Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 26 March. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zz3r/
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Jeudi 26 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 26 Mars 1914 franco en Belgique Un an : 15 w, » » 6 mois : 8 îr. » » 3 mois : 4 îr, franco en Hollande Un an ; 22 fr« » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, àDMINISTBATIOF TÉI ÉPHfïNP Sfi? JOURNAL DE LIÉGE FEUilLE POLiîiQUE, UÏTHUIBi El COMeCttU. - FUMEE ES 1ÎB« RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAI VEMERI., 2S Annonces. ■ => la Signe, 20 cent, Réclames. , , . . > 40 cent, Faiis divers . , « « » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u peau îigse 30 cent, émissions. „ . e . * 1 franc BÊDÂGTÏ0SI TÉI fpur-.WC 017 ÉTRANGER LWIi C4ÎLL4LX .ne .es déclarations do M. Barthou Dans les dépositions faites mardi de-mt la Commission d'enquête, il convient i relever des déclarations que les comptes-ndus hâtifs donnés par les dépèches ont pas signalées. M. Barthou a dit notamment : « Je tiens de M Caillaux lui-même la tison pour laquelle il est intervenu au-•ès de $ï. Monis pour obtenir la remise ; l'affaire Rochette : Rodhette avait la ;te des frais d'émission relatifs à ses en-eprises, et menaçait de la publier. » Et l'expert Vachez, qui s'occupa de la juidation Rochette, a donné ces chiffres : « Dans l'année 1907 les irais de publi-té se sont élevés à 2,528.000 francs ; les ais généraux à 4,345,<XX) francs ; les com-issions à 1,700.000 francs. » M. Barthou a dit encore : « J'ai reçu en janvier une visite personne de M. Caillaux, postérieure à la déarche que j'avais faite auprès de M. Cal-ette à la demande de MM. Doumergue Caillaux. M. Gxillaux avait fait dresser ir deux attachés, dissimulés derrière des >rtières. un procès-verbal où nous étions :cusés, M. Briand et moi, d'avoir donné is instructions de mensonge. M. Caillaux isant ' intérim du ministère de l'intérieur ?st fait remettre Ja copie, de dépèches actives à la politique expérieure pour s'en rvir comme d'une arme contre M. Piton et moi. » Je savais ces choses. Je n'avais pas à ire de confidences à M. Caillaux. Si je ai pas publié le procès-verbal, alors que savais que semblable procédé était ré-trvé contre moi, j'en ai quelque mérite. » » Je crois être assez èûr de mon privé pour ifirmer que le document n'a pas été copie" îez moi. Si je déclarais à la commis-on que tel collègue pendant que je lisais le îcument, se rappelait, l'avoir entendu lire m mois avant, que ce collègue avait re-ouvé non seulement l'enchaînement des ,its mais l'enchaînement, des phrases qu il ,-ait entendues quelques mois' avant! » A la tribune des journalistes on disait aidant que je lisais que c'était le docu-lent offert à leur directeur. » ML Gustave Téry devait le publier. Sous ï ministère Briand j'ai eu unp conversa-on avec M. Sauerwein, rédacteur au la tin. Un jour il m'a parlé de différentes Hairès. Il m'a dit : î) — Il y a bien des choses que vous me ichez. Il y a une chose que je ne vous emanderai pas... J'ai une photographie du apport déposé par M. FaJbre. i> M Saûenvein est mort. Il y a eu un Smoin, M. J.escQUvé. Il y a ur. an M. Sauer-'ein lui a dit avoir la photographie du rocès-ve^ba' drossé par M. Fabre. Je n'ai as vu cetts photographie. » Le Matiii, en reproduisant ce passage, y joute cette note de la rédaction : « M. Charles Sauerwein ne possédait pas x photographie du procès-verfb.il Fabre. aiis doutv il connaissait par des contiennes l'existence et le sens de cette pièce, lais la photographie qui constituait la eule preuve irrécusable de l'autlhJenticité, l'a jamais été en la possession du Matin à d'aucun de ses collaborateurs. Sans ce-a, le Matin n'eût pas manqué de publier a document. » L'appréciation du « Timas „ Le Times, dont on connaît le goût pour as appréciations courtoises et la sympa-hie pour l'Entente cordiale, a résumé hier [ans un de ses articles de fond l'idée que e scandale Rochette lui donne de ia poli-ique française. Ce jugement se termine .insi : « Au point où l'affaire en est, elle mon-re, semble-t-il, que dans presque tous les ïamps on envisage les principes élémen-àires de la justice avec un détacdiemenl >t une indifférence qui révoltent complè-ement. Il faut souhaiter sérieusement leux choses : d'aCwrd que, dans son rapport, la commission d'enquête distribue les )lâmes d'une main ferme et impartiale; msuite que ces révélations aboutissent à a profonde réiorrne dont le besoin se fail >i vivement sentir. Quand le pouvoir exé îûtif peut intervenir impunément dans l'application ,de la loi, c'est la fin de toute /raie liberté, si «avancées» que soient les formes du gouvernement et les opinions le ceux qui gouvernent. » i Sa Commission il'Enquêtt Léo accusés plaident Paris, 25. — MM. Monis, Caillaux, Fa bre et Bernard sont confrontés au suje de la date à laquelle a eu lieu l'entrevu< JVfonis-Fabre. Dans son procès-verbal, M Fabre place cette entrevue le 22 mars e parle d'une intervention de M. Caillaux. Or M. Caillaux affirme n'être intervenu au près de M. Monis qu'à la suite d'une dé marche de Me Bernard, nue son agend; indique avoir eu lieu le 24. M. Jaurès déclare que la commission al tache une importance sérieuse là ce di1 férend. Me Bernard