Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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19 November 1914
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[jeudi 19 novembre 1914 10 centimes le numéro -s®— mmm — 5i°" SW 313 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS * I Ll»I0C*: 16 trmm par «a ; 7-50 «o» ; «taHiabÉa ■ mw»~ MrantMr, h ptrt t» «* REDACTION & ADMiNISTRATION : ^ S. RUB DE FLANDRE. 3. GAND t*lAphonb «es / ANNONCES* Yobr I* tari! an ta» 4* fat teidin ptg» tm Dans la garde civiqna Notre honorable bourgmestre [adressé, aux gardes civiques Lois, un aPPel ^U1 a SLJSC,té un loi au sein de la milice citoyenne es explications qu'a fournie; fBraun au cours de la réumor iiue dimanche dernier, n ont pas >nné tous leurs apaisements au* irdes, dont d'aucuns — le peu inbre - ont jugé plus pruden [passer ✓ la frontière uni is de plus, et d'aller rejoindn uï qui, depuis le licenciemen 'la garde estiment qu'ils son us en sûreté outre Moerdijck oi l l'autre côté du Pas de Calais même plus loin. «. M; Braun affirme qu'il a pri: L initiative de son propre mouillent, et sans avoir obéi au> fonctions ou aux suggestions di m que ce soit. Nous connaisson: tp bien notre honorable bourg' [estrepour douter un seul instan [son affirmation, ou pour croin «'il ait pris sa décision san: fore réflexion, après s'être assun torèsde qui de droit que ceuj S'il appelait ainsi à remplir ui koir civique pouvaient avoi |utesécurité quantaux suites qui kait entraîner leur enrôlemen Sentuel. kussi n'est-il pas douteux que 1$ le premier appel, un certaii imbrt de jeunes gens se soien [t inscrire, et qu'ils se soient dé Hés à rendre les services que loi fclame d'eux pour la sécurité di [ville. iCeux-là toutefois expriment 1 œu, très légitime, de ne poin tre «dupés», en ce sens qu'il omptent bien que la mesur rise sera appliquée d'une ma ère générale ; que personn : pourra se soustraire à la con cation; qu'il n'y aura d'excep in pour aucune catégorie et sou icun prétexte; et qu'en fait, ceux seuls ne seront pas appelé remplir un service d ordr li auront eu la franchise de s fre inscrire sans hésitation e ps murmure, ainsi qu'on le leu mandait. S'il en était ainsi, et s ut le monde était mis sur 1 tme pied, et si « tout le monde irchait effectivement, et si, pou kployer une expression vulgaire s hommes de bonne volont Irisquaient pas «d'être le bœuf» >u'i serait parfait. .> Pais voilà, existe-t-il une sanc ion quelconque contre les abste fits, les carottiers, les récalci 3nts et même les absents, ca 'fi» ces derniers déjà se sont ren | la tâche facile? Sans doute, i {permis de supposer que parfoi ïildoitleur peser, d'autantqu'il Ivent- difficilement se rendr Jfipte desa durée, même de façoi iproximative; mais d'autre Dart [échappent aux ennuis, au; juisitions, aux tracasseries au: jvées, aux mille et un embête-Sits de la vie quotidienne d< ux qui sont demeurés vaillam lit au poste et chez euv- Nous touchons ici la « questioi * droit» au sujet de laquelle, : richement parler, nous n'avon îs tous vos apaisements. {faucuns disent d'abord : « L; Me a été licenciée et désarmée fendrait un arrêté royal pour s; jjfganisation ». Mais d'abord ncenciée » n'est pas « dissoute » fût-elle mêmedissoute, l'a-t-elli |sn vertu d'un «arrêté régulier»' |nt à notreconnaissance; et nou: |}'ons dès lors pouvoir passe ■e à l'objection. Jwjs il y est un autre côté de 1; ■'ion. L'art 105 de la loi corn Biale s'exprime comme suit I n cas d'émeutes, d'attroupé-P|shostiles ou d'atteintesgrave: pes à la paix publique, 1< Fgmestre pourra req uéri r di récent l'intervention de la garde Kue, qui sera tenue de se con-Peràsa réquisition. La«réqui