Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 28 July. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07w2n/
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AVIS Habitants bclet» lu<t ou blestéJ »u court i attaque» d'ariom. _ . Zaebrusg» — Attaque <u 13-7-11. Tues : Pierre Brouckaert, rie Hey.t, 44 ans, o.»-ié; Jean Achille Buny, 1 de Meytl, 18 ans, 3 , ousini j l'armée jel£-, LétpoU Slab'ing, de Blankenl-ergh», 30 ans. ilestis : 8«orgr« D; Otoote, d • Heyat, 1 frèie - l'armi-e l»lg«; L ima Hon-sert, Ci Heyat, 17 ans, 1 oncle à l'armée belge; Marie Verheyé, tllf de Jostfii Verheye de ï-.'ebrugge, dont le [ KèreA :ié'J ; est .l'»: keige. Atta^1'* ,a nuit 13 au l4-7-l*-I , ,t ■ De une Au-jaste, it-Michel, rue Ktlsbruggen 7, | 65 ans, 1 gendre à l'armée belge; Denne Marié, ép. D'hont [ Gustave, Si-Michel, rue KeUbniggen, 7, 2» an., epoui a I i',r née neige. Blesse' : Schotte Louis, Sruge., rue du Fer a Ch va! 6, 51 ans, 1 beau-frère à l'armée belge; Tirs-I rnerma. i.r.ara, ép. Denne Auguste, St-Miehel rue K.t.-I bruggen, 7, 61 ans, 1 Ecnire à l'armée belge; David ïyl-I vie, Ve rte Lé.pold Vand. Cavey, St Michel, rue Ket.-| bruggen, 5, 65 M-.i, 1 81s » l'armée belge. dateade. Attaque du 13-7-18. Tués : Bentein Pie-I ter rue de SSIankenberglie, 5, 6» ans, 3 cousins à l'armée E belge ulessis •' Sieen Jalia, rue du Mécanicien, 56, I» a., ■ Z cousin, à.l'armée belge; Consyn Julea, Chemi» du ■ Phare, 4, 6 ans. -a. -s> g»>. ■(& ^iomphs au cubisme Un aaiateu. d'itrt — ua vrai, quelqu'un dont le goût \ dû s'arrêta pas au calendrier Deltiàize ou au chrome re-I présentant la dotense de Ladysmith par 1* général Do \yet — me faisait observer l'autre jour l'effet ahuris-I saut que la guerre est capable d'exercer sur la peinture, i Et, au fond, je «rois que mon iuterîocu eur était dans le B vrai- guerre n'a pas uniquement bouieverse la poii-I tique de i cquilibre des puissances, la technique d» I V riation. la cousouimatiou du caté ft les prix dn sauei--l son de Boulogne. Eu matière d'*rt, et notamment de [ peinture, elle nous a déjà valu lts» petits tabieaui. les t paysages minuscule.-», les pastels parcimonieusement ^ crajou-iés. Damr ! La couleur à l'huile est rare et chère, t le p.ipier est inabordable, et quaut aux toiles de grandes I diui niions, celles-là appartiennent à l'histoire. C'est I pouruuoion utilise ies menu* morceaux, qui, eu somme, ! ne sont bons à rien. Pas moyen de s'en faire- une c c [ mise; c'est trop gto.s. Pas moyen de s'en faire un mou-ï choir; c'est trop dur. Ceci pour 'a technique; Mais i faut voir plushautat plus loin. L'esp it même de l'art L sa quiut.iswe i«®. ont r ou lans les dernières annees un 1 f coup dont ils se souviendront longtemps. ha peinture * toujours eu ses entraves : les traditions e les principes açad miques. \ ehaqu aouvelh- réfolu-tion dans lacivilis tion — ou, si tous le voulez, à ch -[ que evoiutio# précédé© d'une majuscule li— les artistes • ont iou ours ote en proie aux moqueries et aux clameurs des représentants d.ï h Heaute otlîcielle et réglementée de l'epoque. 'haque nouvelle tendance a eu s*s detrac-[ teurs. M :ureusement, les convaincus ne se sont jamais ; laisse abattre. Ils ont — à de rares exceptions près — i tenu rête aux assauts, luttant courag usement, contre [ les f irmules usées, contre le style p >ncit, contre tout ce F qui visait à les enrégimenter et à leur ôter leur libre F arbitre. ("est l'histoire de toutes les écoles qui se sont [ succédé depuis que fho*ine primitif essayait de graver dans une omop'ate d'antilope les traits de son enno-. mi le mammouth, et cel •. jusqu'à nos jours. Actuelle-[ mont, tourefois, l'évolution va plus vite. tëntre l'art d'il l y a vingt ans et l'a-t cont.-mpon.in, >1 y a un abîme. Les plus gran s artistes sont eeux dont les œuvres ont I été les plus démolies lorsqu'ils étaient à leurs débuts, i Kousseau, 'orot, Millet, froyon et tant d'autres qui [ ajouteront de si belles strophes au grand poème de ;. l'humonio universelle, en ont été les victimes. Oour-| tens, à qui i'on reproc e parfois d'être un peu « gouver-[ nemental » Firmiu Ries; avec sa netteté poussee jus-[ qu'à ia propreté fxtr m \ i^aertsoen. notre peintre à i nous, <T*ntois, Oiaus, le luministe forcené qui bous a fait découvrir If.s ch irmes C'Ches de la T^landre, pottr n'en r.iter qô? trois ou quatre pa-mi nos propres contem-p >rv.n i. eut tous passé par là. On les a traites d'utopistes. eomnv- si Se progrès n' tait pas la