déclare qu'il n'a aucune ra son de n'être pas d'accord avec M. Cai laux puisque l'agenda de celuf-ci porte 1 date du 24. M. Fabre ne croit pas possible d avoi commis une erreur de date et déclare qu' est certain de la date du 22. M. Jaurès fait observer que si MM. Cài laux et Bernard ont eu leur première ei trevue le 24, il n'a pas pu être questio dans l'entretien Fabre-Monis du 22 d'ur intervention de M. Caillaux. Sur une question, Me Bernard déclai ne pas se rappeler s'il a vu le ministre di finances avant le procureur général, ma il ajoute que lorsqu'il vit celui-ci il ava >été averti qu'il pouvait demander la-r mise, qu'elle serait accordée. Il eut l'ir pression d'être devant un homme emba rassé, niais il ne sait pas si son embarr; venait du fait qu'il avait reçu des su gestions. (M. Caillaux affirme à nouveau de façon la plus formelle, qu'il n'eut qu'i entretien avec Me Bernard, le 24. Me Bernard confirme qu'il n'eut avec 1 Caillaux qu'un entretien et ne conteste p qu'il ait eu lieu le 24. M. Monis dit qu'il a l'impression que -Caillaux lui parla du renvoi au cwira d'une matinée. Or, le 22 était un mercre* M. Caillaux n'aurait pu venir le matin pî ce que c'était son jour d'audience. Me Bernard refuse de répondre à ci taines questions relatives à la convers tion qu'il eut avec M. Caillaux. Il répète seulement que celui-ci ne l'a jamais prié de demander la remise de l'affaire et ajoute que d'après les dates, il est certain qu'il aviait l'assurance d'obtenir la remise avant sa visite à M. Caillaux. Sur la prière de M. Jaurès, M. Caillaux raconte son entretien avec Me Bernard. Celui-ci entra et lui parla de l'affaire Bo-chette se disant très fatigué et ajoutant qu'il y avait nécessité pour lui de prendre du repos, c-u'il ne serait pas en mesure de plaider l'affaire Rochette le 27 avril, ayant l'intention, ajouta-t-il, de demander à M. Bidault de l'Isle une remise qui ne ferait pas de difficultés si je n'iavais pas l'opposition du procureur général. Je ne voyais pas pourquoi on s'opposerait à cette remise au nom du ministère public. Cependant je redoutai^ qu'on s'y oppose. M. Caillaux demanda à Me Bernard si la remise pouvait comporter des inconvénients. L'avocat répondit : Aucun, et ajouta : Si je connaissais M. Monis, j'irais lui demander s'il y a des objections du gouvernement. M. Caillaux répliqua : Vous me demandez de poser à M. Monis la question et de lui demander s'il y a des objections du gouvernement à la remise. Me Maurice Bernard déclare qu'il ne veut ni infirmer, ni confirmer le récit de M. Caillaux, estimant qu'il est tenu par lei {secret professionnel, mais il interdit à quiconque d'inférer quoi que ce &oit de son silence. Répondant à une question, Me Bernard dit que dans son entrevue avec le procureur général, il n'a pas parlé diu ministre des finances. M. Fabre affirme le contraire. Me Bernard lui oppose une absolue dénégation et soutient qu'il s'egt présenté chez lui après avoir reçu avîS que la remise serait accordée. M. Monis. ensuite questionné, discute le document. Fabre qu'il déclare inexistant au point de vue des dates. Dans ce document, dit-il, le procureur général fait terminer les événements le 30. Or, l'affaire n'était p-as finie le 30, puisque, le 30, l'avocat refusait de faire une nouvelle démarche qu'il n'a faite que le 31. M. Monis soutient que le document n'a été rédigé qu'après un certain laps de temps. Il li a pu, d'après lui, être fait qu'après le 27 avril. M. Fabre proteste. Il affirme que le document n'a pas été antidate', qu'il porte sa date exacte. Il l'a montré à des témoins et notamment à M. Scherdlin, le 1er ou le 2 avril. M. Monis demande que lç document soit soumis à l'expertise. M. Fabro. ne s'y oppose pas, déclarant qu'il ne craint aucune expertise. Sur une question, M. Fabro dit que M. BarUhoù étant garde des sceaux, lui avait demandé s'il était possible d'obtenir une remise et lui avait dit qu'il lui faisait cette demande .pour être agréable à Me Bernard. M. Fabro refusa et l'affaire n'eut pas d'autre suite. MM. Monis et Caillaux questionnés, déclarent qu'il- ne savent, pas si le Rappel était commandité par Rochette. M. Caillaux ajoute que M. du Mesnil lui affii'ïna toujours qu'il n'avait aucun rapport d'argent avec Rochette, qu'il l'avait connu quand il était pauvre La commission s'ayourne à 3 heures. La sièanco fie l'après-midi A la reprise de la séance, M. Cailiaux, qui a demandé à'être entendu de nouveau, ! reproche au Parquet de n'avoir pas mis j le ministre des finances au courant des j opérations que poursuivait Rochette pen- ! dant qu'il était en liberté provisoire. Pour lui, c'est L liberté provisoire de Rochette i qui est le fond de la question. M. Caillaux affirme ensuite que MM. Briand et Barthou lui ont prêté des propos inexacts. Il n'a jamais tenu le langage que lui prêta M. Barthou au sujet des frais d'émission. 