Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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10 January 1914
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s.n. 1914, 10 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854w42/
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JOURNAL DE GAND abonnements : REDACTION & ADMINISTRATION : annonces i BELGIQUE : 1B francs par an; 7-50 francs pour six mois; 4 francs pour trois mois. 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND Poi - l'étranger, le port en *». téléphone 665 Volr le tanf au bas de la Ornière page du journal. La Suprématie du Sabre Un insignifiant sous-Heuicr.ant s'offre, on m an j ère de divertissement, le luxe d'insulter, dans ses propos de caserne, la population au milieu de laquelle ii vit. Ses paroles sont rapportées au dehors, et lorsqu'il se promène, il est en bulle aux quolibets de la foule. L'incident n'a jusqu'alors aucune importance. L'officier eût dû être plus intelligent et plus courtois, les citadins de Saverne eussent pout-ôire mieux fait de hausser les épaules. Mais le supérieur du délinquant prend fait et cause pour lui, parce qu'il estime que l'uniforme a élé outragé en sa personne. Il croit, ù propos de lazzi, devoir défendre l'honneur militaire que nul n'a songé à mettre en cause, et que les officiers feraient mieux, ixxur commencer, de révérer d'une façon moins singulière. Il fait donner la garde contre les loustics, iil fait, procéder à l'arrestation de promeneurs inoffensifs. S'il n'y n pas eu mort d'homme, ce n'est pas la faute de ce fanatique : il avoue qu'il avait fait préparer les mitrailleuses pour repousser l'assaut des quelques douzaines de badauds qu'ont dénombré tous les témoignages, et qu'il auran't fait couler le sang svil l'avait jugé nécessaire. Dans son inconscience mystique, il en serait venu à ces monstrueuses extrémités, parce qu'il se tenait pour investi de la rnis-i' n de faire respecter le sacro-saint prestige du sabre par la tourbe des « civils » et qu'il estimait que les autorités locales ne pouvaient, en l'occurrence, suffire i\ faire régner l'ordre. Kt son irresponsabilité s'appuie sur une vétusté ordonnance qui permet au pouvoir militaire de n'écouter que son bon plaisir lorsqu'il ne se considère pas comme suffisamment garanti contre les insultes...Tel est le conflit qui passionne aujourd'hui l'Allemagne, A propos du procès de Strasbourg, qui n'est qu'un acte de la tragi-comédie commencée naguère sur la r.rnn-d'Plnce du paisible bourg alsacien de Saverne. T1 met aux pr'-es î'aufocrato galonnée, férue de ses prérogatives, qui si ronge dans son désir de batailles et de con-qu<Mes, Pt l'Allemagne moderne de là bour geoisie e[ du peuple, qui pense, qui travali!; le et qui souffre. Kt grAce h ce conflit s'ao ruse avec une gravité parficulière le divoroi latent entre les deux portions de la nnlion Sans douje, la crise aura des conséquent «es salutaires : pour l'instant, l'opinioij s'indigne a ver raison en commentant let énorrniléc înb'imnînpe: nue fo fichistet du doKjme militariste éndnœnf avec ingé mité dans le prétoire de Strasbroim. Ces! nue jnmais In mortalité rétrograde et Ig sectarisme imperméable de ces arriérée dangereux n'était apparu dans une lumière aussi netfe. Que l'Allemagne tire profit de la leçon i Elle est fière du sa force armée, mais cetW aventure prouve qu'il ne suffit pas d'avoij des canons et des troupes, quand le cœui des chefs ne bat pas à t.'unisson avec celui du peuple- Le pronunciainienlo des officiers de Saverne et de Strasbourg serait-il possible, leurs esprits accuseraient-ils un détachement aussi insolent et aussi bruta» de la loi et du droit commun si ces messieurs ne forma*ent pas une aristocratie injustifiable ment fermée ? U y aura.t moin i de morgue féodale et autocratique, plus de respect de la société civile et du droit des gens si l'orgueil de caste ne se confondait pas avec ja jactance militaire, si le caprice des officiers i' bien nés » ôrige en une sorte de dogme de droit divin, ne les dressait pleins de mépris deva-it la cohue roturière des humbles dont I effort fait prospère la nation. L'officier allemand est élevé dans son monde, dans ia croyance à sa suprématie. Ces '\obereaux aux idées étroites se croient j l'une argile de qualité supérieure : ils ne i connaissent rien de i'humanilé qui les entoure et aui peine notamment pour leur ournir des ai mes, des vaisseaux, des- calons. Leur suffisance les rend aveugles à out ce q.,i est l'évolution sociale. Ils da-. ent de 1820 — le colonel von Rouler l'af-irme — et de plus loin encore ! lie qui est étrange, c'est que le désaccord qui existe entre ces gaillards-là et la société modtrne ne se soit pas marqué >lus lût : le moindre incident devait le métré en éclatant relief. Aujourd'hui, l'Allemagne démocratique, lans le trouble de la découverte, apprend e que lui coûtent ses victoires de 1S70. llles l'ont livrée à la tyrannie sacro-sainte