Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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16 February 1914
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s.n. 1914, 16 February. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j09w08xf14/
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Lundi 16 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES ni—m — m mi mi i mi nu nui «i m ni 111 !■■■■! m — ■ii»i ■■—■un— Lundi 16 Février 1914- Franco en Belgique Un an : îï> fr » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE, - FONDÉE EN !764 REDACTION ET ADMINISTRATION g BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 ■ _ Annonces. I à la ligne, 20 cent Réclames. . 40 cent Faits divers ...... ® 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite «e» 30 cent. Émissions. . 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 / e®®®®®®®®®®®®®»®®®®®®®#®®®#®®®! salle du | JOURNAL DE LIEGE | j Exposition °k tes j Mme Marie M0L1T0R f « j peintre ' ! ET I! M. Eug. De BREMAECKER \ § sculpteur A BRUXELLES g Cette exposition sera ouvert^ tous 2 S les jours de 10 heures à 1 ^eure et g g de 2 à 6 heures du sou-, jusqu'au « g 17 février inclus | ENTREE LIBRE ÉTRANGER La Semaine poiiiique Dans (os Balkans Le prir.ee de Wied, futur souverain drAl banie, çst occupé à faire des visites avan de se rendre dans sa nouvelle patrie. Il i comirjencé par Rome et ses débuts lui on donné un avant-goût do? difficultés que h <lip.lom.atie européenne lui réserve. il aurait voulu faire d'une pierre deu> coups et pendant qu'il était dans la Ville Eternelle rôcetaûir la bénédiction papale ea même temps que les conseils du Roi d'Italie, Malheureusement, les usages ne l'ont pas permis. Telle est du moins la version que l'or.' donne. La visite au Pape sera, dit-on, pour l'année prochaine. Le prince n'a pas prolongé •outre mesure son séjour à Rome, afin de ne pas mécontenter les Autrichiens qui trouvaient déjà mauvais que le voyage n'ait pas débuté par Vienne, où l'on prétend à un véritable accaparement de l'Albanie par l'Italie. 11 est indubitaible qne l'opinion autrichienne est très surexcitée par les progrès de la pénétration italienne. On peut se rendre compte de cette colère par la lecture des lignes suivantes extraites de la gazette Zrit, qui dresse un bilan de la situation albanaise. ■3fr « La crise de Scutari, dit-elle, avait dé-» i'à. l'an dernier, prouvé la duplicité de » l'Italie, car si elle avait loyalement sou-» tenu l'Autriche, le Monténégro n'aurait » jamais osé se mettre en rébellion contre » la volonté de l'Europe d'occuper Scutari. -» Après qu'il l'eut évacué, c'est encore à » la duplicité italienne qu'on dut Pinter-» nationalisation de l'administration do la » ville. Sous le régime du conseil des ami-» raux, les Italiens ont presque toujours « appuyé" le point de vue de la Triple En-» tente contre celui de l'Autriche et de lrAl-» lemagne, recevant en échange maints » avantages pour leurs commerçants. Fran-» çais et Anglais, notamment, rôcompensè-» rent cette aide en réservant leurs com-» mandes à des maisons italiennes, au dJé-» triment des Autrichiens, seuls concur-» rents. Cette duplicité s'est enfin manifes->» tée dans l'affaire de la Banque d'Albanie, » -conçue d'abord comme une entreprise » strictement austro-italienne, et que les »> Italiens, pour paralyser l'influence qu'en » aurait retirée l'Autriche et pour s'assu-» rer, en retour de leurs concessions, la » bienveillance des autres puissances à » l'endroit de leurs entreprises albanaises, » préfèrent voir internationaliser... » Dans l'état actuel des choses, l'Alba-h nie est complètement sur le chemin de » devenir une colonie italienne. » ■X- Voilà un ton qui ne fait rien augurer de bon dans les futures relations austro-italiennes, lorsque le prince aura pris possession de son trône. Tout est prêt. L'Autriche et l'Italie négligeant toute correction diplomatique ont avancé les 10.000.000 de francs nécessaires avant toute installation et n'en ont informé la Triple Entente que l'opération une fois terminée. 11 s'agit maintenant de régler le protocole du voyage princier. On doit maintenir l'équilibre entre les exigences italiennes et les désirs autrichiens. Le cas est difficile pour le prince qui ne peut songer là faire la traversée sur deux navires différents. Mais cela n'est encore rien. Il arrivera en Albanie ; il s'y installera. Le tout sera d'y rester. Or, les Musulmans veulent un souverain anahométan, et ils ont refusé d'envoyer une délégation ù la rencontre d'un roi qu'ils n'ont pas choisi. Nous devons nous attendre à ce qu'ils le suppriment un jour. Il me manquera pas d'amateurs disposés à le remplacer. Essad Paicha et Izzet Pacha sont toujours là. ■* Les préparatifs de la Turquie et sa prétendue entente avec la Bulgarie ont provoqué le déplacement de MM. Pachitch et Venizelos. Ceux-ci se sont rencontrés en dernier lieu à Bucharest où ils ont reçu un accueil des plus flatteurs de la part du roi Carol et de ses ministres. Il en est virtuellement résulté une sorte d'.accord que les notes officieuses ne font que confirmer sous prétexte de les démentir. D'ailleurs, la Roumanie a décidé qu'elle interviendrait en cas d'attaque de la. Turquie et de la Bulgarie contre la Grèce. Elle veut assurer la paix dans les Balkans et exige le maintien du dernier traité. On conflit limité entre la Turquie et, la Grèce ne provoquerait