Sa belle faconde est défunte, Et comme un prodigue il emprunte. Môme il fait flèche de tout bois. D'où rient donc ce mêlai jaunt ? Est-ce du fameux Katanga, Dont lienkin si fort se targua ? Qui donc nous fait si riche aumône ? Ali! ne cherchez pas plus avant: ' Chose étrange, énorme, notoire, Et vraiment difficile à croire, Tout cet or nous vient des couvents! Des couvents? Vous dressez l'oreille. Des couvents, consentir un don! Empocher, oui ; débourser, non. Prendre seul leur sied à merveille. Et c'est bien ainsi cependant. Pour sauver notre république, Ils vont fondant crosse et relique ; Calice et chdsse, ils vont fondant. Ils vendraienti jusqu'à leur chemise Pour conserver ce pays saint, Ce Chanaan du capucin, La Belgique, terre promise ! Entre nous, ils ne font qu'un prêt. Et notre loyul Ministère, Leui remettra leur numéraire, 7'ôt ou tard. . avec Vintérét : Subvention, cadeau, licence, Subside, bon, et c ce 1er a, L'or dans leurs mains rappliquera, Décuplé... par reconnaissante. CLAUDE AU SËNAT (Fin de la séance du 6 avril} M. Rolland rappelle l'avis du chanoine Mou-larfc : . . « L'Etat hors de l'Ecole, voilà notre principe », et vous voulez que l'Eglise ait le monopole de l'enseignement, t.'école neutre, fut-elle sincèrement, loyalement neutre, vous n'en voulez pas. Tel est votre respect de la liberté de l'enseignement t l/Eglise a fait la loi de 1S84, comme elle a fait celle de 1895, et comme elle fera celle de 1914. Et cela, au nom de quel principe : celui de la liberté 1 *'• I/orateur retrace rapidement l'histoire du catholicisme à travers les siècles, et souligne l'intolérance qu'il a, dit-il, toujours manifestée. Il donne lecture du serment antimoderniste, qui prouve que la liberté re gieuss et humaine n'existe pas pour l'Eglise catholique. Seule, la science donne à l'homme l'indépendance de la pensée et h respcct de la conscience. (Applaudissements à'gauche.) M. LE PRESIDENT propose aue l'on entende successivement deux orateurs de gauche, puis un orateur de droite. MM. IIAN REZ et COPP1ETERS font des ies-trictions, observant que les droites ont tardé à se faire inscrire. M. WIENER caractérise la p "e de la pro< position de M. de Kaverea>u. Je ne crois pas, dit-il, que M. de Favereau ait voulu nous tendre un piège, mais nous entendons nue nos droite soient respectés, et que la discussion général^ ne soit pas close avant que nous ayons pu prendre la parole dans l'ordre de notre inscription. (Protestations à droite.) Je constate que parmi les sénateurs de droite. il v en a qui voudraient étrangler le débat, (Nouvelles protestations à droite.) Dans ce cas, je demande que l'ordre d'inscription soit respecté. (Adopté.) • M. FLECHET rapporteur, donne lecture d extraits de son rapport. En commentant ces extraits il combat les arguments de M. de Rroqueville. Il termine en montrant que le clergé n a jamais pu admettre la tolérance, et a toujours été l'adversaire de la liberté. (Très bien à gauche.) VIOTFON D'ORDRE >ovïV; vanacnpeefSBOotn, «ma Fâiirev tf# tl ,.N , . ... Cloedt, Coppiéters, Bergmann, Vander Borght M. KLL>!.\ demande que son numéro d'ms- v'aiîde Verme cripUcn dnils te débat lui soit conservé. Stitt 12 libéraux, 8 .socialistes et 8 cléricaux. M. LE I ; KSIDbNI\ Il en sera ainsi. Qn remarquera tfue le baron dirigeable ne RÉPRISE DU DEBAT PQf ™is ?n Il a le dépit tlonacc. M YANDEWALLE reproche au gouvernement ♦ '—• de favoriser ie développement de l'enseigne- - .. , A i • L* ment confessionnel qui échappe au contrôle do IfQSCiblC S^CtpllCllTlC /liltTlCrilCTï l'Etat. «i ^,-or.teV de M. Thonisscn. revint au rftîlsupnt r.