lu sabre, aux ferrailleurs mystiques qui, ►arce qu'ils soupçonnent une population intensive de ne plus les révérer snffSsam-nent, sort prêts à décréter l'état de siège, ,c l faire braquer les fusils sur les adolos- 11 ents, les femmes et les Lambins coupables n l'avoir osé rire au passage d'un fantoche falonné. Que le procès de Strasbourg, à l'heure ù on lira ces lignes, se termine par un cquitfement ou par une condamnation, incident n'est pas clos. Sa portée dépasse d ^ murai Mes d'un prétoire. Il s'agit de sa- s 'oir si l'armée opprimera sans recours t ossihle l'auforit ' civile, il s'agit de savoir 11 i l'Allemagne obtuse des baïonnettes et ® es mitrailleuses aura le pas sur celle des pavaililours, et « i le pays de Gœthe, de 8 ant et de Wagner, pour accomplir sa >urbe civilisatrice, ira chercher ses direc- ë ons dans ics casernes, ou s'il les deman- k -ra au peuple mieux inspiré et plus clair-r>ya.nt des ateliers, des universités et des P1 Moratoires. _ m f ECHOS e La nouvelle loi hypothécaire. V„ I Les notaires sont tenus (article ,« rte celle loi en vigueur depuis le yt décembre 1913) de certifier, d'à- VI res les registres de l'État civil ou les car- v ts de mariage, le 110111, les pronoms, le eu cl la date de naissance des vendeurs, -lmngisles, coparlugeants, donateurs, nc- * grtvÉsPreneUI-S' t>aill€'urs et propriÉtai- so J°u'?s,les Personnes désignées plus haut m »TOnt conc, lorsqu'elles 6e présentent de- so snt un notaire pour dresser acle de leurs m inventions, se munir de leur extrait de aissanoe ou de leur carnet de mariage, ta voilà bien une entrave aux affaires : le es staire ne peut plus adjuger en vente publi-jo un b r-r, *, un enchérisseur s'il n'est per-iHR <*» iOU SÇtoÙJ (ls Qif ^ VHi V i>„- carnet de mariage. Comment veut-on qtK le notaire sache a l'avance si l'amateur à une vente publique est porteur de l'une de ces pièces. Et s'il n'en est pas porteur, si la personne est inconnue du notaire, celui-ci ne pourra pas lui adjuger. Voilà une disposition de loi bien encombrante et peu pratique. Le notaire adjuge-le bien e(«puis qu'arrive-t-iil si l'adjudicataire n'est pas porteur de l'une des pièces prévues par la loi ou s'il ne la produit jx à la demande du notaire ? Mais quel est le but de cette d>posii:< On se le demande. \\w Un règlement bize/re. Nous avons signalé, il y a jours, la mesure singul ière e! v j . . toire prise par l'administration de. Ivstes : ù l'avenir, tous les envois d'inipr niés et journaux devront être pliés de ta V')n que le titre soit apparent e| p'acé à i extérieur, Tout envoi d'imprimés dont 10 titre, par suite du pliage, se trouvera à j intérieur, sera surtaxé et frappé de la taxt des lettres. M. le sénateur Ch. Magnelle, qui avait i osé au ministre des Postes, Télégraphes « t Marine une question relative aux causes de celte prescription nouvelle, a reçu la réponse suivante : <1 Des instructions ont été données aux bureaux de postes au sujet du pliage des journaux et imprimés, afin de mettre ie titre en évidence et de permettre aux agents de mieux déterminer la nature et le caractère de ces envois. » Il a été constaté que do nombreux envois d imprimés, affranchis au tarif réduit, contiennent de la correspondance. «Indépendamment d'une surtaxe, la loi-dit 30 mai 1879 prévoit pour les infractions de l'espèce une amende de 5 à 25 francs. » 2,203 procès-verbaux ont été dressés, en 11)13, uu chef d'envoi d'imprimés frauduleux-. » Il suffit de lire cette réponse pour se convaincre qu'elle n'exiplique ni ne justifie le règlement nouveau. Du «no m ent qu un expéditeur peu scrupuleux entend frauder en introduisant de la correspondance dans un envoi d'imprimés. il le fera tout aussi aisément, que le titre de l'imprimé soit en dedans ou au dehors. D'autre part, le chiffre de 2,203 procès-verbaux est bien minime, si l'on considère les millions et les dizaines de millions d'imprimés qui s'expédient au cours d'une année.Et combien de ces procès-verbaux ont été suivis de poursuites et de condamnations ? On ne Je dit pas. Et pourtant', il vaudrait infiniment mieux punir sévèrement ceux qui sont pris en défaut, que d'embêter un tas de braves gens qui ne songent pas à tricher, et de boute Verser, au prix de grandes difficultés, toutes tes habitudes prises Le prétexte ne vaut donc rien, et la presse, avec ensemble, y compris nos confrères cléricaux, s'élève contre cette innovation arbitraire agaçante et onéreuse. Cette opposition unanime a d'autant plus de valeur que Je but réel poursuivi par le ministre semble bien être de révéler la nature des imprimés distribués, surtout dans les campa en es et en période électorale, et d'en permettre éventuellement le contrôle et La suppression. Mais la vexation est si patente, si criante, qu'il n est pas douteux que, malgré tout, l'opinion publique en ait raison. ww Quelques exemples : Le A'A'e Siècle se basant sur l'opinion d'un avocat clérical, écrit que l'augmentation de la criminalité est due à l'insuffisance d'éducation re-igicuse.Le jour môme où il publiait oette affir-nation, les journaux rendaient compte de >lusieurs drames sanglants commis dans e pays d'Alost, fief de M. Woeste, où l'é-*>le non-cléricale est détruite depuis long-emps.La veille, on avait arrêté à Olivet (Fran-e), au sortir de la messe, une mégère et on fils qui, depuis vingt ans, tenaient sé-[ueslrée une malheureuse naine, pour uu:r de ses revenus. La mégère et son fils talent, disent les feuilles parisiennes, ex-rêrneme.nt pieux. On pourrait mu't>plier les exemples, lais à quoi bon ? Cela n'empêcherait pas .