aucune intervention. Seule, l'entrée èn jeir de la Bulgarie dé-claneherait un mouvement simultané des .Roumains et. des Serbes, en vertu des accords serbo->grec et gréco-roumain. Le rapprochement entre Bucharest _ et Athènes s'affirme encore par des projets d'union entre le Diadocpue et la princesse de Roumanie. Tous les bruits de complot entre Constantinople et Sofi.a sont démentis cependant par une note officielle du gmverrie'ur m bulgare que nous voudrions pouvoir donner in-cxlenso. En voici les termes principaux : •X- « D'après les dernières nouvelles, le gou-» vernement hellénique n'aurait encore li- » béré ni les prisonniers de guerre de l'an-» cienne légion macédonienne, ni les insti->» tuteurs, ni les commerçants et autres »> particuliers inculpés sous différents pré-» textes au temps des hostilités. » Ce sont les causes qui explier- . » rétablissement momentp" *^em le non-» diplomatiques ont- , ^es relations » Grèce • mais ,a Bulgarie et la .» rôt des d- faut espérer, dans l'inté-» plus K ' Etals, que l'on arrivera le » n:*' *v,t P^*Sime à un arrangement défi-fortement conseillé par les grandi «©s puissances et justement souhaité par > » tes deux nations intéressées. ; » Une convention ou entente bulgaro-tur- } '■ Que n'existe pas ; et les nouvelles venant > » de Belgrade relatives à cette question » n'ont aucun fondement. » Le gouvernement bulgare désire éviter » toute aventure dans les questions étran-» gères, afin de pouvoir se consacrer en-» tièrement à fortifier sa politique inté-» rieure ; donner au peuple, par une pé- , » riode de paix fructueuse, la liberté d'ex- > » ploiter les richesses naturelles du pays ( » et assurer son progrès économique et > » social. Grâce au ressort et à l'énergie } » des habitants, le pays n'a pas trop res- > » senti le douloureux contre-coup de la > » guerre, en ce qui concerne l'agriculture, l » le commerce et l'industrie ; ce sont là > » toujours les éléments de sa prospérité. s » Le président du conseil parcourt en ce * » moment les nouveaux territoires bulga-» res de Thrace, où des commissions tra-» vaillent à rétablissement définitif des » réfugiés. 1 » Ajoutons que le nombre des réfugiés » venus de Thrace est de 80.750, alors que » 50.000 réfugiés ont quitté la Macédoine. » Dans lia. seule ville de Sofia, se trou-» vent 8.000 réfugiés. Les autres groupes » sont répartis dans les districts de Roust-» dhouk, Choumla, Varna, Vidin, Plevna, » Vraifza, Kustendii, Philippopoli, Bour-» gas, Siara-Zagora et Tyrnovo. » •5f De plus, le manque d'argent retarde la ' réorganisation de l'armée ottomane. Le gouvernement turc commence à se rendre compte qu'une nouvelle guerre l'affaiblirait et faciliterait les projets d'un autre voisin — la Bulgarie par exemple — si celui-ci voulait à son tour entrer en campagne.C'est pourquoi la Turquie laisse entendre qu'elle se soumettra si elle est contrainte par les Puissances à céder Chio et Mitylène. Il est indispensable que l'Europe mette le holà «aux «armements turcs et grecs. Sous prétexte de détenir la maîtrise de la mer, •la Turqu'lfe et ,1a ' Grèce vont faire une course aux achats de cuirassés qui achèvera de les ruiner tout à fait, alors que ces deux pays ont besoin de tous leurs moyens pour activer leur développement. A Constantinople surtout, où les réformes en Asie-Mineure n'iront pas sans provoquer de sinueuses dépenses. L'accord turco-russe relatif a l'Arménie est conclu, et les dispositions si elles sont appliquées loyalement doivent assurer définitivement la tranquillité dans les villayets autrefois livrés aux exactions des Kurdes. Espagne La semaine écoulée est marquée par l'échec des tentatives de rapprochement entre le groupe de M. Maura, ancien Président du Conseil et celui de M. Dato, chef du gouvernement actuel. De graves incidents se sont passés à Barcelone où M. Gallardo, mauriste convaincu, a été sérieusement bousculé au cours d'une bagarre provoquée pendant une conférence donnée par les partisans de M. Maura. Il en résulte aujourd'hui des polémiques violentes entre Mauristes et Datistes, polémiques tajfifirmant la division du parti conservateur. Ce n'est pas à Barcelone que M. Gallardo aurait dû commencer sa campagne de propagande. Il y compte trop d'adversaires et pas assez d'amis. Les souvenirs qu'il y a laissés en 1909 sont déplorables. 11 était gouverneur et cette année fut marquée par des émeutes trop violemment réprimées. M. Gallardo n'aurait pas dû l'oublier. Les Barcelonais n'ont aucune sympathie pour les conservateurs genre Maura, trop portés à soutenir la réaction cléricale et montrant des préférences marquées pour la répression sanglante. Les événements récents ont approfondi le fossé creusé entre M. Maura et M. Dato. Celui-ci, cependant, n'a rien à craindre s'il persiste à vouloir appliquer les réformes sociales qu'il préconise depuis son arrivée au pouvoir. Les libéraux conservateurs et certains autres groupes politiques sont disposés à lui accorder leur appui aussi longtemps qu'il pratiquera une politique de tolérance. Suède Le roi de Suède ayant refusé de consentir a une diminution de ses prérogatives constitutionnelles, les membres du ministère Staaf lui ont présenté leur démission. On se souvient que le Roi, dans sa réponse aux paysans suédois, avait approuvé la manifestation patriotique de ses sujets et déclaré qu'une augmentation des forces militaires et navales était nécessaire pour