-i une patPwMtl». sF® s„-s. rss» «aass l'Klut ns «.««m ,„,i mandant du 14e coiWqiii a ouvert une enauête r> iMa . .ie cessant de meure tout en œuvre pac f>jitc a<4riirâ rin« rondeur incident 'sa dCe ThonoSfmen.bre se plaint de ce que le " ' AUTRE VERSI0N gouvernement place les écoles confessionnelles Inspruck, 7. — On annonce- de Çruneck ? Ê* sous un autre régime que les écoles publiques. capitaine du 36e régiment d'infanterie,'''Alfred 4e La loi scolaire, dit-il en conclusion, nous est im- Dittaoan. avait irivlt'é quelque® connaiss{inces à posée par le vote plural. Elle va semer la discor- une fête. Tout'à coup il menaça se* invités, Ceux-dc dans le pays. (Approbation à gauche.) d paraissant vouloir se défendre, le ôàpilojirçïse M. COUJLLEZ. I.a loi scolaire est une œuvre précipita à la caserne, se fit accompagner de ,qiieK d'intolérance et de guerre. La dro'te en suppor-. ques soldats et, à la tète de cette troupe, le'empilera tout le poids taine se représenta devant sa société, déclarant Le Sénat aurait pu jouer un rôle de modéra- que tous devaient sé considérer comme prisea-tion et apporter un peu d'apaisement dans la niers. lutte scolaire. MaLs, nous ne nous faisons pas Lee hommes se laissèrent emmener à la caser- d'illusion. Le Sénat votera la loi que là Chambre ne, où ils réclamèrent l'offioier inspecteur. -Fi- lui a transmise. nalement un desrdétenus, au nom de tous, récla- L orateur reproche aux sénateurs de droite ma la liberté. de n avoir jamais été assidus aux séances, et Le capitaine arracha alors à un sojdat spp fu- de n'y assister a présent que pour s'associer à un sil, armée d'une.baïonnette, et en porta plusieurs coup de part» coups a celui qui avâit.pris la parole. Un des d^: Il d:t que l'intolérance dont la majorité fait tenus eut. un geste instinctif de défense, le capi- preuve dans la question scolaire sera fatale àu taine le saisit à la poitrine, le. jeta à terre et lui Pays. fit, subir des mauvais traitements. Il craint que le principe de l'instruction obli- Ce n'est que longtemps après que les prison- gatoire inscrit dans la loi ne soit entamé par de niers furent relftchés. Une enquête a été immédia- nombreuses exceptions. tement ouverte. L'orateur dit que le projet a surtout pour but d alimenter les caisses des couvents. •* ' à montrer que les lois de 1SS4 et de w ^ I8îfc) ont été rédigées contre l'école publique. i il J.. Les écoles libres sont des œuvres politiques. Lg LytâmC QU F IgCLTO A I/Okeren, on a distribué aux entants des etreu- ^ 3 Jaires in\- tant les parents à assister a une con- ference de M. liaemdonck, qui devait, te jour i .. H^nndtinn du Président de' des Hameaux, ouvrir la campagne électorale uepOSlLlOIl UU fiosiuciii. uc L'honorable membre dit que te parti caiholt- la Rénuhlîaue que a surtout pour but d'assurer la suprématie KCpUBIiquc deil t-gtise et ta puissance du clergé. Nous croyons devoir reproduire l'intéressant Il commente certains passages de la tooehure article que publie à ce sujet, dans Le Malin, le V? 