•s Journaux cléricaux de continuer à dire u'il n'y a pas de morale possible en de-ors du cléricalisme, et que si les non çléri-aux', comme dit M. Briffant, ne sont pas dus des apaehes, tous les apaches sont des on-cléricaux. %A\\ L'élément néerlandais en Belgique.D'après une statistique, récemment publiée, les Hollandais rési-anl dans le royaume de Belgique rppré-3,1 lent une population de 70,950 habitants, and:s qae les Français se trouvent au ombre de 80,705 et les Allemands de >,010. L'élément néerlandais est réparti, en Bel-ique, de la façon suivante: Province d'Anvers, 31,686 habitants d'ori-ne hol.lapdsjise ; Limbourg, 4,902 ; B-ra-ant, 13,014 ; Ilainaut, 734: Flandre occi-311 ta le. 1,272; Flandre orientale, 5,522; •ovincc de Liège, 22,939 ; province de Na-ur, 243, et Luxembourg, 78. wv Humour anglais. Effroyable catastrophe. La scène se passe dans le funiculaire qui ascensionne une mon-gne de la Suisse pour la plus grande com-odilé des voyageurs. Premier touriste. — La pente me semble 'aiment trop raide. Croyez-vous qu'il n'y t pas de danger? Deuxième touriste. — Ma foi I je n'en îs rien. % — Et îles excursions dans la montagne nt-elles sûres ? , — Euh ! euh 1 Pas plus tard que la senne dernière un monsieur et une daine nt montés ici, ont quitté le train au som-it et ne sont pas revenus. —• Mais c est horrible cela, c'est épouvante l Ah ! les malheureux !... Et que leur t-jl arrivé ? ^ — 1U sont TOicscQiKlus de Vautre çôW> LA CHAMBRE Fin de la séance de (eudi Al. BUYL. M Woeste se préiondant le .. .. seur des iast:tuteurs ! C'est inouï ! M. WOL j!Ë. Noire ami M. Colaert estime aussi qu'il faut égaliser te tra temont des instl-luleurs et ues ins itutrices. Il ne nous a pas dit non plus où il prendrait les millions que 6eia coûterait; Je ne demanderais pas mieux que de pouvoir accorder de gros traitements, mais pour cela U faut des ressources. M. BUY!.. Le gouvernement ne s'est pas • *<*-occupé de l'a question des ressources lorsque, h la veiiho des élections do 1912, i! a accordé des millions d'^igniontn'.ion de traitement, ne se gênant nuL'ment pour prélever «Ycet effet Alus de deux mi^ ^ns s.ur le budget extreordin# re. L'orateur s'attache ù montrer à nouveau que la loi nouvelle va imposer des chargos considérables aux communes et aux provinces. Cette augmentation ce fera au profit exclus:! des écoles libres, dls-je. IC-t je reproche a M. Woeste de joui^r une indigne comédrie lorsqu'il se proclame le défenseur des instituteurs. (Applaudissements à gauche.) Il fut leur persécuteur en 1884. D'ailleurs, ainsi que je 1e disais hier, le ministre a avancé des chiffres inexacts, et je l'affirme notamment pour In commune d'IxcLles, où je suis échevin. M. ANT. DliLPORTE s'attache à démontrer que la charge totale qui résulterait de la mise des institutrices sur le- pied d^s instituteurs ne dépasserait pas 500,000 francs. M. TROCLIiT insiste en fa\"eur de l'am^nde-ment Buyl. M. MASSON. L'md'gcnee de l'arg-umental ion de M. Woeste est vraiment lamenlab'P. Il n'v a rien de sérieux dans l'opposition"de l'honouîble rapporteur à l'octroi d'appointements Où pren-dro l'argent ? dit M. Woeste. Mais, nous a-t il dit, où il alla t le prendre celui que va coûVr la loi. Le ministre n'a invoqué aucune bonne ra -on pour refuser a l'institutrice le môme traitement qu'a l'instituteur. On invoque, il est vrai, que, dans le commerce, la femme a aussi une situation inférieure. C'est précisément là un vestige du passé que nous devons nous aUarher à Taire disparaître. La femme a. pour 1 instruction des petits, notamment, une supériorité sur l'homme te'.le qu'en doit lui reconnaître une situation au moins égale à celle de l'homme. (Très bien i répétés à gauche.) M. LE PRIiSIDÉ.NT. La j a rôle est à M Pem-blon. (Cris sur les bancs libéraux : Aux voix I Aux voix 1) M. BERLOZ. Et ce sont des membres de la gauche qui Crient aux voix ! M. DELVAUX trouve inadmissible que M. Vandervelde, tandis que tout a l'heure je m'adressais à voix basse au ministre, ait dit: «Je trouve incompréhensible que des membres de l'opposition porle au ministre tandis qu'un autre membre s'adresse h lui.» M. Yandervelde a voulu me faire une leçon. Je ne l'accepte "pas ; je n'accepte, d'ailleur-. de leçon de personne (rires)» et je demande a M. .Yandedrvelde ce qu'il a voulu dire!' (Hilar.te.) M. YANDERVELDE. Le ciel