11 ia simplement dit à M. Briand et à M. Barthou qu'il avait transmis à M. Monis le désir de Me Bernard et que le moteur de cette action avait été le désir de lui être agréable. M. Caillaux répète qu'il est sûr que sa dernière conversation avec Me Bernard sur l'affaire Rochette est du 24 mars. Il ne se peut donc pas qu'il en eut parlé avec M. Monis le 22. Au mois de novembre, quand il interrogea M. Fabre, celui-oi lui dit ;j Vous n'y êtes pour rien. M. Caillaux reconnaît oue M. Briand lui fit allusion à l'existence d'un procès-verbal miais il n'en connut jamais le contenu et ne sut jamais s'il était visé. M. Briand lui déclara à plusieurs reprises qu'il n'y a rien à lui reprocher. i M. Caillaux ne veut nas suivre M. Barthou dans son incursion dans la politique étrangère, mais il assure qu'il représente inexactement les faits. M. Caillaux déclare accepter volontiers ! une enouête sur la situation do sa fortune et affirme que les attaques dirigées contre lui ne sont pas inspirées par un esprit de justice. Il termine en déclarant avoir été ; sollicité par la direction d'un grand jour-' nal pour la remise de l'affaire de la Grande-: Chartreuse, mais qu'il refusa. L'instruction judiciaire • Paris, 25. — Le juge d'instruction a entendu cet après-midi plusieurs témoins qui » se trouvaient simultanément avec Mme Caillau» dans le salon d'attente du Figaro et qui sont unanimes à constater le calme parfait et l'absence de toute émotion de la prévenue avant et après le drame. I* 'liAN CE r Frédéric Mistral est mort il Marseille, 25. — Frédéric Mistral, l'auteur célèbre de Mireille, qui était grippé |. depuis trois jours, est mort cet après-midi, i. à 1 heure, entouré des membres de sa fa-n mille. e Mistral était né à Mnillonne, en Provence, le 8 septembre 1830. 'Sa famille, *e ancienne et anoblie, originaire du Dau-»s jjihiné, était fixée à St-Remy de Provence is depuis le XVIe siècle. it 11 naquit du second mariage, d'un pro e- priétaire rural qui avait été aux guerres [i- de la République et cultivait lui-même se: r- biens. Il a conté lui-même sa jeunesse is dans le «mas»'de ce patriarche. Son e'du <*- cation dans ce milieu traditionnel, parm ces mœurs antiques, fut e'xceptionnellemen la populaire. in Vers 10 ans, après cette libre et sain. enfance, parmi les travailleurs des champs A. il fut mis à Técole, puis envoyé à Avi as gnon pour y faire ses études classiques. Dès l'âge de 12 ans, Mistral, révolté di mépris où i! voyait tenu son parler na nt tal par les fils de bourgeois qui l'entou li. raient, s'était essayé en cachette à des ver L.r- provinciaux. Sa rencontre avec un professeur-poète »r- Roumanille, décida de sa vocation, a- En 1848, rentré à Maillonne, ses étude terminées, Mistral rima un poème en quatre chants : « Li Meissoun ». En 1852, Roumanille et Mistral publièrent un premier recueil collectif des poètes de la langue d'oc « Li Prouvençalo ». Bientôt tous les rénovateurs provençaux se réu-nirent : Misera leur donna le nom mystérieux de «félibres». Le « Felibrige» constitua, dès lors, une école pour le maintien de la langue provençale et des différents dialectes de la langue d'oc. Tout en collaborant activement à la revue •{ Armona » et en étudiant le passé de sa race, Mistral incarnait le rêve de sa jeunesse dans une œuvre où se reflétaient les mille aspects de nature et dc^ mœurs de son pays natal. C'était « Mirèio » (Mireille), vaste poème en 12 chants. Pour les félibres eux-mômes ce fut une révélation, et l'œuvre obtint un tel succès que, du jour au lendemain, — c'était en 1859 — Mistral fut considéré comme un maître. C'est de ce poème que Gounod tira l'opéra bien connu qui porte le même titre. t Mistral écrivit, ensuite d'autres chefs-d'œuvre, tels que « Calendal », « Ra Rèino Jano » ;.La Reine Jeanne), une tragédie, « 1 Ode aux Catalans » et le « Chant de la Coupe ». La popularité de Mistral, en Provence, était enorme. Maintes fois, on l'avait engagé à aller à Paris, où son génie eut été consacré, mais toujours il s'y était refusé, ne voulant point quitter sa chère patrie provençale. Il apparaissait comme un patriarche des lettres. 11 avait gardé, dans sa verte vieillesse, avec son légendaire chapeau à larges bords, sa barbiche en bataille, sa lourde crinière, une attitude batailleuse, qui le faisait comparer, par ses admirateurs,' à un mousquetaire. « Si Mistral n'est pas l'unique ouvrier de la renaissance provençale, dit P. Marieton, du moins doit-elle, à son génie, d'avoir pu prendre essar et de vivre. » Comme on le sait, Mistral avait obtenu, il y a quelque temps ,1e prix Nobel pour la littérature. Le budget des finances Paris, 25. — La Commission du budget de la Chancre a voté, par 14 voix contre 11, l'incorporation dans 1a loi des finances, du projet d'emprunt complémentaire sur le revenu qui perut avoir pour résultat de compromettre l'adoption définitive du buo-get avant les élections. ALL.EM.AGN.E Le voyage du prince impérial ajourné Berlin, 25. — Le prince impérial a renoncé pour cotte année au voyage qu il doit faire dans les colonies allemandes. Condamnation do Har.i>i Strasbourg, 25. — Le tribunal correctionnel de Colrnar a condamné ce matin le dessinateur Hansi 'à trois mois de prison poui offenses verbales à des* oificiers de 1 armee allemande dans uni café de Colmar. Le procureur avait requis six mois de prison. Plusieurs ofiiciers cités comme témoins ont déclaré que Ilansi avait brùiv du sucre pour purifier l'air. Une servante de la brasserie qui avait assisté à la scène est venue déclarer qu'elle n'avait pas eu l'impression que le geste de Ilansi fut une insulte et qu'il lui parut que le dessinateur avait voulu faire une î'arce. Le tribunal de Colmar, en condanmanl Hansi à trois mois de prison et aux dépens, a admis en faveur du prévenu, comme circonstance atténuante. 