garantir la sécurité du pays. Tel n'était pas l'avis des radicaux et des socialistes. Le départ du ministère est la conséquence du refus du souverain oie se taire s'il juge utile de prévenir son pays lorsqu'un danger le menace. Le développement du panslavisme et du pangermanisme ne va pas sans comporter des menaces pour l'indépendance des pays neutres Tôt ou tard, des compromis interviendront entre les grands empires <ie la Triplice et de la Triple Entente, dans, le but de hâter l'unité des races allemande et slave, en englobant les petites nations encore indépendantes. N ■Dès lors, rien d'étonnant si celles-ci prennent des précautions tendant à faire respecter leur liberté plus Tue leur neutralité. Elles agissent par esprit de conservation. C'est un- sentiment instinctif oui les pousse à s'armer pour se protéger. En politique les lois naturelles font aussi sentir leurs effets, et il en est une qui domine les intrigues et les querelles de princes. Elle pousse à la transformation de l'Europe en quatre grands états allemand, slave, latin et anglo-saxon. C est la. loi de:; petits qui doivent C-tre mangés par les gros. Que la guerre soit odieuse, nul ne songe à le nier, mais chacun considère en ce moment que sa préparation est encore le meilleur moyen d'assurer la paix pour un terme plus ou moins long. On no saurait reprocher a.ux Suédois de prendre des précautions utiles contre 1. " velléités d'absorption manifestées par les Russes et les Allemands. Devant le danger commun et réel, les théories les plus humanitaires ne peuvent rien, et l'on sait que les traités les plus solennels n'en -imposeront jamais aux ambitieux, surtout si ceux-ci ont à faire à un voisin désarmé. Angleterre / - réouverture du parlement anglais a été marquée par un discours du trône qui a fait allusion très rapidement tà la question d'Albanie et des îles, à l'accord anglo-turc relatif au chemin de fer de Bagdad et au golfe Persique et à la conférence maritime internationale touchant la sécurité humaine sur mer. Toute l'attention a été concentrée sur le passage du discours faisant allusion, aux questions de politique intérieure et particulièrement au Home Rule. Immédiatement après le départ du Roi, j et avant que soit entamée la discussion de la réponse, l'opposition a montré quelle serait son attitude au sujet de la réforme irlandaise, en demandant de nouvelles élections.La proposition a été repoussée à lI^e majorité de 78 voix. D'ailleurs il était peu vraisemblable que les conservateurs et les partisans de l'Ulster se fussent inclinés devant un nouveau verdict favorable à la politique* libérale. Pour contenter l'opposition et surtout pour éviter une guerre civile dans un moment aussi grave, M. Asquith proposera probablement de nouvelles concessions qu'il présentera dans un délai raisonnable. Les conservateurs ignorent toujours en quoi elles peuvent consister. C'est ; ■ quoi ils poursuivent leur propagande dans l'Ulster et poussent aux préparatifs d'une véritable insurrection. La" chose est plutôt stupéfiante de la part des Anglais qui sont toujours si respectueux des lois de lei."-pays, mais elle s'explique en ce sens qu'v ce conflit de l'autonomie irlandaise s'est greffée une question de rivalité religieuse. Les protestants de l'Ulster, très fanatiques ne veulent pas être minorité dans l'Irlande autonome, devant une majorité dJe catholiques tout aussi sectaires. A. M. Fit ANCE MM. Briand, Sarthou et Cheron au Havre Le Havre, 15. — Après le déjeuner, MM. Briand, Barthou et Gheron gagnent la salle des conférences où les discours sont pronon- ] cés. Quelques coups de sifflet et des vivats j sont poussés par les groupes placés près ; | de la salle. MM. Briand, Barthou et Che- ; j i$n son.ti très acclamés au moment de . ! leur entrée dans la salle qui est comble et i où plus de 3.0(X) personnes sont réunies. De ; : nombreuses autres personnes restées de-; hors réussissent à faire céder les portes j sous leur poussée. M. Cheron parle le premier. Il se réjouit ' des critiques violentes dont la Fédération • des gauches a été l'objet dès sa naissance | et même de la manifestation organisée au-j jourd'hui contre elle. i M. Cheron expose ensuite le programme ' social de la Fédération qui ne prêche pas ; la haine des classes, mais veut une répu- , ! blique fortifiée par une politique de tra- [ vaii et de concorde. i M. Barthou, parlant ensuite, signale la ! conduite équivoque des partis qui ,après | avoir dénoncé la loi de 3 ans dans leurs | congrès d'opposition comme une mesure | dangereuse, en affirment le lendemain il a; I nécessité et promettant une application ; [ loyale lorsqu'ils ont parvenus au pouvoir ; par un coup de surprise et cependant dans j le même moment ils mettent toute la force administrative au service de leurs amis alliés du socialisme révolutionnaire afin d'arracher au suffrage universel désorienté, dé- . 