Kjn » devra être faite «par écrit» lest ce que confirment expres Pent les articles 93 et 94 de k |du 9 septembre 1897 sur h Rfc civique, qui disent respec- Art. 93. « La garde civique peut être requise, en tout temps, pour le maintien de l'ordre et de la paix publique ». Art. 94. « Le droit de requérir la garde civique service d'ordre et de sûreté appartient con-curemment : au bourgmestre- ; dans sa commune Les réquisi, tions sont adressées parle bourg-, mestre au chef de la garde.. . Le chef de la garde donne immédiate-: ment connaissance au commandant supérieur dont il relève, des ; réquisitions qu'il reçoit ». Les lois susvisées donnent donc t au bourgmestre le droit de réqui-t sition, mais il doit le faire par i écrit, et la réquisition doit; être adressée au chef de la garde, c'est-' à-dire c-t e tra; s nise aux chefs de ; corps pa ' la voie hiérarchique. C'est ce que notre honorable ; bourgmestre, qui paraît avoir puisé > son droit dans les lois susvisées, j n'a point fait jusqu'à présent, — _ si nous en croyons les ont dit — t et ce, assurément par suite de cer-; taines ~:rconstances, indépendan- * tes de sa volonté, 1 ■ Ce cas de « force majeure » ne ^ lui donne pas la faculté, à notre j avis, de passer outre aux disposi- - tians formelles de nos lois. Nous i raisonnons bien entendu, « en J droit »; et nous ne serions nullement surpris que l'honorable bourgmestre soit de notre avis, à ce point de vue, s'il faut en jugei par les moyens de persuasion doni il fait usage vis-à-vis des gardes. Mais en fait, nous sommes d'accord avec lui; il est indispensable que la sécurité publique et le bon 3 ordre soient assurés en notre ville, j Nous comptons donc bien que son . appel sera entendu par tous, el * nous engageons vivement les hom- * mes de bonne volonté, non seule-e ment à payei de leurs personne, mais à recruter des adhérents parmi ceuxquihierencoreétaientîeur camarades dans le rang. Plus ils seront nombreux, et plus légère sera la corvée. En agissant ainsi, les soMats-e citoyens, de la bonne volonté de t qui on a parfois abusé, — il faut r le reconnaître—, feront cette fois j encore œuvre de civisme dans des ' circonstances particulièrement cri-^ tiques. J. Au fond M. Braun ne leur demande pas davantage. I Peut-être aurait-il mieux valu leur tenir exclusivement ce lan-' gage, aller droit au but. et ne pa t se retrancher soit derrière des considérations budgétaires, soit derrière des lois très anciennes ou des menaces de peines — ce qui enlève à l'appel un peu de son j élégance et de son caractère. Rassurons enfin ceux qu'arrête-' raitlaconsidération qu'ils neseron' l armés que de l'arme blanche ou J qui craignent l'impopularité qu: pourrait résulter pour la gard< j civique de conflits avec la popula-r tion gantoise. Il faut dire à l'honneur de cette ; dernière que, jusqu'à présent, elle " a admirablement compris son devoir, et l'on peut attendre de sa sagesse et de son esprit d'abné-1 gation qu'elle continue à se sou-i mettre à l'inévitable, c'est à dire 3 aux conséquences de toute nature qu'entraîne l'occupa'ion. i En principe donc, les conflits ne sont pas à craindre : et 1 dussent-ils se produire, ils ne sauraient prendre de l'extension ou avoir un caractère réel de gravité. : C'est pour prévenir tout délit 1 que notre honorable bourgmestre ; a fait appel à la vigilence,a*u sang-r froid, au tact, au dévouement si appréciés souventes lois de la i milice citoyenne, et en agissant - comme il l'a fait, il a rendu à tous ; ses concitoyens un service signalé, - tout comme d'ailleurs ceux qui ; ont répondu en grand nombre à : son appel. Un Ex de la Garde. ÉCHOS DANS L'ENSRIGNEMBNT MOYEN. 