réalisation d'une utopie après l'autre Oer ains de ces rénevateur.'» furent mêni -, au début, refusas dans des musées, c^ à quoi ils te perdaient d'ailleurs pa« gr nd' chose, un mnsee '-tant, e par iefinit'oh. un endroit oà Ion ne met jamais les i pieds. Malheureusement, un artiste est un peu pmon-: niar de sa gloire et de sa réputation et, lorsqu'il est de-i, venu quelqu'un, i se cantonne volontiers dans le style [ qui lui paraît le plu > goûté d'-s aeheteurs, se dési térrg-[ sant petit à-petit de I idéal de sa jeunesse pour ne con- [i sidérer que !e point de vue pratique. Je ne dirai pas que tous les peintres s »nt ainsi, mais, en tout eas, le ;piiénoine*e n'est pas rare. La tâche d'apôtre revient I alors à de plus jeunes, et ainsi de suite, de sorte que le K mouvement ne s'ariête jamais Dans le genre, c'eut ab-| solument la même chose. Si Raphaël s'était avisé de i poiidre de petites temmes somme l'a fait plusieurs siècles après lui Jean Van Beers, il aurait probablement | été sévèrement jugé pa<- s^s protecteurs apostoliques, s' Q i'ind un peintre est habitue à peindre des ehiens et des ïehii s, gare à lui s'il os^ un jour faire des moutons. S'il & l habitude de présenter à l'honerable société des eabil-llauds, di*s choux rouges et des ronds de temate sous le ■ titre idiot de « Natun- morte» (la nature peut-eile Imourir?), c' «t à peine qu'on lui permettra de se payer lia Untaisie de brosser un bouquet de clématites. Toutes les écoles ont ou leurs détraett-urs. Luminis-I tes, plein-airistes, impressienn ste-, pointillistes, con-Ifettistss, tubisté'8,' cubistes, chiure-oe-mouchistes. tous [ ont été successivement traites d'épileptiques et de dé-l traqués. On leur a reproché, à tous, d'être extravagants. [Les uiu peignaient trop en bleu de ciel, les autres trop ei café au lait. A chaque apparition de nouvelle é'-ole, ion a regretté qï'Erasme soit mort depuis quatre cents ans, car, disait-on, il aurait pu écrire un nouvel « Elogr de la l'olie ». l'our dejoûter le public de leirs œuvres, o» traitait celles ci de compositions macar<>uiques, de poshades informes On leur reprochait de créer une nou-velln tiore et un« nouvelle faune. Un jour, pourtant, on .semit à regarder de plus près ces étranges symptômes d une pathologie bizarre, et on fini; par découvrir qu il |y avait quand même là quelques audaces heureuses. Deux ou treis ans après, c'était pour certaines de ces innovations le triomphe et le succès sans bo nes. Ce qui était admiré ia veille, fut rejeté le lendemain comme « tripoté » et « conventionnel » Et cel.. pas -seulement eu peinture. En architecture, par exemple, n'avons-nous pas vu adopter, comme, des anim iux de haut style, les Jtrsie terre et les anguilles qui remplaeèrent bien1 ôt l" chimères et les fe»illes d'acanthe? D'abord, tout le monde s'«st récrié; puis, oc a admis; maintenant, on y ^st habitue et on t'ouve fort bien le style « paling ». [ ^elle d entre toutes les écoles modernes dont on s'est ! e plus gaussé, a été l ecole des cubistes. Or la guerre a j prouvé que c : «t la seule école qui soit dans le vrai Que c pa-t-on pas reproché à ces pauvres cubistes ! On les a f , Mitde farseursse moquant sciemment du monde.On Iquaiiao leurs œuvres de «maeulatures grotesques». On CU| * jeté à la figure l'insulte de ne savoir ni dessiner, p1 pem ire. On les a appelés fabricants de monstruositési 'uii.eurs infâmes, satyres de la nature, sabeteurs f e a beauté, de la Beauté que seul l'Art immortel ex- i prime. . our dégoûter le public de leurs œuvres, on a repan u U légende qu'aucune de leure toiles ne pouvait •tre «eeemment montrée p»r une jeune fille à sa mère. 11 es raêm > iiié plus loin : ona prétendu qu'ils faisaient tableaux en deux temps et trois mouvement?, à ia u ®Çoa ( i^s go<s**s qui écrasent une tête de mouche ou n Qui pressent une goutte d'encre dans le pli d'une feuille b 1 papier, i )ans les ateliers des cubistes, ecivit un jj l0ur ie ue sais plus quel critique, o presse la couleur p-re une toile pliee en deux. Fuis on l'ouvre C'est un. d ue bayadèrea, un vol d'aeroplanes ou unp vue de « : loraltar, comme on veut.» Pour euivautees malheureux b awmratfrinrgimOT nmm — n — 28 juillet ltlJ 1# le numéro 82' — N- '204-210 Journal de Gand KOMO DE:S W>X^J±3XriD>Jrl^^ Rédaction et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND h bonnement» ; UN F AHO VIKÔT CINQ PA3t TBIM TE no« sealessent dans leurs œuvres, «sais encore dans leur personne e* a stô jusqu'à dire qee