1 concerté et trompé, le désavœu d'une loi de sécurité nationale imposée par les ar-! moments extérieurs. _ | Parlant ensuite de la question financière, M. Barthou constate ironiquement que ce j que sous le ministère précédent on dénon-! çait comme un mal se transforme en bien avec le ministère Doumergue. ! M. Barthou conclut que l'injustice, les • calomnies et les menaces n'empêcheront : i pas la. Fédération des gauches de préconi- ' î ser une politique nationale inspirée par le i souci prédominant des intérêts génénaïux et substituée à la politique de clientèle. ] ALLEMAGNE Grave affaire de corruption Berlin, M. — Une grave affaire de cor- ! ruption dont est saisi le tribunal de Mag- , debourg a pris aujourd'hui des proportions considérables. '• Il a été établi que la direction d'une j usine poursuivie donnait depuis de longues ' années des pot-de-vin importants à des , fonctionnaires de l'Etat, notiamment à des ; employés des chantiers navals de Kiel. Un ; de ces derniers, qui jouissait de toute la j confiance de l'administration des chantiers j vient de se suicider pour échapper aux j poursuites judiciaires. | Des perquisitions ont été faites chez de j nombreux fonctionnaires et employés des chantiers de Kiel qui, naturellement, s'oc- , cupent surtout des travaux intéressant la i défense nationale. D'après les journaux, des pièces très com- j promettantes auraient été découvertes dhez i eux. RUSSIE Un nouveau rescrit du Tsar 1 Saint-P'itcrsibourg, 15 février. —■ l^e res- j crit impérial, dit la Veicherna Vi'cmia, | pose au ministre des finances, M. Bark, un problème nouveau, difficile par La réper- ; cussion qu'il aura sur le monopole de l'ai- j cool, l'une des princip;::; - 1 ■ ■» YC'iiius ..u budget ; il s::-igit de la h'.ite pour j 1 i répression de l'ivresse. | Le Tsar, ,:u cours de ses voyages, a o\> i servé lui-miômc combien la prospérité des j villages est minée par le terrible fléau de j l'alcoolisme ; c'est pourquoi il a ordonné ; au nouveau ministre dee finances des ré- : fermes qui doivent changer radicalement la politique financière russe et ouvrir des horizons nouveaux à la vie économique du peuple. Le journal indique que pour compenser -■ < ■ monopole de lMcool, en va"':- m de la lutte contre l'alcoolisme, le gouvernement devra développer les forces pro'V.ctriccs du .Oiays : mais, ajoute .!a Yctcbcma Yrrmia, les réformes importantes qui ouvriront une ère nouvelle au pays nr doivent pas jt*e seulement économiques il f:M';i aussi que les grandes réformes contenues dans le manifeste d'octobre, et non réalisées ' juscru'ici. soient mises à exfi'u-t;on : la nouvelle R;:ssie ne peut pas rester dans le vieux cadre administratif. L'opinion cîcc journaux Saint-Pétersbourg, 15. — Le premier moment d'enthousiasme passé, les journaux examinent maintenant la -portée des réformes .projetées et tout en reconnaissent et ojp.i fou!;:rnanit 1 eus nécessité, no lai"sent pas d'envisager ,lcs conséquences sérieuses qu'e'les peuvent avoir sur le budget de l'Etat. Après lo Vrtchr.rnc Yremia, hier soir, le Novvic Yrrmia et le Courrier de Saint-Pr- tersbourg, ce matin, considèrent que ce n'est pas tout que de ne pas baser la po il tique financière sur le monopole de l'alcool, encore faut-il remplacer les ressour ces qui manqueront de ce fait. Pour sa part, le .\ovoie Yremia se de mande où «ML Bark trouvera les ressources nécessaires aux énormes besoins de l'empire et voit une aide puissante dans le Cré dit communal et la Banoue d'Etat aprèf la réforme radicale de cet établissement, De toutes les réformes indiquées dans le rescrit impérial, iil se dégage un esprit national bieini marqué qu'on ne saurait trof souligner. Dans les couloirs de la Douma, dit le Iîclch à. ce suiet, on estime qu'en ce qui concerne la politique financière il est difficile de réaliser une œuvre de nationalisation, la Russie se trouvant dlans des conditions différentes *s au ta-es pays et qui la rendent tributaire" de l'étranger. AUTRICHE Dramatique évasion Un jeune homme du nom de Milorad Paschits/ch, qui avgit été condamné, en Serbie, à dix ans de prison pour espionnage, s'est évadé dans des conditions particulièrement périlleuses. Ayant réussi 'à s'échapper de la forteresse de Belgrade, il gagna le Danube, qui forme la frontière entre la Hongrie et la Serbie ; le fleuve charriait des glaçons en grande quantité. L'évadé réussit à le traverser en sautant d'un claçon sur un autre. Chaque fois qu'il se levait pour se lancer sur le bloc de glace le plus rapproché. les soldats lancés à sa poursuite faisaient feu sur lui 'le la berge du fleuve, mais ils ne purent l'atteindre. Paschitsch arriva sain et sauf sur l'autre rive ; il s'est placé sous la protection des autorités hongroises à Semlin. BALKANS La question des lies Constantinople, 15. — Voici le texte de la note remise par les puissances à la Porte, au sujet de l'attribution des îles : « Nous soussigné^, ambassadeurs d'Autriche-Hongrie, d'Italie et de Grande-Bretagne, chargés d'affaires de France, d'Allemagne et de Russie,avons l'honneur,par ordre de nos gouvernements, de porter à la connaissance du gouvernement impérial la communication suivante • Par l'article 5 du traité de Londres du 30 mai 1913, entre Ja Turquie et les Etats Alliés des Balkans et l'article 15 du traité d'Athènes entre la Turquie et la Grèce du 1er novembre 1913 ,1a Porte s'est engagée à laisser aux six puissances le soin de décider du sort des îles de la mer Efeée. En conséquence les 6 puissances, après un examen attentif de la question, et après un échange de vues, ont décidé que la Grèce restituerait à la Turquie les îles Em-bros et Tenedos, qu'elle conserverait la pos-îfesfeïon définitive des autres îles de la Mer Egée qu'elle occupe actuellement. Cas-tellorizo est égaleraoo:, laissée à la Turquie. Les six puisasnees ont également décidé que des garanties suffisantes seront données à la Turquie par la Grèce. Les îles ne seront