Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 17 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7g723/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS: RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE : 15 francs par an ; 7 50 francs pour *ix mois ; 4 francs pour troi» moi» g, RUE DE FLANDRE. 8. GAND Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 ^°'r '« tarif au bas de la dernière page du journal. Les EleoljQBS eo Franc Les élections générales auront lieu, . France, dimanche en huit ; les ballottage quinze jours après. t Tous les quatre ans, les élections fra çaises précèdent ainsi les nûlres de qui mies semaines. Mais, tous les quatre un le résultat des élections, en France et chi nous, est diamétralement opposé. Gra au vote compact des ruraux des 1-landr — car le pays wallon et des grandes v les, c'est-a-dire toutes les parties je Belgique où l'on parle français, votent poi les libéraux et les socialistes. Mais ;1 y un million de Flamands de plus que' ( Wallons, et la différence va en augmentai] nous enfonçant de plus en plus dans le cl jicalisme, tandis qu'en France, chaqi élection augmente et consolide la majori républicaine et anticléricale. Et, ce qui est encore plus vexant poi nous, c'est avec les ragots de la polémiqi réactionnaire française que nus clérical; font victorieusement leurs élections. Les bourdes dont on on rit en France d viennent des armes décisives et pérenij toires pour l'électeur rural flamand, savan ment cuisiné par les curés et les moine Tantôt c'est la suppression en France di congrégations illégalement reconstituées t en révolte contre la loi ; une autre aimé c'est la séparation de l'Eglise et de l'Etat tantôt c'est l'affaire des inventaires qi sert de prétexte pour faire croire à ne bons catholiques helges, qu'en France ur: persécution épouvantable est déchaîne contre la religion, que les temps de D< milien et de Néron y sont revenus, qu'o y risque sa vie quand on veut aller à 1 messe et qu'il en serait de même en I3e pique si les libéraux revenaient au poi voir. On se demande avec effroi quelle do être l'imbécillité entretenue par le clerç dans la moitié du pays, pour que de paroi les insanités puissent y être accréditée: alors que la France est h deux pas, qu 500,000 de nos compatriotes vont y gi gner leur vie et que nos ministres ei toi, nos grands personnages catholiques s'ap'u tissent quotidiennement, au vu et au su c ceux à qui ils font raconter ces bourde: devant ces mêmes gouvernants de la il: publique que leur presse traîne dans 1 boue et dont ils quémandent les décon lions pour eux, l'argent de l'épargne fruï çaise pour notre trésor en détresse et I protection pour leurs affaires du Congo. Car ils racontent aussi que griice aux ma versations inouïes des gouvernants républ cains, la France marche à la ruine, et c'es en France que nos ouvriers trouvent d meilleurs salaires et qu'on parvient a pU cer les emprunts belges el congolais, défaut desquels le déficit de notre budge serait, cette année, de 2-KI millions. Et cependant, c'est avec le fait diver Bonnot-Garnier et Cie et contre l'école la que française, que les cléricaux ont réuss l'élection d'il y a deux ans, et c'est en bon ne partie avec l'affaire Caillaux-Galmett qu'ils comptent réussir celle de celte année Ils vont raconter que les ministres fraii çais ont été flétris comme prévaricateurs pour avoir arrêté le cours de la justice ei faveur d'un escroc, et que la femme de l'ui de ces ministres a froidement assassiné 1 journaliste qui révélait courageusemen la turpitude de son mari. Dès à présent, pour les lecteurs de no |ournaux cléricaux, c'est la parole d'Evan Bile. El malheureusement les journaux cléri eaux ne sont pas seuls à raconter ainsi l'hit toire: j'ai élé lancé, l'autre jour, par 1 Journal de Liège, parce que je ine permet lie la raconter autrement. Le dit journal a même poussé l'amabilit el 1 exactitude jusqu'à se donner l'air d m attribuer des opinions qui sont le contre pied des miennes. On sait que je n étais pas un a.djnirateu cnlliousiasle de M. Caillaux, et que, quam les i iilicaux français l'ont mis à leur têt. '■1 Congrès de Pau, j'ai exprimé le regre quon eût préféré à M. Pelîetan, qui ét-ai également un des principaux champions di 1 impôt sur ie revenu, un homme politiqui beaucoup trop mêlé à la finance, un arri visle venu des rangs de la droite et dont 1< passage à la présidence du Conseil avai e!e marqué,'/urs de l'affaire d'Agadir, pai une politique personnelle que