Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1964 0
10 February 1914
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s.n. 1914, 10 February. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p26pz5336g/
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JOURNAL DE GAND abonnements s RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces b BBLOIQUB: 15 franc* par an; 7-60 frMMM pour «li mol»; 4 tranca pour trois moJî. 8 RUE DE FLANDRE, 8, GAND v , , „ jPovz l'étranaer u port m tu. Volr 'e ta1"1' an bas de la dernière page du Journal. ^ TÉLÉPHONE 665 La Fin du Déba La première lecture de la loi scolaire e /taie; il ™ resle Plu5 <JU 1111 vole à recoi: niencer, parce que, vendredi, ù. 7 1/2 lie» rœ, le zù.e de lu droite s'est trouvé en d fau'let la Chambre n'a pus été en nom.br ]1 n'v avait guère, dons la salit des séai ' ce.- l'ae les députés médecins qui riisci : (aiànt entre eux l'inspection hygiénique d< écoles. Et même, là-dessus, on n'était pas d'aï cord, pnree que les cléricaux revendique! j, liberté de l'hygène cléricale et n'adme (enl pas que les écoles libres puissent étj inspectées par des médecins nommés pa la commune. B:entét, ils n'admettront pas, au nom d leur liberté, qu'un procès-verbal jmiss j leur Sire dressé par un commissaire de p< lice qui n'oit pas été nommé par l'As» dation catholitfue. C'est ce que l'Eglise appelait jadis le fo I ecclésiastique et cela faisui-t partie des 1' I bertés qu'elle revendiquait : une clerc n I pouvait être jugé par des laïcs. I II est vrai qu'aujourd'hui, en pratiqua I ata à la Wr;cassation systématique d I la magistrature, c'est le clergé qui, indiox I tement, nomme les Cours ot Tribunaux. On s'en aperçoit, d'ailleurs, de plua « I plus à leur jurisprudence. I U fin du débat scolaire a dignemnei cou I ronno l'œuvre de réaction, d'oppression < I ce fanatisme que cette loi constitue d'ua I bout à l'outre. Les derniers votes ont été particulière I mail scandaleux. Et vraiment, si l'opinion publique os [ restée jusqu'au Itout plongée dans la tor peur dont il semble que rien, en ce moment I ne puisse la réveiller en Belgique, ce n'es pas.foule de provocations et de délts. M. Woesle, jusqu'au bout, s'est surpassé Non seulement ta religion est obligatoir I partout, renseignement eongreganiste mi sur le même pied que l'enseignement publi quant aux droits el h l'argent, et dispens. de lout espèce d'obligations o| de devoir vis-à-vis de l'Etat, qui le paiera des die niers de tous, mais tout droit, toute garan I lie est refusée aux minorités qualifiées d> dissidentes. Les pères de famille catholiques (biei entendu oathol'iqme.s à la façon de M Woeste e'est-.'i-mre fmatiqiues, intolé rants. haineux, réactionnaires) nu.ron partout des écoles où ils seront sûrs cli voir rrMnr l'Ame dto leirrs enfants il l'imn fe de la belle Arne de M. W'oeste. Les autres non seulement les libres penseurs, les non-catholiques, mais au-ss les libéraux et les hommes modârés comme il y . en avait naguère bn-aucouj (tas, le pays, qui étaient catholiques di religion, faisaient Jours Pâques et vou laient que leurs enfants fissent leur pre mière communion, mais répiouvèren toute sspè<e de fanatisme, ceux-Ui, s'il'l ont le malheur d'habiter une commum où la majorité n'est |>as toujours libérale n'auront pas d'école où leurs enfants puissent être élevas dans leurs idées, ht droit des vingt pères de famille, indé pondamment de ta pression féroce qu: s'exerce sui tous ceux qui dépendent d'autrin. res'era purement illusoire, puisque si même il se' trouve vingt pères de famille qui aient le courage de demandei le maintien de l'école communale, la com. mime cléricale sabotera l'enseignement qu'elle devra maintenir malgré elle et le remira plus clérical et plus, mauvais cornu,e "nseignenient que celui de l'école I oonjiégnniste. C'est ce que j'ai essayé de déonontrer à la Charnb:e, mais c'était précisément I ce que veut M. W'oeste. On n'a pas mé-j me voulu interdire aux Administrations cltTicalcs renversées de se venger du corps électoral qui les chasse en adop-I tant pour dix ans, entre les élections I Wi les destitue et l'entrée en fonction I a) nouve''i'1 Conseil, des écoles cléricales I dont t élection vient die montrer que ta I poutation ne veut pas. I Cette canaillerie — le mot a été dit ia-à la Chambre par feu mon ami GH-: quand M, Woeste inventa les adop-I uoiifi de dix ans — restera légale, . M. Woeste a même poussé le cynisme I l'usqu a essayer de la justifier. Je ne suis j>as d'avis de mêler'le roi à I ,ii "^eussions, mars je trouve que cette I liuî03'?" -us' tallement monstrueuse, i uenœnt inique, teiloinent contraire aux notions Tes plus élémentaires deTlioriné teté politique que nous aurions le droit d c ♦ demander au roi de ne pas sanctionner une r l loi qui la contient, et que je m'étonne que, e sur ce point du moins, des conseils de mo s . dératio i et d'équité n'aient pas été donnés q d'en haut au gouvernement, comme il pa- t ] ralt qu'ils l'ont été dans laquestion du fia- d [ mand. c • Il n'est exact qu'en régime constitution li | nel, la majorité puisse tout se permettre, n [ d'imposer à ses adversaires une disposition 1' aussi exorbitante et aussi attentatoire au ti droit dos citoyens et des communes (car il r suffil qu'une fois par hasard les cléricaux e ' aient lu majorité dans une élection commu- s nale pour qu'ils puissent priver la commune de la disparition de son enseigne-e ment pour plus de quinze ans), le roi ou- -r rait certainement dit k ses ministres qu'il ne pourrait pas se prêter à un pareil abus e diu droit de la majorité. Il v a dans la lutte un minimum de loyauté qu'il a le droit d'exiger de ses ministres.r S'il y avait un référendum sur une ques tion comme celle-ci, je suis convaincu que g même dans les régions où les catholiques sont en majorité, elle serait repoussée, car la majorité des catholiques sont d'honnêtes gens, et ceci est une question d'honnêtelé. L'opposition a lutté vaillamment jusqu'au bout, disputant le lorrain pied à pied. La dernière bataille a été livrée sur l'amende ment Feron et elle n permis de bien mettre en lumière les deux opinions en présence 1 et l'esprit de ln loi. L'amendement Keron semblait êlrc la rai-1 son même et on se. demandait comment M. Woeste lui-même pourrait s'y opposer. L'instituteur, d'après 1a loi en vigueur, ( doit s'abstenir de toute attaque contre les convictions religieuses des parents dont les " enfants lui sont confiés. ® 1 M. Maurice Feron proposait d'ajouter nu e mol « religieuses », les mots » pliilosophi- ° ques ou politiques ». Cela a été repoussé ! A aucun prix, les cléricaux ne peuvent J admettro que le respect, des convictions ^ philosophiques ou politiques de ceux qui ne ^ pensent pas comme eux soit inscrit dans la loi à nVé du respect, d- leurs propres 5 opinions. <• N'esl-ce pas symbolique 7 s M. Feron allait même ju.:,u'à demander i ? que l'instituteur di"it en-eigner 1a tolérance. c MM. Woeste et Pou-llet en ont- été indi- s 1 gnés, el les journaux cléricaux ne sont pas c loin d'accuser M Feron d'inlnléranee et dé [ déloyauté, parce qu'il a osé demander que, s dans les écoles payées de l'argent de tous, r oiii doive s'absleuir de toute attaque contre s les personnes à raison des conviction? c qu'elles pixjlessent ! f i, Oe serait, diseiïl-ils, neutraliser Iteneei- i gnement libre. - L'aveu est d'mie rare inconscienoe ; il démomtre péremptoirement que l'enseigne- i ment clérical est un enseignenient sectaire, s un enseignement, de haine et de cumbi)t,qui deviendra un enseignement de guerre ci- 1 vile. I Il faut pouvoir enseigner aux enfants, ] dans les écoles cléricales payées des de- t niers de tous, que les libéraux et les socia- j listes sont des réprouvés el de malhonnêtes gensi des apaches, des émules de Bon-not et de Garnièr. C'est ce qu'on a dit aux élecleurs il y a deux ans et ce qui a paru aux élecleurs flamands un argument décisif. Il faut pouvoir continuer. lit cela, bien ] entendu, avec noire argent. C'est d'ailleurs aussi avec noire argent ( qoie M. de Broqucville a acheté les voix ( dont le déplacement était nécessaire & sa victoire du 2 juin. t M. Maurice Feron, dont les interventions toujours efficaces sont de plus en plus ap- < préciées par toute la Chambre, el qui est rapidement devemi un de n-.s meilleurs dé- f puités (nous nous étions toujours douté qu'it en serait ainsi) a en vain multiplié les i précisions et les exemples, démontrant < que nous ne prétendons nullement empêcher les cléricaux d'enseigner tout ce ffu ils veulent et de réprouver tout ee qu'il leur convient de blAmer. mais qu il ne doit cependant pas être permis de dire, dams une eoole pavée par tous les contribninbles el j où des non-oalhol.iques peuvent se trouver , Obligés d'envoyer leurs