ni fortifiées ni utilisées djans un but naval ou militaire. La Turquie prendra. des mesures effectives en vue de prévenir la contrebande entre les îles et le territoire ottoman. Les six puissances se sont engagées à user de leur influence sur le gouvernement de la Grèce pour assurer l'exécution loyale et le maintien de ces conditions. Les six puissances ont exigé en outre de la Grèce des garanties satisfaisantes pour la protection des minorités musulmanes dans les îles qu'elle acquiert. La Grèce reçoit des six puissances de la Conférence l'assurance que ces décisions seront loyalement respectées par le gouvernement ottoman. » SERBIE Le prîi/cc d-> Grecs à 3elgra.de Belgi'iucle, 15. — Le prince héritier de Grèce est parti hier soir, à 11 heures, par tnain spécial 11 a clé salué à la gare au nom du gouvernement par le prince héritier de Seibie et l'aide de camp général du Roi. .M. Pasiticli), président du Conseil des ministres, les ministres de la guerre, des finances, des travaux publics et du commerce, le maréchal de la cour, les aides de camp du. Roi et du prince héritier, le ministre de Grèce !à Belgrade, le personnel et de nombreux membres de la légation, la colonie greeqiue, le maire de Belgrade, plusieurs officiers supérieurs ainsi que les hauts fonctionnaires du ministère des affaires étrangères et les autorités civiles assistaient au départ. Le prince de Grèce, avant de monter e'n wagon, a passé en revue une compagnie d'honneur avec drapeau et musique. I* est accompagné jusqu'à la. frontière par le colonel Touiegd-chitcli, attaché à sa personne, et par le secrétaire du ministère des affaires étrangères.JAPON Los affaires do corruption dans ta marine Tokio, 15. — 5 officiers de marine, dont un contre-amiral, accusés de corruption, sont détenus par l'Amirauté en attendant l'instruction du conseil de guerre. Le ^Parlement a tenu une séance tumultueuse par suite de l'obstruction faite par l'opposition. Pendant la discussion des nouveaux impôts, un individu a pénétré dans la salle où le Comité siégeait et a attaqué un député qui a dû être transporté à l'hôpital. L'individu a été arrêté. Le Caire, 15. — On annonce ici l'arrestation à Constantinople, sur l'ordre d'Envei pacha, d'Aziz boy Masri, l'officier égyptien qui commanda le secteur ouest en Cy-rénaïque. Cette nouvelle provoque une vive émotion dans la presse. * Madrid, lô. — La famille royale accompagnée de M. Dato, président du Conseil, est arrivée à Madrid ce matin à 11 h. 15 venant de Sévi!le. •X" Madrid, 15. — Le journal Officiel publie des décrets convoquant pour le 8 mars le collège électoral législatif, pour le 22 mars les électeurs de la partie élective du Sénai et fixant au 2 avril la réunion des nou-\elles Chambres. Berlin ,15. — L'1 prince et la princesse Guillaume de Wied ont pris part au dé i jeûner donné aujourd'hui par l'empcreui | ni l'impératrice. M. do Jagow, secrétaire i «l'Etat à l'Office des affaires étrangères j | assistait également. Vers la Rupture Nous publions un compte-rendu résumé de i'assemblee générale tenue hier par l'Association Progressiste, qui n'a pas duré moins de trois heures. L'impression qui s'en dégage est que les partisans de l'union défendue par M. Grégoire, ont été défaits par les intransigeants dont M. Jennissen fut le porte-parole. Seulement, ces derniers ont fait de la ( tactique et voté un ordre du jour qui semble ouvrir la porte à de nouvelles né- j gociations sur des bases que ses auteurs savaient bien être inacceptables pour l'Association Libérale. Voici le texte de cet ordre du jour, tel qu'il est sorti finalement des amendements et des corrections qu'il a subies avant et après la lettre : L'Association Libérale Progressiste de Varrondissement de Liège, réunie en assemblée générale le 15 février i'Jiï, entendu le >apport complémentaire de son Président sur les poupairlers avec VAssociation de l'Union Libérale en vue du renouvellement du pacte d'alliance ; approuvant la lettre de son Comité en date du 27 janvier et regrettant que l'accord qu'elle annonçait ait été détruit dans les lettres postérieures du Comité de l'Association Libérale.Attendu que le parti progressiste, fidèle d ses traditions et à son idéal, ne peut accepter la moindre transaction au sujet de l'égalité politique de tous les citoyens, principe de la paix sociale et facteur important de la loyauté des luttes électorales. Attendu que les longues tergiversations et les déclarations imprécises de l'Association de l'Union Libérale concernant la question essentielle du suffrage universel communal et provincial accusent de façon évidente ses hésitations à l'égard de la plus importante des réformes populaires adoptée définitivement par l'unanimité des Cauches Libérales Parlementaires le 29 juin 101t. Regrette de ne pouvoir, dans ces conditions. renouveler pour les élections législatives de 1914 le pacte d'alliance avec VAssociation de l'Union Libérale. Attendu, d'autre part, qu'il convient dans ta lutte persistante contre le cléricalisme d'éviter le plus possible les déchets électoraux que produit la multiplicité des listes. Attendu d'ailleurs qu'il ne peut être question de favoriser directement ou indirectement la liste socialiste, tout accroissement de.? forces socialistes amenant inévitablement. un accroissement des forces cléricales composées en grande partie d'électeurs timorés que les progrès du socialisme effrayent. Décide de donner