1 é;at de surexcitation dar.ts laquelle se trouvait alors la population (à la suite des incidents de Sa-verne et la forme donnée par l'inculpé è sa mauvaise plaisanterie. Collision entre torpilleurs îleligoland, 25, — Le torpilleur de haute mer 193 a été éperonné et défoncé au-des sus de la ligne de flottaison par le tor pilleur pentlant les manœuvres de nui' qui on.t eu lieu hier. Il a trois déçhiruies à tribord et une )à Tétambot à bâbord. I sera conduit demain aux docks de Kiel. angleïeese Le gouvernement et l'armée Les explications données par M. Asquitî ont été inuti'les. La vérité éclate de toute: parts. Décision ministérielle jeudi, discour: de sir Arthur Paget aux officiers du canij de Curragli vendredi ; démission' d'un, centaine d'officiers vendredi soir et same di ; intervention du roi George pour ar rêter ses ministres, négociation entre le officiers démissionnaires et le cabinet sa medi et dimanche. A la reprise de son commandement 1 général Gough a mis une condition : l'as surance écrite que sa. .brigade ne serait pa employée contre les Oraiîgistes. L'humilia tion du cabinet eTevant l'armée et devan le roi (ce sont les socialistes et les rad: eaux qui l'ajoutent) a donc été complète. De cette suite d'événements on ne peu plus douter. Arrivé ià Dublin hier matin, le généra Gough lui-même a parlé. « J'ai en pocih l'assurance écrite et signée qu'en aucu cas ma troisième brigade ne sera employé pour imposer le Home Rule à PUÎster. » Cette, assurance écrite que le cabinet donnée ià la 3e brigade de cavalerie, eon ment peut-il maintenant la refuser au autres corps de troupes qui la demandt ront ? Lre cabinet a déclanché un vériiabl pronunciamiento. L'armée onlenant des garanties écritc du cabinet libéral ! Qui l'eût cru ? Qi l'eût dit •? Bien entendu, l'essentiel de faits /Connu hier après-midi au Pa lement, et dans les deux Chambres, tai du côté conservateur que élu côté mini tériel, a créé de véritables stupeurs. Les deux partis sont également scand. lisés, mais, tandis que les conservateu: allèguent que l'armée faisant siinpleme: son. devoir, un coup d'état militaire a r sulté spontanément des me.sures prises p; les ministres, les ministériels en veule au cabinet de n'avoir pas coûte que coût bridé les rebelles. Voici des passages suggestifs des déba parlementaires : M. Bark (radical). — Nous, avons bra l'impopularité en soutenant que le gouve nement avait le droit d'employer les tro 1 pes en. temps de grève. Nous avons aujoi: ' d'hui le spectacle d'officiers quittant le commandement, venant à Londres, alla au ministère de la guerre... [ M. W-edgewood (radical), interrompai ^ — Et au palais de Buckingham. M. Bark. — Et reprenant leur commn 5 deinent sous condition. C'est tout not > corps d'officiers qu'il faut réformer, colonel Seely a fait preuve el'une déploi tfle faiblesse. i M. Thomas, député ouvrier. — 400,( employés de chemin de fer ont comniu - qué aux compagnies un programme de 3 vendications, leur donnant jusqu'au 1er i vembre pour s'exécuter. D'ici à noveml , je vais alfer do ville industrielle en vi , industrielle, disant aux hommes des cl s mins de fer : « Si les compagnies ré s tent, préparez-vous à la résistance. Nous avons un demi-million de livres pour vous donner des armes et des. munitions. » Tel est le devoîr que m'indique la doctrine de l'opposition. Le mot de pronunciamiento est un peu gros, mais il est juste. L'armée a mis le calbinet « à quia ». C'est là un fait dont ceux-là mêmes qui approuvent la conduite de l'armée, qui ne peuvent la concevoir autre, les conservateurs vont demander raison au gouvernement. Nui doute, aussi, que samedi et dimanche le monarque n'ait essayé d'arrêter, le cabinet. C'est assez pour que l'opinion le solidarise avec l'attitude de3 militaires. En un mot, dans l'Angleterre constitutionnelle, un fait nouveau s'est produit : la machination d'une guerre civile. Des actions et réactions qui ont suivi, toutes les grandes institutions de ce royaume on t été ébranlées, elles ont perdu leur équilibre constitutionnel. Les documents officiels Londres, 25. — Des documents officiels ont été publiés ce matin concernant les récents événements en Irlande. Ils commencent par un mémoire rédigé par le colonel Seely, ministre de ia guerre, sur une entrevue qu'il a eue le 16 décembre avec les généraux commandants en chef. Le colonel Seely leur déclara en ce qui concerne les devoirs dos soldats que la loi établit définitivement que le soldat doit obéir à l'ordre de faire feu seulement si cet ordre est raisonnable dans la circonstance. Si donc des oificiers ou des soldats étaient commandés pour -ries actes blessant leur conscience, comme par exemple pour intervenir contre une manifestation sans danger pour autrui, ils seraient justifiés en fait et en droit à envisager un refus d'obéir rnalgTé les effets sérieux que pourrait avoir un uareil refus sur la discipline de l'armée; mais s'il n'y avait eu aucune intention de donner un ordre illégal aux soldats (c'est ce qu'il faut considérer) les troupes eloivent se rendre à toute réquisition d'aider le pouvoir civil à protéger ia vie et la propriété dans lo cas où la police ne suffirait plus à