Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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28 November 1914
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s.n. 1914, 28 November. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1c1td9pf25/
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Samedi 28 norembre 1914 10 centimes ïe nomér© 58" anfiée N° 332 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : I BELGIQUE : 16 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 66S ANNONCES' Voir le tarii au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE 'aroles pontificales Le nouveau pape Benoit XV, ent de lancer sa première ency-mé. Ce document est consacré ix tristes événements qui se 'roulent autour de nous. Le saint père prêche la paix, «supplie instamment ceux qui jmmandent aux Etats qu'ils îuillent considérer les flots de tmes et de sang déjà répandus, t qu'ils s'emploient à nâter le tour d'une paix bienfaisante tre les Nations ». Ce sont là belles paroles aux-lelles on ne peut qu'applaudir, jute autorité morale, de quelque rincipe qu'elle se prévale, a son lie à remplir pour enrayer, s'il i peut, les tragiques aventures ni désolent le monde, et il_ y a :u de l'approuver si elle tâche agir tout au moins sur ceux ji lui sont soumis en quelque :esure. Mais, le pontife nous paraît oins bien inspiré lorsqu'il prend acte du drame qui " joue sous js yeux pour accuser l'esprit loderne d être la cause de tout mal, pour le représenter imme le grand coupable dans tte catastrophe, comme celui li attise les haines partout, entre speuples comme entre les clas-s sociales. «Le Christ, dit-il, voulait établir le loyaume de la Paix sur le fondement Je la Charité. Les mœurs de notre liècle sont tout autres. Jamais il n'a Sté autant que de nos jours parlé de fraternité parmi les hommes; même, on n'hésite point, en négligeant la parole de l'Evangile, en laissant de :ôté l'œuvre du Christ et son Eglise, à glorifier cette aspiration vers la Fraternité comme un des bienfaits les plus signalés conçus en nos temps par l'humanité. En toute vérité, jamais on n'a agi entre humains avec moins de fraternité que de nos jours. La haine le race est terrible, l'inimitié plus que es frontières sépare l'un peuple de 'autre; dans une même commune, între les mêmes murs les différentes :lasses de citoyens se consument l'envie; entre les individus la loi iuprême de l'égoïsme règle tous les rapports. Ce manque de charité mutuelle et la disparition de toute lutorité vont de pair. » Que les événements nous attes-nt la persistance de haines froyables continuant à diviser iumanité,que l'idéaldefraternité raisse s'éloigner de nouveau à lorizon, c'est là une très triste irité. Mais, partir de là pour vouloir ^6® ramener en arrière, pour lus reconduire au temps où utorité trônait suprême, indis-itée, se réclamant au droit divin écrasant toute vélléité d'indé-indance comme inspirée par înfer, l'idée est vraiment bizarre. Quand donc, s'il vous plaît, cette itorité, cette hiérarchie a-t-elle suré la paix au pauvre monde ? « hommes en ont-ils joui au pyen-âge quand ils s'agenouil-lent, tremblants, devant elle, iand ils se prosternaient devant ces deux moitiés de Dieu, le JPe et l'Empereur » ? Mais la guerre alors sévissait 1 permanence ! Elle alla jusqu'à ettre aux prises les « deux moi-!S de Dieu » elles-mêmes — au and dam des infortunées popu-bons.A 1 époque où les rois « très retiens » ou « très catholiques» gnaient, appuyés par toutes les Uuences de l'Eglise, ne leur ar-'ait-il pas à tout bout de champ, w servir leurs intérêts les plus 3, égoïstes, de lancer leurs peuples les uns sur les autres ? La Belgique est redevenue de nos jours un champ de bataille ; elle n'a fait que revoir, hélas, une situation qui fut sienne pendant d'interminables périodes et où elle fut plongée avant tout par des maisons souveraines rivales, comblées de part et d'autre, avec une même prodigalité, des bénédictions de l'Eglise. Ah, nous le savons bien, si aujourd'hui la guerre est déchaînée à nouveau, nous ne saurions, en recherchant les responsabilités, dénier la complicité des vieux instincts belliqueux qui sommeillent au coeur des foules, prêts à de terribles réveils. Certes, les rivalités nationales, dont l'influence, plus ou moins, pèse sur toutes les âmes, ont