à son Comité Fédéral tout vovvoir pour traiter avec l'Association de l'Union Libérale suvilçs bases suivantes : •. Les d eux' A s xhrl a fions présenteront >i une liste commune• les deux premières )) places sur lu liste étant réservées à l'As-» sociat.ion de l'Union Libérale, la troisiè-» me à l'Association Libérale Progressiste; » chacune recommandera à ses électeurs » de voler à côté de son premier candidat ; >■ la campagne électorale sera faite le cas » échéant isolément par chacune des deux >• Associations. » Décide enfin que si l'accord n'était pas réalisé au S mars prochain sur ces bases, elle déclinerait toute la responsabilité de la situation et. lutterait seule aux prochaines élections législatives. Et passe à l'ordre du jour. Nous n'entrerons pas aujourd'hui dans la discussion des considérants. Nous nous bornerons à nous inscrire en faux contre l'affirmation «rue l'accord accepté le 27 janvier par les progressistes ait été détruit par la réponse de l'Association libérale, qui prenait purement et simplement acte de cet accord. La vérité, c'est que les, nrogressistes, ne teriam<t aucun compte de l'exposé présenté par AI. Van Hoegaerden à l'assemblée du 25 janvier, prétendaient v substituer une interprétation, isolant la déclaration des gauches du 29 juin 1911, des autres déclarations visées par l'ordre du jour accepté par eux. Personne n'a voulu les empêcher de justifier ainsi leur adhésion ; mais cela ne leur suffisait pas : ils voulaient que le comité de l'Association libérale adopte, pour sou- compte, une interprétation en contradiction complète avec le rapport'présenté par lui à l'assemblée du 25 janvier à l'appui de l'ordre du iour d'union. M. Jennissen a reconnu, hier, que les progressistes ont su, dlès le premier jo-u/r, la signification que l'Association libérale attachait à son ordre du jour, et l'Oirc ne s'explique guère, dans ces conditions, leurs manœuvres, leurs variations et leurs tergiversations. Quant au nouveau procédé d'union imaginé par M. Jennissen et ratifié par l'assemblée, c'est une malice cousue non d'un fil gris, mais d'un câble de belle dimen- ! sion. Les progressistes abandonnent généreusement les deux premières places sur la liste à l'Association libérale, mais avec défense absolue, pour celle-ci, de faire élire son second candidat. Conformément au pacte proposé, les électeurs qui suivent le drapeau bleu de l'Association libérale voteront à côté du candi-la t n° 1 : les électeurs qui suivent le drapeau violacé de l'Association progressiste voteront à côté du n° 3. L'échec du second libéral occupant le inP 2 est assuré par cette brillante tactique, car les voix données même en grand excès au n° 1, ne profitent pas an n° 2, qui est certain d'êitre distancé par le n° 3 progressisme, et peut-être même par un outsider de la queue de la. liste. C'est d'une roublardi e tellement naïve, tellement bouffonne, que l'on se demande comment M. Jennissen a réussi à imposer cette mystification à des hommes politiques blanchis sous le harnais, comme MM. Flé-chct, Grégoire et Magncttc. CaveantConsules l.a protestation des Associations industrielle-, montre la gravité du désarroi des chemins de fer de l'Etat, spécialement dans le Bassiim de Liège et. des causes de cette situation, prévue dès 1902 dans le rapport du baron Ancion, que nous avons rappelé il y a huit jours. e-e rapport indiquait les remèdes susceptibles de prévenir le mal, notamment la ligne de Fexhe à Kinkompois et le ouadruple-ment dos voies de certaines sections de la ligno de la. Vesdre. Or. rien n'a été fait et. on on est encore au mémo point qu'il y a dix ans. Il faut que les intéressés se remuent éner-giquement, car il semble que l'on veuille encore temporiser et que l'administration pense à entreprendre d'autres travaux, nécessaires sans doute, mais moins urgente que ceux que nous venons -d'indiquer. Le Soir, reproduit par le Journal de Bruxelles, a publié cette information : « Le comité de direction des chemins de fer de l'Etat a tenu une conférence au sujet de la situation du chemin de fer de Bruxelles à Luxembourg et des mesures 'à prendre pour assurer une régularité continuelle dans le service des trains circulant sur cette voie ferrée et s_ur les lignes aboutissantes. » Il a été entendu que Le département poursuivra l'étude des projets concernant l'établissement d'une troisième voie ou « si-dingline » entre Bruxelles et Arlon, ce qui permettrait de garer certains des cinquante trains de marchandises encombrants sur les dites « sieLinglines », à l'effet de ne pas entraver La marche régulière des trains de voyageurs. » L'administration des chemins de îer a tenté un essai en construisant une si-elingtline entre les gares de La Ilulpe et de Genval et, pendant la période de désarroi que nous venons de traverser, celle-ci a rendu d'énormes services -principalement au trafic des marchandises. Il con. vient donc de généraliser ce système d'exploitation en attendant la pose de la quadruple voie. » Suivant les prévisions, le « quadru-plement » de la voie Bruxelles-Arlon exigera dtes dépenses énormes, ainsi qu'en té. moignent les études sur l'acquisition de terrains — acquisitions très coûteuses dans les agglomérations de Bruxelles, Ottignies, Gembloux, Namur, Ciney-, Marloie, Jemelle, Libramont, Arlon, etc.. — sur l'élargissement des ouvrages d'art très nombreux sur cette voie ferrée, suy l'agrandissement des gares sur