enfants, parce qu rl r n'y aura pas d'autre école dans ta commune". que le mariage civil es| im flonenhin-age c légal, qu'un enterrement civil S'est ou'iin c enfouissement pour chiens, r ie les socta- a listes sont des vo'enrs et les libéraux des d ioniegours sans foi ni loè ^ ■ I IIM t M. \Voest€ bien' tînrdé de répondra, ar, celn. c'est préoie^menf ce que les cW-icfliiiX disejii et répèlent tous les jours, n chaire, toirs 6coles, dans leur bas-3 presse. *Ams toute leur propagande, ce u'ilfi essaieirit de faire croire aux populo-ote-t ce qui Tait qu'ils n'avaient, pas le mit de revendiquer des subsides peur surs écoles, parce rpuie ce ne sont tv>* s«u-»me.nt do»s Croies rl^ ri cales e-t ^onfession-elles, mais des écoles de calomnie, où on proche la haine et le mépris des cî->yen.s qui se permettent de ne nas penser b nu'il pTnlt an olergô de leur fairn penser t où. nar la guerre scolaire désormais iibsidi«e, on prépare la guerre civile. G. t: ECHOS Le parti <le la h&ine. Un lit <lans la Croix, sous le titre ùo : » La haine de l'ennemi » : «A propos d'un mot de Dérou'lè-de qu'ô nous avions rappelé, plusieurs diô nos lecteuii-s et amis nous dosent que, tout en étant patriotes et pou suspects de pacifisme, ils estiment que la haine à l'égard d'une autre nation est impie. » Soit. Mais comme on dit que la Prusse est 1-e péché de r^ua-ope, nous nous en tonoii6, sur cette question de morale, à l'exemple grammatical de feu Lhomond ; Palor amat suos libéras al corum vilia odit : Un père aime ses enfants, maiis il hait leurs vices ». Nous aimons notre prochain, maie non son pays. » Et voilà comment les catholiques s'en* indent, non seulement à semer la haine it-re le«s citoyens d'un môme pays, mais icore contre d'autres pays ! Ceux qui font îla^ sont de vrais criminels. Ah ! ce parti * 1""VWN*w et de La fraternité chrétienne 1 vvw L'Indicateur o[[icicl des trains. Dès 1810, le u guide des voyageurs » existait &uus le titre de » guide indispensable <hi voyageur ur les uhemins de fer de la Belgique, par hipieny. Outre les heures des trains, e « guide » donnait d'abondants détails ur les villes traversées par une ligne de hem in de fer. A titre d'exemple, dans le chapitre con-acré ti Bruxelles, le « Théûtre de la Mon-aie » était comparé à un tombeau ; « la alje, trop haute pour sa largeur, y lisait-n. manque d'élégance et le lustre no ré-and pas assez de lumière ; les toilettes es dames n'y produisent aucun effet... » Grâce à ces* indications, appréciations et rit.iques, le « guide indispensable » avait 20 pages... dont 5 seulement étaient con-acrées à l'horaire des trains. Le bouquin coûtait 1 fr. 20 ; moyennant 0 cetriimes, on pouvait se procurer un louvel horaire, en cas de changements a.p-ortés dans les heures de départ. A cette poque aussi, l'« indicateur » ne s'appelait es encore « treinboek ». w% L'é'oquence militaire. Quelques motifs de punitions infligées dans un des régiments d'i jfanterie de ta garnison de 'aris : A pris les bottines d'un sous-officier qui tait parti en permission dans son pla-ard.Est sorti en ville avec son képi sur sa été n® 2. A imité ta voix de son caporal en criant omme un Ane. Le dernier est bon. Mais il en existe, ans ce genre, de meilleurs. Par exemple : Huit jours au soldat Poilut, pour s être noqué du sergent Canard en imitant le ri de cet animal. vw I>es mauvaises lectures. Les mauvaises lectures ne sont pas toiîjfi.jrs celles que les foudres de l'Eglise condamnent. Certaine ittératuie de sacristie est bien autrement angereuse po< i la jeunesse que les pires 01 min s naturalistes. Nous ne conseillerions jamais, par xempie, aux parents de faire lire à leurs nfiunts la vie de sainto Aldcgonde, telle ue le raconteur, des publications pieuses, it l'Indépendance. En voici un extrait i tre «d'échantillon : «Pour elle même, rien ne Lui semble as/sez dur ! Aussi demande-t-etle à Dieu qu'il se charge hii-méme de lui envoyer quelque douleur exceptionnelle, lin chancre affrejapparaît bientôt à la poitrine de la vailil-unte" vierge et ù ses douleurs se môle une soif inextinguible. AMegonde conserve une parfaite sérénité sous le poids de ces croix. Dieu lui en témoigne sa. satisfaction en lui octroyant des consolations sniTiaturelies, dos nensées et des ravissements que l'homme eharneJ ne peut concevoir. » Gomme on aime la « satisfaction » de ce Dieu de bonté et quelle poésie érotique se dégage