eu leur indéniable part dans l'éclo-sion du drame. Mais, ceci dit, s'il fallait décider qui, de l'autorité ou la foule, a, en cette effroyable occurrence la conscience la plus chargée—c'est sans crainte aucune que nous nous rallierions à l'opinion opposée à celle qu'émet le pontife. Vainement nous dira-t-on que, aujourd'hui comme autrefois, si l'autorité a failli, c'est qu'elle-même ne reconnaît pas comme il faudrait l'autorité supérieure, celle de l'Eglise, chargée de réaliser ici-bas le royaume de la Paix voulu par le Christ. L'Eglise, hélas, a interprété à sa manière les enseignements du Christ. Trop souvent elle a béni à la fois les drapeaux qui, de part et d'autre, allaient mener au carnage, trop souvent elle a entonné des Te Deum en l'honneur de triomphes iniques, pour qu'elle ait le droit de célébrer bien haut son action pacificatrice. En réalité, si les mœurs du siècle sont coupables, ce n'est point, tant s'en faut, qu'elles soient influencées à l'excès par l'esprit nouveau. C'est bien, au contraire, parce qu'elles sont encore infectées, à un degré inouï, des erreurs, des préjugés et des passions que nous à légués, hélas, un sinistre passé. Benoit XV, développant son idée, estime que, pour rétablir la paix, il faudrait étouffer l'esprit d'égalité, anéantir le socialisme, écraser les modernistes et... reconstituer le pouvoir temporel ! N'est-ce pas, pourtant, en l'honneur de ce dernier que, naguère, les chassepots «firent merveille»? Et avons-nous besoin, vraiment, de ce nouveau brandon de discorde ? Quant au socialisme et aux modernistes, les époques qui ignoraient l'un et qui brûlaient vifs les autres, sont précisément celles qui se sont livrées à la frénésie guerrière sans trêve ni repos. Etranges remèdes donc, que ceux préconisés par le Saint Père. Et quelle aberration, en tout cas, de s'en venir réclamer, en prêchant la paix, toute une série de mesures de guerre ! La Guerre Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Grand. 25 nov., 8 heures. — L'escadre anglaise n'a pas recommencé ses attaques contre les côtes. La situation dans l'ouest reste inchangée. Nous avons fait de légers progrès près Arras. L'appel des classes en France. Copenhague, 24 nov. (Wolff). — La « Berlingske Tidende » communique de Paris. Le ministre de la guerre a rappelé sous les armes toutes les classes de la réserve et de la territoriale de 1893 à 1910. qui n'avaient pas encore rejoint les rangs. Le gouvernement français à Paris. Paris,25 nov. (Wolff).— L'Echo de Paris s'explique que le retour du gouvernement à Paris pourrait attirer vers Paris des troupes de Zeppelins et Taube allemands. Pareille apparition obligerait le gouvernement de retourner à Bordeaux sous les yeux étonnés de l'Europe. Paris 'ne peut pas accepter pareille éventualité. Le lazaret de Constance. Bâle, 25 nov. (Woliï). — Les «Baseler Nachrichten » annoncent de Zurich : Six Suisses-français ont visité • le lazaret de garnison de Constance et purent se convaincre que les Français qui se trouve là-bas, sont hébergés dans une salle claire et chaude, qui est aménagée avec toutes les installations hygiéniques modernes. Les Français sont bien habillés, ont des lits blancs et propres et ne donnaient nullement l'impression d'être de malheureux prisonniers. Ils se sentaient aussi bien que possible vu les circonstances actuelles et avaient bonne mine Pendant la conversation, qui se faisait librement et sans aucun contrôle, les Français se disaient reconnaissants pour les bons soins qu'on leur donne. Communiqué officiel français. Paris. 24 nov. 3 h. (Reuter). — Le situation du 23 est inchangée. Sur la plus grande partie du front l'ennemi bombarde nos positions, moms violemmentcepenaant qu'avant.Par-çi, par-là, il y a eu quelques attaques d'infanterie, qui ont été repoussées. Ces attaques ont eu lieu surtout dans l'Argonne, où nous avons progressé du côté de Four-de-Paris. Paris, 24 nov. n h. du soir (Reuter). — La journée a été rela-tivementcalme.LesAllemands ont bombardé notre front, d'une façon intermittente. Quelques attaques en Argonne ont été repoussées. Le nouvel uniforme français La classe française de 1914, qui pour le moment s'exerce encore, serait revêtue d'un uniforme pâle bleu-gris. Ce même uniforme aurait déjà été repris par des troupes actives. Il ne ressortirait