't! n0' " orlh-Odoxe bien documenté. rédacteur cil cliel du journal parisien : Stéphane a poussé un cri d'alarme qui doit U> drame qui a coûté la vie 4 Gaston CflJ-.i être entendu. mette n'aura pas bouleversé feulement le cçurs M. CARPENTIER donne lecture d'un discours de la politique ou de la justice en Franc» ; il (tiins lequel il proteste contre l'envahissement de aura amené un tait sans précédant dans lej plus en plus grand de l'enseignement, par l'Egli- annales du droit dans l'histoire du gçuvefeçj; se-, ment, dans la chronique da la natTon... Le^ L orateur continuera demain. plus haut magistrat du pays, le chet suprême La séance est levée à G heures. de l'Etat aura été mêlé au drame ; 11 aura ap-V pam dans le procès ; il aura lait entendre sa1 voix ; il aura apposé sa signature au bas-d'une'j _ déposition ; il aura, par-devant un autre grarrd; J,, magistrat, par-devant M. Emile rprichon. pre-' /Autour QU Oenat mier président de la Cour d'appel', prêté .serment de dir\3 la vérité ; il aura levé un coin • du voile qui recouvre cette vérité... LES ETRANGLEUnS C'est, hier que ce fait extraordinaire, imprévu,: 11,1 nniil (nrlrienl nrpsnn.. innneren n HA. sensationnel ^est produit. MâJs, avant voilé ^totentions^^ desT^ct^Sscffi clédcaÀ poser, il me faut dans ce débat scolaire qui vient à peine de la P'T t i'nSii " ° P q ! commencer. a élé llvre 4 la lust,cc- Comme MM. Hanrez et Wiener réclamaient LE JOUR DU MEURTRE... l'alternance «mtre les orateurs de droite et de lundi 10 mars dernier — le matin de lfc gauche inscrits dans la discussion générale, journée tragique -r- un Conseil des ministre?; quelqu'un fit remarquer que plusieurs séna- COnvoqué à l'Elysée, pour dix heures, leurs de droite, primitivement inscrits s étaient Conformément à l'usage, les principaux fait, biffer, et que ceci semblerait laine croire ^res du cabinet s'entretenaient tour ù tour avec que la majorité veut écourter le debal. le président de la République, avant que le. Au banc du gouvernement-, M. Poullet es- Conseil ne commençât, et MM. Doupiergue eL quissa un geste de dénégation, mais des ru- Caillaux venaient, entre autres, de causer a^s^z, meurs montèrent derrière lui. Et les droitiers longuement avec le chef de l'Etat .de la situa- ne voulurent pas prendre 1 engagement de lais- lion financière. On allait passer dans le grand ser leur droit de parole à tous les orateurs du salon où se ti<;nncnt les délibérations 7iab$ l'opposition. , tuelles du Conseil, lorsque sur le pas même' Renseignements pris, il parait, que les se- du cabinet présidentiel, M. Caillaux s efiqnit : nateurs cléricaux, désireux de racheter leur __ pQUrrais-je. monsieur le président, ' vous, faute et d'échapper aux verges des pores fouet- entretenir quelques instants en particulier ? tards de leur presse, ont décidé de siéger mer- Raymond Poincaré acquiesça immédiate-1 credi, jour de congé consacré à ln fête du roi, ment au'désir du ministre des finances, et la: et de réclamer la clôture de la discussion ge- ,)0rte ^ TXÎfeBma, laissant les deux hommes en' nérate à la fin de la journée. tête-à-tète S'ils persistent dans ces intentions, c'est D'une voix émue et rapide, M. Caillaux an- rétrangîement et la bagarre. nonça alors au président de la Rép^iblique Car les gauches ne se laissèrent pas Taire. qu'un nouveau-scandale allait venir s'ajouter à Réunie lundi, la gauche libérale du Sénat vient ceux qu'on avait déjà soulevés contre lui. précisément do décider qu'elle ne pratiquera pas je SfnS ja meilleure source qaie des let- i'obstruclion. si le débat scolaire garde son am- t,res privées, écrites par moi à celle qù'i e«t au- pleur et sa dignité, mais qu'elle ne