de ces « ravissements » que Mir-beau lui-môme n'a jamais conçus... %w\ Entre bohèmes français î — Sais-tu pourquoi je ressemble aux nouvelles pièces de monnaie que l'on va frapper? — C'est parce que j'ai les pieds nickelés et les Dociles nercéea. A PARIS LES THE AIR liS A PARIS — DE L'ARGENT POUR L'ODEON — L'ŒUVRE D'ANDRE ANTOINE M. Viviani, ministi^e de l'instruction publique, u pris l'initiative ue iu;re voter par les Chamures une subvc i supplémentaire de cent vingt-cinq mille francs jjour le théûtre de l'Odéon. Ce supplément ne sera malheureusement pas un 9upp-léni€int annuel. On donnera Pi l'Odéon cent vingt-cinq mille francs une fois pour toutes et il faudra que le théâtre de l'Odéon s'arrange. Je suppose que ces cent vingt-cinq mille francs suffiront. Mais il est certain que, depuis un an, la situation de tous les théâtres Iparisiens est extrêmement précaire.C'est un gémissement universel. Les auteurs dramatiques étaient, parmi les écrivains, les privilégiés. Ils le sont encore. A eux les gros généfices, à eux la grande gloire. Pourtant, si la gloire se maintient, les bénéfices ont singulièrement fléchi. Les pièces qu'on nous présente comme des succès énormes font à peine recette. Quant aux autres, il vaut mieux n'en pas parler. , Et on se demande à l'aide de quels expédients étrangers à l'art, dramatique peuvent subsister, depuis un an, bon nombre de théâtres. Pourquoi ce marasme ? Gêne dans ton tes les affaires, concurrence énergique du cinématographe, cherté excessive des places, médiocre qualité des pièces représon tocs. Toutes ces causes concourent assuré ment à assurer ce déficit. Et beaucoup, qu* cela intéresse particulièrement, commen cent à craindre que ce déficit ne soit d'il rable... Dans de telles conditions, il devenait bicr malaisé, au Théâtre de l'Odéon, de réalise] des bénéfices. Il n'a pu le faire. Et le Chambres vont accorder à son illustre di recteur, André Antoine, le subside exccp tionnel de cent vingt-cinq mille francs. Les Chambres, je le crois, auront moin: le souci de remettre à flot, comme on dit l'Odéon, que de donner à son directeur uni marque d'estime, d'encouragement, c j'ajouterai de reconnaissance. Si ignorant que les parlementaires puissent être de 1-vie théâtrale depuis vingt-cinq ans — e Dieu sait que les parlementaires peuven en être prodigieusement ignorants, et cel. n'est pas mauvais d'ailleurs, car se mêle de trop près au mouvement et au mond' du théâtre serait pour eux funeste — brel si ignorants que les parlementaires puissen être de la vie théâtrale depuis vingt-cirn ans, ils savent l'œuvre considérable accoir plie par Antoine. André Antoine fut, à beaucoup d'égard.' un grand initiateur du théâtre oontempe rain. C'est lui qui a orienté le théâtre ver des voies nouvelles, qui nous a rendi odieuses, les conventions, les trivialité* les truquages, l'hypocrisie sentimentale d théâtre d'autrefois. C'est lui qui a détei miné la rénovation de la mise en scène Oui, jusqu'aux tentatives récentes de N Jacques Chevalié pour des décoration synthétiques, l'art de la mise en scèn inaugurée par Antoine et son glorieu Théâtre Libre fut l'innovation qui métf morphosa le plus les habitudes de tous no théâtres, de même que ses internrétatioi] si Justes, r simplement profBndémeat humaines ne tardèrent pas à dégoûter le public de toute fadeur conventionnelle- Voilà une œuvre importante, si je ne me trompe. 'Et celte oeuvre fut*continuée par Anloine à l'Odéon. L'Odéon est devenu!, grâce à lui, un théâtre d'essais dans Je sens I.irgo du mol, un vimi labuialo ir u art dramatique. 11 est le IhéAIre le plus aclif, le plus ingénieux, le plus artisle de Paris. Cela vaut bien cent vingt-cinq mille francs, saniS€doute. Cela vaudrait peut-êtrb davan tage. Mais il faut commencer par le commencement. Sur l'initiative de M. Viviani, notre République va donc se montrer très opportunément et Jrès heureusement a(]ié-néienne.I l'Etranger LA POLITIQUE ANGLAISE La Bataille de Westminster -• La Réforme agraire — Le Problème Sud-Africain — Lé Home Rtric — Les Armements — Lloyd Geor* 1 ge et la richesse. Londres, 9. — Toutes les dispositions sont prises. Chaque leader u adine-ssé à ses partisans le message habituel, mais en ajoutant, oette fois, que la prochaine session, qu'inaugurera demain le roi Gecfl-ge en personne, sera une des plus moiiYomontées <1.9 l'histoire parlement aire de