M. Clemen ceau avait justement critiquée. Mais ee n'est pas cela que les réaction nuiras repi uduiiuiit a M, Caillaux. et gu les a amenés a tune comre lui cette car 2 pagne sauvage, odieuse, dorii M. Calmet lut l'instrument : ce qu'ils lui reprochaier c'était de vouloir faire aboulir l'imprtt si le revenu. Quant, à l'affaire Rochelle, je maintiei 'n que le rapport de la Commission d'enqué s> a très équitublement fuit à chacun sa pai en blùinani MM. Caillaux el Monte poi avoir, sur les instances de l'avocat de R ■j" Jhelte. ct sans y avoir eu personnedlemei ;e moindre intérêt, demander la remise < ;etle iffaire — et en blâmant aussi les m c fist.rats qui ont accordé celte remise, -s il .M. I!:: i l hou el Rria nd, qui savaient toi :<vln el n'en disaient rien, et réservaient h Iclals de leur vertueuse indignation pour oui- où ils leurraient leur élre profitable , Ix; singulier procureur général Fabr , lont la pitoyable attitude eût légitimé la r ■,l rocalion,s'est, on le sait, vu attribuer, con "" nu k compensation », la présidence de 1 ion r d'Aix. C'est presque de l'avancement, en toi :as du martyre — à très bon marché. [C lit notez que le crime reproché h M\ x ilonis et Caillaux, ce n'est pas même d': roir cherché à influencer les juges, mais c l'être servi, pour demander une remisi * lu chef du Parquet, qui est, après tout, l'o: j. gaue du gouvernement, ct qui ne demai . lait pas mieux que d'aller au-devamt dc lésirs des ministres. ,"r Franchement, il n'y a pas grand'ohos. j ilaiis tout cela. U n'y a pas, en tout cas, de quoi légil iî mer le dixième du tapage que fait la pre< isi se cléricale. En Belgique, ne venons-nous pas de voi c M. Renkin ordonner la suppression pure < j simple de poursuites dirigées par le Pai n quel, au Congo, contre des missionnaires u La presse cléricale pourrait se rappelai I à ce propos, la paille et la poutre, i- On demande ce que donneront les éLoc tions française avec l'affaire Caillaux il La vérité, jo crois l'avoir déjà dite »c r c'est que l'affaire Caillaux n'y jouer I. pas du tout le rûle qu'elle joue dans le i, journaux d© Paris, parce que presque tou c sont acquis à la haute finance et que 1 i but de celle-ci, en exploitant déinesurémen s cette affaire Caillaux, c'est dYçarter l'un : pût sur le revenu. !' Or, en province — et la province, lieu reusement, c'est, la France — on s'oeoup beaucoup plus des questions d'intérêts sé a rieux et tangibles que des potins don[,Vïm plissent le- journaux du boulevard pou exploiter la badaudierie parisienne, a us de i unpùl sur le revi nu que de l'.ifln're Caitlau.v Et on a miil [- fois raison. i- (Jn veut, en province, que les riche paient leur part des charges publiques. Ils ne ''ont pas p:i\ée jusqu'à présent, < Ila plupart de ceux qui ne la paient pas t ne veulent pas la payer so.,1 précisémeg massés à Paris : ce sont les très riches, ie gens de finances, les prébendiers, les mar s geurs de rentes. j Ça élé presque un tra.il de génie d'incot porer l'impôt sur le revenu au budget, pou " bien poser la question devant le pays. L II semble bien que, grâce à cela. les élec ; lions se feront sur la vraie question : cet!» de savoir si les plus riches doivent enfii j Payer leur part. 1 Le bon sens public répondra. G. L. echos 5 Le jus dc pomme de terre gué rit-il la goutte ? Les remèdes populaires d'antan 2 qui possédaient de mystérieuses 3 propriétés, de l'avis des doyennes de cha que village, pour guérir les "maux, ne sen. s blent pas en désaccord avec les découverte: j de la thérapeutique moderne. Récemment, un spéciulisle des maladie: du cœur préconisait les effets puissants di • suc de canné pour les I roubles cardiaques 1 L'étonnement incrédule dut réconnaltr. . qu'en des cas déterminés ce traitemen t1 avait fait des miracles. ; Et, ccs jours derniers, dans une revu' médicale anglaise qui fait autorité, Lancel , le docteur Heaton C. Howard annonce qu'i . a découvert dans le jus de la pomme d. , terre une substance qui guérit la douleu. aiguë et persistante dans les cas de goutli ! de rhumatisme ou de lumbago. L'analyse du jus de pomme de terre ne décèle aucun alcaloïde ; mais, par contre une forte proportion de sels cle potasse L^ilrait aue fuit lu duckur lJleatau Jiu » j. u- j ward s emploie soit en onguent, en pomm be j de ou en cataplasme, cl, dès le quatrièr ■t, ou cinquième jour, les effets produits so ir considérables. Voila une utilisation de la pomme < îs teiTe à laquelle Parmentier, qui fut cepe te dant pharmaciein aux armées, n'avait