cette mission. Le colonel Seely informa les généraux qu'il tiendrait chacun d'eux pour responsable de tout -acte contre la discipline et que tout acte de ce genre serait puni conformément aux lois militaires. Suivent d'autres documents dont une lettre écrite par le général Gough à l'état-nuajor général le 23 mars avant son retour en Irlande. Dans cette lettre le général Gough demande au nom elcs officiers si au cas où lo projet de Home Rule deviendrait l<;i, ils pourraient être mis en demeure de l'imposer à l'UIster. Une réponse lui fut envoyée le même jour, réponse qui autorisait le général à informer les officiers que le conseil ele l'armée considérait l'incident de leur 'démission comme le résultat d'un malentendu, D'autres pièces disent que le gouve- , lement doit conserver le droit d'en:-ployer :toutes les forces en Irlande et ailleurs pour maintenir l'ordre et protéger le pouvoir civil dans; l'exercice orelj-taire de son devoir, •mais' le gouverneme», n'a nullement, l'intention d'user de ce droit nour écraser Top-position politique faite au principe du projet de Home Rule. Le 20 mars, le général Paget rapporta au ministère de la guerre que le général de brigade et 57 oifftciers de la 3e brigade de cavalerie étaient disoosés se faire retirer leur commandement s'ils recevaient l'ordre d'aller en Ulster. Le colonel Seely répondit immédiatement autorisant le général Paget à suspendre tous les officiers supérieurs qui démissionneraient ou contesteraient, sous quelque autre forme, son autorité. Il ordonna au général Gough et aux autres généraux de se présenter immédiatement au ministère de la mierre et il autorisait le général Paget i;\ informer les | officiers qu'ils seraient relevés de leur corn-mandement. Des officiers vont être envoyés pour les remplacer. A partir de ce matin, les démissions de tous les officiers devront être refusées. Démission du ministre de !a guerre Londres, 23. — A la Chambre des Communes, lo colonel Seely annonce qu'il offre sa démission. li explique que la réponse contenue dans les documents officiels publiés ce matin était signée par Lui-même et par les généraux French et "Ward, et qu'c-lle constituait un document réa'igé par le cabinet. .Mais les signataires ajoutèrent par inadvertance le dernier paragraphe qui i produisit l'impression que les officiers im-' posaient leurs conditions au gouvernement. Le ministre déclare qu'il est seul res-1! pensable, parce qu'il était absent de la t séance du cabinet où le document original . fut approuvé. Le colonel Seely ne savait pas que le t cabinet avait étudié soigneusement ce document et qu'il le regardait comme étant 1 el'une importance vitale pour le ministère r. entier. i M. Bal four soutient que le gouvernement e a eu pour but de provoquer l'UIster. M. Aseiuith condamne vivement le pro-n cédé consistant à mêler le nom élu Roi à i- la discussion. Il est injuste, inconvenant x et déplorable. Le Roi s'est conformé stric-teme?it de toute façon, à son rôle de souve-e rain constitutionnel. Ai Asquith repousse énergiquement s l'idée que le gouvernement aurait voulu ii contraindre ou provoquer l'UIster. Loin eie s là, il a, au contraire, offert de soustraire •- tous les comtés de l'UIster au régime du it home rule. 5- Le gouvernement ne consentira jamais a donner aux officiers les garanties qu'ils i- réclament. (Applaudissements prolongés), •s Céder à de pareilles exigences mettrait le it gouvernement à la merci de' l'armée et de é- la marine. (Applaudissements frénéti ques ir sur les bancs des libéraux, où les députés it debout agitent leurs mouchoirs, leurs cha-e, peaux, et Grandissent des papiers qui sont à leur portée). ts M. Asquith refuse d'accepter la démission du colonel Seely. ► é M. Bonar Law adjure le gouvernement i'- de s'assurer qu'il a pour lui la volonté du ui; peuple. Dan^ le cas où il l'aurait, les unio-r- nistes cesseraient toute opposition. nt XTAYJE it. Guillaume II à Venise Venise, 25. — Le Roi s'est rendu ce ma- n- tin, à 10 h . à bord du Hohenzollern, ac re compagné du marquis di Sa.n Giuliano, mi Le nistre des affaires étrangères et des per a- sonnages de sa suite. Sur tout !•'; parcours, malgré une pluie 00 violente, la foule a acclamé le Souverain ii- qui a été salué, à son arrivée, par les sal re- ves des navires italiens et allemands et le: io- hurrahs de.-, équipages. La rencontre de >re l'Empereur Guillaume et du Roi Victor lie Emmanuel a été extrêmement cordiale. Le ie- Souverains, se sont embrassés deux fois is- L'Empereur et le Roi ont ensuite confér. on compagnie du ministre des affaires étrangères. Le Roi a quitté à 11 1.2 heures le Hohenzollern accompagné du marquis di San Giuliano, pendant que les matelots du Hohenzollern poussaient des hourrahs. Le marquis di San Giuliano est descendu au Palais Royal. Le Roi est allé visiter le navire allemand Goeben. KTTSSXE Le projet du nouveau groupement des Puissances Saint-Pétersbourg, 25. — L'officieuse Ros-sya revient sur l'information publiée récemment à Saint-Pétersbourg et signalant eles conversations qui auraient eu lieu à Paris et à Berlin sur la possibilité d'un nouveau groupement des puissances de l'Europe ayant pour base le partage de l'Autriche. La Rossya faisant remarepier qu'on ne cite pas la personnalité oui aurait eu ces conversations, ajoute : On peut dire en ïtout cas que les faits enielle a exposés ne reflètent pas les opinions des cercles dirigeants de la Russie. Wouvc.il© alarmiste démentie Saint-Pétersbourg. 