l'Angleterre, et qu'il faut absolument que chacun soit à son post.e. La bataille sera chaude. La réponse au discours de la couronne, dont on ignore encore le texte, sera défendue, au nom du gouvernement, par le jeune député écossais M. Roch, et secondée par le radical M. Hewart, député de Leicester, lo même qui vient d'obtenir un si brillant triomphe juridique aux assises de Liverpool en soutenant l'accusation contre l'assassiin Su.mmer, dans la retentissante affaire diu sac. I.o leader tory, M. Bonar Law, conduira ses trouixîs au feu contre le gouvernement, que défendra le leader irlandais John Kedmonrt, avec sa puissante phalange nationaliste, et le chef labouriste Ramsay. Mac Donald adressera des reproches sévères au cabinet an sujet de la question sud'-afiricaine. Mais, comme sur ce point. le seul sur lequel les labouristes voteront oonttie le cabinet, les torys sont obligés de le soutenir, le gouvernement ne court pa^ le moindre danger. La pelure d'orange ne pourrait surgir que plus tard, lors de la discussion des armements navals, beaucoup de ministériels et tous les .labourâtes étant décidés ci réclamer des réductions' dans les dépenses fabuleuses que proposera M. Winston Churchill. Du côté dm ministère, c'est M. Asquith qui soutiendra le premier eissaut de l'opposition, secondé par cette pléiade d'orateurs qui l'entourent : Lloyd George, Churchill, Harcourt, Grcy. Masteimian.. etr. Le Rrimolds Hnr'it remarquer, r,-* matin, dan? son leading article Tax l.and Values, que c'est avec l'autorisation do son chef cl de tous ses compagnons dm oaUinet que le chancelier de l'Echiquier a pu présenter, au meeting de Glas-oow, les grandes lignes de son plan agraire, de «sorte que ce n'est pluis diu projet I.loyd-Geor-gp. mais bien du programme du cabinet qu'i' s'agit maintenant. S'il" la grave question sud-africaine, on pourra finir par s'entendre, du moment que le cabinet c>l disposé à abandonner lord Gladstone tout en lu.i dorant la pd'lu.Ve. Mais en ce qui concerne le HonjeRu.le, point de ron-cessions sut le~ oo-into essentiels du Rill. bien que M. As n-uith. d'nrcnrd en reci avec M. l^^dmond, so-il disposé A donner toutes les garanties désirable< aux Ute-té. iens ^^ntre tout abus possible des ca. tholiques. ; Enfin, on attribtre à Lloyd G;org~ l'intentior d'impn- er une surtaxe de 2 shillings par livrv 1 sur les rentes dépassant 125.COO francs. T. M. t ^ FRANCE t ARRESTATION D'UN ESPION t 9 NOUVEAUX DETAILS 1 Nancy s. — Les agents ont perquisitionné c r matin a lleillecourt, h la ferme occupée par 1 î r.ommé liurgard qui fut arrêté hier au fort d , Lucoy, Cette perquisition a duré deux heures. Elle a fait découvrir cinquante cartes éditée t par l'état-major et par le ministère, les unes l'échelle de 50 a 80 millionième, les autres e couleur ù l'échelle de 100 milIionnieine.Plusieur de ces cartes étaient annotées au crayon blea ' A d'autres, il manquait des fragments, enlr autres h celles qui concernent les environs d 3 Toul ; les annotations intéressaient surtout le 1 forts de Lucey, Rrulpy, Ecrouves et la défens i. de Toul. (1 Les autres documents trouvés chez Rurgar se rapportaient h la défense d'Epinal. de Vei dun, de Monlmédy, de Lunéville et môme au ports de la Manche. On a trouvé à la ferme des appareils photc s graphiques et un certain nombre de lettres écr e tes en allemand. Une de ces lettres donnerai x h supposer que Rurgard entretenait avec PAlk magne des relations depuis-une quinzaine d'ar s nées. La femme du fermier et ses enfants on assisté ii la perquisition Mme Burgard a ensuite déclaré qu'elle s etaU mariée avec Rurgard il y a une quinzaine <1 années Elle n'ignorait pas, a-t-elle dit, que son mari avait été en Miemagne, instituteur de première classe; mais elle n'a jamais été mise au courant par lui des moyens par lesquels il se procurait les sommes nécessaires aux achats de terrain. ' Vers 7 h. du matin, la perquisition a pris un. Les documents saisis ont été transportés h la mairie d'Heillecourt. Pour expliquer l'origine de ses ressources, Burgard, dit-on, racontait volontiers qu'il avait fait un héritage important. RLERIOT RATTU AUX ELECTIONS Versailles, 8. — L'aviateur Blériot se nrésen-tait aujourd'hui comme candidat radical-socialiste fi une élection partielle au Conseil général dans le canton sud de Versailles. M. Rlériot n a obtenu (pie LS52 voix tandis que son concurrent libéral, M. Pcrimad, était