1 Quelques professeurs belges de l'ensei-[ gnement moyen ont organisé à Cambridge un » Athénée-Ecole moyenne » à l'instar établissement# similaires de Belgùme. L enseignement des diverses branches inscrites au programme officiel, y es* donné en français et, la mesure du possible on finirin-.' THEATRE BELGE A LONDRES. — M. Mouru de Lacotte et M. VandeKerck-hove viennent de s'arranger avec Sir Chas. Wyndham et Miss Mary Moore pour créer une courte saison de théâtre belge au Criterion Theatre, qui commencera vers le milieu de ce mois. Les bénéfices résuliantde cette première tentalive seront versés au tonds 'oélge. * * # POUR LES ViCTlMiiS- — Le 16 octobre, a eu lieu, sous la présidence du conseiller de la mission belge à Péirograd. M. Descelier, une réunion du çomiié d'organisation des collectes au profit des fi' ailles belges victimes de la guerre. Jusqu'à présent le comité a réuni 100 000 . roubles, ainsi qu'une quantité considérable de vêtements divers Le comité a décidé de continuer la collecte et d'envoyer les listes de souscription dans toutes les villes de Russie où il y a des. consuls belges. Le comité a été averti que Madame Dolina, l'artiste bieu connue, organisait une soirée patriotique au profit des Belges. Dans ce but il y aura également plusieurs représentations dans différents théâtres de la capitale. On a discuté en en détail la question de distribution de l'argent recueilli. Comme il n'y a pas moyen de communiquer directement avec la Belgique envahie, le comité a décidé d'entrer en relations avec le comité de secours aux Belges à Londres. On a l'intention de demander au comité de Londres de se charger de la distribution des sommes recueillies en Russie àu profit des victimes d# la guerre en Belgique. On a lu dans cette séance une série de lettres des différentes personnalités et institutions qui se déclarent prêtes à contribuer par de dons périodiques à 1'cenvre dn comilé. A Moscou, le philanthrope bien connn, M. N. Schakoff a versé au profit des victimes de la guerre en Belgique une somme de 100.000 francs, A BRUXELLES 18 novembre 1914, Avam œ reprendre pour les lecteurs du Journal de Gand l'exposé des faits quotidiens de la vie bruxelloise, il ne sera pas sans intérêt de leur donner d'abord un aperçu d'ensemble de la situation qui nous est faite. Ce qu'il y a de plus pénible dans cette situation c'est l'isolement presque absolu dans lequel nous vivons; le chemin de fer consacré exclusivement aux transports des troupes et aux nécessités militaires — on dit cependant qu'il y a des trains pour Mons et Tournai où les Belges sont admis en 3" classe — le chemin de fer n'est remplacé que très imparfaitement par des services d'automobiles coûteux et d'autant plus irréguliers que les autorisations de circuler dans toile ou telle direction qui sont accordées aujourd'hui seront peut-être supprimées demain, et tel qui était parti pour deux jours reste quelquefois une ou deux semaines avant de pouvoir rentrer chez lui. Heureusement les tramways de la banlieue circulent aussi bien que ceux do la ville ; certains chemins fie fer vicinaux aussi et l'on pouf ainsi se rendre à Waterloo et à Viiyorde. Ce dernier voyage a été t■ u< ces temps-ci une des distractions des Bruxellois. Eppegem, en effet, n'est qu'à une petite heure de marche de Vilvorde, et Eppegem est incontestablement intére s-:ant à visiter avec ses maisons éventréc? par les boulets, une église et un pliâtean ii ocpiliés de fond eu comble et les anciennes tian-chées qui sillonnent les " Alentours, Les tombes ainsi, car quelques-uns des endrp'ls où sont enterrés des soldats belges et aile-, mands sont signales par des croix funéraires. Le pèlerinage à Eppegem, comme