p, t, songé. ir d Le nombre des étudiants étia il gers diminue aux Universités ail le mandes. i- Les statistiques officielles con îl latent le fuit et en trouvent 1 explicatif i,l dans les mesures qui ont été prises cont ■c les étudiants russes. le Au cours du semestre d'hiver qui vient < 3. se terminer, le nombre total des jeun* gens nés hors de l'empire et immatricula 3. aux Universités allemandes s'élevait a 5,(j1 v contre 5,1% pendant la période correspo a dante de l'année dernière et 4,t»ô2 au cou dc l'hiver 1911-1012. ut La Russie qui, l'an passé, envoyait 2,4 étudiants, n'en envoie plus que 2,259. M; [_ le chiffre que donnent les Etats balkai ques est également inférieur i ce qu e était-avant la guerre: -193 contre 574 q; ; fournit la statistique d'il y a deux an Z Les Roumains ont été moins nombreu L. alors que les Turcs et les Monténégri s ont augmenté. Vpici quelques précisions : Bulgares, 1 , ( 1 > il y a deux ans); Serbes, 81 (91); Grec '* <'5 (99); Roumains, 114 (1G6); Turcs, (55 (G; [_ Monténégrins, (J contie 2). L'Aulriehc-Ilo. j. grie (887 contre 843); la Suisse (35i- cont 341), et l'Angleterre (150 contre 159) fou r nissent encore le contingent le plus élev L L'apport de la France est si insignifaj !_ qu'il n'est môme pas mentionné. De toi « les étrangers, les étudiants en médecii sont les plus nombreux : 2,173 contre 2,2: * pendant la période correspondante de 1 ; passé. \ Les grandes villes universitaires, Berl (15'rJ , Munich (GU5) et Leipzig (699) se ' les principaux points d'attraction. A B-. lin, les étrangers forment 1G p. c. de 5 jeunesse universitaire. * J Les tourbières tiennent peu < place en France : une trentaine < mille hectares ; mais il n'en est p; de même en Allemagne, où ell 3* couvrent 2,300,000 hectares. Une seule, le Wiesenmoor, près de Wi iiclmshaven, dans la Frise occidentale, o "* cupe G,200 hectares et l'épaisseur moyeni de la tourbe y est de 2 m. 50. Ne pouvan comme en Hollande, où la houille est rar, vendre la tourbe, on a imaginé de l'en f ployer sur place comme combustible poi alimenter une usine centrale d'électrik s une partie de l'énergie électrique est vei due aux villes voisines de Wilhelmshavi et d'Einde», le reste sert à extraire la toi . t bc et servira à cultiver le sol assaini, dre l né et recouvert de terre végétale et d't s g rais. La tourbe est d'abord séchée à l'air ju qu'à ne contenir que 30 p. c. d'eau ; la co; - sommation est de 2 kilos 500 par kilowat r heure. Les 155 millions de mètres cubes du Wi-, senmoor, correspondant à 22 millions d 1 tonnes de tourbe sèche, suffiront à enlr. i tenir la production d'énergie électrique pei, dant près de cinq siècles. Une installation analogue a été créée Schwege, près d'Osnabruck; elle utilis dans des gazomètres à gaz pauvre la toui be à <0 p. e. d'eau, et recueille sous form de sulfate d'ammonium 1 à 2 p. c. de l'a zote qu'elle contient. 11 y a là une applica tion intéressante de l'électricité au traite ment des tourbières. \w% Le nègre blanc. Le Daii.y Mail reçoit de son oor respondaut de New-York unité amu santé information qui prouve qu-tous les nègres ne sont pas des noirs... Miss Anna-b. Uiark, une jolie infirmière ayant été appelée à donner ses soins à M James-L. Hitohens, un veuf de corpulenc superbe qui souffrait du cœur, le guérit s bien de sa maladie que ce cœur souffran cisvint un cœur e«n liesse. M. Hitchens tom ba, en evffet, amoureux de la nurse et lu proposa le mariage. Miss Clark accepte la proposition de son soupirant. Tout semblait au mieux, lorsque, quel ques jours avant le mariage, une amie di la fiancée 1 informa qiue son futur épou3 était un nègre ! Miss Clark s'évanouiiit i. l'annonce de celle catastrophe. Quand ell< revint à eftîe, elle rassembla ses esprits e s'interrogea. Nègre, M. Hitchens ? Mais i était blanc comme neûie l a- — Vous croyez ? rétorqua son amie. 1 ie bien ! regardez donc ses ongles, ut Miss Clark rentra dare-dare chez si fiancé, s'empara de sa main et constat 3e en effet, qu'il avait les ongles d'un nègr n- En dehors de cette particularité, rien : is pouvait déceler sa race. • A Là-dessus, elle courut au Tribunal et c manda 150,000 francs de dommages-intért ri" pour avoir été aussi odiieusement trompée e" On sait, èn effel, qu'en manière de fia Cailles les tribunaux américains ne plaisa ^ lent pas., re î «O1 ° Le Drame du Figar auditions prochaines LE rapport DEti medecins legistes Paris, 15. — m. Bouca. juge d'ins;ruetic a reçu de M. Caillaux une leitie dans laque celui-ci demande