25. — On a annoncé à l'étranger que le gouvernement russe aurait, par précaution., distribué les réserves d'or de la Banque d'Etat dans les suceui-sales de province, n'en gardant à Saint-Pétersbourg qu'une petite partie. On déclare que cette information est dénuée de fondement. BULGARIE Grecs indésirables Sofia, 25. — On précise dans les milieux officieux de Sofia oue l'accès de la Bulgarie '.n'est interdit qu'aux Grecs qui ont abandonné le territoire bulgare. Encore cette mesure n'a-t-elle été crise que provisoirement en attendant le rétablissement complet des relations diplomatiques entre la Grèce et la Bulgarie. En Belgique Le- budget do ia qu'erre A la suite de la distribution du rapport, la section centrale du \>udgot de la guerre a été convoquée. Elle s'est réunie et a autorisé l'impféssioa comme annexe au ïappoit, d'une note de ia minorité. Celle-ci proteste contre l'article 27 du projet de budget, qui a été rédigé par voie ei'amendement quand la section centrale avait terminé ses travaux. Il devait donc, suivant le règlement, être distribué comme document spécial -à tous les membres ele la Chambre. Cet article esl ainsi rédigé : » Amortissement du crédits portés à l'extraordinaire pour les dépenses ïucL'ilièresde premier éta-•blivvamcut cui.cemant l'année -ainsi que le matériel et les ouvrages militaires : 7 millions 84; .00.,' francs. » Ou cette somme sera-t-elle prise? La minorité fait observer que l'emprunt doit servir uniquement à consolider des bons du Tr. soi émis pour des dépenses diverses de l'Etat, antérieures à la loi militaire, qui n'ont pas été couvertes par l'émission de la dette 3 p. c. des trois premières séries. Les dépenses mobilières ele premier établissement prévues par l'exposé général de 1913 sont donc étrangères à l'emprunt tel qu'il a été autorisé et l'annuité d'e 7 millions 840.000 francs destinée à l'amortissement. de ces dépenses ne peut pas lui être appliquée. L'amendement que l'on a tenté de dissimuler à la section centrale n'est donc qu'un expédient pour diminuer les charges' ù inscrire à ce budget ; il ne peut pas être admis. En réalité, l'annuité de 7.840.000 franc, doit être versée on augmentation du fonds d'amortissement inscrit au bueîget de la Dette. La nationalité belge L'enfant ne' en Belgique de parents étrangers, dont 1 un y est lui-même né ou y était domicilié depuis dix ans sans interruption et l'enfant né^ en^Belgique d'-un étranger et qui est domTciTie dans le royaume depuis six ans sans interruption deviennent Belges ipso jure, à l'expiration de leur vingt-deuxième année, à deux conditions : 1. qu'ils aient eu leur domicile en Belgique pendant cette dernière année ; 2. qu'ils n'aient pas déclaré pendant cette année. leur intention de conserver la nationalité étrangère. Or il est arrivé depuis la publication de la loi de 1S09, que, par ignorance ou pai négligence, des enfants qui se trouvaient dans les conditions prévues par l'article ' et qui n'avaient nulle intention d'abdiqiuei leur nationalité étrangère, sont devenus Belges malgré eux, faute d'avoir manifeste dans le délai légal, leur volonté de ne pas acquérir la qualité de Belge. Le projet déposé leur permet dans le dé lai d'un an de décliner la nationalité belge par une simple déclaration. Le port de Bruges Le gouvernement vient de déposer ui amendement au budget extraordinaire ou vrant un crédit de 3,500,000 francs des tiné ià réaliser l'augmentation du capita de la Compagnie des Installations mari times de Bruges. Il permettra au Gouvernement de sous crire cette somme qxii sera réclamée a' fur et à mesure des nécessités. Avant de voter ce crédit, sans eloute 1 Chambre demandera des explications su l'ensablement du port de Zeebrugge et su la défense si nécessaire ele la passe qui mi ne au canal maritime de Bruges. Que de millions enfouis dans ce poi d'utilité nulle. La proposition: de Ici sur les Jeu On se rappelle la proposition de loi pn sentée par MM. Borboux. Hainman, Se ruys <et Mullendiorff, relative) aux Jeu d'Ostende et de Spa et les réglementai sous diverses conditions. La section centrale chargée de l'exam ner, s'est réunie mercredi, 1 1/2 heur dans la salle de la ice-présidenee. M. Nerincx présidait ; MM. Coc d'Hondt, de .Tonghe d'Areloye, Lemonnie Leyniers et Mahieu étaient présents. Après avoir désigné M. Maurice Lemo nier en qualité de rapporteur, elle a exi miné si l'on pouvait créer une exception la loi sur les jeux en faveur d'Ostende de Spa et si dès cette année le projet po vait. être discuté et examiné. La section a reconnu que ces deux gra des cité? balnéaires avaient droit à un i gime spécial. Leurs frais, sont écrasants interdire brutalement les jeux c'est écart leur clientèle, c'est les ruiner. L'on a fait remarquer que le projet avait un but philanthropique et que les béru-fïces réalisés feraient nombre d'iheureux parmi la classe ouvrière. Mais peut-on dès cette année voter l»e projet et rappliquer. Cela parait impossible pour de multiples raisons. L'adjudication des fêtes, etc., a eu lieu ; et la Chambre devant prendre ses vacances le 8 mai, il devient