laissera pas jourd'hui ma femme, ont été remises au Figaro étrangler la discussion. et que Gaston Calmeite compte faire usage de lit. nous connaissons certains sénateurs qui ccs ictbres. Je sais qu'il va les publier... ont, tout prêts, en portefeuille, une série d'à- Ravmond Poincaré se réoria aussitôt «L .nen<» nients dont le nombre et la multiplicité avec beaucoup de force, protesta contre une d&- feront reculer les étrangleurs. reille supposition. LE DEBAT SCOLAIRE — Non, ne croyez pas cela... On vous a oi>l Voici la liste des orateurs.qui viennent de se !eu°»ca?«: « $ faire inscrire dans la discussion générale de la vous dites; il est incapable de publier jamais * loi Poullet. r une lettre mettant votre femme en cause... Le: sont MM. 1 <Qbbé ;Kce»n, Goblet^ d Alviel- L e ministre'des finances insista,. L'es person- la- B®st, Speyer, I^oke\i, Wioner, ^inck, Max nes qU| pavaient informé ne pouvaient se t^om- tlallet, Magis. Brunard, LibïOjille, ^ p^r Et puis, il y avait des indices certains guet, Lafontame, Çolleaux .Biaun, llalet, de qu»une nouvelle publication se préparait. M. .viivius, kW: RvçJ\irify_\Sj Deypjdei, Oroan 5e Calmetle. n'avRit-ii da&« euilleton du Journal de Gand 89 91IITG PÈGRE PAB Paul MAHA.L1N IL BOYARDE QUATRIEME PARTIE 5. Blanchard,receveur de rentes -Mliette rougit et balbutia dans l'ivresse le la joie : — Ma mère et Odon, le môme jour... Oh ! nerci, père!... C'est trop de bonheur 1 .Maxime Gérard se détourna pour qu'elle Aperçut po'nt le froncement de ses sour-118.Puis, d'un ton qui 6'efforçait de reprenne son enjouement d'auparavant : ~ Ce cher prince me prévient même qu'il s ménage une surprise... — Une surprise Lui ?... A moi ?... ~ Du diable si je me doute de ce dont il s'question ! Nous ne serons pas, d'ailleurs, 'ngtemps sans le savoir... !-« timbre de la porte d'entrée a,vait re-!Rli, en eltet. Laterrade annonça: U. it doctau: QtaMriiiafc Alliette eut peine K réprimer un mouvement de dépit. Le médecin entra en tenue de soirée, son pardessus plié sur le bras, et, s'inclinant devant la jeune fille avec un sourire de courtisan : — J'avais tenu à. me convaincre de visu que mon aimable malade était tout il fait en état de sortir... Me voici pleinement rassuré... Mademoiselle Andree me parait mieux portante que jamais, et ce n'est pas sa toilette qui rehausse sa beauté, c'est certainement celle-ci qui rehausse celle-là. L'esculape alla vers Blanchard : — Je suis venu, fit-il k voix basse, chercher vos dernières instructions. — Tout fi l'heure, prononça le receveur de rentes. Desperrières reprit tout haut : — Comment, mon excellent ami, pas encore sous les.armes ?... Hé! le temps nous presse un peu, cependant... Surtout, si nous voulons arriver des premiers pour saluer la maîtresse de la maison. — Oh ! il ne ;ne faut pas plus de cinq mi-nules pour m'habiller !... Mademoiselle ! Cette interpellation s'adressait fi mademoiselle Aurélie, laquelle aidait Alliette à boutonner ses gants. — Avez-vous eu le soin, poursuivit l'ex-notairc, d'apporter le domino que j'ai commandé ? — Oui, monsieur... Noir, avec un nœud orange sur l'épaule gauche... Mademoiselle l'a fait placer dans votre chambre. — Très bien. Lalerradc annonça derechef : — M. le prince de Kermor. Un ineffable ravissement se peignit sur le \ isage de la jeune fille. Odon parut. Il s'élança vers la migonne. Leurs mains s'étreignirent avec ardeur. I's ne parlèrent point, mais leur bouche