m'est tt.noin que je n'ai pas eu l'intention de blesr? M I>plvaux Cl •Mais je m'adressais au ministre 'lorsque M. Dclvaux s'est interposé entre le ministre et moi comme un écran. (Rires.) Je le lui ai fait remarquer sans la moindre grossièreté. M. DELVAUX. « Incompréhensible » 1 (Hilarité générale.) M. VANDERVEDE. Cet incident ne vaut vraiment pas la peine de durer. Je demande au président de le rayer des Annales! (Très bien 1 sur tous les bancs M. Delvaux, qui n'a pas compris, va demander des explications a M. Vandervelde. La Chambre se lord.) M. DEMBLON. M. Woeste, une fois de plus, n'a eu aucun argument. C'est toujours la même rengaine, t ce point que les journalistes parlementaires, lorsque M Woeste prend la parole, savent unanimement qu'il va développer une de ces trois thèses: ou bien M. Woeste propose la question préalable, ou bien il nous reproche de ne pas avoir cherché les voies et moyens, ou bien il nous accuse de vouloir provoquer la révolution. C'est à ce point qu'un modeste gramophone pourrait fort bien remplacer M. Woeste. (Rires à l'extrôme-gauche. ) Quant a la question d'arçent, elle n'intervient jamais lorsqu'il s'agit de dépenses sômptuaires ou militaires. Ce n ect que lorsqu'il s'agit des travailleurs que la dépense devient à vos yeux un sacrifice. VOTES La Chambre passe au vote sur les divers amendements de l'article. M. LE PRESIDENT L'appel nominal commence par le nom de M. Woeste. (Huées l'extrême-gauche. ) Nous volons sur ]<• chiffre le plus élevé: traitement initial de 1,500 francs proposé par M. Buyl. Ce chiffre est rejeté par 7G voix contre 73 et 3 abstentions. L'amendement d« M. C. lluysmans, minimum de 1,350 francs, est rejeté par assis et levé. L'amendement de M. Colaerl tendant à unifier les traitements d?s instituteurs et des insli-lutrioes est r jeté par 71 voix conire 74 et 3 ubs-• tentions. M VANDERVELDE. Et voilà le féminisme de la droite ! Les amendements de M Buyl sur l'indemnité de logement sont rejetés. L'article est adopté dans le texte proposé par 3e ministre des sciences et des arts et qui figure en tête de notre compte rendu de ia séance d'hier. POUR LES COMMIS ET LES EMPLOYES M. CRICK (motion .d'ordre) émet le vœu que la Chambre .s'intéresse aux commis et employés, et que la Commission chargée de la proposition de loi de M. Franck se réunisse d'urgence el conclu a, M l.ii Ii!AIDENT. La d\î£.\V3A* pçrtj Ir^ns-'• a ja commission. - LA LOI SCOLAIRE (Suite) • aboixle la discussion de l'an 51? S?1, * tement du personnel il-es p â, Ia oharÇe des Communes ■ cc.ui du personnel des écoles adoptablcs à . -a diT€cli°h de ces écoles. M. ROïER développe son amendement !.. oam a due que le Moniteur devra publier liste nominative des directeurs des éc-~ -ad'.-«p tabies. Il est inaclmissibk' que les dirigeants des éco ies subsidiées par l'Etat se.cachent sous Voiw-nymat louiTa-t-on se trouver en présence d'un \i n-1 • ,in-°.u Chose qu'on ne connaîtra pas: M. POULLEl". Mais voilà vingt ans qu'on accorde des subsides aux écoles axîoptabes 1 M. BUYL. M dis il y a des abus." M. ROYER. Parfaitement. Sur IX) mentions n a-t-on pas trouvé 22 erreurs 1 M. POULLET. L'octroi des subsides dépend de la situation légale simplement. M. ROYER^ Les abus existent. 1 M. POULLET. Je vous montrerai demain qu ils ne peuvent se produire. M. ROYER. Vous devez être de mon avis, monsieur le ministre. Il faut empêcher les abus. La séance est levée à 6 heures. Séance de vendredi ' -M. SCHOLLAERT préside. La séance est ouverte à 2 heures» » Le Projet Scola re Ôn reprenu la discussion de l'article 15". M. LliPAGE détend son amendement tondant à supprimer l'exception consentis en favew dis institnleurs non diplômés 4» 4co.es L'oi-alêur insiste en faveur de l'amend ment déveloprié la veille par M. Iîoye qui tend U oixlonner la publication au Mon leur de la liste des personnes composar la direction des écoles adaptables. Généralement, on ne sait qui est h Ici tête. Cela répond du reste ii l'organisatio habituelle des congrégations : ou bien c'e? uine congrégation anonyme qui dirige, o bien le curé est maître et directeur d l'écoie. On devrait également contrôlé avec soi la lisle des élèves J'ai ici aes documents qui montrent cou mon f sont dressées les listes afin d'obt( nir des su'bsidcs plus élevés. La disparition de l'enseignement laïc es un danger. Or le nombre de religieux n fait qu'augmenter. Il y en a aujourd'ln 6G,:M0. C'est l'envahissement continu de la De gique par les religieux étrangers, qui vier nent faire i«i concurrence aux jnslil;iieui' belges et laïcs. \utour du Parlement LES MEFAITS DE L'ABSENTEISME t.r. Chambre <i successivement repoussé hie . s «mendements qui : 1° Portaient à 1.500 fr. le m:n:tmum de traite ment, des instituteurs cl institutrices. 2° Subsidiai-rement 'établissait l'égalité entre l traitement initiai des gendarmes (fr. 1,3jJ) c celui d.°s instituteurs. 