ci lui de Lo'ivain, est un plaisir plutôt macabre.Le service de la poste n'existe encore aussi que d'une façon fort restreinte; , les Bruxellois peuvent envoyer dps jettivs à Bruxelles même, à Liège, en Allemagne, à Mons, dans le Borinage et dans une t partie du {lainaut. Pour tout le reste n pays, impossibilité de correspondre par la poste offloielle. Beaucoup <tu reste ne veulent pas y avoir recours, à cause de l'obligation de laisser les lettres ouvertes, aggravée p:ir ceUe d'indiquer son nom et son adi-esse- Quant a ix correspondances pour l'étranger, elles peuvent se fairo par l'entremise des ministres étrangers résidast à Bruxelles. La légation do Hollande se charge des lettres pour la'Hollande, la légation de ts-Unis des lettres pour l'Angleterre, .1 légation d'Espagne des lettres pour la France. Mais ces letires là aussi, bion qu'empruntant la voie diplomatique, restent soumises à la censuie : elles doivent être ouvertes, ne contenir aucun détail, ni aucune appréciation sur les opé a oiss militaires, et ne pas être ■'dressées à d.-s soldats, ce qui ne s'explique guôre, car enfin il serait humain que les soldats puissent comme d'autre/rece-voir des nouvelles de leurs parents et de leurs a'nis Les réponses peuvent nous parvenir également par l'entremise des légations. Quant aux nouvelles de la guerre, nous les trouvons dans les communiqués officiels. du gouvernement allemand, placardes chaque jour sur le^. murs de Bruxelles, dans la « Kolnische Zeitung » et le » Ni eu-.vu Kotterdamsche courant » dont la vente est autorisée et qui donne les communiqués officiels français, anglais et russes, en même temps que les communiqués allemands. Los journaux gantois et l'Ami de l'ordre de Namur nous arrivent aussi et se vendent librement. Quant aux anciens journaux bruxellois, ils ont tous cessé de paraître, lors de l'en-tjpée de l'armée allemande à Bruxelles, .d'abord parce qu'ils ont refusé de se soumettre à la censure allemande et ensuite parce que la suppression des moyens de transport limite leur vente à la seule ville de Bruxelles. La place qu'ils laiseraient vacante a peu à peu été prise par de petites feuilles volantes, qui sont éditées avec l'auto-risalion bienveillante des Allemands et qui bientôt ont pullulé; il y en a maintenant des quantités, qui sous des titres variés sollicitent les acheteurs. Ces journaux rédigés par des journalistes d'occasion sont d'un intérêt fort médiocre, mais on y trouve .es communiqués officiels et c'est toujours cela. Mais ils les donnent fort en retard. La ville malgré tout conserve beaucoup d'animation; et le soir les cafés du centre sont remplis do consommateurs belges et allemands. Bu tomps de M. Max, pour éviter que de trop abondantes beuveries amènent le soir des rixes dangereuses, les bourgmestres de l'agglomération avaient pris des arrêtés ordonnant la fermeture des cafés à 9 heures ; l'autorité allemande vient de décider qu'on ne les fermerait plus qu'à 11 heures. Mais c'est l'heure allemande que doivent marquer à présent toutes les horloges publiques ; il n'y a donc qu'une différence d'une heure. Un dos cinémas de la porte de Namur s'est rouvert il y a quelques semaines; et il y a même un théâtre qui a suivi son exemple ; c'est le théâtre de la Gaité où l'on a recueilli les comédiens sans emploi de plusieurs scènes bruxelloise .Mais comme il faut qu'on ferme de bonne heure; on y joue toute l'après-midi comme au cinéma et les prix sont des plus modestes ; quand on est arrivé au bout du programme, on recommence ; le programma se compose de petites^ pièces inédites — réj ouïssez -vous, auteurs belges — et change toutes tes semaines; les comédiens ne sont pas maladroits, et