muette avait son éloquence : son épanouissement ûtneteux cUftii e»Uâ ivm» »» bm-ti» més qui unit les âmes dans un cbas-le, dans un céleste enibrassemeret. Maxime Gérard les regardait avec émo'-tion, le docteur avec curiosité, et mademoi. selle Aurélie, qui jugeait volontiers les autres à sa mesure, murmurait dans son for intérieur : — Un joli petit ménage, tout de même... jusqu'à ce qu'ils plaident en séparation. I.e prince s'arracha, à la fin, à cet échange de tendresses passionnées : — Alliette, mon doux trésor, dit-il, je vous ai promis une surprise, — et celle surprise, la voici. I! se retourna vers la porte, et, interpellant un adolescent qui, debout sur le seuil, roulait entre ses doigts d'un air embarrassé sa casquette entourée d'un orêpe et que personne n'avait remarqué : — Allons mon brave garçon avance sans crainte. Le gamin qbéit* — et un double cri s'éleva : — Cyprien 1 — Ma sœurelte I La couturière qui avait fait son éducation à la gaieté et à l'Ambigu pensa : — Tableau. La scène de la reconnaissance. Ma parole, je ne suis pas dans une maison honnête : je suis dans une pièce de Dennery. Cyprien et la jeune fille étaient assis h côté l'un de l'autre, s'entnelenant des pauvres ehers morts, Martial et Jeanne Rifo-liM. — e!, par intervalles, une larme tombait sur la vareuse de l'ouvrier, sur le domino de ln jeune fille. M. de Kermor avait tiré le receveur de rentes à l'écart : — Ce garçon, lui disait-il, est tombé chez moi comme la foudre ce matin. Depuis huit jours, il s'épuisait en recherches infructueu- m itm tstomw enli» u«*u* m soeur, et à qui il a voué l'affection d un f re. Ai-je mal fait de l'amener ? — Non pas, vraiment. Andrée m'a si vent parlé de lui. Je m« disposais mém« l'envoyer quérir. Le gentilhomme continua : — 11 m'a appris des choses étranges.. M. Blanchard lui posa la main sur bras : — N'allez pas plus loin. Je n'ignore ri de ce qu'il a pu vous conter... — Vous savez que ce Buridan, l'ass-sin, l'incendiaire de la Villa des Roses... — A été puni de son crime par ses p près complices, oui, oertes et. j'ajoute! que ces deux misérables ne tarderont p: à leur tour, à expier leurs méfaits... — Vous savez aussi que Rose Grimon — Je sais que la Boyurde, votre anci< ne maltresse, et qu'Hermance de Sain Croix, ma femme légitime, est la mère cette enfant qui mourra si vous faites tomber sur sa tête le poids de la faute o gtnelle... — Alliette ne mourra point, monsiei repartit Odon vivement. Elle sera princes de Kermor. Dans notre maison, grôce Dieu, on a assez d'honneur pour deux. Les yeux humides, la voix tremblante — Merci I murmura Maxime Gérard, n'attendais pas moins de vous. Vous êl grand, noble et généreux. 11 v eut un moment de silence ; puis gentilhomme demanda : — Que va-t-il donc se passer à ce bal 1 Répondez-moi, au nom du ciel 1... Pourqt y conduire Alliette ? — Pour qu'elle choisisse, avec conns sance de cause, entre cette créature moi. g, M. de Kermor tressaillit : — Quoi ! vous feriez toucher b cette < tant la boue et le sang qui souillent 'e p: sent, le passé de «a mère !... Oh ! non ! ce i rait trop terrible!... m I«riWe. «oit. M4* am rè- J'avais rêvé, j'avais juré de pardonner, et je l'aurais fait certainement, si ceile fem->u- me avait consenti à disparaître en ni lais-à sant la libre possessionae ma fille: Et. bien, je l'ai sondée à ce sujet, ici, dans cette maison, le jour même de \olre viîite et elle m'a menacé dans cette