pas sur le fond du paysage d'hiver, comme le fait actuellement le pantalon rouge démodé du fantassin français.Les Tranchées. Au sujet des tranchées, où séjournent en ce moment les soldats sur le front occidental il y a des controverses. D'aucuns prétendent qu'il y fait intenable; d'autres qu'il y existe un certain confort. En réalité,tous les deux ont raison, Sur tout le front occidental il y a deux rangées de fortifications de terre. La première est celle des troupes réellement au feu ; la se-sonde est l'abri des troupes de réserve. Car, chaque soir, quand l'obscurité s'est faite, les premières I ? sont remplacées par les secondes, bien entendu si faire se peut.Dans le second abri, il règne en effet un confort relatif. Ces tranchées sont en grande partie abritées sous de paillassons et des couvertures. Elles sont tout-à-fait fermés du côté ennemi. Les troupes y sont en quasi-sûreté, car leur emplacement est invisible. Les soldats abrités contre les intempéries y chantent, y jouent même aux cartes. Parmi eux il y en a qui possèdent un poêle à pétrole et ils y préparent des petits festins. Il en est tout autrement des premières tranchées, de 800 à 1000 mètres devant les autres. Celles-ci sont parfois sous le feu jour et nuit et sont évidemment découvertes du côté de l'adversaire. Les troupes y souffrent de la pluie et de la neige. Au surplus elles doivent être sur leurs gardes jour et nuit, car une surprise est toujours à craindre. Après vingt-quatre heures les soldats sont remplacés par leurs compagnons de la seconde tranchée. Mais cela n'est pas toujours possible; car, bien de fois, ceux-ci doivent prêtar main-forte sur un point ou surun autre pour repousser une offensive. Un soldat affirme être resté ainsi pendant sept jours durant au feu. Comme ils n'ont de provisionsque pour vingt-quatre heures, ils doivent avoir recours à la réserve de vivres, établie dans ces tranchées pour parer à toutes les éventualités. Violation de la neutralité suisse. Zurich. 23 nov. — La « Kôl-nische Zeitung » écrit : Le fait, que par l'attentat échoué contre les chantiers de Zeppelins à Friedrichs-halen, la neutralité de la zone aérienne suisse a été violée ouver-1 tement par des aviateurs anglais et peut-être français, est vivement commenté par la presse suisse. On désire une enquête minutieuse de l'incident, et si celle-ci démontre en effet une violation de la neutralité suisse, une protestation énergique auprès des puissances en question. La Fédération ne doute nullement que dans ce cas les gouvernements intéressés donneront satisfaction, et que le retour de pareilles apparitions i nquiétantes sera évité, car pareils faits ne peuvent que nuire aux bonnes relations de la Suisse avec les puissances étran- fères et à sa dignité. Les « Neuen urcher Nachrichten » exigent également, que la zone aérienne neutre de la Suisse soit fermement respectée par les belligérants. Bulletin allemand affiché à Gand. 25 nov., 8 heures. — En Prusse-orientale nos troupes ont repoussé plusieurs attaques de l'ennemi. La contre-offensive russe dans la région Lowicb-Strykowgiesing, au nord-est de Lodz, à échoué. Egalement dans la région a l'est de Czenstochau, plusieurs attaques russes se sont brisées devant notre front. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand Sur le terrain de guerre oriental il n'y a pas encore de décision. En Prusse Orientale nos troupes maintiennent leurs positions, ainsi qu'au N. 0. des lacs Masure. Dans la partie septentrionale de la Pologne il y a des combats acharnés, indécis jusqu'à ce mo ment. De même, au sud de la Pologne, le résultat reste indécis, dans la région de Czentochowa. Nous faisons des progrès à l'aile gauche, au nord de Cracovie. Communiqué officiel autrichien. Vienne, 24 nov. (Wolff). — La lutte en Pologne russe continue, par un froid sévère. Nos troupes ont occupé plusieurs points stratégiques, comme la petite ville de Pélica, dans la région de Wolbron. Nous avons fait de nombreux prisonniers.Autrement la situation est inchangée. A l'intérieur du pays il y a 100.000 prisonniers dont 1000 officiers ( | Communiqué officiel russ« Pétograde, 24 nov. (P. T. A.). — La bataille près de Lodz continue. Surun point, notre cavalerie a fait une charge sur l'infanterie allemande en retraite, en lui occasionnant de grosses pertes