les vaudevillistes oui ont ainsi l'occasion d'entrer dans la lumière fo»t de louables efforts pour amuser tes spectateurs, peu nombreux,qui se décident à essayer de se distraire et de se réjouir. Tel est le résumé général de noire façon do vivre ; il y a bien d'autres aspects de la situation à signaler, au poési àe vue économique et monétaire notamment; mais cette première correspondance est assez lougne pour que je n'aborde pas aujourd'hui eps points délicats, H. La Guerre Sur ie front occidental. Bulletin allemand affiché g. Gand. 16 novembre. — En Flandre Dccidentale nous avançons lentement. Dans la Forêt de l'Argonne tous avons eu d'importants succès,Communiqué officiel français. Paris, 16 nov. 3 heures. — Une louvçlle inondation a prolongé a partie sous eau de 5 "klm. au STord de Byschoten. La tentative des Allemands de passer le canal entre Dixmude et 1 Byschoten n'a pas réussi. Un ré- 1 giment allemand fut complète- : mer t détruit. Paris, 16 nov. 11 heures. — La : situation reste inchangée. 1 Un article du Times. La Haye ( v'oift). — Dans un ! article de loiius le Times écrit : ' L'heure viendra où la flotte 1 allemande, probablement avec le concours de l'armée, entreprendra un combat désespéré contre nous. Nous devons être décidés de ne ] pas laisser partir de chez nous. 1 les troupes cyclistes qui connais- j sent mieux que tout autre, nos : côtes anglaises. : Les gens qui s'imaginent que l'Allemagne n'a pas suffisamment . de troupes pour débarquer en . Angleterre sont optimistes. Toute ! la guerre reste indécise jusqu'au moment où la marine allemande . aura livré le combat préparé depuis si longtemps. Il est puéril de parler des diffe- J rentes qualités des marines anglaise et allemande. Les deux ont prouvé, ce qu'elles . savent faire. De la sécurité des îles anglaises dépend le résultat de la , guerre, mais entretemps une atta- ' que contre nous, reste pour les ; Allemands un appât continuel. 1 Encore une fois, c'est une erreur de dire que pour l'exécution de ses projets, l'Allemagne n'aurait pas suffisamment de soldats. Sur !@ front Oriental. Bulletin allemand affiché à Gand. Novembre, 16. — Au sud de , .-iallupônen, l'ennemi a été battu. , Sur la rive droite de la Vistule nous avons vaincu d'importantes forces russes. j Près de Wloclawez il y eut uri j résultat décisif. Plusieurs corps , d'armée ont été repoussés à Putno. 28.000 prisonniers, 80 mitrailleuses pris, ainsi qu'une nombreuse artillerie. Berlin, 16 nov. (Wolff). — Le*1 gouvernement du district Marien- 1 werder (Prusse Occidentale) a fait ! une proclamation annonçant que 1 l'ennemi, qui a fait son apparition < entreThorn et Soldau, est attendu par une forte armée allemande, qui, prochainement, obligera l'ennemi à une bataillle décisive. Communiqué officiel autrichien. Vienne, 16 nov. — Sur le terrain J septentrional quelques combats ( furent livrés sur le front. Vienne,16 nov. — Le généralis- < sime de l'armée des Balkans a J fait la proclamation suivante : Après un combat de neuf jours, , contre un ennemi archarné, su- j périeur en nombre, nos braves troupes de la 5' et 6° armée ont atteint la Kolonbare. Ils ont mis l'ennemi enlfuite, j fait 8000 prisonniers, pris 42 canons, 31 mitrailleuseset beaucoup ; de matériel guerre, La patrie ne ménagera par son < admiration pour nos troupes. j Sur le terrain méridional nos j troupes victorieuses n'ont pas ( laissé le temps à l'ennemi de se, [ retrancher à Valjewo dans ses positions préparées d'avance. Il f n'a pas pu de cette façon faire de ç nouvelles résistances. C'est pour j le même motif qu'hier il n'y eut c près de Voljewo que des rencontres avec l'arrière-garde ennemie. 