3° Etablissaient un traitement minimum d fr. 1 200 pour les institutrices et les instituteurs L'accueil hosliile rencontré > droite par re trois propositions si raisonnables et si modé rées pourtant, affligera le personnel enseignan1 mais ne l'étonné ra guère. Le projet Poullet est une loi de parti el rie, de ce qui tend à atténuer es déplorables effet ou à améliorer véritablemenl notre enseigne ment public ne trouve grâce devant le fanaiis me tranchant de M. Wpeste et de sa majoritc Mais une chose p.-us affligeante encore, c'es la constatation que. cette fôis, la cause des ins tituteurs e:t perdue de par l'absentéisme d'u certain nombre de députés de l'opposition. En effet, le premie; amendement fut repouss par 76 voix contre 7 ; t deuxième, droite cor tre gauche, avec le concours de MM. Colaerl Borginon et Maenhaut, et le tro.. .éine par pa rité de suffrages, 74 centre 741 Or, il manquait a vote deux députés socia listes et huit libéraux ! Tout commentaire sera.t par Irop attristant. BRUIT DE CASSEROLES La journée parlementaire de mardi prochai promet d'être chaude. On attend, en effet, ave une très vive impatience, l'échange do vues qi no manquera pas d'être édifiant entre le m: nistre des colonies et M. Briffaut, le cher d service do l'espionnage antimaçonnique. A droije, on redoute, beaucoup celte colii sion et M. Woeste apparaissant dans le rôle a-sez inattendu d'ange de U pacification, s'en ploie à préparer la conciliation, à limer le ongles et à tiser les crocs des frères ennemi qui vont s'cntre-déchirer. Lo gouvernement est, paraît-il, fort divisd et tandis que MM. de Broqueville, Lcvie, Car ton et Poullet tiennent pour M. Renkin, toute les sympathies de M. Hclieputte vont au chef d la casserolerie. Jusqu'à ce jour, il y a d'inscrits pour ce dé bat : MM Brunei, rintcrpellafcur, Woosk Briffaut, Van Cauwelacrt, Mechelynck et Vai: derveldo. Mais cette lisle s'allongera et il es probable que, à raison de l'ampleur que prendr, le débat, on demandera que celui-ci déborde su les jours suivants de la semaine. LE BUDGET EXTRAORDINAIRE La formalité de la discussion en section di budget extraordinaire n'avait rassemblé à 1 Chambre, jeudi, qu'un nombre très reslrcin de députés. Les catholiques étaient en majoril partout. Ils ont composé la Section centrale d fa façon suivante : président, M. Schollaert membres, MM. Visarl de Bocarmé, d'Huart, Po let, de Mcester cl Verhaegen. C'est M. Flechet, l'actif député progressiste d' Liège, qui représentera la minorité à la Sectioi centrale. Dans les Balkans UNE ARRESTATION \ alona, 8. — Bekir Aga de Grebeni a él< arrêté ce malin au moment où il arrivait à Va lona, venant de Britidisi. U est accusé d'avoir été l'un des principaux chefs du mouvement qui a occasionné la pro ckmalion de l'état de siège. L'ANGLETERRE MECONTENTE DU PRINCE DE WIEI Paris, 8. — On mande de Londres au Temps Le gouvernement anglais a fait savoir aux di verses puissances qu'il lui paraissait fàcheu> que dans ses communications avec i'Albani< le prince de Wied se soit servi exclusivement d< l'intermédiaire de l'Italie et de l'Autriche. L'An gleterre ne méconnaît pas les difficultés prati ques qui résultent pour le prince de ce fait qu'i n'a pas d'agent propre en Albanie, mais el!< estime qu'étant donné le caractère de sa désignation, le nouveau souverain doit passer pai l'intermédiaire de toutes les 'grandes puissances On n'a ici aucune précision sur les intentions du prince de Wied et sur la date de son départ ARRANGEMENT SERBO-GREC On mande de Belgrade au Temps : Le gouvernement serbe et le gouvernemenl grec, désireux de resserrer de toutes façons les liens qui les unissent et d'éviter que d s incidents fortuits indépendants de leur volonté ne risquent de compliquer les relations, ont pris les arrangements suivants ; Les deux gouvernements se sont engagés ré-ciproquement à n'exercer aucune action sco-laire ni religieuse dans les nouveaux territoires qui leur ont élé départis par le nouveau tra.té. En exécution de cet accord, la métropolite et les prêtres grecs quitteront incessamment Mo-nastir. La Serbie s'est engagée à payer leurs traitements jusqu'à leur mort. Il a été entendu, d'autre part, que les plaintes émanant de particuliers invoquant leur origine pour solliciter la protection de l'un ou de l'autre des deux Etats ne seraient pas reçues. ARRIERE-PENSEES OTTOMANES? Le correspondant du Temps à Belgrade télégraphie : Les inquiétudes au sujet du retard que le gouvernement turc apporte à la signature du traité de paix dont toutes les clauses sont arrêtées, ne font qu'augmenter. On se demande ce que peinent être les arrière-pensées du gouvernement ottoman. PAS DE MENEES TURQUES EN ALBANIE Paris, 8. — Nous recevons la communication suivante: L'ambassade ottomane est autorisée à démentir catégoriquement toutes les nouvelles qui ont trait à la c;. -iidature d'izzed Pacha au trône d'Albanie, ainsi que celles qui prétendent que le gouvernement impérial ottoman poursuit des menées quelconques en Albanie. LA PROPAGANDE OTTOMANE