à être entendu de neuve pour compléter certains joints de su dépositi et pour contredire le langaga que lui prê d'après les journaux, Mme Gueyuan. MM. Painievé et Ceecaldi, qui devaient ôl entendus, ont demandé à M. Boucard de i larder leur audition, en raison de la campug électorale. Les docteurs lég.stes viennent de remetl leur rapport a M. Boucard. Ils concluent q la mort de M. Calme !e est due ù une pli faite par un projectile ayant atteint la régi* du bassin et ayant occasionné une blessure l'artère iliaque, entraînant uns hémorrag.e. i Calmette fut atteint en outre de trois aulr coups de feu, deux à la face antérieure < thorax, ie troisième à la cuisse gauche. L'examen du pardessus de M. Câlin ^e pc met de déclarer que trois coups de feu oui t tirés a deux mètres au moins, le quatrième une distance un i>eu plus rapprochée. ..ES INTERROGATOIRES Le juge d'instruction a entendu le publicis M. Fargue, candidat aux élections contre ? Caillaux, qui, apprenant que Mine Gueyde avait un dossier contre M. Caillaux, le lu; cl manda. Mme Gueydan l'éconduisit, affirma; qu'elle n'avait aucun dossier contre M. Caillau Le juge ente n lit ensuite M. de Foiivielie, q expliqua son rôle dans l'affaire Prieu el dénie: tit ia déposition de MM. Vidal ct Lnl>eyrie, déei ran-t notamment qu'il n'avait jamais promis ur fui t une à M. Vidai. M. de Fon vielle s'occupa < l'affaire Prieu parce qu'un héritier lui devait ui forte somme. M. de Fon vie de fournit simplemei à M. Cahiielle Jes renseignements sur i'affaii Prieu ct le mit eu rapport avec les membres e syndicat Prieu. AU SENAT (Fin dc la avance du 15 avril) M. DE I-.WUKEAU annonce qu'il a été sai ut- la pari de la gauche libérale d'une déniant tendant à ce que le discours préparé par A iener pour lo déliai .-.ot-i.iav sou lu par i; membre de la gauche. lj sera fait droit a ceti demanda, dit-il, sans que ce fait puisse const tuer un précédent. (Approbations unanimes.) LA LOI SCOLAIRE « La parole est donnée a M. HANHEZ qui, o< cupam ia place de m. Wiener, donne lecture u uiiouurs uu sénateur déiunL. « Laj projet de loi scolaire est anticonstili iionnei. c. article 1? de la Constitution proclan a lioerie de 1 enseignement. Les constituants ont. rappelé 1 obligation q s impose a 1 Etat de maintenir l'instruction pi uliquo. lis ne pouvaient permettre aux poi publics de se désintéresser de cette eu. cation et d uuuiidonner a 1 initiative des pari culiers et a leur îantaisie le soin de former 1 jeunesse et u ussuier i avenir intellectuel de nation. i.e discours de M. Wiener rappelle les con uientau*es ues procureurs-généraux Faider > .viesidacii sur l'urticle 1/ de la Constitution. L'Etat organise un enseigueinent. Il a le d< voir de l'otganiser en vertu de la Constitutior c'L.iat doit donner à cet enseignement la met teure forme possible. La Constitution suppose donc l'existenc .i une instruction publique donnée uux Irais t : l'Elut organisée par 1a loi. A la Uiauibro, on a contesté les principes i , nettement, formulées dans l'article 17 de J Constitution. j Certains adversaires de l'enseignement d j i Etat dit que celui-ci ne peut interveiii 1 que pour suppléer à l'absence ou a l'insuri t :.unce de l'enseignement privé, que son roi - oct purement suosidiaire. Césl faux. 11 sun i de relire les travaux a s constituants pour i i rendre compte de l'importance qu ils atyi cliaient a i instruction publique donnée uu. .rais de l'Etat, o-M. WlENElt rappelait dans son discours l'op ! mon de M. Faiuer, Uevaux, ue (Jer.ai.tie, Rt : iier el Pierre Ue Decker. i Trois projets sur renseignement public -ni . été présentes de 1831 à ISjS. Tous ces projet f iont déposes par dea minist;es qui lurent men; [ ores de ia Constituanie, et ces niinistiCà deciii rent qu'ils les prop...--nt en exécution de l'art: c.e i< de la L<oua«.iri.uw^,tt- <]h Les mots « instruction publique » ont toujour eu dans Unis ie& pays, el spécialement en Franc )n et dans ies Pays-lias, une signification nett et précise. C'est, cjnnne le rappelle l'article i a' l'insiruction organisée et subsid.ee par 1 Eta - • C'est avec la signification naturelle de ce ie nwtô que les constituants ont présenté et du ciité en 1833, en I8i2 et en 18^j, trois ioià ayan e- pour objet « i'instruclion publique a se^ diiK je renls degrés ». D'une pari, il y a obligation pour la loi d'oi guniser i insiruclion publique donnée aux frai n" de l'Etat. »- D'autre part, défense est faite au législalcu de s'occuper de l'enseignement libre, si ce n'ca pour réprimer .es dénis. Lit ;oi qu un nous pi pose légilèie a la fois sur i'enseiguement pub. et sur l'enseignement privé. La loi ne contien aj aucune disposition sur ta répression des (téiiu C' eiie ne prend l'enseignement libre que pour iù assurer un large régime de subsides et de fti veui's en supprimant a son profil le contrôie la responsabilité qui, selon notre droit pubih 1 constituent la contre-partie nécessaire des suc n. sides officiels. ;ie Maigre i ariicle 1/, un enseignement qu. n au sera pas l'enseignement public seia donné au: jn irais de i Flat. Uuant aux obligations, quant ; le, ia discipline, et ses sanctions, eues n'exisleron que pour l'enseignement public I re Le discours de M. Sam Wiener s gnale le. •e- principales imperfections de la loi. Il compara ne -e régime de la loi actuelle ct celui de la lo anglaise et de la loi hollandaise, re L'institution des obligations des Conseils d'ap je pel esl une énoririité. Leur composition et leu ie compétence sont abandonnées à des particulier, »n sans responsabilité cl qui est reconnue et rnênn a ordonnée par la loi. d. Au. Congo, les congrégations chargées de l'édu es cation des noirs et subsidiées de ce chef pu lu l'Etat sont soum.ses à l'autorité civile. En Bel gique, les 7,u.)0 religieux qui donnent l'ensci r- gnement seront absolument soustraits à la uls lé cipline, ù la surveillance de l'Etat, à L'Etat statue sur toutes choses sans avoir i traiter avec l'Eglise, disait M. Nolhomb. Tou cela est changé, li y a deux autorités eu Belg que, a dit M. YVoeste. te La loi grève d une façon permanente le Trésoi i. public uu profit des écoles confessionnelles. Eli< n établit un droit en remplacement de la faveui c- dont parlait Victor Jacobs en 1884. il Quand pour ia première lois la loi organique de 1895 a octroyé des subsides aux écoles h .il bres. tous nos inés ont prolesté au nom de h i- Constitution i M.\l. Dupont, Paul Janson, Jule: i- Bara, Edmond Picard. ie Le principe de tolérance élémentaire que no; le constituants ont proclamé au lendemain mêiji< ie • de la Révolution et qu'ils ont lié indissoluble it uiint à la liberté do l'en eignement, n'a pas ét< •e respecté par la loi Poulie*, u L'enseignement au profit duquel nous légifé rons sera purement sectaire et confessionnel. U n'y a pas de morale' sans rel.gion ! CetU parole fanatique n'a-t-elle pas été prononcée i tout instant u'ans la discussion ? Uuelie abdication des droits de l'Etal devani l'Eglise, et comme nous sommes loin de l'opinion émise par l'abbé de Marne. M. Woeste reconnaît que l'école libre reste essentiellement distincte de l'école publique: pourtant il auinH, il veut que la ' ur tass< ta même situation au point de vue des avanla i. ges pécuniaires. Dans son ardent désir de l'ait , voriser les écoles confessionnelles de son choix il affirme loul simplement qu^ l'assist; ;ce spe-i- ciale de l'Etat esl plus nécessaire encore au profit des direct.ons des écoles adoptab.es que pour les communes à ressourees modestes. 11 y aura désormais en Belgique, seion la > forte parole de M. Vandervelde, les écoles d'E-u gl;se entretenues par l'Etat et les écoles d'Etat luininées par l'Egiise. i- La loi que la majorité politique prétend im-t poser à la moitié du pays est inconstitutionnelle; vous ne devez pas, vous ne pouvez pas <• nous l'imposer. i- Vous ne pouvez pas briser la transaction so i tennelle de 183U, en vertu de laquelle la liberté absolue d'enseignement a été accordée à l'opi-' iiioii catholique et au clergé, mais aussi l'école a pub.ique réglée par la loi el sul»siuiee par i'E-^ tat, l'école publique ouverte a tous le. enfants, i'écoie de pa x et de tolérance a été promise i- a la nation tout entière. De plus en plus les divisions s'accentuent dans noire pays; vous avez le pouvoir, mes-sieurs, d'écarter celle qui est la plus dange-'• reuse, la plus dissolvante de toutes; \ous pou l' vez éviter que la guerre pénétre à l'école et que la jeunesse, que notre jeunesse soit divisée en c deux fractions hostiles. Eloignez de nous, mes sieurs, élo.gnez du pays ce nouveau et grave danger. Pour y réussir, vous n'aurez qu'a prendre consc.ence du rôle constitutionnel qu. û vous incombe et qui a éié rappelé en termes s, heureux el si élevés à la réception du 1er jun-vier. Dans l'intérêt de la d.gnilé et du prestige 1 do notre Assemblée, dans Fintéilt .'oui de la paix du pays, écoutez les nobles paroles qui c ont été prononcées à ce moment, donnez l'exemple de la sagesse et de la inoderaLon a:. J- milieu des conflits. (Très