impossible de livrer le projet à une longue discussion. La section centrale à l'unanimité de ses membres, a donc reconnu que le itapport ne pourrait être discuté ni déposé au cours de la présente session, toute une documentation devant être consultée par le rapporteur.Puis elle s'est ajournée sine die. Ostende et Spa ne jouiront donc d'un régime spécial pour les jeux qu'au début de la saison 1915, si la Chambre partage l'avis de la Commission. La pension de îVîme Cassart La section centrale a adopté à l'unanimité le projet de loi accordant une pension à Mme veuve Cassart. M. Du Bus de War-naffe a été nommé rapporteur ; de suite il a rédigé son rapport et l'a déposé sur le Bureau de la Chambre. Tvlonument Paul Janson Un certain nombre de personnes, ayant lu oue le 19 avril prochain, une plaque com-mémorative serait officiellement placée sur la maison, où est mort l'illustre tribun, se sont imaginé que la souscription annoncée était close. Il n'en est rien. La plaque commémorative qui sera placée rue Defacqz, le 19 avril, est une manifestation dont l'administration communale de Saint-Gilles a bien voulu prendre l'heureuse initiative. La souscription publique et nationale, ouverte à l'initiative des gauches parlementaires, est destinée à élever un monument public, à la mémoire de Paul Janson, aussitôt que les fonds nécessaires auront été recueillis. La souscription reste ouverte et tous ceux qui désirent y participer, peuvent envoyer leur adhésion, au secrétariat du Comité du souvenir Paul Janson, chez M. S. Sasse-ratli, 51, rue du Trône, à Bruxelles. Anvers ou Bruxelles ? Le monument à élever «à Léopold II se-ra-t-il érigé à Bruxelles ou à Anvers ? Des Anversois. le réclament et annoncent, si leur ville est choisie, de fortes souscriptions. Ils prétendent que l'ancien souverain avait une préférence marquée pour la métropole.Peut-être exagèrent-ils ! Il est certain que ce monument doit être édifié là Bruxelles, capitale du royaume, comme l'a été celui de Léopold 1er. Ce t à Bruxelles que Léopolel II est né, a vécu et est mort. C'est la cité qu'il a transformée et embellie considérablement. D'ailleurs, sur une épure ele l'architecte Girault, où sa statue était dessinée en face de l'arc ae triomphe du Cinquantenaire, n'a-t-il pas écrit : <> A près ma mort ! » C'est à Bruxelles e;ue doit être édifié êon mémorial. Le portrait de 1-eopoSd il Le prince et la princesse Napoléon se sont rendus à l'atelier du peintre wallon Servais Detilleux, pour y contempler le portrait du roi Léopold II, destiné à l'un des salons ele la Chambre. La princesse Clémentine a trouvé la ressemblance parfaite. Elle a félicité l'artiste de son œuvre et le prince Napoléon a joint ses félicitations à celles de sa femme. Le coût du « Bulletin de l'Agriculture » M. Maenhaut avait posé la question, suivante : L'honorable ministre de l'agriculture pourrait-il nous dire combien il y avait d'abonnés français et flamands le 1er janvier 1914 au Bulletin de l'Agriculture y Combien coûte l'impression de ce "bulletin français et flamand ? Voici la réponse de Mi Helleputte : Il y a deux abonnés payants ià l'édition française et quatrel'édition flamande du Bulletin de VAgriculture. La publication de ce bulletin a coûté en moyenne, pendant les trois dernières années, 7,227 francs. Les <( Rapports et Communications », autre publication- de mon département, n'ont pas d'abonnés payants ; ils coûtent environ •5,000 francs par an. La Csmmisslûïï des IXXI La Commission des XXXI s'est réunie mercredi matin. M. Henri Francotte montre dans sa communication qu'il y a en Belgique un problème des petites communes. Leur grand nombre soulève une difficulté aux réformes proposées. Ce point n'a pas encore été envisagé par la commission. Cela veut-il dire que ia question n'a pas d'importance '. L'autonomie des petites communes, qui l'ai partie de nos traditions nationales, (loi être sauvegardée et mise à l'abri des at teintes du pouvoir. A ce point de vue, il y a lieu de signale; | que, dans beaucoup d'arrondissements cette question intéresse la majorité de: communes, mais aussi la majorité des 'ha bitants. Parmi les questions administratives rela tives aux petites communes, M. Francott examine spécialement la nomination de bourgmestres, les fonctions de l'échevinaf celles des receveurs et des secrétaires corn munaux. La gestion financière des petites corn munes soulève de graves questions el'impc sitions et d'une façon générale on peut re marquer que toute mauvaise gestion finar cièie atteint surtout la propriété foncière Tout cela montre que le S. U. ne peut pas par lui seul, assurer la gestion convem ble des petites communes. 11 importe de r< chercher des garanties. M Francotte continuera à quinzaine. Après discussion entré MM. Vanderveldi K De j ace, Destree et Woeste, l'ordre eles tr; vaux, proposé par la sous-commission, e; accepté par la commission. x Voici ce programme : CHAPITRE PREMIER i- Organisation de la gestion communale 2 § 1. — Rôle des commissions spécial' (extension de l'article 92 de la loi connu j, nale.) r, § 2. ■— Organisation de l'information p bliqoe et professionielle. .