le relèvement de la plate-for. me en vue de supprimer les passages à niveau, etc. » On estime que la dépense s'élèVera à 60 millions de francs : l'établissement de la- sidingline coûtera 35 millions. » D'autre part, la Métropole, organe 'officieux de M. Ségers qui, prétend-on*, va devenir Ministre des chemins de fer, rectifie en ces termes : « Des journaux annoncent que le comité de direction des chemins de fer de l'Etat a décielé, au cours d'une récente conférence, .qu'il y avait ilieu de poursuivre l'étude des projets concernant l'établissement d'une troisième voie ou « sidingline » entre Bruxelles et Arlon. en attendant la pose de la quadruple voie. Ils ajoutent que la dépense pour ces travaux, y compris la quadruple voie, s'élèvera à 100 millions. » La vérité est que le département des chemins de fer n'a aucunement l'intention d'établir une « sidingline ». mais de construire entre Bruxelles et Arlon une ligne toute nouvelle avec des rampes de 6-)à 7 millimètres au maximum, afin de pouvoir augmenter notablement la charge des trains. On sait que sur la ligne actuelle il existe des rampes de 16 millimètres. C'est cet inconvénient grave qui a été en partie cause du désarroi. » Chez les Progressistes L'assemblée generaie. — La question de l'alliance. — Un ordre du jour L'Association Libérale Progressiste s'est réunie hier en assemblée générale annuelle en la salle mauresque du Continental. Deux cents personnes environ assistaient à cette séance, à l'ordre du jour de laquelle figurait la discussion du pacte d'alliance à conclure avec les libéraux modérés en vue des élections législatives. M. Janssen, président de l'Association Progressiste, dirigeait les débats. Il avait à ses côtés MM. Jules ,Noirfalise, vice-président ; Moris, secrétaire et Hallet, trésorier.Parmi les personnalités du parti, citons MM. Flechet, député ; Magnette, sénateur; Gaston Grégoire, député permanent ; Tombeur, échevin de la Ville de Liège ; Eymael, Maubaoh et Roger, conseillers provinciaux. Avant d'aborder la question de l'alliance la parole est elonnée à M. Moris, secrétaire, pour la lecture du rapport sur les travaux de l'année écoulée. Rendant hommage aux personnalités politiques disparues au cours de l'année 1913, le distingué secrétaire tient à saluer la mémoire du regretté et éminent Ministre d'Etat, Xavier Neujean. Ces paroles sont longuement applaudies. Continuant l'exposé des événements pe>-litiques qui ont marqué l'année 1913, l'honorable secrétaire en arrive à parler du pacte d'alliance avec l'Association Libérale en vue des élections prochaines. Sans vouloir préjuger la décision que prendra l'assemblée, il estime cependant que l'Association Progressiste ne peut accepter une alliance qui n'exclurait pas d'un programme commun l'odieux vote plural.Il termine son rapport en saluant l'avènement du S. U. qui seul peut mettre fin à l'asservissement nolitique et moral dont notre pays souffre depuis si longtemps. (Applaudissements.) M. Janssen, président, remercie M. Moris et le félicite pour son remarquable rap port, puis on passe à l'élection de cinc Commissaires en remplacement de MMi Gillet, Labay, Marcotty, Moris et Wille; membres sortants non rééligibles. Comme il y a neuf candidatures il es-procédé à un poil. On nomme ensuite les délégués a.u Congrès progressiste, puis l'or aborde la question du Pacte d'Allianct avec l'Association de l'Union Libérale. M. Janssen, président, après avoir rap pelé l'ordre du jour voté le 21 décembn par l'Association Progressiste, ordre di jour repoussant toutes los réserves de l'As sociation Libérale et s'en référant pour 1< surplus aux décisions d'un Congrès libé ral appelé à se prononcer sur la questioi électorale, décliarc qu'une nouvelle entre vue eut lieu entre les délégués des deu: Associations le 2 janvier. L'Association Libérale proposa alors di conclure uni pacte d'alliance tout en lais sant à chacun dos candidats la faculti d'admettre certaines modalités quiant i l'application du S. U. à la Province et i la Commune. Nous n'avons pu souscrire i ces réserves. C'est alors que M. Van Marcke m'a pro oosé une nouvelle formule neutralisant ei quelque sorte la question du S. U. jus qu'après les ' élections. Pas plus que pou la précédente proposition, nous ne pûme: accepter. Le, 25 janvier, l'AssocSation Libérale réunie en assemblée générale, votait l'or dre du jour dont vous avez eu connais sance, s'en référant à toutes les déclara tions des gauches. Cet ordre du jour, très bien imaginé e habilement rédigé, semblait impliquer qu< l'Association Libérale abandonnait ses der nières réserves quant au S. U. (???) Nous écrivîmes alors à l'Association Libérale pour marquer notre accord en isolant l'ordre du jour du 19 juin 1911, mais acceptant aussi celui du 18 avril 1913, celui-ci ayant été voté par nos amis de la Chambre. Nous ajoutions que nous proposerions à notre Association de ratifier l'alliance sur les bases proposées par l'Association. Libérale. Celle-ci nous accusa réception en se félicitant de l'accord, mais sans viser l'interprétation epie nous entendions donner à notre acceptation. Aussi*, (n'ayant pas tous nos apaisements, nous réclamâmes des éclaircissements. Un nouvel entretien eut lieu avec M. Van Hoegarden, et il en résulta que l'Association Libérale ne faisait nullement abandon de ses prétentions et qu'elle entendait réserver à ses membres la faculté d'admettre des modalités au Suffrage Universel à la commune et à la province jusqu'à décision définitive d'un Congrès libéral ou des Gauches parlementaires. M. Janssen, poursuivant son exposé, dé clare que le Comité de l'Association progressiste fut unanime pour reconnaître que l'ordre du jour de l'Association libérale était en opposition formelle avec celui voté le 13 décembre par l'Association progressiste et exu'il était impossible de continuer plus longtemps les négociations. Il estima cependant qu'il fallait encore faire un effort pour éviter la rupture et écarter le déchet que la scission entre les deux fractions du libéralisme liégeois devait fatalement amener. 