élu avec 2,072 ANGLETERRE A PROPOS DE FIANÇAILLES Londres, 9. — On annonce qu'il n'y a aucun fondement dans la nouvelle que les fiançailles du prince de Galles avec la princesse Hélène seraient annoncées en avril. ESPAGNE Un meeting mouvementé COUPS DE FEU — UN MOI^T Barcelone, 8. — A l'issue du meeting organisé par les conservateurs partisans de M. M«lira, une douzain e de coups t?e feu ont été tirés. Un homme a été tué. Barcelone, 8. — Un meeting avait été organisé aujourd'hui par les partisans de M. Maura, pout entendre un discours de M. Ossorio, partisan de la politique de M. Maura. On se rappelle que M. Ossorio fut gouverneur de Rarcelone au moment des événements sanglants de 190lJ. Quelques instants avant l'ouverture du meeting, la police dut disperser les groupes radicaux et exercer une surveillance étroite sur le local de la réunion. Celle-c; se dero.i.a assez tranquillement, mais à l'issue de la conférence et au moment où l'automobile de M. Ossorio, revenant du meeting, arrivait sur ja place Catal.na, douze coups de revolver retentirent sans atteindre personne. De nombrei^ vivats en l'honneur de M. Maura répondiient. La police chargea et dispersa la foule, et. l'automobile de M. O-sorio put poursuivre &a route vers le palais du Conseil général. Piiu après, au moment du passage d'automobiles qu-i furent pris pour ceux de M. Ossorio, plusieurs coups de feu se firent entendre, partant de divers groui>es. L'11 agent de publicité, qui se trouvait dans uai tues automobiles, eut la poitrine traversée d'un,; balle et succomba. Dix-neul arrestations fuient opérées. APRES LES ARRESTATIONS Barcelone, 8 - Plusieurs des individus arrêtés étaient porteurs de revolvers. Quelques-unes de ces armes éta eut fraîchement déchargées; Le gouverneur s'est rendu auprès de M. Ossorio aussitôt après l'agression uingée contre celui-ci pour lui exprimer ses regrets. Dés l'arrivée de M. Ossorio a Rarcelone cl sur les indications du ministre de l'intérieur un service spécial avait été organisé pour assurer sa sécurité personnelie tant aux abords qu'à l'intérieur du local du meeting et plus particulièrement pour veiller sur la personne de l'orateur à l'entrée et à la sortie de la réunion. D'après les derniers renseignements, l'agent cie publicité blessé au cours des incidents de l'après-midi et que l'on avait signalé connue ayant été tué, a repris connaissance, maia son état reste très grave. PORTUGAL LA CRLSE MINISTERIELLE L sbonne, 8. — I>es journaux de ce matin disent que les partis de droite ne sont pas favo-' rables à la composition du ministère telle qu'elle a été indiquée. » M. Camacho a rendu visite cette nuit à M. de AiTiaga. Les parlementaires des groupes de l'opposition de la conjonction républicaine se réuniront aujourd'hui pour discuter la composition du ministère.Le journal unioniste A Lucta dit que la crise ® n'est pas encore résolue. Nous ignorons, ajou-l te-t-il, si elle le sera aujourd'hui. e ITALIE s POUR L'ALRANTE '1 Borne, 8. — La nouvelle publiée par quel-1 ques journaux suivant laquelle des détache-s ments italiens partiraient prochainement de Messine et de Smyrne à destination de l'Alba-e nie, e . dénuée de fondement, e BULGARIE s M. DANEFF HUE 0 Sof ia, 8. — M. Daneff ay ant voulu parler dans 1 une réunion publique, a' été accueilli par les cris de: «A bas le traître!» Il s'est produit ^ une altercation qui a dégénéré en dispute. La police est intervenue. M. Daneff n pu parler pendant une heure, au milieu d'interruptions incessantes. » TURQUIE . A LA RETRAITE Constanllnoplc. 8. — La Gazelle off cicXc di t la Marine enregistre la mise fi la retraite de 56 officiers de marine, dont 2 vice amiraux et un contre-amiral Feuilleton du Journal de Oand; 38 Ls Bouchon de Cristal f= A R Maurice LEBLANC On devinait, au regard de ses yeux fixes, i T"il voynil Lupin, qu'il sentait l'ombre « Lapin rôder aux alenlouirs, et oherchei I l:p"' issue pour pénétrer jusqu'à lui. Et riei tnit (>!;:.« émouvauit que le spectacle d< ^ t'iifanl, viMu de la camisole de foroo. les tiras et les jambes étaient liée, lue des milliers d'hommes gardaient, qu< Ifl bourreau tenaient déjà sou<s sa mair !"oxorable. el qui, cependant, espérait en corc. L'angoisse étreignart les cœnrs. Les ycuj ^ voilaient de larmes. — Pauvre gosse, balbutia quelqu'un, l'ruvi'l'e. ému comme les autres et qu wngenit fi Clarisse, répéta tout bas : Pauvre -osse... Lavoeat de Gilbert pleurait, et il ne ces 5W de dire aux personnes qui se trou vaient près de ltui : , ~ P'est un innocenx qui va mourir. 