et en s'emparant de canons de gros calibre. Sur le front Czentochowa-Cra-covie, le bataille s'annonce de façon favorable pour nous. Avant-hier nous fîmes 6000 prisonniers. Les efforts de l'ennemi pour éviter des contre-attaques n ont pas réussi. Sur le front russo-turc Communiqué officiel du grand Etat-Major russe Sur la rivière Tsjoroch la bataille prit hier son développement. Dans la région d'Erzerouml'ennemi a été rejeté sur tout le front et a été contraint à une fuite précipitée. Il est poursuivi avec persistance.Dans les autres régions, rien de particulier à signaler. Sur Mer Un super-dreadnought anglais coulé. Rotterdam, 24 nov. (Wolff). — D'après des informations decertai-nessources, le super-dreadnought anglais < Audacious » aurait touché une mine sur les côtes irlandaises, le 28 ou 29octobre et, aurait coulé. L'amirauté anglaise garde cet accident absolument secret, afin d'éviter une panique dans le pays. L' « Audacious » déplaçait 27000 tonnes et avait été lancé en 1912. Sa rapidité était de 22 milles marines. Il était armé de dix canon de 34,3 cm. et seize de 10,2 cm. Son équipage se composait de 1 ioo hommes. Un sous-marin allemand détruit. Berlin, 25 novembre (Wolff). — D'après une information officielle de l'amirauté anglaise en date du 23 novembre, le sous-marin allemand U. 18, a été coulé devant les côtes écossaises par un garde- côte anglais. D'après une information de l'agence Reuter, le torpilleur anglais « Gary » à recueilli trois officiers et 23 hommes. Un homme se serait noyé. Autres détails. Berlin, 25 novembre ('Wolff). — D'après le « Lokal Anzeiger» on communique de Copenhague: Un Suédois revenant de l'Amérique à Stockholm par le steamer « Olym-pic », raconte que le vapeur « Olympic » rencontra le 25 octobre sur les côtes irlandaises, un navire de guerre qui devait avoir de sérieuses avaries et a pris 250 hommes de l'équipage à bord. Les autres 550 hommes de l'équipage ont été recueillis par d'autres navires de guerre anglais qui étaient venus au secours. L'équipage et les passagers de F « Olympic » reçurent défense de parler de cet accident à leur débarquement en Angleterre. Ce récit se rattache en tous cas au super-dreadnought anglais « Audacious », qui coula quelques jours plus tard. L'équipage semble avoir été sauvé. Dans la mer du nord Londres, 24 nov. (Reuter). — La «Nieuwe Rott. Cour.» annonce que deux vaisseaux de ligne anglais ont bombardé hier les points stratégiques importants de Zee-brugge.Les Allemands ne ripostèrent que faiblement. On ne connaît pas le dommage occasionné. Le cas du « Tennessee ». Le gouvernement turc a déclaré que les forts n'ont fait feu que pour déclarer que le navire américain s'approchait des mines. En Suisse Un incident & l'Université de Genève. Zurich 23 nov. — La«Kôlnische Zeitung » écrit : « Samedi dernier, pendant une lecture du professeur extraordinaire de droit allemand, Hugo de Claparède, un fils du ministre suisse à Berlin, un incident s'est produit. Le professeur de Claparède avait employé dans une de ses conférences précédentes la tournure de phrase suivante : « Si des villes belges ont été détruites c'est uniquement fa faute de la population civile qui, à l'encontre de tous les droits, à tiré sur les troupes allemandes ». » Au moment où le professeur ! de Claparèpe entrait dans la salle samedi dernier, un de ses étudiants se leva et lut au nom de plusieurs étudiants uneproi esta-tion qui sommait le professeur de solliciter sa démission. Les conférences du professeur seront boycottées. Le professeur de Clara-pède fut mandé ce matin par le recteur de l'Université, le conseiller d'état Rosier. Au Grand conseil de Genève, le gouvernement a été interpellé à ce,sujet. Le gouvernement a retardé sa réponse. » Le •• Ztiricher Post » fait remarquer au sujet de ce pénible incident : « Nous considérons cette affaire comme le résultat regrettable de la disposition nerveuse et passionnée dans laquelle Genève se trouve depuis lecommencement delà guerre, et de la façon dont cette humeur s'est traduite déjà plusieurs fois publiquement contre ceux qui ne parlent pas des Français avec suffisamment de réserve. Si aucune autre expression que celles mentionnées n'a été em-

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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