possession.el je suis le certain qu'elle userait sa vie à nu la disputer... Alors, je n'ai plus eu p lié : j'ai aria-en ché de sa main l'arme dont elle s'était servie jadis pour me frapper, moi ran-iviit, e! is- j'ai retourné contre elle, coupable, cette ai^ me mortelle, — la loi I .. • — Vous livreriez Bise -'.".rimont à la jus--ai tice?... îs, — Est-ce que je n'ai pas été, moi aussi, jugé, emprisonné et condamné — par elle !... Oui, oui, j'entends d'avance ce que vous n- aliez me crier : que cette arrestation, ce te- procès, ce scandale, c'est sa honte rendue de publique, et qu'une partie de cette honte ?e- rejaillira sur le front d'Andrée... ri- D'aibord, la naissance de celle-ci restera un secret pour le monde, et je n'ai pas peur qu'Hermance révèle ce secret... ' Elle nia plus rien de bon au cœur qu'un . immense amour pour sa fille, et je n'ose la croire descendue à ce degré, qu'elle veuille faire partager son infamie à cette malheu-jc reuse enfant.. es Et puis, il faut que cela soit ainsi. Il faut que cette femme, expie sa sinistre odyssée ; le et, avec elle, cet homme qui a été de moitié dans ses criminelles prouesses ; qui l'a aidée à me tromper, à me jeter au bagne, à loi me contraindre à devenir le chef d'une poignée de scélérats ; qui a armé le bras de vos is. meurtriers de ceux de Jeanne et de Martial et Rifolet ; de ce Buridan et de ses auxiliaires subalternes... Or, si je l'avais atteint seul, cet homme, n- le résultat eût été le même ; car il n'eût pas ié- manqué de dénoncer sa complice... ;e- Enfin, il n'est plus temps de reculer ni de réfléchir. Ma volonté a. marqué le but. La kl feMtt m'* nntrateî,.. -Voild poumai vous ai pr é de venir et pourquoi je vous couiierai Allielie à certain moment do la nuit. It est des scènes auxquelles elle ne doit point assister. Vous l'emmènereî Je va bien loin de celte triste exécution... —- Et-vous ? i-ulerrogea Odon. L'ancien notaire comprit ta pensée qui dictait cette question au gentilhomme. — Rassurez-vous. répon.dit-il avec un sourire mélancolique et résigné, je ne serai jamais un obstacle au bonheur de ma fiile, et madame de Kermor n'aura pas à rougir. Gomme M. Blanchard se taiisait, quelqu'un le loucha à l'épaule. 11 se retourna et s« trouva face à face avec Laterrade, qui j'en, traina dans un coin et qui. se penchant à Sun oreille avec an air mystérieux, inurmu, ra : — Patron, c'est une visite..-. — Une visite ?... — Oui, Chamboran dit Main-d'Or,qui da. mande h voue parler... — Chamborau !... A cette heure !... Ghej moi ! — J1 est dans le bureau, qui ai,tend... — Ali! çà ; il n'a donc nas touché, ce malin, sa part dans la liquidation ?... — Si fait bien, et ça m'a même rudement étonné de le voir rappliquer ce soir... J'ai eu beau lui insinuer que vous ne receviet personne, .il a pris une chaise et ij s'est ins, 'allé... Oh! il ne démarrera pas'... Il pré-lend comme ça qu'il a à vous communiquer, des choses de la plus haute conséquenoe et lui ne souffrent aucun retard... ^ Le receveur de rentes devint pensif : ' —■ Lui!... Ce voleur vulgaire.. Dea choses qui ne souffrent auouin retard!... — Des choses qui vous concernent parti, culièrement, — vous et mademoiselle... — Mademoiselle !... Tu «s mal entendu 1 C'est «nptjssible tuivru. Mercredi 8 avril 1914 S centimes le numéro 58me année — IBIIMI—llll ■WIWIII " 98

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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