5 Nos troupes ont donc atteint la Koloubaia (affluent du Danube en Serbie) et occupent Valjewo et i Ôbranowas. Sur Is front russo-turc Constantinople, 15 nov.(WoIff). < — Du quartier général; Hier les troupes turques ont attaqué les dispositions ennemies de Limon-Sisi dans le Losistan (dans les environs de Trébizonde). 1 Les pertes de l'ennemi furent sévères. Les Russes ont voulu débar- , quer des renforts, mais ceux-ci < furent dispersés. Une autre division turque a ■ occupé Duzheny. Nous avons pris ! à beaucoup de matériel de guerre let des provisions. , Aujourd buî les Iteses <aafc do m bardé sans succès fa positooni le Kokmoesj ab Islsj, peés: <àe. Isa-ïontière.Athène, 15 nov- (Wolff).. —De source digne de foi on annonce }ue le Khédive accompagné de ïo personnes quittera sous peu Honstantinople, afin de prendre e commandement des troupes ians la guerre contre l'Egypte. Constantinople, 16 nov. (Wolfï) — Le Terdzjouman Harkikat ap- i jrend que le kadi de Medine et! es muftis des Hanefites et Sjafutes, ! }ui ont la garde du tombeau du prophète, ont télégraphié à Constantinople que la population désire participer à la guerre sainte. Constantinople (Wolff) le 16 novembre, Officiel. — Les Turcs ont ittaqué hier dans la zone Lasis-:an. la position Liman-Sici. L'ennemi a subi de grosses per-:es.Les Russes voulaient débarquer les troupes de renfort mais celles-:i ont été dispersées. Une autre division turque a occupé Duzheny. Nous avons pris ï l'ennemi une grande quantité de nunitions et de vivres. Les Russes bombardèrent sans résultat les Dostes près de Kokmuh-ab-Islah Au Front Russo-Turc. Communiqué officiel turc. Constantinople, 16 nov. — Nous ivons attaqué les Anglais hier Drès de Pao. Uu chef kurde, peu ■avorablement connu, a passé la xontière près de Mako, à la tête' ie 300 hommes; mais il fut immédiatement àttaqué par nos trou-Dés. Un grand nombre de ses jartisans furent tués et les drapeaux russes, qui flottaient dans e village et les environs furent En Mer vaiparaiso, 15 nov. (wottt). — Dffîciellement il est démenti que a flotte japonaise ait été aperçue sur les côtes chiliennes. C'étaient e « Leipzig » et le « Dresden s> jui s'approvisionnaient. Au Maroc. LsOnsiannnupie, 15 inov. ( wotît). — Les Perses habitant ici ont idressé au chef religieux des Schn-es un télégramme l'informant ju'ils ont appris avec infiniment ie plaisir, du Fetvas, quelaguerre ;ainte a été proclamée et déclarée ; ju'ils cessent le travailetsont prêts 1 prendre part au combat. Ils de-nandent de leur faire savoir où 1s doivent se rendre. Le « Tasviriekiar » apprend jue la guerre sainte proclamée :ontre Ta France, s'étend au Vlaroc. D'après le « Saadet » qui paraît 1 Tanger, il y a 10.000 Marocains ;ous Abdul-Melek qui sont entrés lans Tazza. Les fonctionnaires rançais ont été faits prisonniers. Dans le combat entre Marocains :t Français, ces derniers ont été jattus. Le Gouverneur de Tangeraurait ait savoir au Gouvernement fran-ais que cette ville serait prise par es Marocains, s'il ne venait pas le renfort d'ici peu de jour. BANQUE DE FLANDRE Société Anonyme 38, Place d'Armes COMPTES CHÈQUES (à vue) 3 •/„. IOMPÏES A. (avec préavis de 16 jours) 4,00 »/.. ÎOMPTES DE QUINZAINE pour la période ; en cours 3,50 °/c Pavillon de la Lyi. De Bleye fr". Restaur, ecomm. Dîners. Matelotte. Waterzcoi, eti. MATE h A S. — En Jarre, Laine, Capok, Crin animal, etc. — Lits anglais, d'Enfants, Berceuses. — Cou-rre-lits, Coiuverture en laine et coton. — Catalogue, Prix, Echantillons sur d<?-nande. G. & J. DUM0RT1ER Frkres, lhaussée cl'Hundelgem, 289, Ledebwg, rél. 2671. rue longue de la Mmmate, lt>, 3and. Tél. 2672. i

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