tous les cubistes 'ai-mt des hystériqaes, des abrutis, de# aliéoée. Eh • ira. non, cent mille fois non. Seyons honnêtes, que diable, et. reconnaissons neire erreur. Outre qu'un cubiste, lein d'être un fou ou un morphinomane, peut être un Lrss gentil garçou, il a le mérite de pratiquer le seul art qai, jusqu'à présent- et entre tous les a^ts, se rapproeh* le plus de la nature. Je disais tantôt que la guerre a prouve et prouve eneore tous les jours— que ce sont ln< cubistes qui ont trouvé le joiut. Que îont-ils, en effet ? Ils p igneat, en grosses taches rectangulaires, le sujet de leurs rêve6 Neus n'y comprenons rien, direz-vous Halte-là ! C'est que nous ne somnr. a pas eapablei le r*ir «es si livres cois l'angle voulu. De ehaque côté du fient, les soldats peignent leurs canons, leurs caissons, leurs canions, jusqe'à leurs eas-ques de tranchée, en grosses taches multicolores. Qui n'a pas encore vu circuler en ville des véhiculés arrangés de eette façon? Eh bien : à quelques centaines de mètret d'altitude, un aviateur est absolument incapable 1 • distinguer ces canons, ces caissons, ces camions ces sisq es. Pourquoi? Parce que, grâce à leur peinture, ils se confondent admirablement avec la nature envi-r uinante. Or. les cubistes ne procèdent pas d'une autre taçon. Il fiiiï, en conclure que seul leur art se co fr»«d avec la natur», et jusqu'à présent aucun p-intre Travail réussi à atteind-e un tel degre de perfection. C'est; pourquoi je le dis, en âme et conscience, le cœur sur la main, devant Dieu et devant les hommes : Ne conspw x plus ce» renovateurs de l'art, ces hommes admirables, car ils savent communier si profondément ^ec la nature, que leurs œuvres se confondent, avec elle dans la grande harmenie, une -t indivisible. Croyea-moi. Ils ont raisou, ils ont raison au carré, ceux qui font des cubes. Raoul Gustave, f. S. — Si on croyait trouv-r dans les lignes qui précèdent l'un* ou 'autre légère exageratiou, je prie de m'• u excuser. Qu'on la mette sur le compte de la eha-leur. R. G. ÉCHOS D'A H Au Théâ re Pa'hé Cercle &rtistiqua ayaaphoiiiqu© g&at®isj Au programme de la semaine alternaient, dans un ordre savamment choisi, les œuvres de Mendelssohn et de Ts :haïkowsky. Voilà un rapprochement étrange de deux auteurs qui sont presque aux antipodes! Et.voilà cependant que, par suite de ce contraste voulu, le caractère de chacun d'eux se dessine avec plus de netteté. Les arêtes du monument bâti selon des préceptes immuables, les formules consacrées devenant presque des poncifs chez le premier, tranche sur l'impressionisme, parfois assex incohérent du second. Pour débuter une Marche — composée en 1841—de Mendelssohn, marche très solennelle, portant évidemment le cachet Je son temps, vieux style et divisions classiques, mais ne manquant pas du tout d'allure. Un vieux beau qui n'a cessé de plaire... Surtout dans les deux extraits de la Symphonie n* 2, de P. Ts^haïkowsky son caractère slave et se» tempérament débordant se font jour. L'Amiante, saxs liaison,sans coôr-dina'.ion apparentes, d'où est exclue toute mélodie facile, n'est qu'un pur chant de l'âme. Introduite par cor et cor anglais, elle exhale sa plainte douloureuse, puis est reprise dans le finale où elle est plus sombrement soulignée par le basson. Toute autre est l'allure de l'Andante mtrziale, que nous eûmes le plaisir d'entendre récemment, et qui charme par sa facture agréable et discrète, se terminant en un souffle. Est-ce la patrouille qui disparaît, au lein, entre des minarets blancs ?... Au n* 3 deux morceaux, ou plutôt deux pages d'album, offrant de cup' ux points de rapprochement, la très connue Romance sans paroles de F. Mendelssohn, sur laquelle plane le crépuscule d'une mélancolie sentimentale et l'œuvre poignante du russe : Chant d'Automne. Qu'elle est profonde et grave cette dissertation entamée par violoncelle et violon I Tandis que le violon chante les regrets embaumés par le souvenir, 1a belle et navrant ; résurrection du passé; le violoncelle pesant et impitoyable montre le présent, l'automne, le dernier souffle. 