(Art. 75 de la 1 1. communale'.') i_ § 3. — Mode d'intervention des contr&u à bles dans la gestion financière, et § 4. —Référendum communal. § 5. — Recrutement du personnel adn nistratif. a- § 6. — Régime des régies communale; é_ § 7. — Union des communes au point vue de certains services publics, er § 8. — Régime spécial aux agglomérés communes (Bruxelles, Anvers, etc.). § 9. — Organisation du contentieux administratif.§ 10. — Organisation de la police administrative.§ 11. — Nomination des bourgmestres et éiohevins. § 12. — Tutelle administrative. CHAPITRE II Organisation des conditions du droit de suffrage. § 1. — Nationalité. § 2. — Sexe. § 3. — Age (à réserver pour l'examen des garanties). § 4. — Résidence. § o. — Causes d'exclusion. CHAPITRE III Organisation des garanties du régime électoral. § 1- — Procédure ; la R. P. et son organisation.§2. — Eligibilité : a) choix préalable; b) catégories ; c) conditions d'élimination. . § 3. — Crops électoral : a) représentation des intérêts c-t représentation professionnelle : h) conseillers communaux supplémentaires: (article 4 de la loi du U avril 1898) ; c) suffrage éga lit aire — suffrage plural.La discussion générale sera close dans la séance prochaine, fixée à quinzaine. Association de Union libérale de l'arrondissement do Liège Liège. le 25 mars 1914. Monsieur, Comme suite là la convocation que nous vous avons adressée le 17 courant, nous avons l'honneur de vous communiquer l'ordre du iour de l'assemblée générale qui se tiendra dimanche prochain, 29 mars, & 10 heures du matin, à Liège, au Théâtre Wallon, (salle de la Société Liégeoise de Gymnastique), rue élu Gymnase, (entre les numéros 98 et 100 du boulevard de la Sau-venière).ORDRE DU JOUR il. Renouvellement du pacte d'alliance avec l'Association progressiste en vue des élections législatives du 24 mai. 2. Désignation et classement des deux premiers candidats titulaires pour l'élection législative à la Chambre des Représentants. ; Le Comité a Thonneur de soumettre^à vos suffrages les candidatures suivantes : .4. — Candidats effectifs M. Xavier NEUJEAN. avocat, conseiller communal, membre sortant de la Chambre des représentants, représenté par le Comité.M. Paul VAX IîOEGAERDEN-BRACO-Àltll, préside-nt de l'Association, de 1 Union libérale, ancien sénateur, ancien représentant présenté par MM. J. Body, yiçe-pré-, sident de l'Association libérale de Hol-logne-aux-Pierres ; L. D'heur-ilellin, industriel, à Herstal ; A. Greiner, industriel, à Seraing ; A Renaville, président de l'Association libérale de Sprimont et L. Rut-ten, conseiller communal à Lie^ge. Les candidats effectifs seront classés par un poil. B..— Candidats suppléants M. Emile DIGNEFFK, industriel, conseiller communal à Liège, députe' suppléant sortant. M. Léonce N-EEF, avocat, conseiller communal, à Tilff, député suppléant sortant. Nous vous prions instamment d'assister à cette assemblée et nous vous présentems, Monsieur, nos salutations distinguées. Le Secrétaire, Le Vice-Président, Jules Mestrcit. Paul VHoesl-Remg. -X- I INSTRUCTION S POUR LE POLL Le poil s'ouvrira immédiatement après la discussion sur les candidatures. 11 restera ouvert le elimanche pendant une heure, dans le local même où se sera tenue l'assemblée générale. Il sera continué LE LENDEMAIN LUNDI, DE 5 A 8 HEURES, AU CASINO DU PASSAGE LEMOiNNIER (Salle des Fêtes ele la Royale Le'gia). Le elépouiilement commencera à 8 heures. ——p» ■■■ Les Norningiions eî Promoîiaîis dans l'Armée Le Boi vient de signer le mouvement trimestriel de premiotions et de nomincitions dans les différents services de l'armée. Sont nommés : Lieutenants-généraux : les généraux-majors Ruwet et Dufour. Colonels : les lieutenants-colonels TD'niry, adjoint au commandement de l'Ecole des pupilles_j Hennebert, Orth, Berger, Go-vaerts, Dossin, Vermeulen, Eckstein et Deis-ser, eie l'artillerie ; Janssen et Millard, du génie. Dans le corps d'état-maior ! Capitaines commandants : les capitaines en second, Mory, Génarel, Massart, Delan-noy et Barthélémy. Dans les services administratifs l Capitaines en premier payeurs : les ca- 3 pitaines Touwaiele, Van Landevvyck et De ' Becker. Capitaines en second payeurs : les lieutenants Van Loo, Moulard, Dubois, Fam-me, Merckx, Hiel, Van Belle et Coutelier. Lieutenant payeur : le sous-lieutenant Petit. " Capitaine administrateur d'halnllemeiit : ;■ le capitaine Hingot. Major el'adrninistration : le capitaine en premier Cambier. Capitaines d'administration en premier : les capitaines en second Collart et Schip- 4 pers. " Capitaines en second d'administration : les lieutenants "Suîtor. Kuypers, Berhin >u et Vandergucht. Dans le service de santé Médecin principal de lre classe : le médecin principal ele 2e classe Frère. Médecini principal de 2e classe : le médecin de régiment de lre classe Martens. Médecins de régiment de lre classe : les médecins de régiment de 2e. classe Philip-part et Godts. Médecins de bataillon de 2e classe : les' médecins Franeau, Schmidt, Waffelaert, De. ^ falle et Laurent, Médecins de bataillon de 2e classe : les médecins adjoints iFocquet et Lefebvre. 11_ Dans le service pharmaceutique Pharmaciens en chef : les pharmaciens '• principaux Vervaecke et Stiernon. Pharmaciens principaux : les pharmaciens de lre classe Carion, Anciaux et de 'Noël. Pharmaciens de lre classe : les pharma-

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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