1^ Comité de l'Association progressiste résolut donc de se rallier à une formule basée sur la juxtaposition des listes telle que la propose l'ordre du jour suivant rédigé par M. Jennissen : L'ordre du jour « L'Association Libérale Progressiste de l'Arrondissement de Liège, réunie en assemblée générale le 15 février 1914, entendu le rapport complémentaire de son Président sur les pourparlers avec l'Association de l'Union Libérale en vue du renouvellement du pacte d'alliance ; Attendu que le parti progressiste, fidèle à ses traditions et à son idéal ne peut accepter la moindre transaction au sujet de l'égalité politique de tous les citoyens, principe de la. paix sociale et facteur important de la loyauté des luttes électorales ; Attendu que les longues tergiversations et les déclarations imprécises de l'Association de l'Union Libérale concernant la question essentielle élu suffrage universel communal et provincial accusent de façon évidente ses hésitations à l'égard de la plus importante des réformes populaires adoptée définitivement par l'unanimité des Gauches Libérales Parlementaires le 29 juin 1911 ; Regrette de ne pouvoir, dans ces conditions, renouveler pour les élections -législatives de 1914 le pacte d'alliance avec l'Association de l'Union Libérale. Attendu, d'autre part, qu'il convient dans la lutte persistante contre le cléricalisme d'éviter le plus possible les déchets électoraux que produit la multiplicité des listes. Attendu d'ailleurs qu'il ne peut être question de favoriser directement ou indirectement la lilstie socialiste, tout accroissement des forces socialistes amenant inévitablement un accroissement des forces cléricales composées en grande partie d'électeurs timorés que les progrès du socialisme effrayent. Décide de donner à son Comité Fédéral tout pouvoir pour traiter avec l'Association de l'Union Libérale sur les bases suivantes : « Les deux Associations présente-» font une liste commune, les deux pre-» mières places sur la liste étant réservées » à l'Association de l'Union Libérale, la .» troisième à l'Association Libérale Pro-» gressiste ; chacune recomnnanelera à ses » électeurs de voter à côté de son premier »> candidat ; la campagne électorale sera » faite le cas échéant isolément par cha-» cune des deux Associations. » Décide au cas où un accord ne serait pas intervenu sur ces bases le 8 mlairs prochain eue l'Association Libérale Progressiste luttera seule aux prochaines élections législatives.Et passe à l'ordre du jour. » La lecture de cet ordre du jour est saluée par des applaudissements. M. Fléchet, député, prend ensuite la parole pour remercier et féliciter le présiden du tact et de la fermeté dont il a fait preu ve dans les négociations entamées entn les deux associations. (Acclamations). M. Janssen répond et reporte sur le: membres de son comité les éloges qui lu sont ad'nessés. La séance est ensuite suspendue sur h proposition de M. Grégoire, pour qu'il soi procédé au poil pour le renouvellement di Comité et pour permettre aux membres di réfléchir sur la portée de l'ordre du jou: proposé par le Comité. La reprise de la séance Après un quart d'heure d'interruption la séance est reprise et la discussion ou verte sur l'ordre du jour. M. Grégoire prend le premier la paroi et exprime son ardent elêsir de voir l'ai liance se faire entre les deux fractions d parti libéral liégeois. Tout le monde s rend compte qu'un déchirement serait d<! sastreux pour les idées que nous défer dons. 1 | On nous propose la juxtaposition de 1 j candidats libéraux et progressistes, on nou 1 J propose de faire, nar conséquent, une can i pagne électorale oui ne sera pas basé sur un même programme. Si c'est pou ! ? en arriver à: ce résultat contradictoire 1 ; mieux vaudrait la rupture complète, ca " i avec ce système nous allons jeter la su: ! : picion sur le parti tout entier et semer 1 : désarroi dans l'esprit des électeurs. Les 1 1 j "bécraux des campagnes, surtout, qui n " ; sont pas étiquetés .comme ceux de la vil 1 : I et qui se réclament du libéralisme toi ! court, vont être désorientés. Avez-vous pei ; ; sé à la gravité de cette situation ? ; j Je pense que la proposition du Comité e: 5 ! aussi mauvaise que dangereuse et eju' L i vaut mieux plutôt que de l'accepter ma: L cher séparément à la bataille. L j 'Et, cependant, les idées d'union subsi: i tent dans l'esprit de tous les libéraux. J - | n'en -veux pour preuve que les déolaratior i qui m'ont été faites par les membres cl l'Association libérale après la séance du i : janvier, au cours ele laquelle fut voté > fameux ordre du jour. Tous avaient 1 { conviction de nous avoir donné satisfa . tion.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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