EN ALBANIE Valona, 9 — On communique, de source autorisée, les renseignements suivants au sujet des causas qui ont déterminé la proclamation de l'état de siège auquel il a été procédé h "or soir : U y u quelques mois, on a vu arriver u Sculaii un certain Zenil bey, venant d lp?k, et un uom-venait cle ^ «■■■IL'f 'IIP!' I H IUU U Ji u ll_MJ A 3- gouvernèrent Turc en vue ae propager mais m \ Population albanaise de relig.on mahoinéluiw i- l'idée de réclamer un prince musulman comme jt prince d'Albanie. Par là, les rapports futurs de la Turquie et de l'Albanie deviendrait nt plus _ étroits. De Scuturi les deux agents se rendirent I à Durrazo, où ils continuèrent leur propagande n séditieuse. Un autre émissaire, du nom de Bekir. it aga, fut envoyé par les Turcs de Grebeni à □ Durrazo et Valona. En raison de l'insuccès do e sa propagande en cet endroit,*}! voulut profiter de l'occasion pour enrôler des troupes de gendarmerie pour les territoires du sud de l'Alha- II nie évacués par les troupes grecques el essa\a de faire entrer des gens dans la gendarmerie. i- Le gouvernement, mis confidentiellement au courant de ses agissements, se tint sur ses gardes, mais il ne put cependant, faute de preuves {. matérielles, piendre des mesures utiles. L'agi-talion était devenue, au cours des trois dernières . semaines, extrêmement intense. Le gouverne-t ment étant ent"é enfin en posssssion de preuves documentaires suffisantes qui permettaient de constater le grossissement progressif du courant hostile au prince chrétien et d'apercevoir le but s de ces agitateurs, décida hier, d'accord avec la Commission de contrôle internationale et la gendarmerie, de proclamer l'état de siège. Sur un vapeur du Lloyd arrivé de Constantinople se trouvaient plusieurs centaines de passagers à destination de Valona. Oiz a refusé le droit de l débarquer à la moitié de ces passagers parce [ qu'Us paraissaient suspects, et on a pris des mesures pour leur retour à Constantinople. Des documents saisis chez les personnes arrêtées, il ressort que leur arrivée est en rapport r avec les menées des agitateurs à Durrazo et qu'Us venaient pour continuer, à Valona, le Ira-vail commence a Durrazo et qui devait aboutir finalement à lu proclamation ù'Izzet pacha 3 tomme chef de l'Etat d'Albanie. ^ t à 1 Etranger1 5 ____ PETITE CHRONIQUE DE RUSSIE LA NOURRICE RUSSE, L N.l COCASSE IlIS-1 TOIRE DE L ADMINISTRATION EN RUSSIE. s — MŒURS POLICIERES. - L'ASSASSIN DE 300 OUVRIERS RESTE IMPUNI. On connaît les brutalités des lois sur le do-1 miciàe et sur te droit de résidence des Israéii-tes en Russie. Malgré tout le tragique de cette 1 situation, ïi anive parfois qu'elle prête à de cocasses incidents. On sait que les Israélites g ■ russes n'ont pas le droit d-e résidence dans toutes les villes. Même les intellectuels, les artisans el les marchands de la première gilde n'ont le droit de rés.dence que i>our eux personnellement. Quand leurs enfants ont atteint l'âge de 21 ans, ils doivent quitter la ville où ils sont nés et où demeurent leurs parents, à moins qu eux aussi aient obtenu le droit de résidence, ce qui, à Moscou et à St-Pétersbourg, n'est pas toujours facile. j Une Donne histoire des derniers temps a pro-- voqué une grande hilarité en Russie. A Moscou, i vivait une faniiliJe israéiite ayant de par sa fortune; une certaine influence. Après de longues i espérances, la famille attendait enfin un rejeton. Jamais un Israélite orthodoxe russe ne consentirait à prendre pour son fils une nourrice russe, passe encore pour une fille, mais jamais pour un fiis. Mais où trouver à Moscou, 5 i vi le sainte, une nourrice israélite? En effet, > une israélite de basse extraction n'a dans aucun cas le droit de résidence à Moscou. Le père, en désespoir de cause, s adressa à la police pour obtenir l'autorisation de résidence pour une î nourrice israélite. Le chef de la police, après e quelques poignées de moins dorées, promit de s'entremettre en haut lieu pour appuyer la demande d'autorisation et, de fait, il remit la de-, mande dûment appuyée au gouvernement de Moscou. De là, la requête continua de suivre la t \oie hiérarchique et comme en Russie, comme i dans d'autres pays aussi, les employés de mi-!