bien I à gauche., M. LEKEU continue son discours ne meivredi v dernier. Il se plaint de ce que l'on n a t pa3 joinl la question du travail des enfants au projet scolaii-e. )Le quatrième degré organisé pa: ia loi n'est qu une caricature. . L'orateur parle de la question de l'alimentation des enfants des écoles, des œuvres du vêtement 3 et des cantines scolaires. Pourquoi le gouvernement ne subsidie-t-il pas ies cantines st-oiaire» communales? Cela coûterait 28 mi.lions.' \ . •> avez bien pourtant, de votie uroire aveu, coure i i sacré 47 millions a des dépenses militaires im- * productives. Trois millions suffiraient pour faire beaucoup, en faveur des petits 1 Mais on n'accordera rien, '■ pas même un million, parce que le gouvernement catholique craint que les enfants des écoles libres se rendent pour rrfanger à la cantine communale. '*5 Songe-t-il à nous imposer des cantines théo-cratiques^- r.'orateur dév'elopjie longuement les arguments suivant lesquels la loi serait basée sur deux mensonges la' liberté du |»e. . de fami.'le el l'égalité des^ubsides pour les en des confessionnelles -t pourries éc es off. :e;les. Séance du 16 avril Lu séance est ouverte à 2 1/4 heures, sous lu présidence de M. DE FAVEREAU. Lii séance est aussitôt suspendue pour procéder à la validation de M. de Brunard, suppléant de M. Sam Wierner. Le Sénat reprend ensuite la discussion, de la loi scolaire. ; M- ^ IXCK combat à son tojr le projet,; , couvre vaine et malsaine d'un sectarisme-stérile., M. Vinck reproche à la droite de ne pas vouloir discute* loyalement les arguments 1 de la gauche, qui ont une valeur évidente. L'orateur met alors en opposition les paroles prononcées par M. Woeste à la Chambre, lors de la discussion de la précédente • loi scolaire à celles qu'il a prononcées pen-' dant la discussion du projet actuel. L'orateur montre alors que la loi scolaire porte atteinte à 'l'autonomie communale, que les législateurs catholiques avaient respectée jusqu'en 1895. C'est la violation es-entielle des hases de notre droit civil. M. POUI.LET. Ce sont des exagérations' manifestes. Vous ne démontrez rien. M. VINGK. En 18î)5, vous avez annoncé une nouvelle forme d'écoles adoptables. i _ Celles-ci sont devenues les écoles off!-; cielles en concurrence avec les écoles communales.Le caractère officiel a été accordé à ces' écoles par le pouvoir central, indépendamment de toute initiative communale. informations" L'EXPOSITION BOVINE AU CINQUANTENAIRE Samedi et dimanche prochains, exposition nationale des races bovines telges. Les classes, au nombre de cinquante, seront jugées le samedi 18 avril et le lendemain, de 9 heures à midi, aura ieu le concours des lots. Ce concours est organisé par la Société natio-ale bovine qui. depu.s 190U, donne périodique-icnt une figuration nombreuse des diverse races vines qui peuplent le pays : race du limon, race u Condroz, race flamande, race de la Campine, ice des Ardeniies; animaux du pays de Herve. Le roi visitera l'exposition le dimanche, à 3 h. il tue sa maîtresse puis se suicide Un terrible drame de la jalousie s'est déroulé, dans la nuit de mardi, rue Huyghes, près dc la gare Montparnasse, à Paris. Mme Girard, grande jeune femme brune de trente ans, était venue habiter Paris, il y a deux ans, à ia su te du décès de son mari, pharmacien a Caen. Elle avait loué, au 11° 4 de la rue Huyghes, un petit appartement. Pour gagner sa vie, eile posa comme modèle chez les peintres. Puis le théâtre la tenta et elle tint, avec succès, divers petits rôles sur les scènes parisiennes et provincia.es Au cours d'une tournée, elle fit, il y a dix-huit mois, Vichy, la connaissance d'un musii-len de /ordvstre du Casino, M. Fnncesco Bonana, né a Conlagirone 'Italie). Agé de 27 ans. Ils revinrent ensemble a Paris. Bonano n'habitait pas rue Huyghes, mais il y séjournait fréquemment plus eurs jours de suite. Il paraissait follement épris de sa.mai-'l'esse, el tout alla bien Jusqu'en juillet dernier. A cette époque. Bonano quitta Paris pour aller re une saison dans un casino de Normandie. Que se passa-t-il? On ne sn t. Reçut-i: des let--S anonymes? On l'ignore Toujours est-il qu'il nçut des doutes sur la fidélité de son amie ut, ceoendant. |p conduite, ne pouvait donner i à aucun reproche. V son retour ;"i P;i , une vive discussion eut i dans le petit appniîement d^ In rue Huy-es. Ce fut ie prélude de scènes terr oies, qui vinrent fréquentes Bonano. très jfi ux e| fort iscilile, se montra, à l'égard do Marcelle Gi-rd, si soupçonneux