11 l'accompagne partout comme un inexorable fantôme et indique, après l'automne, le Néant ou l'Espoir.... Le violoncelle finit, en point d'interrogation, n'osant résoudre le problème tragique.... Agréable changement d'athmesphère que nous procure brusquement le' Songe d'une Nuit d'Eté du maître de Hambourg. Dans la première — Ouverture—on goûte une exubérance presque païenne de joie de vivre, à travers ! le mirage d'une agréable fiction, constituée par des images : séduisantes, danses de farfadets ou gnomes. Le Scherzo, léger et bref, nous a cependant donné amplement l'occasion d'apprécier à sa valeur le mécanisme et le souffle de notre flûtiste M. Ch. Stock. Le joyeux Intermezzo, dont le thème est introduit par les bassons, ne manque de propager les calories de sa bonne humeur. La Suite pour grand Orchestre, quatre extraits du ballet Casse-Noisette de Tschaïkowsky, est extrêmement divertissante. Le genre de musique, le titre me font supposer un conte d'enfants. C'est un défilé, un divertissement de marionnettes, mais fin, gracieux!...On se dirait vraiment devant un Guignol. D'abord l'Ouverture miniature, dans . laquelle on reconnaît indiscutablement l'auteur de l'An- j iante marziale précité; puis les petits acteurs sont pré- > sentés et défilent, comme de petits automates qu'ils sont, aux sons d'une Marche toute simple. Voilà que les poli- : chinelles se délectent à la vue de3 ébats chorégraphiques de leur fée Draga, évoqués par M. Metdepenninghe — , Danse de la Fée Draga — pour finir par le Trépac, une ' danse russe dans tout ce qu'elle a de caractéristique et de fougueusement pittoresque. La Finale de la Symphonie italienne clôturait aussi le programme. Cette danse italienne, tarentelle, m'a paru, plutôt laborieuse et alambiquée. Et voilà tracé entre ces deux auteurs si différents, un parallèle inédit et imprévu qui fait honneur à l'initiative de i M. Guillemyi. •«« La Fête nu «hâteau X. Carel» Heureux ceux qui avaient choisi la journée de lundi, qai lous a gratifiés d'un temps admirable ! Le mardi, hélas, il l'en fut plus ainsi : Jupiter, de méchante humeur proba-alement, lâchait ondée sur ondée. C'est décidé ; iffie sera jamais membre d'honneur de la Société pour lesEprouvésl Si la fête a réussi ? Demandez à quiconque qui s'est iéplacé à Mont-St-Amand ce jour et il vous répondra . « Admirable! Superbement organisé! Un monde fou, et du aeau moude I » Qu'ajouterai-je ? Je me bornerai donc à i féliciter chaleureusement le Comité organisateur de Mont- ? St-Awend, et en particulier M. CI. D'hondt, président et î M. De Tay, secrétaire et à remercier M. Ch. Carels de son \ geste humanitaire. A mon sens le « clou r- de la journée fut la partie musi- ; ; chI'j. Dans l'ombre délicieuse.dés sous-bois s'élevait une \ j estrade où avaient pris place un orchestre complet et les ; chœurs sous la direction de M. Ch. De Suiter. L'accousti- j que y fut convenable, quoique les ckaises eussent pu être jj plus rapproehées de l'estrade. Un .rythme martelé, des f mélodies successive., jaillissent toutes fraîches d'une source intarissable, et viennent nous caresser portées sur j • une brise parfumés. C'est le Hoyoux, une des premières œuvres, mais œuvre de première valeur déjà, de notre sympathique directeur du Conservatoire, M. Emile Mathieu. Mme Céc. Qrey, Mlle De Wapenaere, MM. Verniers et jj Ey. Buyck, Mlle Haller, harpiste, y prêtèrent leur estimé concours. Celte œuvre soutenue par des masses chorales produit en plein air la meilleure impression. Comme intermède trois morceaux de genre de Mlle.De j Guchtenaere, dent le troisième, Humoresque, encore t qu'un peu long, fut surtout goûté II faut convenir cepen-r dant que ces œuvrettes ne se prêtent guère à dcs.exécu- • tions de ce genre. Vint alors l'exécution du Meermin, avec le concours • apprécié de Mlle De Vos, MM. Verniers, Buyck et Mlle • Haller, karpist", de notre concitoyen Is. De Vos, lauréat au Concours dit de Rome en 1875 et fauché à la fleur de l'âge. C'était déjà p us qu'une prowesse : le Meermin est une des cantates les mieux conçues, les plus équilibrées et surtout les plus inspirées que je connaisse. Tout comme le Hoyoux, nous avons déjà eu l'occasion d'en parler plus longuement ici. Je ue puis cependant ««'empêcher de proclamer de re-ehsf mon admiration, l'impression profonde qu'elle m'a encore laissée. La beauté plastique de la mer; la confiance puissante des matelots avec le motif mâle : € De zee is ons gebied ! »; la sentimentalité, le désespoir, tout se retrouve admirablement tracé et fondu dans cette partition qui destinait certainement son auteur au théâtre. Ecoiflez ce fiaale de la 3* partie, parti de mineur pour finir en majeur, majestueux et calme, comme une hymne religieuse, où la douleur d'ici bas s'enveloppe déjà d'un espoir supérieur ! C'est tout bonnement grandiose! Aussi le succès du « Meermin » fut, une fois de plus, un succès éclatant, qui fera plaisir au frère du défunt M. De Vos, professeur de piano à notre Conservatoire et à toute la famille De Vos, tous présents. Après le concert l'assistance s'est éparpillée dans les jardins, immenses pour s'y livrer aux joies du canotage,du bowling, toboggan, carrousel, etc..., voir les chiens admirablement dressés et présentés par M. Van Rotterdam, ou encore tout simplement pour savourer les gauffres de Max. Si les premiers avaient raison, les derniers n'avaient pas tert ! B. ?