* nistère ne se pressent pas, -surtout quand il s'agit d'un Israélite, le malheureux père courut pendant des semaines d'un bureau à l'autre, pour procurer une nourrice àvson fils. A l'administration, on haussait les épaules et, en ' matière de consolation, on lui assurait que sa \ demandf était déjà au ministère et qu'une ré-; poiise pouvait arriver d'un moment à l'autre. : Entre-temps, le gosse grandissait, et d'enfant ; il devint adolescent ét n'avait plus,somme toute, aucun besoin de nourrict. Lorsqu'il eut 21 ans, , il se trouva devant la nécessité de qu.tter Mos-cou et de se séparer de sa famille, car il n'avait pas le droit de résidence. Le jeune homme aval déjà bouclé ses malles et s'apprêta.,, à leire ses ad.eux, lorsque arriva un pli cacheté et estampillé du ministère. Peut-être une ' irisation de résidence en laquelle op n'avait osé espérer, car a la nourrice on ne pensait natureliement plus. On ouvre le document avec la plus grande ira]>a .enoe et hourra l la nourrice juive était autorisée, après 21 ans, à faire son entrée à Moscou I Lors de son dé-; . part, le jeune homme eut du moins la consolante satisfaction d'avoir la nourrice tant désiréa par ses parents. ; On pourra.t écrire des volumes à propos des mœurs policières en Russie et le sujet ne serait jama.s ^puisé. L'arbitraire dans l'administration n iuit d'ailleurs qu'augmenter, mais 1 la pop:ua :<>n s'est habituée a ces violations des : lois et aux pouvoirs presque discrétionnaires de la police, d'autant plus que toutes ses plaintes n'aboutissent pas à d'autres résuit a to qu'à un i avancement dos ban dût s policiers. De temps en t temps, un cas particulièrement brutal fait quelque tapage ; on est obligé d'attra.re les accusés en juslioe, d'où ils se tirent d'ordinaire à très bon compte. Ai\si, tout dernièrement, le pay-i san Gawrilow, du village de Sestracki. da: - le district do Lalaschow. du gouvernement de Sa-ratow. s'était mis dans le cas, pour une raison quelconque, de n être politiquement to . à fait digne de confiance. On sait ce que signifie pareil soupçon en Russie ; c'est à peu près co •qui peut arriver de plus grave à un « doyen » russe. L'agent de police du viilage résolut, par conséquent, de procéder, la nuit, pendant une •absence de Gawrilow, à une perquisition dans sa demeui". Le? policiers se trouvèrent dans la chaumière du 'paysan, sa femme accouchée depuis tro:s jours, et essayèrent d'. ord de la violer ; f nalement, ds se contentèrent de la promesse d'une certaine quanti.ié de vodka, mais comme la malheureuse ne pouvait se lever et qu'il ne se trouvait pas d eau-de-vie dans la n: ; son, les brut lu. administrèrent une telle vo.ée de nagaïque, que le sang s'échappait des stries produites par le fouet. Ils jetèrent ensuite la paysanne nors d>u lit. uii firent subir une visita corporelle pour découvrir les brochures révolutionnaires espérées, firent main-basse su? le peu d'argent trouvé dans la maison et sur divers menus objets..Ensuite. Us tirant jurer a la pauvresse de ne rien révéler au sujet de leur coupable conduite. Lorsque les voisins curieux accoururent, ils trouvèrent la malheureuse femme évanouie sur le plancher. Malgré ies dénégat.ons de ces dignes représentants de la police russe, ils furent condamnés par le Tribunal de Saratow à quatre ans do prison cor rec tonne lie et à la perte de leurs dro.'.s civiques. Par suite de l'amnistie, à l'occasion des fêtes jubilaires des Romanof, la peine fut réduite i deux ans et huit 'm, de prison. On s'est généralement étonné de ce que le tribunal en soit arrivé à une condamnation, car tous les actes arbitraires posés par des fonctionnaires « pour le bien de l'Etat » assurent d'ordinaire à l'avance l'impunité à toute uns catégorie de ces scélérats. Ainsi le capitaine Freschtschensk, celui qui fit fusiller près de 300 ouvriers des mines d'or de Lena, se promène dans les rues de St-Pétersbourg sans avoir été le moins du monde inquiété, malgré l'enquête dirigée par le sénateur Manoucnin, _qui concluait à un châtiment sévère l BILAN* GREVISTE A BARCELONE ~ Barcelones ï. -^Pendant l'année 1013,*il y a BSy*? ^ Barcelone et dans sa provins, \0cfoutl f, M4 te rtwM <*« UUM W* s~ ~"V - Grèves eorniplô ornent gagnées par les ouvriers : 28. Grèves gagnées en part>. grâce à une tran-i sactioffi ou à u.n arbitrage : 22. Grèves perdues p?.r les ouvriers : 39. Nombre de grévisles qui ont pris part à ces lu lies : 9*4,279. Salaires pe •• • ^ par les ouvriers durant ces grèves : 4,G7J,t>24 p setas. Le chiffre des sommes perdues par les patrons est beaucoup plus élevé, mais il est impossible de le donner avec une précision absolue PETITE CHRONIQUE D'ANGLETERRE L'ANNEE MERVEILLEUSE : STUPEFIANTE PROSPERITE BRITANNIQUE — LE PROCES DU l'ANGO Londres, y. — L'année 1912, qui surpassait de beaucoup l'année 1911, pourtant si prospère, fut désignée sous le nom de boom ycar (année impétueuse) par les uns, de record ycar (année record) par ies autres, est à son tour surpassée par l'année 1913 en ce qui concerne le commerce exténeui de la Grande-Bretagne. . L'année qui vient de s'écouler conservera, dan-s l'histoire conm ;roiaie de ce pays, le nom de wondcrjul ycar (année merveilleuse). Voici ijs chiffres comparatifs: En 1911 - Importations i 030.157,527 livres sterling. Exportations : 454,119,134 En 1912. Importations: 744.040.631. Exportations : 487.223.439 En 1913. — Importations : 709,033,959. Expo> talions : 525,461,410. .On voit par la que les chiffres de 1913 accu-sent une augmentation dans les importations do boo millions de francs environ sur ceux de 1912, et de plus de deux milliards sur ceux de 1911. Quant aux exportations, nous avons une augmentation de près d un milliard