et si menaçant que la jeune uime ne cacha nas. récemment, à de.c amies, n intention bien arrêtée de rompre avec le ntrebassisle. v — Il me tuera, disait-elle, si je reste plus long-'Tips avec lui I l.a malheureuse ne rrovait peut-être pas pré-re son destin tout Droche. Feuilleton du Journal de Gand LA VOLEUSE DE BONHEUï Q^ANI) ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON SA.Z1JE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Et c'était maintenant une ardent* rëvo ee qu'il avait en face de lui, prête ét la hi ,e. A !a bataille. " 1 écoutait anxieusement. c-T J , - reprit Lucienne -- j'ai par ^ er 'ouî a l'heure, parce que j'espérai ous revoir, vous parler, vous co;.vaincre. » MhLs \n comprends maintenant que tôt vqS mi6s resteront vaines, comm ton? •' *'nt33 «ermentg 3f n;• «enufi par vous comme mots inutiles. "Votre siège e.9t fait. n'L» rn0' qu'on écoule ici... o l'autr* |US m°l ^'l 0n cro^- C'est l'autre inuiiî ITm5t,resse de votre pensée, de votr îiia; Xu<î,;' ^'e votre cœur, ce n'ost plu c'm* lé1™* fidèle, aimante, la mattreas fcrnm«' • c'est œtte fille, Emi ^ Saiût-Ralac«, 7 L/i capitaine s'écria, interrompant Li " ciennr : — Je vous défends de parler ainsi d cette jeune fille. Comme toujours, ceux qui ont tort per sent, en élevant la voix avoir raison. Le cc Ipitaine criait en répondant à sa femme. — Je vous défends, entendez-vous, d'ir sulter Emiliennc Saint-llaliez, comme vou le faite». « »Je vous défends de faire retomber su cette leune fiile qui n'est pour rien dans tou ceci, le poids de votre Infamie. » Lucienne ne faillit pas *ous 'e ton menu çant de son mari. E le s'était redressée, semblant hors d'elle môme, los yeux brillants, les narines fr<! missantes. — Vous me défendez, — s'écria-t-elle élt vant aussi la voix — de parler de celte fein me comme je le pense, mais moi J'ai a dé fendre contie elie ma maison, mon enfant ma vie entière. >• Alors ce que ma conscience me disait d garder secret... ce que je taisais... cette fem , nie me foro3 à le révéler. » Vous vouliez la vérité... Je vais vous 1j dire entière... entière... » Vous établirez alors la différence qu u existe entre Emilienne Soinl-Ralcz q'u # veut me remplacer dans votre amour e utse do moyens »i bas, et moi qui rne lais sait insulter, oaiomnier, chasser pour voui (. éviter une peine, pour écarter un malheur « E-rowlez-mo! aonc, monsieur, écoutez moi. Lucieajurie saisit ardemment la main di » son mari, et lui d i t rapidement, ia gorg< serrée, avec lièvre : — Jo suis allée à Nbgont, aï vent, ou [• c'est vrai, mais j'allais voir l enfant d'un< s autre fournie une malheureuse qui seuf î ire ei oui pleure son heure de faiblesse. -| «JalUis chez l'ainant d* cette Iemm< J Que .. due w olairts.., wwx* «ue U la rompJace près de l'innocent... du pauvre petit, né de cette faute. c » La mère ne peut venir le voir... c'est moi qui lui apporte ses baisers... ses ca-,- resses. » Voilà ce que j'allais faire à NogenC — Cet enfant n'est pas de vous ? — II a deux ans de plus que Simon©... s deux ans de plus ! Cela doit vous dire que je n* suis pas sa mère. r — Cependant pour que vous vous in-té-t ressiez sâ fortement î<ui, il faut que la mère de ce petit voua louche de bien près. -- C'est vrai... je l'aime cette pauvre o^ère, comme ma «i-ur... je l'aima ivu - po-nt d'e<r>co\irlr votre ha.i,ne pour elle, au po>'ivt d'ôt-re fr.i/>j>ée, nr>oi, pour écarter d'elle un malheur inexorable- Le capitaine frappé tout à ooup par paroles, fébrilement, de *a main libre aai-*it ft, son tour Lucienne par l'épaule. , Rt la scène déjà si poignanle qui se déroulait *ntre ccs deux êtres dont tente la y vie .se jouait, en oe moment, prit uaie em- - pleur vraiment tragique. — Vous n'avez pas de parents, dît M. de t Magney, qui vous «oit si à cœur... je ne vous sa»s pas d'amie si intime que vous i ooumez ainsi résolument à pareil sacri-i fioe. t Plus pressant, il demanda : — nom de celle femme... je veux son : nom. « Mais Lucienne subitement se tut. F.l'e chercha a ne dégager de l'étreinte violente de son mari. ® ' — Son nom ? répéta oeftui-of. Son n<»m ? La jeune femme, pour toute réponse, secoua sa tête blonde. I — Non ! sembla-t-elle dira, non, je ne ! vous le dirai pas 1 Elle préférait «icore, héroïque victime, <îon martyre h ce qu'elle «avait être une hVl.elé, à une horrible d-énonctation* t Mai# son sacrifie» fu\ iuutii* j Dana son regard, le capitaine lut peut être la con fin nation des soupçons qui de puis un moment travaillaient sa pensée. ~ Alors, subitement