'ai-J l'heure avait sonné, les prépara ■y "«'fut finis. On se mil en maroh«. 1 'içux troussa s« riuaircnt dans îi Vaueheraj, apei'eevu.it Gilbert, ricana : — Ois donc, pat.it, le patron nous a là-ehéa.Et il ajouta cette phrase que personne ne pouvait comprendre, sauf l'rasvdle : — Sans doute qu'il aime mieux empocher les bénéfices du bouchon de cristal. On descendit les escaliers. On s'arrêta au Greffe pour les formalités d'usage. On traversa les cours. Etape interminable, affreuse...Et tout à coup, dans l'encombrement de la grand'porte ouverte, le jour blême, ta plrne, la rue, des silhouettes de maisons, et, au loin, des rumeurs qui frissonnent dans 1« silence effrayant... On marcha le long du mur, jusqu'à l'angle du boulevard. Quelques pas encore... Vaucheray euit un recul. 11 avait vu 1 Gilbert rampait, la tète baissée, soutenu par un aide et par l'aumiinier qui lui faisait baiser le crucifix. 1/a guilloline se dressa... — .\<wi, non, protesta Gilbert... je ne veux pas... je n'ai pas lué... je n'ai pas tué... Au secours ! au secours ! Appel suprême qui se perdit dans l'espace.Le bouii-eau eut un geste. On empoigna Yaucheroy, oïl le souleva, ou l'entraîna, a.i pas dô course presque. Et alors il se produisit celle chose stupéfiante : Un coup de feu, un coup de feu qui partit d'en face, d'une maison opposée. Les aides s'arrêlèrent net. Entre leurs bras, le fardeau qu'ils traînaient avait fléchi. — Qu'est-ce qu'il y a % Qu'y a-t-il ? demanda if-om. — Il est blessé... « Du sang jaillissait au front de Vaucheray, et lui couvrait le visage. Il bredouilta : — Ça y est... dans 1« mille ! merci, pft- Vrwv «wçi-v $*41* w* • merci, patron, Ah I quel chic type !... ï- — iju'ori l'achève 1 qu'on le porte là-bas ! dit une voix, au milieu de l'affole-ie ment. ' — Mais il est mort ! î-r — Aidez-y... Qu'on l'achève ! Dans le petit groupe cies magistrats, des a fonctionnaires et des agents, Je tiuinulte 11 était à son comble. Chacun donnait des f- ordres. — Qu'on .l'exécute !... Que la justice sui-!e ve son cours !... On n'a pas le droilt de relu ciller!... Ce serait de la. lAcheté !... Qu'on s, l'exécute ! it — Mais il est mort ! — Ça ne fait rien !... H faut que les arrêts a- de la justice soient accomplis !... Qu'on l'exécute ! in L'a.utmônôer protestait, tandis que deux gardes et que dos agents surveillaient e- Gilbert. Cependant les aides avaient repris ui le cadavre et le portaient vers la guillotine.— Allez-y ! criait l'exécuteur, effaré, la ie voix rauque. . aidez-y... Et puis, l'autre is après... Dépêchons... 11 n'acheva pas. Une seconde détonation s- .retentissait. Il oirouetta sur lui-même et tomba, en gémissant : ia — Ce n'est rien... une blessure ft l'épau-a, le... Continuez... Au tour de l'autre!... Mais les aides s'enfuyaient en hurlant, il- Pri vicie se produisit autour de la guillotiné. îu Et le Préfet de police, qui seuil avait con-e. servé fou.! son r in^-fruiri. j >a un commandement d'une voix stridente, raldia ses il- hommes, et refoula vers la prison, pé!e-mêle, comme un troupeau désordonné, les o- magistrats, les fonctionnaires, le condamné îi mort, l'aumônier, tous ceux qui avaient franchi la voûte deux ou trois minutes au-e- paravant. Pendant ce temps, insouciante du danger une t-scGuade d'agents, d'insîpecfeurs •a- et de soldats se ruaient sur la maison à. trow wnitrucUon et dont le rez-de-chaussée <5t.aiit occupé par deux boutiques fermées à cette heure. Tout d»e suile. dès le premier couip de feu, ou avait vu confusément, à l'une des fenêtres du deuxième étage, un homme qui tenait un f'usdl en main, et qu'un nuage de îuniée entourait. On tira, sans l'atteindre, des coups de revolver. Lui, tranquillement monté sur une taible, épaula une seconde fois, visa, et la seconde détonation claqua. Pùâs iil rentra dans la chambre. En bas, comme personne no répondait à l'appel de la sonnette, on démolissait la l>orte, qui, en quelques instants, fut abattue.On se précipita d<ans l'escalier, mais, aussitôt, un obstacle arrêta l'élan. C'était, au premier éta.ge, un amoncellement de fauteuils, d-e li'ls et de meubles qui formaient une véritable barricade, et rju-j s'enchevêtraient si bien les uns dons les autres qu'il fallut aux assaillante quatre ou