sur les chiffres irti? ^ P1'^ de deux milliards sur ceux oe 1911, qui fut, elle aussi, ne l'oublions pas. une année fort prospère. Jamais l'Angleterre n'avait traversé une époque d'une aussi brillante prospérité. Le tango traverse une crise aiguë. L'une après, j autre, les dames de l'aristocratie anglaise, après avoir fait à la danse argentine un accueil des plus brillants sont en train de l'exclure de leurs salons. C'est la reine Marie qui a provoqué celte réaction en déclarant qu'à l'avenir e'J'.e n'invitera- pas aux danses du palais les dames qui autorisent le tango dans leurs soirées. Et dame, quand on est courtisan, il faut bien se plier aux exigences de la cour. -Par conire. les tangopbiles ont obtenu un succès retentissant en roumettant leur danse favorite à la censure d'un Comité composé d'hommes b:v.n connus dans le monde des artistes, des écrivains, même des .clergymen. A une forte majorité, après de brillantes épreuves, ce jury a dvl-claré que le tango-est une danse délicieuse, et qu'eDlt- n'est immorale que si on s'efforce de la rendre telle, ce nui d'ailleurs est le cas pour n importe quelle danse. EN ALLE.u AU NU UN ORDRE DU JOUR DU KRONPRINZ Berlin, V. — La Tœgliche Rundschau insiste de nouveau sur le fait que le rappel diu kronprinz de Dantzig s'est produit d'urne manière to-ut à fait inopinée et a été très désagréable au priince. La feuille nationaliste cite à ce propos l'ordre du jour d'adieux adressé par le kronprinz à son régiment. On y relève ce passage intéressant qui n'avait pas été publié : « Le jour où le roi nous appciltora et où retentira le signal : «En avant!», songez à moi, dont le plu-s grand désir a toujours été de pouvoir vivre à vos côtés ce moment de suprême félicité militaire. » EN TURQUIE LA REORGANISATION DE L'ARMEE Conslantinople, 9. — Dans les milieux officiels, on explique là mise à la retraite de 285 officiers supérieurs, parmi lesquels s-e trouvent deux maréchaux et quatre-vingt-dix généraux de division et de brigade, par le besoin urgent de rajeunir les cadres et de sanctionner les enquêtes sur le rôle joué par ces officiers dans la dernière guerre. EN ALBANIE PROCHAIN RAPATRIEMENT Vienne, 9. — On mande de Trieste au Neue Wiener Tageblait : « Les 380 officiers et soldats turcs arrivés à Valona, sur le vapeur autrichien Aloran et ramenés à Trieste, seront incarcérés à Gozaret, près de Muggia, jusqu'au départ pour Constantinople du prochain paquebot. » FRANCE M POT SUR LE CAPITAL Paris, 7. — M Caiilaux déposera. <ks la rentrée de la Chambre, un projet d'impôt sur le capital, destiné à couvrir les nouvelles dépenses résultant du vote de la loi de trois ans, et demandera à la Commission compétente de déposer très rapidement son rapport, afin que Ja Chambre puisse le discuter dans un délai cx-trêmomenl bref, soit en quelques jours. Le gouvernement, engagera sa responsabilité pour le vote des dispositions essentielles du projet et demandera ensuite au Sénat de lo voter rapidement. GREVES DE GAZIERS PARISIENS Paris, 7. — Des tentatives de grève sans suite ont eu lieu dans les différentes usines de la Société du Gaz de Paris. LES VOLEURS U'AUTOS Paris, 9. — Du Malin : La police a établi que c^esl bien la Lancie du Japonais qui vola l'auto dans La banlieue de Neuiliy. Le Japonais se rendit lo 20 décembre dern.èr à Epernay dans cet auto, accompagné de Kazah et de ViCnnont, aiilsi l'établissent los timbre, de carles-poslales envoyées de cette ville à \ illiers. Les empreintes relevées dans le cabinet de M. Dubois, notaire à Epernay. furent comparées aux empreintes de Videmont. et de Kazah sans résultat en raison du mauvais éiiat des empreintes prises à Epernay. L'EGLISE ET LE^ DANSES MODERNES Le Gaulois aroit savoir que l'archevêque de Paris va int?rdire aux diocésains le tango et les danses ultra-modernes. Il donnera des instructions très sévères aux professeurs à oe sujet.M. POINCARE A NICE Paris, 9. — On mande de Nice à L'Echo de Paris : Un a t Haché du président de la République arriva pour chercher une villa où le président de la République puisse s'établir. On croit que M. Poincaré fera prochainement un séjour ass?z long à Nice. ALLEMAGNE PROJETS PARLEMENTAIRES Berlin, 8. — Dans le discours du Trône lu à l'ouverture de la session de la • iéie de Prusse par M. de Bothmann-Hollweg, il est dit que les finances de l'Etat sont sur le point d'être remises dans leur situation normale et que l'on pourra, ma.jré la diminution constatée dernièrement dans les réceltes de l'Elut, renforcer comme on le désire le marché industriel et le marché du travail par des commandes du gouvernement.I>e diisoours du Trône annonce une angine»* Lation des sn aires des fonctionnai . subalternes, un projet de loi concernant îeslfocements qui sera présenté en vue d'améliorer crune f Samedi Î0 janvier 191U 5 centimes le numéro 5Hme année N° 10

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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