>ê£ra5Q!?5e Le député de Tournai, M. Joseph-Eleuthère Hoyois, vient de mourir à Holzminden. Il était né à Tournai en 1861. SlinnpSilBf GgnMss MUSigUSS. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. LES QUALITÉS incontestables de la poudre à laver ; «HARDERWIJK», en ont fait une lessive de l'ordre remplaçant efficacement le savon mou hors de prix. Pour le gros : 20, Quai de la Liève, Gand. Brosses à rues, à recurcr, à cirage etc.; pâtes à chaussures, etc., etc. VIVRES. — Comité national de Secours et d'Alimentation. — Rationnement du 2S juillet au 10 aoôt. — Saindoux, 160 gr. par personne, 0 fr. 65 la ration ; lard salé, 110 gr , é,55 fr.; farine de riz. 150 gr., 0 fr. 21; vinaigre, 1 dl., 0 fr. 03; sel, 400 gr., 0 fr. 12, pour les non-assistés et 200 gr., 0 fr. 06, pour les assistés. (La ration peut-être doublée sur demande). Aliments farineux pour enfants de 10 à 15 ans : farine de riz, 500 gr. par enfant et par quinzaine. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-lé, fournitures générales pour Iîau, Gaz, Electricité. MAISON B. Van Hyfte, rue Wasse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. DISTRIBUTION GRATUITE. — Le Comité Urbain a ^éwdé que la li* distribution gratuite comprendra la ration de 110 gr. lard par nersonne. PAIN BLANC. — Le Comité Urbain fera remettre la se- ' m aine prochaine du pain blanc à la population du Grand- \ Gand, dans les mêmes conditions que les dernières se- r maines. GUERISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et -Uniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, «haussée \ de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. SERVICE DE LA VIANDE. — P. B. C A partir dt lundi prochain la ration de viande sera réduite à 75 grammes par personne et par quinzaine. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, csils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. ï Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. BUREAU DE VENTE. — Comité National de Secours • et d'Alimentation. — A partir du lundi 29 juillet le bureau ; de vente n° 28 sera réuni au bureau n° 12-19, chaussée de ' Termonde, 118. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 13, ag. de change. , BISCUITS. — La vente se fait sur présentation de la carte du Comité National et de la carte brune. Ration, \ 2 biseuits par personne au prix de 0.20 fr. pièce. Lundi 29 juillet, de 9 à 10 heures, n. 60301 à 60650 ; de j 10 à 11 h., n. 60651 à 61050 ; de 11 à 12 h., n. 61051 à ; 61450; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 61441 à 61850 ; de 4 1/2 à 5 1/2 n. 61811 à 62250. Mardi 30 juillet, de 9 à 10 h., ji. 62251 à 62600; de î 10 à 11 h., n. 62601 i 63600 ; de 11 i 12 b., n. 63601 à j 640C0 ; de J 1/2 à 4 1/2 k., n. 64001 à 64400 ; de 41/2 à 6 1/2 h., n. 64401 à 64800. Mercredi 31 juillet,,de 9 à 10 h., n. 64801 à 65160 ; de 3 10 à 11 k., a. 6S1S1 à 65550 ; de 11 à 12 h., n. 65551 à 65950 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 65951 à 66350 ; de 4 1/2 à 5 1/2 h., n. 66351 à 66750. Jeudi 1 août, de 9 a 10 heures, n. 66751 à 67100 ; de 10 à 11 h., n. 67101 à 67900 ; de 11 à 12 h., n. 67901 à 68300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 68301 à 68700 ; de 4 1/2 à 5 1/2 h., n. 68701 à 69100. Vendredi 2 août, de f à 11 h., n. 69101 àé94IO; de 10 à 11 h., n. 69451 à 69850 ; de 11 à 12 h., n. 69851 à 70250 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 70251 à 70650 ; de 4 1/2 à S 1. 2 h., n. 70651 à 71010. Samedi 3 août, de f à 11 h., n. 71051 à 71410; de 10 j. 11 h., n. 71451 à 71850 ; de 11 à 12 h., n. 71851 à 73000. Pas de vente l'après-midi. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bdde l'Abattoir, 17. PRÊTS. Achat, vente propriétés.Minnaert, b4Béguin.21. BRIQUETTES. — P. B. C. — La distribution des bons continuera, rue Iruges, 26, aux jours indiqués «i-dessous de 9 à 11 1/2 h. etde2à4 1/2 k. Mardi 30 juillet, n. 15501 à 16325 ; Mercredi 31 juillet, n. 16325 à 17150; jeudi 1 août, n. 17151 à 17975; vendredi 2 août, n. 17075 à 18800 , samedi 2 août, 11801 à 19625 ; lundi 5 août, n. 19626 à 20600. CONFISERIE cheeel. Ed. De Vynck, r. St-Gcorges,22. PONDS publies. — Gillet, rue longue des Violettes, 87. BANQUE l'Union du Crédit de Cand, Société Anonyme, fondée en 1815. Capital 2.500.000 fr. Siège Social : place Saint-Michel, 16. Bureaux auxiliaires : rue de Flan-dee, 12 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations de Banque, Change, Dépôts de fonds. Encaissement de coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages. Service Knancier pour compte de Sociétés. Location de coffres-forts. — Dépôts : à découvert et cachetés etc. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 50, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-cfcèq., nionn. étrang. SONNERIES ÉLECTRIQUES, teniets, 14, r. Brabant. COKES. P. B. C. — La vente se fait à l'Usine à gaz de 2 à 5 h. sur présentation de la nouvelle carte brune. Prix 3 fr. 50 la ration de 50 kg. Lundi 29 juillet, n. 28601 à 29800; mardi 30 juillet, n. 29801 à 31000. MAISON DANGOTTE. Grand arrivage de verres mousseline pour Cafés-Brasseries. ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des Protecteurs « DUC » pour chaussures d'hommes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Elégants. Maisen Dutry-Colsên, rue des Champs, 12, GAND. POUSSIÈRE DE COKES. — P. B. C. La vente se fait à l'Usine à gaz de 7 l j2 à 11 h. sur présentation de la nouvelle carte brune. Prix 2 fr. la double ration de 100 kg. L. BALLIU, rue de la Bienfeieanee, 48. ©«sogènes. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OMEGA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. CHICORÉE. A titre exceptionnel, les personnes qui ne se soHt pas présentées au jour fixé pour la vente de la chicorée dans les magasins de la P. B. C. pourront être servies dans leur magasin respectif le mardi 30 et le mercredi 31 juillet. Après cette date personne ne peurra être servi sous aucun prétexte. CINÉMA PATHÉ. —Jusqu'au l,r août. « L'Epave », pièce en 4 actes. Série d'or. Jouée par Ellen Richter. « La Comtesse Heyers ». Grand drame de famille en 4 actrs. Vendredi prochain : « Au pays des flammes ». MAGASIN communal n. 1. — 26e série, le 29 juillet ; 27e, le 30 ; 28e, le 31 ; le et 2e, le 1 août ; 3e, le 2; 4e, le 3. POUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. SUCRE POUR MALADES. — La vente est provisoirement suspendue au magasin communal. CHANGEMENT de propriétaire. — A partir du 1» août l'HOTEL DU COMMERCE, rue de Flandre, 79, (an coin de la petite rue de la station) sera repris par M. Pierre Bogaerts. Par la reprise de cet hôtel M. Pierre Bo-gaerls.envisage de grands projets pour l'avenir, s-i-'ti. pour le temps de paix. LAIT. P. B. C. — Les personnes non-inscrites dans les locaux ne pourront être servies qu'après s'être fait inscrire rue de Bruges, 26. Les inscriptions sont reçues aux jours suivants à partir du samedi 27 juillet : le et 10e sections le samedi ; 2e et 3e, le lundi ; 4e et 7e, le mardi ; lie et 6c- le mercredi ; 5e, 8e et 9e, le jeudi ; Ledeberg, Gendbrugge et Mont-St-Amand, le -vendredi de chaque semaine. A partir de samedi les cartes de rationnement ne seront renouvelées ou modifiées qu'aux jours indiqués ci-dessus. Se munir de la carte P. B. C. et de la carte de lait. Les bureaux sont ouverts de 9 à 11 1 2 h. et de 2 à 4 1/2 h. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABO TIERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé « LE LIS », Butter-Cream. Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue de la Poudrière, (près Boulev. St-Liévin). POUR les Orphelins de la guerre. — La société « De Ware Vrienden » organise une grande tombola au profit de l'œuvre officielle des Orphelins de la Guerre. Un appel chaleureux est fait à toutes les personnes charitables pour l'envoi de dons et l'achat des billets. Une exposition de plusieurs œuvres d'art a lieu à l'Innovation, rue des Champs. Les billets sont en vente dans de nombreux magasins de la ville et les dons peuvent être envoyés au local (Café Royal rue du Théâtre), chez M. Strony à Oud-Gend. M. Alexis, coiffeur, rue du Soleil. M. Vander Cruysssn, tapissier, rue Basse ou sur demande peuvent être pris à domicile. Nous recommandons sympathiquement cette Tombola à nos concitoyens. AU MINARD. — Dimanche 28, lundi 29, mardi 30 juillet, jeudi 1 et dimanche 4 août à 7 1/2 heures « La Veuve Joyeuse » avec M. Ev. De Bouvre. Dimanche 28 juillet et 4 août grande matinée. A l'étude : « Le Walsdroom ». Le LUNA PUDDING POWDER est moins cher que toat autre pudding Powder NON PAS PARCE QUE SA QUA-LITÉ EST INFÉRIEURE, au contraire, mais parce que j l'emballage est mçins luxueuse. OUD-GEND. — Jusqu'au 1 août 1918. Dsux grandes nouveautés : 1. « Amour Maternel », 5 parties. 