cinq minutes pour se frayer un passage. Ces quatre ou cinq min/utés perdues suffirent à rendre vaine l'ute poursuite. Quand on parvint au deuxième, on enlen-<lit une voix qui criait d'en haut : — Par ici. les amis ! cn -ore dix-huit marches. Mille excuses pour tout le mal que je vous donne ! On les monta, res dix-huiit marches, et avec quelle agilité ! Mais, on haut, au-dessus du troisième ctage, c'était le grenier, le grenier auquel on accédait par une échelle et par une trappe. Et le fugitif avait emporté l'échelle et refermé la trappe. * On n'a pa*e oublié le' tumulte soulevé par cet acte inouï, les éditions des journaux se succédant, les camelots galopant et vociférant à travers les rues, ioule la capitale secouée d'indignation et, disons-le, de curiosité anxieuse. x ce (u1 à te Prétotu>r« quo TajïiUv. tion atteignit son paroxysme. De tous côtés on s'agitait. Les messages, les dépêches, les couj*j ce téléphone se succédaient. Enfin, à onze heures d*u matin, il y out un conciliabule dons le bureau du préfet de police. Prasville était là. Le chef de la Sûieté rendait compte de son enquête. Elle se résumait ainsii : La veille au soir, un peu avant minuit, on avait sonné à la maison du boulevard Arago. La concierge, qui coucha,;i dans un réduit au rez-de-ctiaussée, derrière la boutique, la concierge tira le cordon. Un homme vint frapper à sa porte. Il se dâsa.iit envoyé par la police pour affaire urgente concernant l'exécution du lendemain. Ayant ouvert, elle fut assaillie, bâillonnée e.t attachée. Dix minutes plus tard un monsieur et une dame qun haibilaient au premier étage, et qui ren.iraienl chez eux furent également rôduiits à l'impuissance par le môme individu, et enfermés chacun dans une des deux bouiliques vides. Le locataire du troisième étage subiit un sort analogue, mais à domOçiiile, da.ns sa propre chambre, où l'homme put s'introduire sans être entendu.» Le second étage n'étant pas occupé, l'homme s'y installa. » H était maître de la maison. — Et voilà, dit le préfet de police, qui se mit à rire avec une certaine amertume... voilà ! Ce n'est, pas plus malin que ça 1 Seulement, ce qui m'étonne, c'est qu'il ait pu s'enfuir si aisément. — Je vous prie de noter, Monsieur le préfet, qu'étant maître absolu de la maison, à partir d'une heure diu matin, il a eu jusqu'à cinq heures pour préparer sa. imite. — Et celle fuite a eu lieu?. . — Par les toits. A cet endroit, les maisons de la rue voisine, la rue de la Glacière, n-e sont pas éloignées, et il ne se pré* «wHn «lire m toits, qu'y&e nul* soluiiw* de continuité, large de trois mètres environ, avec une diiféranoe d'e niveau d'un mètre. — Kh bien ? — lili biem ! notre homme avait emporté l'échelle du grenier, qui lui servit ainsi de passerelle. Ayant abordé l'autre Ilot d'immeubles, il ne lui restait plus qu'à inspecter les lucarnes el à trouver une mansarde vide pour s'introduire daine une maison de la rue de 1a Glacière et pour s'en aller tranquillement, les mains dans les porbes.C'est ainsi que sa tuile, dûment préparée, s'effectua le plus facilement du monde et sans le moindre obstacle. — Cependant, vous aviez ^is les mesures nécessaires ? — Cetl.es que vous m'avl .. prescrites, Monsieur le préfet. Mes agents avaient passé trois heures hier soir h visiter chacune des maisons, afin d'être sûrs que personne d'étranger ne s'y cachait. Au moment où ils sortaient, de la dernière maison, je faisais établir lies barrages. C'est peindant cet. intervalle de quelques mniutcs que notre homme a dû se glisser. — Parfait ! parfai'fi I El. bien en,tendu, pour VOU6, aucun doule. C'est Arsène Lupin ? —- Aucun doule. D'abord, il s'agissait de ses complices. Et puis... et puis... seu'. Arsène Lupin pouvait combiner un ipareiil coup el l'exécuter avec cette audace incon. cevable. - — Mais ï.lors ?... murmura fe puïfet d« police. Et se tournant vers Prasvili#. il reprit : — Maie alors, monsieur Prasville. cet individu-dont vous m'avez parlé, et que. d'accord avec M. le chef de la Sûreté, vous faites surveiller, depuis hier soir, dans son aipparlement de la place de Qich- .. , cet individu n'est pas Arsène Lupin ? — Si, monsieur la préfet. Là-dessus, non pjyp, %■. ■■ ■ Mardi 10 février 1914 —p——i m' ■'' ih 'i — ■ .1 — 5 centimes le numéro 58me année — IN N°il

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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