furieux, d'un mouve n^ent violent, il! repoussa Luc'onne. — Misérable! s'écria-t-il, misérable!.. Vous voulez accuser ici une noble et sain le femme... Reporter sur elîc votre o die us. induite... Misérable ! Lucienne sous l'imprévu de la vioîcnci du coup avait chancelé. En tombant, ses pieds s'embarrassèren dans sa robe. Eile vacilla, et les bras étendus, cher chant en vain à se rattraper à queÉqii1 chose, elle allait tomber à terre, en arrièr quand deux bras robustes la saisirent e la retinrent dans sa chulc Mais le capitaine de Magney l'ayant ain si repo'x6*ée, à présent vraiment pris d* folie furieuse, s'était précipité vers le se erétaire placé dans un angle de la pièce — Non ! -- rénétait-il hors de lui — non C'est trop 1... Me trahir et avoir l'impru den>ce pour masquer son ignominie, d'ac Causer la plus loyale et la plus pure des femmes... C'est trop 1 La loi ne te frapperait p*s assez vite, monstre de perfidies <ie vices, il vaut mieux que Je me fasse moi-même justice. Dans le tiroir de ce secrétaire, un rcvol ver était à demeure. Le capitaine le prit, l'arma. Il se retourna, fit deux pas dans la di rection de Lucienne. Il viaa... et fît feu 1 Un grand exi de douleur retentit... Presque a-.»ssiUH un second cri de fei éclata. Mais, cette fois, la balle n$a e*»Her une glace dans le fond de la ]?/èce Hi-dessuf de la tête de Lucienne. I,e revolver avait été détourné d'un vi i goureux coup de poing. ' En même t#mps un» wi* criajf — MalheureuxI... Mats tu es fou! C'i un assassinai que tu commets. — Elme I — s'écria le capitaine. El se débattant, cherchant malgré » beau-frère fi faire cle nouveau usage son arme, il reprit, sa fureur loin .te toi ber semblant croître encore : ; — Ah I tu arrives bien... t<u vas v( comment on ctiùtie la dernière des cri . lures, la plus infâme des misérables... Il voulut s'élancer. t Mais Elme le retint., et comme dans soirée, mais autrement violente, une lu s'engagea, s , Plus rebusle, plus habitué aux exer ; ..-es du corps, le marin devait encore av( [ !e dessus. Il fit reculer son beau-frère jusqu'à i fauteuil at parvint à lui arracher des mai le revolver. 1 Alors II se redressa, abandonna de M gney. Et d'an mouvement sûr iw.ça à uave le vitre de la croisée l'arme dans le jarcl de l'hôtel. Puis II revint fi Lucienne qui, défailia te, se rstenanl h un meuble, semblait s le jioint de sévanoyjr. — Du couitwe, 1 .ucieruie, lui dit il, < courage... je sais (iviic vous, moi, ma pa vre amie I . Le capitaine s'étant remis, vmt à eu — Tu as eu ter! de rn'empécher de ch tier cette misérable... tu as eu tort, t plus que lout autre!... Car tu ne sais pas lu ne peux pas fravoir jusju'où va son i (Aiiie... tu ne t'en dojtes pas!... Elme cherrait à le celmer par de bo n«s pa.roies, tout en PMu'.tnJit Luciem vers la porte. Aux coups dc feu, les domestiqui étaient accourus, affolés. Ecartant de Mo^duv, nu •oulail res»' sir sa femme, la frapper." il dit à ceux qu tout à l'heure, avaient èlé déjii diargés c 4pt«r dehors la comtesse ; t — Conduisez madame... jusqu'à ma voilure... et dites qaon la n'.àne chez moi. Mais Lucienne ténia, de résister à ^on i b«au.-l'ière. — Il m'a pris Simone — lui dlt-slle ; — je ne veux j<is m'en aller d ici sans ma fille. , —■ Vous la retrouverez, Lucie;.™ — lui dit le marin. — vous la rotrouve-iez bien, tût... Laissez-moi faire... un peu lia courage... de patience. . et vous aurez voti* ! Sunone. , Sur la promesse de cet homme, i.un, loyal, qu'elle senlail <le coj^i uvec eue, lu jeuine fermi.*, duut ia f.ie\re était ïiauive-lenant tombée, o6da. Elle se se-nta.il. moapable de lutter en-oore.i Une gr»«ide faifclc»se s'empara de tout son être. Et comme H iUTive toujours, après pareille s^ouu&se okra les femmes smpre*-sionnabies, la déi«j..te nerveuf s'opéra (x>at à ooup én ali*. Elle eut quelques •anglo'l* «t «afin se !».«*& aller dans une grande orise de larmes.On put «Uurs l'wnmener L.. IV UN BRAVE ...fteslés seuls, les ûeux b«aux-frères «e i-ogaraArent. Dc Magney tout nerveux, tout tremblant, s écria : — Tu.as eu grand lo.-t, i»on cher, d'in-torvenir... Sans toi... justice & prés-nt sérail faiie... — Et îu en sorais à Jamais d.^Jê — • J'aurote i. vé ma hérite... veng*1 mon duàlicrr/uH causé p»r cel!-: f?mn'e. Elvnc d» Cuucsdl so:.;ua 1« ft.-. , — Je connais in fragilité ue« femmes — ' peut tes tairft Vendredi 17 avril î 91'i § centimes le numéro 58me année N° H)7

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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