1. « Le Crime de son Père » 4 parties. Orchestre completsous la direction de M. R. Qulllem^n. Accompagnement des films. La salle est bien aérée. AU VERGER VERT. Nous avertissons le publie qua le concert artististique organisé par M. J. Beyls, au profit des nécessiteux de Tronchienncs, aura lieu le dimanche 28 juillet. < LEDEBERG. — Grande fête de bienfaisance. — La ; 1 section de Ledeberg de l'Œuvre de secours aux Eprouvés 1 1 de la guerre organise, pour le dimanche 4 août, i 4 h., I une grande fête artistique dans le parc du château de M. ! ; ^an de Putte,rue de Gontrode (arrêt du tram Botermarkt, ?. ' i «rtiit BiifUcil'i ' i iii'iiàii iH'fTfî^rirri'—^ -y-, y, M-, — ; [P| ligne Melrelbeke). La fête oera rehaussée par le concours de Mme Baert, Mlles De Vis «t De Pessemier, MM. C. Dauwe et A. De Munnynck, de la symphonie et d» la section de chant « Door Eendracht Sterk ». Au programme, le 2* acte de l'opéra « De Ylasgaard », les cantates de « De Zaaitjjd * de Mouremans et « Lente-fe*at » de Troffaes. Le parc du château sera aecesaiWe à partir de 3 h. Prix das places : Réservés, 5 fr.; Premières, 2 fr. 75; Secondes, 2 fr. 50; Troisièmes, 1 fr. 25. MODERNE PALACE. — Jusqu'au 1 aviil 1918. « Sang Princier», grand drassc social en 4 parties, joué par E. Nissen. « Loin du Bonheur », grande comédie draaialique en i parties, jouée par Henny Porten. Eté., eto., etc. Bulletin Financier Bourse» offloitunt* de Gland <*ea aa-24-ae juillet. Nous mettons en regard, les cours pratiqués en actions Tramways électriques de Gand k huit jours d'intervalle. Cours du 19 juillet 26 juillet Capital 200 215 Dividende 132,50 150 Jouissance 130 145 La hausse est grande, surtout quand on songe, que l'on est parti il y a 4 mois de 165 pour la capital et 67,50 les divid. et jouiss. Dans de telles conditions on nous demande ce qu'il faut faire, et nous voulons de suite fournir la réponse. Tout d'abord, il existe deux catégories de délenteurs d'actions. La première, c'est celle qui achète un titre avec l'idée de réaliser un bénéfice immédiat; à ces détenteurs là nous disons, « la hausse a été rapide, vous réeoltez un beau bénéfice, vendez ». La seconde catégorie •sst celle que nous avons nomjné les «spéculateurs avisés», ce sont ceux qui s'intéressent à une affaire après en avoir pesé les données, la suivent, et en escomptent l'avenir; :i ceux-là nous disons : vos calculs n'auront pas été faussés; grâce à la prudenee de l'administration votre capital sera convenablement rémunéré, la prospérité actuelle de la société n'est pas une prospérité passagère, et dans les cours actuels, aucun élémeut de l'avenir n'est escompté, * achetez ». Les bourses restaient fermes, dans les divers compartiments ; Banque de Flandre recherchée à 1410-1420; il a suffi aux Banque de Gand de côter 860-865 pour rencontrer plusieurs achetenrs Banque Belge du Travail demandée à 840. Outremer rétrograde à 890. Aux trama le cours rond de 150 a amené quelques vendeurs; comme les acheteurs s'amenèrent de suite à 147 1/2, c'est une indice que la course reprendra une fois la barrière passée. Un petit mouvement en Tramways de Bangkok, Buenos-Ayres et Rosario se dessine. Nous comptons y revenir. Nos valeurs textile» ne cèdent rien de leur fermeté. Gantoise 1640 A 1675 P. Liève 1150-1175. Lys 1687 A. Filatures et tissages réunis remontent à 83 1/2-85. On traite la « Colonial Rubber » à 52 1/2 et on l'offre à 55. Ont encore été faits surtout les Nitrate Railways et les Tanganika à des cours notablemeut en hausse. A Bruxelles les affaires sont calmes dans toutes les rubriques, mais les cours se tiennent. En banques pas de changements. Banque de Bruxelles 1075; Nationale mieux à 3775 comme la Caisse de Reports à 1500 et la Part de Réserve à 7100; par contre la Banque d'Outremer ne parvient pas à tenir son sours de 900 et recule à 875. La Nederlandsche Bank vient de porter le prix de l'or destiné à l'industrie de 1800 à 2300 florins. Société hypothécaire du Canada. Cette institution vient de recevoir la balance sur ses opérations de l'exercice 1916 sans autres documents; elle propose un dividende de 80 fr. aux actions de dividende, et 0 p. c. aux actions de capital; le paiement en sera annoncé ultérieurement. Aux ohemin* de fer il y a les Auxiliaire au Brésil travaillée à 520; les Grands lacs font 315-320; la petite Sud-Ouest Brésil se relève de 48 à 55 fr.; les Voies ferrées répètent leurs cours de 385 pour la capital, 295 pour la jouissance. Les chemins de fer Argentins demandent une nouvelle augmentation de tarifs. Le Receiyer des Bra-zil Railways convoque une assemblée pour le mois d'août afin de soumettre un nouveau plan de réorganisation; en vue de cette assemblée, le comité de défense des obligations 4 1/2 p. c. tranche française fait connaître que les montants versés à son compte ainsi que ceux qui seront versés en juillet courant, permettent le paiement des coupons des 1 février-1 août 1917 et 1918. Le comité a demandé pour qu'on procède à ce paiement en août prochain; on est dans l'attente de l'annonce. Canadien Pacifique. La recette brute de la 2° semaine de juillet est de 200688 doll. en diminution de 179000 dollars; le chemin de fer Central Argentin a reçu pendant la même semaine livr. 57200 brut, 20000 livr. net. Nitrate Railways : le rapport lu à l'assemblée constate que l'exercice passé a été le plus important comme trafic et a battu de loin le record; mais les difficultés ont également été énormes, aussi, si les recettes brutes ont atteint livr. 794651 contre 704025, les bénéfices ne sont que de livr. 286064 contre 352287. Le conseil propose un dividende de 7 p. c. sur lequel 3 p. c. a été payé en novembre dernier. Les tramways ont une tenue assez satisfaisante avec des nuances de raffermissements. Si au compartiment métallurgique l'amélioration perdure, par contre, aux charbonnages l'effritement continue. Aux oolonia-les l'allure est irrégulière. On fait beaucoup de bruit autour de la Belgo-Equatorienne\ nous espérons qu'il n'aura pas d'échos auprès de nos lecteurs. A l'assemblée générale de VIsangi le président a proposé de distribuer aux actionnaires la moitié du nombre d'actions Comp. du Congo Belge que détient cette société en portefeuille. Pétroles. Un avis porte que la production actuelle, en Roumanie, atteigne les 3/4 de celle d'avant la guerre. Du rapport annuel de la Koninklijke Petroleum MJ d'Amsterdam, il résulte que la production dans ses domaines en Russie a été l'an passé de 1,50 mill. T..contre 1,54 en 1916; les prix des matériaux y ont décuplé, les salaires quintuplés; les impôts s'élèvent jusque 90 p. c. des bénéfices; on n'a pu encore évaluer les dégâts occasionnés; en Roumanie la production est égale à 60 p. c. de la production normale antérieure; en Californie on a récolté 6,85 (4,80), à Oklahoma 3,40 (4.68) milliers et au Mexique 737000 fûts contre 55000. Pour la Russie les données correspondent avec celle du district deBaku,qui portent 402.3 mill. de pud de production contrs 476 mill. en 1916, par suite d'une diminution notable de forages. Peruvian Corporation. Les recettes pour l'exercice finissant au 30 juin ont été bruttes de soles 12.524.030 en augmn de 1.395.938 sur 1916-17 et de 1.388.165 en 1915-16. Fonds d'Etats étrangers. Brésil. Le message constate que le montant de la dette extérieure était fin 1917 de livr. 115 448.198 Coutre livr. 112.332.968, la dette intérieure 937.724.500 milreis contre 864.336.400. Roumanie. Les chambres ont ratifié l'accord avec la B. N. de Roumanie, pour consolider les anciennes dettes et l'émission d'un emprunt de 300 millions. Russie. Le bruit court à la Bourse de Berlin que les pièces sont soumises à la signature pour le paiement des coupons russes ainsi que des titres remboursables. Le montant s'en élèverait actuellement à environ 270 millions de marks. La National City Bank of N. Y. annonce le paiement des coupons de l'emprunt 6 1/2 p. c., avec de l'argent fourni par l'ambassade r*88e- R. D. J. FONDS publics, coupons, arbitrages. RODOLPHE DE JONGHE, Vieux quai aux Oignons, 11. C ■> C :: -*i»»e ç 5 t & t-*•».( {«« -»!,♦ ^ t v ç * -***. i (j 4 ejP SPORTS CYCLISME La fâte de dimanche dernier organisée au Vélodrome de Gentbrugge par le cercle philanthropique « Elk zijn plieht» au profit des prisonniers belges en Allemagne a été très réussie au point de vue de la recette; quant au temps ce fut tont antre chesr. Une pluie torrentielle vint gâter la fèîe, 30 kilomètres étaient à peine courus que la course dut être interrompue et remise au lundi. Ce n'est qu'à grand regret

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